Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Enfant victime de maltraitance

Vous êtes victime de maltraitance ou vous avez connaissance d’une situation de maltraitance envers un enfant ?

L’enfant maltraité peut bénéficier de protections particulières de la part des services sociaux et des associations spécialisées. Des mesures de protection peuvent ordonnées par le juge. L’auteur de la maltraitance encourt des sanctions pénales.

Nous vous indiquons les démarches à effectuer.

    Il s’agit de la maltraitance commise sur un mineur par ses parents ou par des personnes de son entourage (membre de la famille, voisin, ami…).

    Cette maltraitance peut être caractérisée par :

    • des violences physiques ou sexuelles (morsure, brûlure, étranglement, attouchement, mutilation sexuelle…)

    • des violences psychologiques (brimades, menaces…)

    • ou la privation volontaire de soins (alimentation, médicaments, hygiène…)

    À savoir

    le harcèlement scolaire et les autres cas de violences entre élèves font l’objet d’un traitement spécifique.

    Toute personne (mineure ou majeure) témoin d’un acte de maltraitance envers un enfant ou soupçonnant un enfant en danger ou risquant de l’être doit signaler les faits. Il peut s’agir d’un particulier ou d’un professionnel (assistante sociale, médecin…).

    À savoir

    le signalement peut être anonyme, qu’il soit fait par courrier ou par téléphone.

    Vous êtes informés des suites données à une information préoccupante sur un mineur en danger sauf si cette information est contraire à ses intérêts ou vôtres.

    À savoir

    Le procureur de la République peut également lancer , de lui-même, une enquête à la suite d’un signalement.

    Ne pas alerter : quelles en sont les conséquences ?

    La non-dénonciation d’une situation de maltraitance dont vous avez connaissance peut être punie de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende.

    Alerte mensongère : quelles en sont les conséquences ?

    Le fait d’alerter volontairement les autorités sur des faits que vous savez inexacts relève de la dénonciation calomnieuse. Ce délit est puni par une peine de prison pouvant aller jusqu’à 5 ans et une amende de 45 000 € .

    Le 119

    Si vous êtes victime ou si vous avez connaissance d’une situation de maltraitance d’un enfant (témoin direct ou indirect), vous devez appeler le 119.

    Où s’adresser ?

    Enfance en danger – 119

    Numéro d’appel destiné à tout enfant ou adolescent victime de violences ou à toute personne préoccupée par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être.

    Par téléphone

    119 (appel gratuit et confidentiel)

    24h/24 et 7 jours/7

    Le 119 n’apparaît pas sur les relevés de téléphone.

    Sur le site www.allo119.gouv.fr

     Tchat en temps réel  destiné aux moins de 21 ans (7 jours/7 de15 h à 21 h)

     Dispositif en langue des signes française  pour les personnes sourdes et malentendantes

    Cette plateforme est ouverte du lundi au vendredi de 8 h 30 à 19 h et le samedi de 9 h à 12 h.

     Formulaire de recueil en ligne  pour déposer une situation si vous êtes adulte

    Les services d’urgence (15, 17, 18)

    Vous avez la possibilité de contacter les services d’urgence.

    L’aide sociale à l’enfance (ASE)

    Vous pouvez également contacter les services du département : aide sociale à l’enfance (ASE) ou la cellule de recueil des informations préoccupantes (Crip).

    Où s’adresser ?

     Services du département 

    Le procureur de la République

    Pour les cas d’une exceptionnelle gravité (violences physiques ou sexuelles par exemple), il est possible de s’adresser directement, par courrier, au procureur de la République.

    Où s’adresser ?

     Tribunal judiciaire 

    À savoir

    à titre exceptionnel, le juge des enfants peut intervenir, de lui-même, lorsqu’il l’estime nécessaire (se saisir d’office).

    Même si vos parents sont impliqués, en tant que victime, vous pouvez déposer une plainte simple. Cet acte vous permet de signaler à la justice (procureur de la République, officiers de police judiciaire) les faits dont vous avez été victime (violences physiques ou psychologiques, privation de soin…).

    Mais, si vous souhaitez que votre plainte donne lieu à des poursuites, obtenir une indemnisation, vous devrez vous constituer partie civile. Pour ce faire vous devrez obligatoirement être représenté :

    • par une personne majeure (grand-parent, tuteur, administrateur ad hoc…),

    • ou par une association (de plus de 5 ans d’ancienneté, dont l’objet est la défense des victimes). Dans ce cas, la procédure doit déjà avoir été lancée par le procureur de la République ou faire suite à votre plainte.

    À noter

    les délais de prescription concernant la plupart des infractions commises sur les mineurs sont particulièrement longs (30 ans à compter de la majorité de la victime en cas de viol). L’auteur des maltraitances peut donc être poursuivi et condamné même longtemps après les faits.

    A la suite du signalement, le service de l’aide sociale à l’enfance (ASE) peut intervenir au domicile de l’enfant pour évaluer sa situation.

    Si cet examen conclut à l’existence d’un danger ou d’un risque de danger pour l’enfant, le service peut proposer diverses mesures de protection administratives (par exemple des aides à domicile, un accueil ou hébergement ponctuel).

    Si l’examen de la situation conclut à un danger pour l’enfant et que les parents refusent les mesures de protection administratives ou qu’elles ne sont pas efficaces, le service peut saisir le procureur de la République. Celui-ci peut s’adresser à un juge des enfants pour qu’il mette en place des mesures d’assistance éducative (mesure de suivi et d’aide à la famille) ou, si l’enfant court un grave danger, décider de le placer temporairement en urgence (dans une famille d’accueil par exemple).

    Le juge des enfants peut prendre des mesures de suivi et d’aide à la famille et des mesures de placement.

    Mesures de suivi et d’aide à la famille

    Le juge des enfants essaie, dans la mesure du possible, de maintenir l’enfant dans sa famille.

    Il désigne alors une personne qualifiée ou un service spécialisé pour aider la famille.

    Le service spécialisé va mettre en place un accompagnement social et éducatif de la famille pour assurer la santé, la sécurité et l’éducation de l’enfant.

    L’enfant peut également bénéficier d’un accompagnement psychologique.

    Quand l’enfant est suivi par un service spécialisé, il peut y être hébergé de façon exceptionnelle ou périodique (1 semaine par mois par exemple).

    Le juge peut soumettre l’enfant ou ses parents au respect de certaines obligations. Elles peuvent être les suivantes :

    • Suivre une scolarité (être inscrit dans un établissement sanitaire ou d’éducation, y compris en internat)

    • Exercer une activité professionnelle par l’enfant, s’il est en âge de travailler

    • Respecter un suivi psychologique ou médical

    Si l’enfant est suivi par un service spécialisé, la mesure peut durer 2 ans maximum, renouvelable 1 fois.

    Si l’enfant est suivi par une personne qualifiée, il n’y a pas de durée maximale.

    Le juge peut également ordonner une aide à la gestion du budget familiale dont le but est de rétablir l’autonomie financière de la famille ou une aide éducative à domicile dont le but est de restaurer les liens entre les parents et l’enfant.

    Mesures de placement

    Le juge des enfants peut décider d’une mesure de placement dans les cas les plus graves.

    Cette mesure ne retire pas l’autorité parentale aux parents de l’enfant.

    Cette mesure est fixée pour une durée de 2 ans maximum, renouvelable 1 fois.

    Toutefois, il est possible que les mesures soient ordonnées pour une durée supérieure si la situation de la famille l’exige.

    Les parents peuvent obtenir un droit de visite.

    Les frais occasionnés par la prise en charge du mineur doivent être payés par les parents, sauf décision contraire du juge.

    Les peines varient en fonction de la nature des atteintes portées au mineur.

    La peine encourue pour les violences volontaires sur une victime mineure varie en fonction des éléments suivants :

    • Age du mineur

    • Gravité des faits

    • Fréquence des faits

    • Relation entre l’auteur des faits et le mineur

    La peine est de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

      La peine est de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende lorsque les faits sont commis par un parent ou par une personne qui a autorité sur le mineur (par exemple, un beau-parent).

        En cas de violences habituelles, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

            La peine est de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

              La peine est de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende lorsque les faits sont commis par un parent ou par une personne qui a autorité sur le mineur (par exemple, un beau-parent).

                En cas de violences habituelles, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                    Les violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente sont punies de 15 ans de réclusion criminelle.

                      La peine est de 20 ans de réclusion criminelle lorsque l’infraction est commise par un parent ou par une personne ayant autorité sur le mineur (par exemple un beau-parent).

                        En cas de violences habituelles, la peine la peine peut aller jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.

                            La peine est de 20 ans de réclusion criminelle.

                              La peine est de 30 ans de réclusion criminelle lorsque les faits sont commis par un parent ou par une personne qui a autorité sur le mineur.

                                En cas de violences habituelles ayant entraîné la mort, la peine la peine peut aller jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle.

                                      La peine est une amende de 750 € s’il n’y a pas d’incapacité temporaire de travail, et de 1 500 € s’il y a une incapacité temporaire de travail.

                                        La peine est de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                          En cas de violences habituelles, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                              La peine est de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                                La peine est de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                  En cas de violences habituelles, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                                                      La peine est de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                                                        La peine est de 15 ans de réclusion criminelle.

                                                          En cas de violences habituelles, la peine la peine peut aller jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.

                                                              La peine est de 15 ans de réclusion criminelle.

                                                                La peine est de 20 ans de réclusion criminelle.

                                                                  En cas de violences habituelles ayant entraîné la mort, la peine la peine peut aller jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle.

                                                                          La loi prévoit des peines plus sévères en cas de violences à caractère sexuel (couramment appelée abus sexuels ) sur mineurs. En outre, les délais pendant lesquelles des poursuites peuvent être engagées contre le(s) auteur(s) des faits sont allongés.

                                                                            Les peines varient selon l’auteur et les circonstances. Ainsi :

                                                                            • Lorsqu’un ascendant (ou toute autre personne exerçant l’autorité parentale ou ayant autorité sur un mineur de quinze ans) prive l’enfant d’aliments ou de soins au point de compromettre sa santé, la peine est de 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende. En cas de mort du mineur, la peine est alors de 30 ans de réclusion criminelle.

                                                                            • Lorsque le père ou la mère, se soustrait, sans motif légitime, à ses obligations légales au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant mineur, la peine est de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende

                                                                            • Lorsque les parents d’un enfant (ou toute personne exerçant l’autorité parentale ou une autorité de fait de façon continue) de ne pas inscrire l’enfant dans un établissement d’enseignement, sans excuse valable, en dépit d’une mise en demeure de l’autorité de l’Etat compétente en matière d’éducation, la peine est de 6 mois d’emprisonnement et 7 500 € d’amende.

                                                                            À noter

                                                                            Le fait de forcer un mineur à consommer des substances dangereuses (alcool, tabac, stupéfiants), ou à en faire un usage illicite, est également sanctionné par la loi. Ainsi en cas de  :

                                                                            • Usage illicite de stupéfiant, la peine est de 5 d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende

                                                                            • Consommation excessive d’alcool, la peine est d’1 an de prison et 15 000 € d’amende

                                                                            • Consommation habituelle d’alcool, la peine est de 2 ans de prison et 45 000 €

                                                                              À noter

                                                                              Les personnes reconnues coupables de ces infractions peuvent aussi encourir des peines complémentaires (par exemple : interdiction des droits civiques, civils et de famille).

                                                                            Mineur victime

                                                                              Enfant victime de maltraitance

                                                                              Vous êtes victime de maltraitance ou vous avez connaissance d’une situation de maltraitance envers un enfant ?

                                                                              L’enfant maltraité peut bénéficier de protections particulières de la part des services sociaux et des associations spécialisées. Des mesures de protection peuvent ordonnées par le juge. L’auteur de la maltraitance encourt des sanctions pénales.

                                                                              Nous vous indiquons les démarches à effectuer.

                                                                                Il s’agit de la maltraitance commise sur un mineur par ses parents ou par des personnes de son entourage (membre de la famille, voisin, ami…).

                                                                                Cette maltraitance peut être caractérisée par :

                                                                                • des violences physiques ou sexuelles (morsure, brûlure, étranglement, attouchement, mutilation sexuelle…)

                                                                                • des violences psychologiques (brimades, menaces…)

                                                                                • ou la privation volontaire de soins (alimentation, médicaments, hygiène…)

                                                                                À savoir

                                                                                le harcèlement scolaire et les autres cas de violences entre élèves font l’objet d’un traitement spécifique.

                                                                                Toute personne (mineure ou majeure) témoin d’un acte de maltraitance envers un enfant ou soupçonnant un enfant en danger ou risquant de l’être doit signaler les faits. Il peut s’agir d’un particulier ou d’un professionnel (assistante sociale, médecin…).

                                                                                À savoir

                                                                                le signalement peut être anonyme, qu’il soit fait par courrier ou par téléphone.

                                                                                Vous êtes informés des suites données à une information préoccupante sur un mineur en danger sauf si cette information est contraire à ses intérêts ou vôtres.

                                                                                À savoir

                                                                                Le procureur de la République peut également lancer , de lui-même, une enquête à la suite d’un signalement.

                                                                                Ne pas alerter : quelles en sont les conséquences ?

                                                                                La non-dénonciation d’une situation de maltraitance dont vous avez connaissance peut être punie de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende.

                                                                                Alerte mensongère : quelles en sont les conséquences ?

                                                                                Le fait d’alerter volontairement les autorités sur des faits que vous savez inexacts relève de la dénonciation calomnieuse. Ce délit est puni par une peine de prison pouvant aller jusqu’à 5 ans et une amende de 45 000 € .

                                                                                Le 119

                                                                                Si vous êtes victime ou si vous avez connaissance d’une situation de maltraitance d’un enfant (témoin direct ou indirect), vous devez appeler le 119.

                                                                                Où s’adresser ?

                                                                                Enfance en danger – 119

                                                                                Numéro d’appel destiné à tout enfant ou adolescent victime de violences ou à toute personne préoccupée par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être.

                                                                                Par téléphone

                                                                                119 (appel gratuit et confidentiel)

                                                                                24h/24 et 7 jours/7

                                                                                Le 119 n’apparaît pas sur les relevés de téléphone.

                                                                                Sur le site www.allo119.gouv.fr

                                                                                 Tchat en temps réel  destiné aux moins de 21 ans (7 jours/7 de15 h à 21 h)

                                                                                 Dispositif en langue des signes française  pour les personnes sourdes et malentendantes

                                                                                Cette plateforme est ouverte du lundi au vendredi de 8 h 30 à 19 h et le samedi de 9 h à 12 h.

                                                                                 Formulaire de recueil en ligne  pour déposer une situation si vous êtes adulte

                                                                                Les services d’urgence (15, 17, 18)

                                                                                Vous avez la possibilité de contacter les services d’urgence.

                                                                                L’aide sociale à l’enfance (ASE)

                                                                                Vous pouvez également contacter les services du département : aide sociale à l’enfance (ASE) ou la cellule de recueil des informations préoccupantes (Crip).

                                                                                Où s’adresser ?

                                                                                 Services du département 

                                                                                Le procureur de la République

                                                                                Pour les cas d’une exceptionnelle gravité (violences physiques ou sexuelles par exemple), il est possible de s’adresser directement, par courrier, au procureur de la République.

                                                                                Où s’adresser ?

                                                                                 Tribunal judiciaire 

                                                                                À savoir

                                                                                à titre exceptionnel, le juge des enfants peut intervenir, de lui-même, lorsqu’il l’estime nécessaire (se saisir d’office).

                                                                                Même si vos parents sont impliqués, en tant que victime, vous pouvez déposer une plainte simple. Cet acte vous permet de signaler à la justice (procureur de la République, officiers de police judiciaire) les faits dont vous avez été victime (violences physiques ou psychologiques, privation de soin…).

                                                                                Mais, si vous souhaitez que votre plainte donne lieu à des poursuites, obtenir une indemnisation, vous devrez vous constituer partie civile. Pour ce faire vous devrez obligatoirement être représenté :

                                                                                • par une personne majeure (grand-parent, tuteur, administrateur ad hoc…),

                                                                                • ou par une association (de plus de 5 ans d’ancienneté, dont l’objet est la défense des victimes). Dans ce cas, la procédure doit déjà avoir été lancée par le procureur de la République ou faire suite à votre plainte.

                                                                                À noter

                                                                                les délais de prescription concernant la plupart des infractions commises sur les mineurs sont particulièrement longs (30 ans à compter de la majorité de la victime en cas de viol). L’auteur des maltraitances peut donc être poursuivi et condamné même longtemps après les faits.

                                                                                A la suite du signalement, le service de l’aide sociale à l’enfance (ASE) peut intervenir au domicile de l’enfant pour évaluer sa situation.

                                                                                Si cet examen conclut à l’existence d’un danger ou d’un risque de danger pour l’enfant, le service peut proposer diverses mesures de protection administratives (par exemple des aides à domicile, un accueil ou hébergement ponctuel).

                                                                                Si l’examen de la situation conclut à un danger pour l’enfant et que les parents refusent les mesures de protection administratives ou qu’elles ne sont pas efficaces, le service peut saisir le procureur de la République. Celui-ci peut s’adresser à un juge des enfants pour qu’il mette en place des mesures d’assistance éducative (mesure de suivi et d’aide à la famille) ou, si l’enfant court un grave danger, décider de le placer temporairement en urgence (dans une famille d’accueil par exemple).

                                                                                Le juge des enfants peut prendre des mesures de suivi et d’aide à la famille et des mesures de placement.

                                                                                Mesures de suivi et d’aide à la famille

                                                                                Le juge des enfants essaie, dans la mesure du possible, de maintenir l’enfant dans sa famille.

                                                                                Il désigne alors une personne qualifiée ou un service spécialisé pour aider la famille.

                                                                                Le service spécialisé va mettre en place un accompagnement social et éducatif de la famille pour assurer la santé, la sécurité et l’éducation de l’enfant.

                                                                                L’enfant peut également bénéficier d’un accompagnement psychologique.

                                                                                Quand l’enfant est suivi par un service spécialisé, il peut y être hébergé de façon exceptionnelle ou périodique (1 semaine par mois par exemple).

                                                                                Le juge peut soumettre l’enfant ou ses parents au respect de certaines obligations. Elles peuvent être les suivantes :

                                                                                • Suivre une scolarité (être inscrit dans un établissement sanitaire ou d’éducation, y compris en internat)

                                                                                • Exercer une activité professionnelle par l’enfant, s’il est en âge de travailler

                                                                                • Respecter un suivi psychologique ou médical

                                                                                Si l’enfant est suivi par un service spécialisé, la mesure peut durer 2 ans maximum, renouvelable 1 fois.

                                                                                Si l’enfant est suivi par une personne qualifiée, il n’y a pas de durée maximale.

                                                                                Le juge peut également ordonner une aide à la gestion du budget familiale dont le but est de rétablir l’autonomie financière de la famille ou une aide éducative à domicile dont le but est de restaurer les liens entre les parents et l’enfant.

                                                                                Mesures de placement

                                                                                Le juge des enfants peut décider d’une mesure de placement dans les cas les plus graves.

                                                                                Cette mesure ne retire pas l’autorité parentale aux parents de l’enfant.

                                                                                Cette mesure est fixée pour une durée de 2 ans maximum, renouvelable 1 fois.

                                                                                Toutefois, il est possible que les mesures soient ordonnées pour une durée supérieure si la situation de la famille l’exige.

                                                                                Les parents peuvent obtenir un droit de visite.

                                                                                Les frais occasionnés par la prise en charge du mineur doivent être payés par les parents, sauf décision contraire du juge.

                                                                                Les peines varient en fonction de la nature des atteintes portées au mineur.

                                                                                La peine encourue pour les violences volontaires sur une victime mineure varie en fonction des éléments suivants :

                                                                                • Age du mineur

                                                                                • Gravité des faits

                                                                                • Fréquence des faits

                                                                                • Relation entre l’auteur des faits et le mineur

                                                                                La peine est de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                                                                  La peine est de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende lorsque les faits sont commis par un parent ou par une personne qui a autorité sur le mineur (par exemple, un beau-parent).

                                                                                    En cas de violences habituelles, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                                                        La peine est de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                                                          La peine est de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende lorsque les faits sont commis par un parent ou par une personne qui a autorité sur le mineur (par exemple, un beau-parent).

                                                                                            En cas de violences habituelles, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                                                                                                Les violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente sont punies de 15 ans de réclusion criminelle.

                                                                                                  La peine est de 20 ans de réclusion criminelle lorsque l’infraction est commise par un parent ou par une personne ayant autorité sur le mineur (par exemple un beau-parent).

                                                                                                    En cas de violences habituelles, la peine la peine peut aller jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.

                                                                                                        La peine est de 20 ans de réclusion criminelle.

                                                                                                          La peine est de 30 ans de réclusion criminelle lorsque les faits sont commis par un parent ou par une personne qui a autorité sur le mineur.

                                                                                                            En cas de violences habituelles ayant entraîné la mort, la peine la peine peut aller jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle.

                                                                                                                  La peine est une amende de 750 € s’il n’y a pas d’incapacité temporaire de travail, et de 1 500 € s’il y a une incapacité temporaire de travail.

                                                                                                                    La peine est de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                                                                                                      En cas de violences habituelles, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                                                                                          La peine est de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                                                                                                            La peine est de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                                                                                              En cas de violences habituelles, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                                                                                                                                  La peine est de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                                                                                                                                    La peine est de 15 ans de réclusion criminelle.

                                                                                                                                      En cas de violences habituelles, la peine la peine peut aller jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.

                                                                                                                                          La peine est de 15 ans de réclusion criminelle.

                                                                                                                                            La peine est de 20 ans de réclusion criminelle.

                                                                                                                                              En cas de violences habituelles ayant entraîné la mort, la peine la peine peut aller jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle.

                                                                                                                                                      La loi prévoit des peines plus sévères en cas de violences à caractère sexuel (couramment appelée abus sexuels ) sur mineurs. En outre, les délais pendant lesquelles des poursuites peuvent être engagées contre le(s) auteur(s) des faits sont allongés.

                                                                                                                                                        Les peines varient selon l’auteur et les circonstances. Ainsi :

                                                                                                                                                        • Lorsqu’un ascendant (ou toute autre personne exerçant l’autorité parentale ou ayant autorité sur un mineur de quinze ans) prive l’enfant d’aliments ou de soins au point de compromettre sa santé, la peine est de 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende. En cas de mort du mineur, la peine est alors de 30 ans de réclusion criminelle.

                                                                                                                                                        • Lorsque le père ou la mère, se soustrait, sans motif légitime, à ses obligations légales au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant mineur, la peine est de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende

                                                                                                                                                        • Lorsque les parents d’un enfant (ou toute personne exerçant l’autorité parentale ou une autorité de fait de façon continue) de ne pas inscrire l’enfant dans un établissement d’enseignement, sans excuse valable, en dépit d’une mise en demeure de l’autorité de l’Etat compétente en matière d’éducation, la peine est de 6 mois d’emprisonnement et 7 500 € d’amende.

                                                                                                                                                        À noter

                                                                                                                                                        Le fait de forcer un mineur à consommer des substances dangereuses (alcool, tabac, stupéfiants), ou à en faire un usage illicite, est également sanctionné par la loi. Ainsi en cas de  :

                                                                                                                                                        • Usage illicite de stupéfiant, la peine est de 5 d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende

                                                                                                                                                        • Consommation excessive d’alcool, la peine est d’1 an de prison et 15 000 € d’amende

                                                                                                                                                        • Consommation habituelle d’alcool, la peine est de 2 ans de prison et 45 000 €

                                                                                                                                                          À noter

                                                                                                                                                          Les personnes reconnues coupables de ces infractions peuvent aussi encourir des peines complémentaires (par exemple : interdiction des droits civiques, civils et de famille).

                                                                                                                                                        Mineur victime

                                                                                                                                                          Contact