Actualité : La première résidence sociale passive de Bègles inaugurée

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Réalisée par le bailleur social Vilogia, cette résidence sociale de 30 logements (locatif), située aux Terres Neuves, marque la fin de l’Opération de Renouvellement Urbain du quartier.

Les 30 logements sociaux de la résidence Persée, rue des Mûriers à Bègles, viennent d’être livrés. Le Maire de Bègles, Clément Rossignol Puech, et les représentants de Vilogia, ont inauguré la première résidence passive sur la commune et la première opération Passivhaus pour Vilogia en Nouvelle-Aquitaine.

Un bâtiment passif

Ces logements sont conçus pour consommer très peu d’énergie.

Le bâtiment passif se caractérise par une conception bioclimatique, une isolation renforcée par l’extérieur, des menuiseries triple vitrage rehaussées de volets roulants, d’une VMC double flux…

L’eau chaude sanitaire est produite à partir du réseau de distribution du chauffage urbain. Les besoins de chauffage intérieur de ces logements passifs (15 T2 et 15 T3) seront inférieurs à 15 kWh/m²/an, soit environ 12 €/mois hors abonnement pour un T3 de 65m2.

Pour parvenir à ce résultat, l’ensoleillement est optimisé : les pièces à vivre sont orientées vers le sud et les pièces secondaires vers le nord. Un soin particulier est apporté au choix des matériaux et à l’isolation.

Enfin, les logements sont refroidis et chauffés à l’aide d’une VMC double flux qui maintient un air pur et une température ambiante d’environ 21 degrés toute l’année. L’eau chaude sanitaire est produite grâce au réseau de chaleur urbain.

Un programme qui achève le renouveau du quartier des Terres-Neuves

La résidence Persée est le dernier bâtiment livré dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain du quartier des Terres Neuves. Initié par la Ville en 2004, il a offert un nouveau visage à ce territoire de 20 hectares, reconfiguré autour de la ligne du Tram C.

Il s’implante en lieu et place du bâtiment G de l’ancienne cité Yves Farge démoli en 2016 et marque la volonté de la Ville de développer une architecture soucieuse de son impact environnemental.

La décision municipale de démolir ce bâtiment des années 1960 (initialement écartée) s’inscrit dans la volonté d’offrir un habitat plus ambitieux sur le plan énergétique et de participer à la transformation physique du quartier aux abords immédiats du tramway.

L’opération mixe de manière équilibrée logements locatifs sociaux, accession à la propriété et logements locatifs libres. Le quartier comprend aujourd’hui près de 1 250 logements, dont 1 150 neufs et une centaine ayant été réhabilités. Cette transformation du quartier a favorisé la mixité sociale, renforcée par la présence de salariés et entrepreneurs, de commerçants et de près de 1 000 étudiants.

La résidence en chiffres : 30 logements en prêt locatif social, 15 logements T2, 15 logements T3.