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Publié le – Mis à jour le
La mandature est traversée par les différentes crises (sociale, sanitaire, énergétique, inflationniste) et conflits internationaux, avec des conséquences budgétaires inédites pour la Ville. Parmi lesquelles, la hausse du prix des matières premières et des denrées alimentaires et donc du coût des marchés de fourniture et de travaux. Quant au prix de l’énergie, qui continue d’augmenter en 2024, il nécessite la poursuite du plan de sobriété. Grâce à une meilleure gestion des ressources, il a permis l’année dernière de contenir les coûts, sans dégrader la qualité du service public rendu quotidiennement aux Béglais∙es. Plus globalement, les bouleversements climatiques, l’aggravation de la fracture sociale, et l’instabilité géopolitique, inextricablement liés, entrainent des répercussions de long terme pour les collectivités, leurs finances, leurs priorités.
L’inflation qui demeure importante en 2024 (prévision de 2,6%) impacte également les habitant∙es : hausse des prix à la consommation et des taux d’intérêts à un niveau inégalé depuis 2008. La crise touche en effet une grande partie de la population, en particulier les plus fragiles, qui sont de plus en plus nombreux à solliciter les aides d’urgence.
Face à ce constat, et malgré le contexte contraint et incertain, la mise en œuvre de politiques publiques en faveur de la justice sociale, du climat ainsi que du défi démocratique sont rendues encore plus nécessaires. Ainsi, la municipalité fait le choix de maintenir le rythme des investissements prévus au Plan Pluriannuel d’Investissement.
La Ville porte en effet de nombreux projets ambitieux pour les dix ans à venir et le programme d’investissements progressif, conjugué à une gestion efficiente et une situation particulièrement saine, permet de mener à bien les projets de mandat en ayant recours à l’emprunt à partir de cette année: avec une dette ancienne et très faible, sa capacité de désendettement (1 ans contre 6,3 ans en moyenne pour les communes de même strate) et son montant d’épargne nette, la Ville peut aujourd’hui s’endetter de nouveau pour déployer un PPI de 85 M€ d’ici 2026,sans dégrader trop le fonds de roulement (3,5 M€ correspondant à 2 trains de paie), ni augmenter ses taux de fiscalité inchangés depuis 2012, conformément aux engagements pris par l’équipe municipale au début du mandat.
63 M€ seront ainsi investis d’ici 2026, après 22M€ déjà investis depuis le début du mandat :
Le cap ambitieux de la mandature a été conservé et les projets, notamment d’équipement, se concrétisent en 2024 tels que :
En 2024, plus de 9 M€ des dépenses d’investissement seront consacrées à l’éducation qui reste le premier budget de la Ville. Le territoire béglais étant très attractif et accueillant de plus en plus de familles avec des enfants, cela nécessite de développer les capacités d’accueil de nos structures scolaires et périscolaires par la construction de nouveaux bâtiments. De plus, la Ville partage avec l’Éducation Nationale la volonté d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves en mettant en œuvre les mesures de dédoublement et d’allègement du nombre d’élèves par classes, mais également en travaillant sur la qualité d’accueil. Il s’agit de :
En parallèle, le montant du plan Energie reste significatif en 2024 avec le démarrage du plan Photovoltaïque et le changement du système d’énergie de la piscine : 759 K€.
Enfin, 1,8 M€ sont inscrits dans la perspective de l’acquisition du Parc des Sœurs (auxquels s’ajouteront 700 K€ en 2025 pour les aménagements, soit un total de 2.5 M€), sachant que des négociations sont en cours avec Clairsienne car la superficie achetée du parc a augmenté.
De plus, le parvis Gambetta sera végétalisé pour un montant de 220 K€.
Concernant le patrimoine municipal, les travaux courants sont estimés à 1,328 M€ en 2024 et sont consacrés à l’entretien de nos bâtiments (GER = Gros Entretien Renouvellement). La priorité a été donnée aux travaux réglementaires, de sécurité et aux travaux les plus urgents (comme la rénovation de toitures).
Les travaux courant d’espaces publics sont estimés à 1,086 M€ en 2024 et concernent essentiellement les travaux d’éclairage public et de réseaux, mais également les travaux d’aménagement et de voirie, favorisant l’accessibilité et un meilleur partage de l’espace public.