Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Indemnité de licenciement du salarié en CDI

Le salarié en CDI qui est licencié peut obtenir une indemnité de licenciement sous certaines conditions. Nous vous présentons les informations à retenir.

    L’indemnité de licenciement est accordée, sous certaines conditions, au salarié en  pour compenser la perte de son emploi.

    L’indemnité de licenciement peut être d’origine :

    • Légale, c’est-à-dire prévue par le code du travail

    • Conventionnelle, c’est-à-dire prévue par un accord collectif

    • Contractuelle, c’est-à-dire prévue par le contrat de travail

    Cette indemnité est versée par l’employeur.

    Ces conditions varient en fonction du motif de licenciement et de l’ancienneté du salarié dans l’entreprise.

    Motifs du licenciement

    L’indemnité de licenciement est due au salarié en  CDI  qui fait l’objet d’un licenciement pour motif personnel, économique ou pour inaptitude.

    En cas de licenciement pour faute grave ou lourde, l’indemnité n’est pas versée. Toutefois, des dispositions conventionnelles, le contrat de travail ou un usage dans l’entreprise peuvent prévoir le versement de cette indemnité.

    L’indemnité est également due en cas de cessation ou de dissolution de l’entreprise (sauf cessation pour force majeure).

    En cas de décès d’un salarié lorsque le licenciement a été notifié, l’indemnité doit être versée aux ayants droit.

    Ancienneté

    Pour bénéficier de l’indemnité, le salarié licencié doit justifier d’au moins 8 mois d’ancienneté ininterrompus au service du même employeur.

    Ce calcul s’effectue à la date d’envoi de la lettre de licenciement.

    Des dispositions conventionnelles, le contrat de travail ou un usage dans l’entreprise peuvent prévoir une ancienneté inférieure.

    Le calcul de l’indemnité légale de licenciement diffère selon l’ancienneté du salarié :

    Montant de l’indemnité

    L’indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement.

    L’indemnité ne peut pas être inférieure à 1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté.

    Si le salarié a travaillé à temps complet avant de passer à temps partiel (ou inversement), l’indemnité est calculée proportionnellement à la durée de chaque période.

    Exemple

    Un salarié a travaillé 3 ans à temps plein, puis 2 ans à mi-temps. Son salaire brut moyen pendant les 12 derniers mois à mi-temps est de 1 000 € (soit 2 000 € à temps plein). Le calcul de l’indemnité est le suivant : (2 000 x 1/4 x 3) + (1 000 x 1/4 x 2) = 2 000 € .

    À noter

    Ce principe ne s’applique pas si le salarié engagé à temps plein est licencié pendant un congé parental d’éducation à temps partiel. Son indemnité de licenciement doit être calculée sur la base de la rémunération qu’il percevait lorsqu’il travaillait à temps plein.

    Calcul du salaire de référence

    Le salaire pris en compte est appelé salaire de référence . Il est déterminé en prenant en compte, selon la formule la plus avantageuse :

    • Soit la moyenne mensuelle des 12 derniers mois précédant le licenciement

    • Soit la moyenne mensuelle des 3 derniers mois. Dans ce cas, les primes et gratifications exceptionnelles ou annuelles sont prises en compte en proportion du temps de travail effectué. Si une prime annuelle a été perçue, il faut ajouter 1/12e du montant de la prime à chacun des 3 derniers mois de référence.

    À noter

    Si le salarié a moins de 12 mois d’ancienneté, il faudra comparer la moyenne mensuelle sur l’ensemble des mois travaillés avec celle calculée sur les 3 derniers mois, et retenir la plus favorable.

    Lorsque le salarié a été en arrêt de travail pour maladie au cours des derniers mois, le salaire de référence à prendre en compte est celui des 12 ou des 3 derniers mois précédant l’arrêt.

    Calcul de l’ancienneté

    L’ancienneté est calculée jusqu’à la date de rupture effective du contrat de travail, c’est-à-dire à la fin du préavis.

    En cas d’année incomplète, l’indemnité est calculée proportionnellement au nombre de mois complets.

    Exemple

    Pour un salaire de référence de  1 500 € , l’indemnité minimale avec une ancienneté de 3 ans et 6 mois est de : [(1 500 x 1/4) x 3] + [(1 500 x 1/4) x (6/12)] = 1 312,50 € .

      Montant de l’indemnité

      L’indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement.

      L’indemnité est au moins égale aux montants suivants :

      • 1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté jusqu’à 10 ans

      • 1/3 de mois de salaire par année d’ancienneté après 10 ans

      Si le salarié a travaillé à temps complet avant de passer à temps partiel (ou inversement), l’indemnité est calculée proportionnellement à la durée de chaque période.

      Exemple

      Un salarié a travaillé 10 ans à temps complet, puis 3 ans à mi-temps. Son salaire brut moyen pendant les 12 derniers mois à mi-temps est de 1 000 € (soit 2 000 € à temps complet). Le calcul de l’indemnité est le suivant : (2 000 x 1/4 x 10) + (1 000 x 1/3 x 3)= 6 000 € .

      À noter

      Ce principe ne s’applique pas si le salarié engagé à temps plein est licencié pendant un congé parental d’éducation à temps partiel. Son indemnité de licenciement doit être calculée sur la base de la rémunération qu’il percevait lorsqu’il travaillait à temps plein.

      Calcul du salaire de référence

      Le salaire pris en compte est appelé salaire de référence . Il est déterminé en prenant en compte, selon la formule la plus avantageuse :

      • Soit la moyenne mensuelle des 12 derniers mois précédant le licenciement,

      • Soit la moyenne mensuelle des 3 derniers mois. Dans ce cas, les primes et gratifications exceptionnelles ou annuelles sont prises en compte en proportion du temps de travail effectué. Si une prime annuelle a été perçue, il faut ajouter 1/12e du montant de la prime à chacun des 3 derniers mois de référence.

      Lorsque le salarié a été en arrêt de travail pour maladie au cours des derniers mois, le salaire de référence à prendre en compte est celui des 12 ou des 3 derniers mois précédant l’arrêt.

      Calcul de l’ancienneté

      L’ancienneté est calculée jusqu’à la date de rupture effective du contrat de travail, c’est-à-dire à la fin du préavis.

      En cas d’année incomplète, l’indemnité est calculée proportionnellement au nombre de mois complets.

      Exemple

      Pour un salaire de référence de  1 500 € , l’indemnité minimale avec une ancienneté de 12 ans et 9 mois est de  : [(1 500 x 1/4) x 10] + [(1 500 x 1/3) x 2] + [(1 500 x 1/3) x (9/12)] = 5 125 € .

        À savoir

        Des dispositions conventionnelles, le contrat de travail ou un usage peuvent prévoir une formule de calcul plus avantageuse pour le salarié. Dans ce cas, le salarié perçoit l’indemnité la plus élevée.

        Un simulateur vous permet d’estimer le montant de l’indemnité minimale de licenciement :

      • Estimer le montant de l’indemnité de licenciement

        L’indemnité versée en cas de licenciement (hors plan de sauvegarde de l’emploi) est en partie exonérée d’impôt sur le revenu.

        Le montant correspondant à l’indemnité fixée par la loi ou la convention collective est exonéré en totalité.

        Si vous avez reçu un montant supérieur, l’exonération est limitée à l’un des montants suivants :

        • 2 fois le montant de la rémunération brute que vous avez perçue l’année précédant votre licenciement

        • Moitié de l’indemnité de licenciement que vous avez perçue

        Les services fiscaux retiendront la solution qui vous est la plus favorable.

        Dans ce cas, l’exonération est limitée à un maximum de 263 952 € pour les indemnités perçues en 2023 ( 278 208 € pour les indemnités versées en 2024).

        Exemple

        Un salarié perçoit une indemnité de licenciement de 120 000 € dont 70 000 € correspondent à l’indemnité prévue par sa convention collective. Sa rémunération brute de l’année civile précédant le licenciement est de 40 000 € .

        L’indemnité de licenciement est exonérée à hauteur du montant prévu par la convention collective, soit 70 000 € .

        Ce montant est supérieur à 50 % de l’indemnité perçue ( 120 000 € /2 = 60 000 € ) mais inférieur au double de la rémunération brute annuelle, égal à 80 000 € ( 40 000 € x 2).

        L’indemnité est donc exonérée à hauteur de la somme de 80 000 € .

        Le surplus de 40 000 (120 000 €80 000 € ) est imposable.

        L’indemnité de licenciement peut être exonérée de cotisations sociales, de  CSG  et de  CRDS  dans certaines conditions.

        Cotisations sociales

        La fraction de l’indemnité de licenciement exonérée d’impôt sur le revenu est également exonérée de cotisations sociales, dans la limite de 92 736 € .

        Exemple

        Si un salarié touche une indemnité de licenciement d’un montant de  40 000 € exonérés d’impôt, l’indemnité est également exonérée de cotisations sociales.

        En revanche, s’il perçoit une indemnité de  100 000 € exonérée d’impôt, l’indemnité est alors exonérée de cotisations sociales dans la limite de 92 736 € .

        La partie de l’indemnité qui excède ce montant, soit  7 264 € ( 100 000 €  –  92 736 € ), est soumise à cotisations sociales.

        Attention

        Si l’indemnité de licenciement versée est supérieure à  463 680 € , elle est soumise à cotisations intégralement. Aucune exonération n’est applicable.

        CSG et CRDS

        L’indemnité de licenciement est exonérée de  CSG  et  CRDS  selon la plus petite des 2 limites suivantes :

        • Montant de l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement dû au salarié licencié

        • Montant de l’indemnité exonéré de cotisations sociales

        Exemple

        Un salarié touche une indemnité de licenciement (indemnité légale + indemnité supra-légale) d’un montant de  40 000 € exonérés d’impôt sur le revenu et de cotisations sociales.

        Cependant, le montant de l’indemnité légale perçu (sans compter l’indemnité supra-légale) est fixé à  15 000 € .

        L’exonération de CSG et CRDS s’applique à hauteur de  15 000 € .

        La CSG et la CRDS sont dues à hauteur des 25 000 € restants ( 40 000 €  –  15 000 € ).

        Attention

        Si l’indemnité de licenciement versée est supérieure à 463 680 € , elle est soumise à CSG et CRDS intégralement. Aucune exonération n’est applicable.

      • Pour des informations complémentaires sur l’exonération fiscale des indemnités :
        Service d’information des impôts

        Par téléphone :

        0809 401 401

        Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h, hors jours fériés.

        Service gratuit + prix appel

      Indemnité de licenciement du salarié en CDI

      Le salarié en CDI qui est licencié peut obtenir une indemnité de licenciement sous certaines conditions. Nous vous présentons les informations à retenir.

        L’indemnité de licenciement est accordée, sous certaines conditions, au salarié en  pour compenser la perte de son emploi.

        L’indemnité de licenciement peut être d’origine :

        • Légale, c’est-à-dire prévue par le code du travail

        • Conventionnelle, c’est-à-dire prévue par un accord collectif

        • Contractuelle, c’est-à-dire prévue par le contrat de travail

        Cette indemnité est versée par l’employeur.

        Ces conditions varient en fonction du motif de licenciement et de l’ancienneté du salarié dans l’entreprise.

        Motifs du licenciement

        L’indemnité de licenciement est due au salarié en  CDI  qui fait l’objet d’un licenciement pour motif personnel, économique ou pour inaptitude.

        En cas de licenciement pour faute grave ou lourde, l’indemnité n’est pas versée. Toutefois, des dispositions conventionnelles, le contrat de travail ou un usage dans l’entreprise peuvent prévoir le versement de cette indemnité.

        L’indemnité est également due en cas de cessation ou de dissolution de l’entreprise (sauf cessation pour force majeure).

        En cas de décès d’un salarié lorsque le licenciement a été notifié, l’indemnité doit être versée aux ayants droit.

        Ancienneté

        Pour bénéficier de l’indemnité, le salarié licencié doit justifier d’au moins 8 mois d’ancienneté ininterrompus au service du même employeur.

        Ce calcul s’effectue à la date d’envoi de la lettre de licenciement.

        Des dispositions conventionnelles, le contrat de travail ou un usage dans l’entreprise peuvent prévoir une ancienneté inférieure.

        Le calcul de l’indemnité légale de licenciement diffère selon l’ancienneté du salarié :

        Montant de l’indemnité

        L’indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement.

        L’indemnité ne peut pas être inférieure à 1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté.

        Si le salarié a travaillé à temps complet avant de passer à temps partiel (ou inversement), l’indemnité est calculée proportionnellement à la durée de chaque période.

        Exemple

        Un salarié a travaillé 3 ans à temps plein, puis 2 ans à mi-temps. Son salaire brut moyen pendant les 12 derniers mois à mi-temps est de 1 000 € (soit 2 000 € à temps plein). Le calcul de l’indemnité est le suivant : (2 000 x 1/4 x 3) + (1 000 x 1/4 x 2) = 2 000 € .

        À noter

        Ce principe ne s’applique pas si le salarié engagé à temps plein est licencié pendant un congé parental d’éducation à temps partiel. Son indemnité de licenciement doit être calculée sur la base de la rémunération qu’il percevait lorsqu’il travaillait à temps plein.

        Calcul du salaire de référence

        Le salaire pris en compte est appelé salaire de référence . Il est déterminé en prenant en compte, selon la formule la plus avantageuse :

        • Soit la moyenne mensuelle des 12 derniers mois précédant le licenciement

        • Soit la moyenne mensuelle des 3 derniers mois. Dans ce cas, les primes et gratifications exceptionnelles ou annuelles sont prises en compte en proportion du temps de travail effectué. Si une prime annuelle a été perçue, il faut ajouter 1/12e du montant de la prime à chacun des 3 derniers mois de référence.

        À noter

        Si le salarié a moins de 12 mois d’ancienneté, il faudra comparer la moyenne mensuelle sur l’ensemble des mois travaillés avec celle calculée sur les 3 derniers mois, et retenir la plus favorable.

        Lorsque le salarié a été en arrêt de travail pour maladie au cours des derniers mois, le salaire de référence à prendre en compte est celui des 12 ou des 3 derniers mois précédant l’arrêt.

        Calcul de l’ancienneté

        L’ancienneté est calculée jusqu’à la date de rupture effective du contrat de travail, c’est-à-dire à la fin du préavis.

        En cas d’année incomplète, l’indemnité est calculée proportionnellement au nombre de mois complets.

        Exemple

        Pour un salaire de référence de  1 500 € , l’indemnité minimale avec une ancienneté de 3 ans et 6 mois est de : [(1 500 x 1/4) x 3] + [(1 500 x 1/4) x (6/12)] = 1 312,50 € .

          Montant de l’indemnité

          L’indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement.

          L’indemnité est au moins égale aux montants suivants :

          • 1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté jusqu’à 10 ans

          • 1/3 de mois de salaire par année d’ancienneté après 10 ans

          Si le salarié a travaillé à temps complet avant de passer à temps partiel (ou inversement), l’indemnité est calculée proportionnellement à la durée de chaque période.

          Exemple

          Un salarié a travaillé 10 ans à temps complet, puis 3 ans à mi-temps. Son salaire brut moyen pendant les 12 derniers mois à mi-temps est de 1 000 € (soit 2 000 € à temps complet). Le calcul de l’indemnité est le suivant : (2 000 x 1/4 x 10) + (1 000 x 1/3 x 3)= 6 000 € .

          À noter

          Ce principe ne s’applique pas si le salarié engagé à temps plein est licencié pendant un congé parental d’éducation à temps partiel. Son indemnité de licenciement doit être calculée sur la base de la rémunération qu’il percevait lorsqu’il travaillait à temps plein.

          Calcul du salaire de référence

          Le salaire pris en compte est appelé salaire de référence . Il est déterminé en prenant en compte, selon la formule la plus avantageuse :

          • Soit la moyenne mensuelle des 12 derniers mois précédant le licenciement,

          • Soit la moyenne mensuelle des 3 derniers mois. Dans ce cas, les primes et gratifications exceptionnelles ou annuelles sont prises en compte en proportion du temps de travail effectué. Si une prime annuelle a été perçue, il faut ajouter 1/12e du montant de la prime à chacun des 3 derniers mois de référence.

          Lorsque le salarié a été en arrêt de travail pour maladie au cours des derniers mois, le salaire de référence à prendre en compte est celui des 12 ou des 3 derniers mois précédant l’arrêt.

          Calcul de l’ancienneté

          L’ancienneté est calculée jusqu’à la date de rupture effective du contrat de travail, c’est-à-dire à la fin du préavis.

          En cas d’année incomplète, l’indemnité est calculée proportionnellement au nombre de mois complets.

          Exemple

          Pour un salaire de référence de  1 500 € , l’indemnité minimale avec une ancienneté de 12 ans et 9 mois est de  : [(1 500 x 1/4) x 10] + [(1 500 x 1/3) x 2] + [(1 500 x 1/3) x (9/12)] = 5 125 € .

            À savoir

            Des dispositions conventionnelles, le contrat de travail ou un usage peuvent prévoir une formule de calcul plus avantageuse pour le salarié. Dans ce cas, le salarié perçoit l’indemnité la plus élevée.

            Un simulateur vous permet d’estimer le montant de l’indemnité minimale de licenciement :

          • Estimer le montant de l’indemnité de licenciement

            L’indemnité versée en cas de licenciement (hors plan de sauvegarde de l’emploi) est en partie exonérée d’impôt sur le revenu.

            Le montant correspondant à l’indemnité fixée par la loi ou la convention collective est exonéré en totalité.

            Si vous avez reçu un montant supérieur, l’exonération est limitée à l’un des montants suivants :

            • 2 fois le montant de la rémunération brute que vous avez perçue l’année précédant votre licenciement

            • Moitié de l’indemnité de licenciement que vous avez perçue

            Les services fiscaux retiendront la solution qui vous est la plus favorable.

            Dans ce cas, l’exonération est limitée à un maximum de 263 952 € pour les indemnités perçues en 2023 ( 278 208 € pour les indemnités versées en 2024).

            Exemple

            Un salarié perçoit une indemnité de licenciement de 120 000 € dont 70 000 € correspondent à l’indemnité prévue par sa convention collective. Sa rémunération brute de l’année civile précédant le licenciement est de 40 000 € .

            L’indemnité de licenciement est exonérée à hauteur du montant prévu par la convention collective, soit 70 000 € .

            Ce montant est supérieur à 50 % de l’indemnité perçue ( 120 000 € /2 = 60 000 € ) mais inférieur au double de la rémunération brute annuelle, égal à 80 000 € ( 40 000 € x 2).

            L’indemnité est donc exonérée à hauteur de la somme de 80 000 € .

            Le surplus de 40 000 (120 000 €80 000 € ) est imposable.

            L’indemnité de licenciement peut être exonérée de cotisations sociales, de  CSG  et de  CRDS  dans certaines conditions.

            Cotisations sociales

            La fraction de l’indemnité de licenciement exonérée d’impôt sur le revenu est également exonérée de cotisations sociales, dans la limite de 92 736 € .

            Exemple

            Si un salarié touche une indemnité de licenciement d’un montant de  40 000 € exonérés d’impôt, l’indemnité est également exonérée de cotisations sociales.

            En revanche, s’il perçoit une indemnité de  100 000 € exonérée d’impôt, l’indemnité est alors exonérée de cotisations sociales dans la limite de 92 736 € .

            La partie de l’indemnité qui excède ce montant, soit  7 264 € ( 100 000 €  –  92 736 € ), est soumise à cotisations sociales.

            Attention

            Si l’indemnité de licenciement versée est supérieure à  463 680 € , elle est soumise à cotisations intégralement. Aucune exonération n’est applicable.

            CSG et CRDS

            L’indemnité de licenciement est exonérée de  CSG  et  CRDS  selon la plus petite des 2 limites suivantes :

            • Montant de l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement dû au salarié licencié

            • Montant de l’indemnité exonéré de cotisations sociales

            Exemple

            Un salarié touche une indemnité de licenciement (indemnité légale + indemnité supra-légale) d’un montant de  40 000 € exonérés d’impôt sur le revenu et de cotisations sociales.

            Cependant, le montant de l’indemnité légale perçu (sans compter l’indemnité supra-légale) est fixé à  15 000 € .

            L’exonération de CSG et CRDS s’applique à hauteur de  15 000 € .

            La CSG et la CRDS sont dues à hauteur des 25 000 € restants ( 40 000 €  –  15 000 € ).

            Attention

            Si l’indemnité de licenciement versée est supérieure à 463 680 € , elle est soumise à CSG et CRDS intégralement. Aucune exonération n’est applicable.

          • Pour des informations complémentaires sur l’exonération fiscale des indemnités :
            Service d’information des impôts

            Par téléphone :

            0809 401 401

            Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h, hors jours fériés.

            Service gratuit + prix appel

          Contact