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Publié le – Mis à jour le
Le futur Parc des Sœurs de la Charité illustre de manière emblématique l’ambition de la Ville de lutter contre les ilôt de chaleur, préserver la biodiversité et améliorer la qualité du cadre de vie pour les habitant·es.
Dans le cadre de son plan d’action « Bègles par Nature », qui concerne aussi bien l’énergie que les transports, l’alimentation, les mobilités, les déchets, l’habitat, la nature et la biodiversité, la Ville s’engage pour créer de nouvelles zones végétalisées et préserver des espaces naturels existants.
C’est le cas du site de La Compagnie des Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul, dit terrain des « Sœurs de la Charité », qui complètera prochainement le maillage existant d’espaces verts de proximité à destination de tous les Béglais·es. Le parc ouvre progressivement ses portes au public à travers des premiers évènements. Des travaux d’aménagements sont prévus courant 2024 pour une inauguration du site en 2025.
Le site dit « des Sœurs de la Charité » est bordé par les rues Louis Braille, Faugères, Sarreguemines et la route de Toulouse. Crédit photos : Guillaume Bonnaud.
La Ville de Bègles travaille depuis de nombreuses années à l’émergence d’un projet d’intérêt général sur cette parcelle de 5 hectares située entre la rue Louis Braille et la route de Toulouse.
Le projet d’habitat inclusif pour adultes handicapé·es porté par l’association la Houlette en partenariat avec Clairsienne, entreprise sociale pour l’habitat, a permis d’aboutir en 2021 à l’acquisition du site par Clairsienne. La Ville s’est engagée à acquérir près de la moitié de la parcelle pour y réaliser un nouveau parc urbain de proximité.
Le futur parc public sera ainsi bordé par des maisons de vie pour adultes autistes et un programme de logements intergénérationnels. Le site accueille encore aujourd’hui une ancienne maison de repos catholique désaffectée et un parc arboré. La grande parcelle de prairie existante était en partie cultivée par les anciennes occupantes.
La municipalité a volontairement souhaité que ce projet ambitieux soit co-conçu avec les Béglais·es. À cet effet et durant toute l’année 2023, des ateliers publics de travail sont organisés sur des sujets variés : biodiversité, loisirs, sports, accès, etc.
Accompagnée du cabinet de paysage Land’act, la Ville interrogera tous les modes d’usage envisageables, qu’ils soient temporaires ou définitifs.
La concertation publique sur le devenir du terrain des « Sœurs de la Charité », projet phare de la mandature, est rythmée par plusieurs réunions et temps participatifs associant les riverains du site et plus globalement les Béglaises et les Béglais intéressés par ce projet. Les premières rencontres ont débuté en juin 2022 et se sont poursuivis en 2023.
La concertation publique s’est décomposé en deux axes distincts : aménagement du futur parc urbain d’une part, et projet immobilier réalisé par l’entreprise sociale pour l’habitat Clairsienne.
Le premier axe, porté par la Ville, portait sur l’aménagement du parc et visait à définir les usages que les habitant·es souhaitent retenir. Plusieurs réunions publiques ont eu lieu :
Le deuxième axe du projet d’aménagement, porté par le bailleur Clairsienne, concerne les espaces bâtis sur diverses dimensions du projet : le bâti porté par l’association la Houlette (en lien avec Claisienne), qui prendra place à l’Ouest du parc à l’emplacement de bâtiments existants à rénover ; le projet de construction porté pleinement par Clairsienne.
L’aménagement de la partie Sud, sur le terrain des boulistes, sera discutée ultérieurement.
Le domaine du Béquet, importante propriété foncière agricole, fut autrefois constitué par l’assemblage de deux métairies : celle dite de la chapelle du Becquet et celle du Grand Béquet Saint-James, fief du prieuré du même nom qui était un important propriétaire terrien.
Le nom Béquet (quelques fois orthographié Becquet pour la chapelle) serait appliqué en relation avec l’embranchement du chemin de Leysotte formant un bec avec la route de Toulouse.
Appelées par le curé de la paroisse, les Filles de la Charité, “sont présentes à Bègles depuis 1850. Dès l’origine, elles gèrent deux classes communales, une salle d’asile, un petit hospice, un pensionnat, la visite des pauvres à domicile ainsi qu’une pharmacie. Au fil des ans, s’ajouteront l’accueil des dames pensionnaires, l’œuvre des vieillards, les cours du soir, le soin des blessés en 1914″, est-il indiqué sur le site internet des religieuses dont l’Ehpad Notre-Dame-de-Bon-Secours est une survivance. Plusieurs sœurs y résident.
En 1946, les Sœurs demandent l’agrandissement de la maison de retraite puis engagent l’agrandissement de la clinique en 1978.
Aménagement du territoire