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Publié le – Mis à jour le
Qualifiée de « village urbain », Bègles présente à la fois les qualités d’une ville à échelle humaine et les avantages que lui confère son appartenance à Bordeaux Métropole : située au carrefour des voies de communication et à proximité des infrastructures de transports, la ville connait un essor grâce à son dynamisme culturel, économique avec le développement sur son territoire des nouvelles filières du numérique, de la transition environnementale et de l’économie sociale et solidaire, et ses espaces naturels.
Située à proximité de la gare Saint-Jean et bordée par la rocade autoroutière, elle est desservie par un excellent réseau de transports en commun, bus et tramway, et accueille également une offre de véhicules en libre-service (voitures, trottinettes, vélos, scooters).
De Bègles plage au musée de la Création Franche, des Terres Neuves au lycée Václav Havel, du Delta Vert à la Cité Numérique, Bègles est devenue en quelques années l’un des communes de première ceinture les plus attrayantes de l’agglomération bordelaise grâce à son dynamisme culturel, économique et ses espaces naturels.
L’identité de Bègles s’est construite autour de son histoire maraichère, morutière, ouvrière et cheminote dont elle garde les traces : la tradition populaire se retrouve dans l’organisation urbaine de la ville, composée d’une mosaïque de quartiers distincts au caractère singulier, mais aussi dans les valeurs d’entraide et de solidarité incarnées par les nombreuses associations et les réseaux actifs d’habitants.
Jadis lieu de promenade aux airs de campagne avec de nombreux ruisseaux ou esteys, Bègles était un territoire presque entièrement agricole avec des jardins réputés qui produisaient en abondance fruits, légumes et un très bon vin de graves.
Au XIXᵉ siècle, les vignes laissèrent place aux sécheries de morue et Bègles devient la première banlieue industrielle de Bordeaux, la plus peuplée jusqu’en 1931. La cinquantaine de jardins familiaux et partagés encore présents dans la commune fait perdurer la vocation nourricière du territoire qui prit autrefois le radis béglais pour emblème.
Bègles est une ville besogneuse, marquée par le maraichage et les vignes, puis au début du 20ᵉ siècle par l’industrialisation et l’arrivée du rail. Les hommes et les femmes ont œuvré dans les champs, les usines et les sècheries de morues. Aujourd’hui, la vie économique se réinvente autour de nouvelles filières du numérique, de l’économie sociale et solidaire et de l’innovation environnementale.
Bègles abrite sur son territoire un grand patrimoine de la SNCF, aux environs de la gare, dans le sud de la commune. Le quartier du Dorat, avec le château acquis en 1924 (devenu centre social du comité d’entreprise), l’ensemble de collectifs du Dorat 1, 2, 3 et 4 et la cité-jardin de la rue Pierre Sémard, le long de l’estey qui a été classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. S’ajoutent un étang sur lequel évolue un club de pêche, un complexe sportif, propriétés du comité d’entreprise de la SNCF. En bordure de la voie ferrée, la gare de triage d’Hourcade, la plus grande de la région, mise en service en 1966 s’étend sur 86 hectares. 1500 cheminots vivaient à Bègles jusque dans les années 70.
Dans la famille Montaut, on est cheminot de père en fils. Michel suit les traces de son père en 1965, à 18 ans, dans l’entretien des voies. « J’ai été formé sur le tas. J’ai passé plusieurs examens et fini chef principal à l’équipement », explique-t-il.
Installé au Dorat en 1974 avec sa femme et leurs deux enfants, il mène une vie rythmée par les trois-huit des conducteurs de locomotive et des aiguilleurs. Le soir, les amitiés se créent autour des jeux de boules ou de cartes. Aujourd’hui, Michel vit dans la cité-jardin Pierre Sémard et s’investit dans l’Amicale des locataires. « Ici, je connais toute la rue. Beaucoup de locataires sont encore cheminots, comme mon fils, lui aussi à la SNCF », dit-il fièrement.
Cet immense bâtiment situé à Bègles, en lisière des boulevards, recèle une histoire singulière. Œuvre de jeunesse de l’architecte George Cordier construite en 1978, le centre de postal a accueilli jusqu’à 700 postier·es qui triaient près de 2 millions de lettres, jusqu’à sa fermeture en 2009. Il a été théâtre d’un grand conflit social en 2005 lorsque des cadres de La Poste ont été séquestrés pendant 20 heures postier·es en grève contre un projet de restructuration. Aujourd’hui, le site a été totalement transformé par l’architecte Alexandre Chemetoff en 2019 pour laisser place à la Cité numérique, fleuron du numérique en Aquitaine.
Une attention particulière a été portée à la conception écoresponsable avec un système de rafraichissement utilisant les eaux pluviales qui arrosent des bambous devant les façades au sud, des brumisateurs qui permettent d’abaisser la température en été. Les trois bâtiments de 25 000 m² et plus de 8 500 m² d’espaces extérieurs accueillent une véritable ville dans la ville. Les acteurs du digital y ont trouvé un espace unique,
imaginé comme un laboratoire de projets économiques, culturels et éducatifs. La Cité numérique accueille aujourd’hui près de 60 entreprises, de la start-up à la multinationale, du secteur public au secteur privé.
Bègles a toujours été une ville dans laquelle l’on travaille, bien loin d’une banlieue dortoir. La commune compte
16 037 personnes actives (de 15 à 64 ans qui ne sont ni étudiant·es ni retraité·es).
88 % d’entre elles travaillent à Bègles ou dans les communes alentours.
Sources Insee 13/12/2024
Rugby, handball, judo, gymnastique, cyclisme… À Bègles, le sport est une véritable religion. Il incarne le sens du collectif, l’effort et la joie partagée, dans les victoires comme dans les défaites. Véritable vecteur d’émotion, il rassemble l’ensemble des Béglais·es.
Bègles est un fief de l’ovalie depuis le début du 20ᵉ siècle. Les rugbymen foulent les pelouses de Musard dès 1907, date à laquelle est fondé le Club Athlétique Béglais par les trois frères Louis, Delphin et André Loche, ainsi que Gaston Martin. Depuis, le Damier bleu et blanc flotte sur les terrains du stade Moga, porté par des générations de Béglais et de Béglaises. La camaraderie, la solidarité, l’entraide, le respect et la tolérance, ces valeurs portées par la balle ovale rencontrent l’esprit béglais et perdurent aujourd’hui. Les souvenirs des titres remportés par les Béglais sont encore vivaces. En effet, Bègles s’est illustrée par trois fois avec la Coupe de France en 1949, puis le titre de champion de France en 1969 et enfin le bouclier de Brennus en 1991. Le retour en triomphe des joueurs dans les rues de la ville a marqué plusieurs générations.
Les noms des grands joueurs comme André Moga, Bernard Laporte, Vincent Moscato, Thierry Dusautoir, et maintenant Matthieu Jalibert ou Louis Bielle Biarrey continuent à faire rêver les enfants de l’école de rugby.
Aujourd’hui, l’Union Bordeaux Bègles est l’une des meilleures équipes du Top 14. Si les matchs jouent au stade Chaban Delmas, Bègles reste le lieu des entrainements et de la formation des jeunes. Le stade Moga accueille les matchs de l’équipe Espoirs et nombre passionné·es continuent venir à Bègles admirer du beau jeu.
Nous avons 320 licencié·es, deux salariés, et une bonne vingtaine de bénévoles. Sans cette équipe de bénévoles, nous ne pourrions pas emmener et coacher les enfants sur les compétitions par exemple.
Nos licencié·es sont âgé·es de 7 à 84 ans et jouent ensemble. Ce jeu intergénérationnel est très important car il permet de transmettre des modes de fonctionnement, les valeurs que nous défendons et l’attachement au club. DOMINIQUE SAUNIER – Président de la section tennis de table du Club Athlétique Béglais
À Bègles, on a le sens de la fête ! La Fête de la Morue rassemble chaque année, les Béglais·es de toutes les générations. Et chaque quartier, chaque rue sait se réunir pour des moments de partage et de beaux souvenirs collectifs.
Bègles a toujours vécu au rythme des fêtes de rues qui battaient leur plein dans les quartiers. Ces fêtes de « bienfaisance » étaient organisées par les comités de quartiers, dès leur création dans les années 1900. Aujourd’hui au nombre de 10, ils font perdurer cette tradition festive et locale. Fêtes de quartier, lotos, vide grenier, chasse aux oeufs, repas de rues…, convivialité et rencontres restent de coutumes à Bègles. D’autres collectifs d’habitant·es se développent pour créer du lien et rassembler à l’occasion de fêtes, comme celles du Radis Rouge, ou encore de festivals comme les Nouveaux Rdv des Terres Neuves. En s’appropriant l’espace public, associations, comités et collectifs d’habitant·es donnent vie aux rues de Bègles.
J’ai vécu toute ma vie à Bègles et j’ai connu les fêtes de quartier dans ma jeunesse. Je n’en ratais pas une ! À l’époque, il y avait même l’élection d’une reine du quartier et ses miss. Aujourd’hui, nous sommes le dernier comité de quartier de Bègles à organiser une fête annuelle. On essaye de maintenir cette très grande fête, comme à ses débuts, avec manèges, tir à la carabine, pêche au canard, et repas festifs sur trois jours. Tout en innovant : je fourmille d’idées ! Presque tous les mois, il y a une animation dans le quartier : loto, repas des seniors, vide grenier, fête de noël… J’y tiens, c’est important pour faire vivre le quartier, et les gens le réclament.
JOSETTE MOUNISSENS-présidente du comité de quartier Calais Centujean Liberté
Bègles relève les défis du 21ᵉ siècle de transition écologique, de justice sociale et de renouveau démocratique : l’équipe municipale menée par Clément Rossignol-Puech conduit depuis 2020 un projet de ville solidaire, résiliente et coopérative. Protection du climat et de la biodiversité, meilleure répartition des richesses et des appuis aux plus fragiles, co-construction d’une démocratie participative locale. L’ambition est de composer une ville pour toutes et tous.
L’histoire de Bègles estintimement liée à l’eau, marquée par les esteys qui sillonnaient la ville. La Garonne a joué un rôle clé dans son développement, favorisant des activités comme les sécheries de morue et la papeterie. Demain, le lien avec le fleuve sera renoué, ouvrant la voie à un avenir redessiné autour de cette richesse naturelle.
L’avenir de Bègles se dessine côté fleuve, où le projet Bègles-Garonne permettra de repenser près d’un kilomètre de berges pour créer de nouveaux lieux de promenade, mais aussi des logements, des activités et des commerces. Dans la continuité du Delta Vert, qui s’étire du Parc de Mussonville jusqu’aux berges du fleuve et offre à ses habitants un poumon vert de plus de 200 hectares de nature, sans égal sur la métropole, cette nouvelle porte d’entrée de l’agglomération confortera la ville de Bègles comme une commune où il fait bon vivre.
Découvrez le dossier complet de la commune de Bègles de l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques.
Les kiwis que l’on consomme aujourd’hui en France et qui proviennent du sud-ouest ont été acclimatés pour la première fois en France sur l’île d’Arcins, terrain d’expérimentation de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) durant la seconde moitié du 20e siècle