- Bègles et vous
- Vie municipale
- Je participe !
- Découvrir et sortir
Publié le
Face à la crise énergétique et climatique, la Ville de Bègles réfléchit à mettre en place un éclairage public plus sobre et raisonné sur la commune. Elle lance une expérimentation début avril d’extinction partielle de ses points lumineux.
La Ville de Bègles poursuit son implication dans une démarche écologique et économique, indispensable dans un contexte de hausse des coûts de l’énergie et de crise climatique.
À partir du 6 avril, une expérimentation sera menée dans les rues situées entre la route de Toulouse, la rue Albert Thomas et la rue Alexis Labro. À l’intérieur de ces trois axes, seul un réverbère sur deux sera allumé en soirée et en matinée. Sur 174 points lumineux, 75 seront ainsi éteints. Sur une année, cette extinction totale de quelques réverbères représente en moyenne 5 263 € d’économie.
Cette expérimentation permettra de mesurer les économies d’énergies réalisables, l’impact sur la biodiversité, avec une attention particulière portée aux éventuelles questions de sécurité routière et de tranquillité publique. Un bilan sera réalisé au bout de 6 mois. Si ces tests sont concluants, l’éclairage mis en place restera pérenne et d’autres quartiers de la ville feront l’objet de la même action.
Par ailleurs, depuis début mars, la durée de l’extinction de l’éclairage public a été augmentée de 30 minutes. L’éclairage public est désormais éteint de 1h à 5h. L’économie pour la Ville est estimée à 10 560 € par an, pour cette demi-heure supplémentaire. Depuis 2018, l’extinction nocturne de l’éclairage public a permis de réduire la pollution lumineuse et ses effets néfastes sur la flore et la faune, mais aussi de réaliser une économie de 75 000 € par an.
« Pour répondre à des enjeux énergétiques mais aussi de biodiversité nocturne, la Ville souhaite évaluer les effets de la diminution de l’éclairage, à l’instar d’autres communes de Bordeaux Métropole ».
Pierre Ouallet, adjoint au maire à la transition écologique