Au 1er janvier 2020, 21 communes sur les 28 qui composent l’agglomération de Bordeaux ont fait le choix de mutualiser ou de régulariser au moins un domaine d’activité.
La ville de Bègles a été l’une des premières à intégrer ce processus global de “métropolisation” impulsé de 2015 à 2020. Il recouvre les trois dimensions suivantes :
- Le renforcement des compétences de Bordeaux Métropole ;
- La mutualisation des services entre la Métropole et l’ensemble de ses communes membres ;
- Une plus large territorialisation de l’action publique.
Il offre une définition partagée de la mutualisation comme “processus permettant à chacun d’exercer ses
propres compétences dans un souci d’optimisation des moyens et d’amélioration de la qualité de services rendus à l’usager.”
A ce titre, la démarche de mutualisation choisie par Bordeaux Métropole et les communes du territoire reflète la volonté d’une mise en commun des moyens aussi large que possible, c’est-à-dire sur l’ensemble des fonctions supports et opérationnelles liées à l’aménagement et au développement du territoire.
Le suivi de la mutualisation fait l’objet chaque année, lors du débat d’orientation budgétaire ou lors du vote du budget primitif, d’un rapport d’avancement de la mutualisation qui est présenté et débattu en conseil métropolitain. Il
dresse un bilan de l’état relatif aux mutualisations entre ses services et ceux des communes membres.
Après une première phase de « métropolisation » de 2015 à 2020, l’année 2021 a ouvert une nouvelle période (2021 – 2026) dont l’objectif principal est de stabiliser et de consolider la mutualisation et sa gouvernance.
Les services communs de Bègles et de Bordeaux Métropole
La gestion des services communs est assurée par la Métropole. Les agent·es des communes concernées par la constitution du service commun sont, de plein droit, transférés à l’EPCI. Ils sont placés dans une relation fonctionnelle avec le Maire pour les missions qu’ils réalisent pour le compte de la commune.
Aujourd’hui, les compétences suivantes sont assurées à Bègles par les “services communs” métropolitains :
- Cadre de vie, urbanisme, autorisation d’occupation des sols et foncier
- Domaine public-voirie
- Espaces verts
- Propreté
- Transports, stationnement et mobilité
- Archives
Une convention prévoit la constitution de ces services et les transferts financiers nécessaires à leur mise en place, après avis des comités techniques compétents. Une fiche d’impact du transfert doit être préalablement établie.
Les coûts de fonctionnement du service sont imputés sur les attributions de compensation, selon des modalités de calcul déterminées par la définition d’un coût unitaire du service.