Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme, que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles différentes selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale à l’accueil du service urbanisme, Mairie de Bègles, mais aussi depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire en mairie sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable.

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Un salarié peut-il toucher l’allocation chômage en cas de démission ?

Vous êtes en  CDI  et vous souhaitez démissionner ? En principe, la démission ne vous permet pas de bénéficier de l’allocation de retour à l’emploi (ARE). Toutefois, dans certains cas, votre démission peut être considérée comme légitime par France Travail. Elle ouvre alors droit à l’ARE dans les conditions habituelles. Nous faisons un point sur la réglementation.

Vidéo – Si je démissionne, ai-je le droit aux allocations chômage ?

    Démission d’un nouvel emploi repris après un licenciement

    Votre démission peut être considérée comme légitime si vous remplissez l’ensemble des conditions suivantes  :

    • Vous ne vous êtes pas inscrit comme demandeur d’emploi depuis la rupture de votre dernier contrat de travail

    • Vous avez été embauché en  CDI  et vous avez mis fin à votre contrat volontairement moins de 65jours ouvrés après la date de l’embauche

    Si vous remplissez toutes ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

    Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

    Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

    Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

    • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

    • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

    Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

    Les conditions d’indemnisation diffèrent en fonction du motif à l’origine du déménagement.

    Votre démission peut être légitime si vous suivez la personne avec qui vous vivez en couple qui déménage pour un motif professionnel (activité salariée ou non).

    Si vous remplissez cette condition, vous pouvez toucher l’ARE.

    Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

    Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

    Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

    • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

    • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

    Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

      Votre démission peut être légitime en raison de votre mariage ou de la signature d’un  Pacs  lorsque celui-ci entraîne un déménagement. Votre nouvelle adresse ne doit pas vous permettre de conserver votre activité professionnelle.

      À noter

      moins de 2 mois doivent s’écouler entre la date du mariage ou du  Pacs  et la date de la démission ou de la fin du contrat de travail (peu importe que le mariage ou le Pacs soit conclu avant ou après la démission).

      Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

      Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

      Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

      Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

      • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

      • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

      Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

        Votre démission peut être légitime si votre déménagement est justifié par des violences conjugales.

        Votre nouvelle adresse ne vous permet pas de conserver votre activité professionnelle.

        Vous devez avoir déposé une plainte pour ce motif. Le récépissé de dépôt de plainte est à joindre à la demande d’indemnisation.

        Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

        Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

        Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

        Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

        • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

        • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

        Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

          Votre démission peut être légitime si votre déménagement est expliqué par le placement de votre enfant handicapé dans une structure d’accueil éloignée.

          Votre nouvelle adresse ne vous permet pas alors de conserver votre activité professionnelle.

          Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

          Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

          Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

          Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

          • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

          • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

          Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

            Votre démission peut être légitime si vous avez moins de 18 ans et que vous suivez vos parents (ou la personne qui exerce l’autorité parentale) qui déménagent.

            Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

            Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

            Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

            Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

            • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

            • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

            Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

              Votre démission peut être légitime si vous avez plus de 18 ans, placé sous curatelle ou tutelle, et que vous suivez votre parent désigné mandataire spécial, curateur ou tuteur, qui déménage.

              Votre nouvelle adresse ne vous permet pas alors de conserver votre activité professionnelle.

              Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

              Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

              Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

              Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

              • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

              • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

              Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

                Votre employeur ne vous verse plus de salaire

                Votre démission peut être légitime si vous démissionnez lorsque votre employeur ne vous verse pas tout ou partie de votre salaire pour des périodes travaillées.

                Vous devez justifier de cette situation en produisant une ordonnance de référé du conseil de prud’hommes condamnant votre employeur à payer les sommes dues.

                Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

                Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

                Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

                Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

                • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

                • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

                Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

                Vous êtes victime d’actes délictueux au travail

                Votre démission peut être légitime si vous êtes victime d’actes délictueux dans le cadre de votre travail (violences physiques, harcèlement par exemple).

                Vous devez justifier avoir déposé une plainte pour l’un de ces motifs. Le récépissé de dépôt de plainte à joindre à la demande.

                Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

                Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

                Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

                Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

                • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

                • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

                Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

                Vous créez ou reprenez une entreprise

                Votre démission peut être légitime si l’entreprise que vous avez créé ou reprise cesse.

                Vous devez remplir les 3 conditions cumulatives suivantes : 

                • Quitter votre emploi pour créer ou reprendre une entreprise qui doit être enregistrée au guichet de formalités des entreprises.

                • Ne pas percevoir l’ARE après la fin de votre activité salariée

                • Cessation pour des raisons indépendantes de votre volonté de l’entreprise que vous avez créée ou reprise

                Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

                Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

                Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

                Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

                • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

                • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

                Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

                Votre démission peut être légitime si vous remplissez les conditions cumulatives suivantes :

                • Justifier d’au moins 1 300 jours travaillés dans les 60 derniers mois

                • Avoir un projet de reconversion professionnelle bien préparé et reconnu comme étant réel et sérieux

                Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

                Un téléservice permet de vérifier si vous remplissez les conditions :

              • Démission reconversion : les étapes de construction et de validation de votre projet
              • Votre projet professionnel doit être validé par une commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR).

                Si votre projet est validé, vous pouvez démissionnez.

                Attention

                Si vous démissionnez avant que votre projet ne soit validé par France Travail (anciennement Pôle emploi), vous ne pourrez pas bénéficier de l’allocation chômage.

                Vous devez vous inscrire comme demandeur d’emploi dans les 6 mois qui suivent la validation de votre projet.

                Si tel est le cas, vous êtes indemnisé comme n’importe quel demandeur d’emploi, pendant et après la période de mise en œuvre du projet.

                Vous partez en service civique ou en volontariat

                Votre démission peut être légitime si elle est justifiée par la conclusion de l’un des contrats suivants :

                Si vous remplissez cette condition, vous pouvez percevoir l’ARE.

                Vous bénéficiez de l’ARE y compris si la mission est interrompue avant à la fin de la durée minimale d’engagement prévue au contrat.

                Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

                Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

                Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

                • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

                • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

                Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

                Vous bénéficiez d’un reliquat de droits à l’ARE

                Votre démission peut être légitime si vous n’avez pas épuisé tous vos droits à l’ARE lors d’une précédente inscription comme demandeur d’emploi.

                Si vous étes en cours d’indemnisation par France Travail au moment de votre démission, le versement de votre allocation n’est pas suspendu dans les 3 cas suivants :

                • Si vous justifiez de moins de 65 jours (et 455 heures) travaillés depuis votre ouverture de droit

                • Si le contrat duquel vous avez démissionné a duré moins de 8 jours calendaires 

                • Si le contrat duquel vous avez démissionné a représenté moins de 17 heures par semaine

              Un salarié peut-il toucher l’allocation chômage en cas de démission ?

              Vous êtes en  CDI  et vous souhaitez démissionner ? En principe, la démission ne vous permet pas de bénéficier de l’allocation de retour à l’emploi (ARE). Toutefois, dans certains cas, votre démission peut être considérée comme légitime par France Travail. Elle ouvre alors droit à l’ARE dans les conditions habituelles. Nous faisons un point sur la réglementation.

              Vidéo – Si je démissionne, ai-je le droit aux allocations chômage ?

                Démission d’un nouvel emploi repris après un licenciement

                Votre démission peut être considérée comme légitime si vous remplissez l’ensemble des conditions suivantes  :

                • Vous ne vous êtes pas inscrit comme demandeur d’emploi depuis la rupture de votre dernier contrat de travail

                • Vous avez été embauché en  CDI  et vous avez mis fin à votre contrat volontairement moins de 65jours ouvrés après la date de l’embauche

                Si vous remplissez toutes ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

                Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

                Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

                Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

                • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

                • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

                Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

                Les conditions d’indemnisation diffèrent en fonction du motif à l’origine du déménagement.

                Votre démission peut être légitime si vous suivez la personne avec qui vous vivez en couple qui déménage pour un motif professionnel (activité salariée ou non).

                Si vous remplissez cette condition, vous pouvez toucher l’ARE.

                Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

                Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

                Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

                • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

                • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

                Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

                  Votre démission peut être légitime en raison de votre mariage ou de la signature d’un  Pacs  lorsque celui-ci entraîne un déménagement. Votre nouvelle adresse ne doit pas vous permettre de conserver votre activité professionnelle.

                  À noter

                  moins de 2 mois doivent s’écouler entre la date du mariage ou du  Pacs  et la date de la démission ou de la fin du contrat de travail (peu importe que le mariage ou le Pacs soit conclu avant ou après la démission).

                  Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

                  Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

                  Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

                  Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

                  • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

                  • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

                  Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

                    Votre démission peut être légitime si votre déménagement est justifié par des violences conjugales.

                    Votre nouvelle adresse ne vous permet pas de conserver votre activité professionnelle.

                    Vous devez avoir déposé une plainte pour ce motif. Le récépissé de dépôt de plainte est à joindre à la demande d’indemnisation.

                    Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

                    Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

                    Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

                    Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

                    • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

                    • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

                    Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

                      Votre démission peut être légitime si votre déménagement est expliqué par le placement de votre enfant handicapé dans une structure d’accueil éloignée.

                      Votre nouvelle adresse ne vous permet pas alors de conserver votre activité professionnelle.

                      Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

                      Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

                      Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

                      Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

                      • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

                      • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

                      Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

                        Votre démission peut être légitime si vous avez moins de 18 ans et que vous suivez vos parents (ou la personne qui exerce l’autorité parentale) qui déménagent.

                        Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

                        Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

                        Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

                        Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

                        • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

                        • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

                        Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

                          Votre démission peut être légitime si vous avez plus de 18 ans, placé sous curatelle ou tutelle, et que vous suivez votre parent désigné mandataire spécial, curateur ou tuteur, qui déménage.

                          Votre nouvelle adresse ne vous permet pas alors de conserver votre activité professionnelle.

                          Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

                          Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

                          Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

                          Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

                          • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

                          • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

                          Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

                            Votre employeur ne vous verse plus de salaire

                            Votre démission peut être légitime si vous démissionnez lorsque votre employeur ne vous verse pas tout ou partie de votre salaire pour des périodes travaillées.

                            Vous devez justifier de cette situation en produisant une ordonnance de référé du conseil de prud’hommes condamnant votre employeur à payer les sommes dues.

                            Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

                            Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

                            Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

                            Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

                            • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

                            • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

                            Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

                            Vous êtes victime d’actes délictueux au travail

                            Votre démission peut être légitime si vous êtes victime d’actes délictueux dans le cadre de votre travail (violences physiques, harcèlement par exemple).

                            Vous devez justifier avoir déposé une plainte pour l’un de ces motifs. Le récépissé de dépôt de plainte à joindre à la demande.

                            Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

                            Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

                            Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

                            Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

                            • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

                            • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

                            Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

                            Vous créez ou reprenez une entreprise

                            Votre démission peut être légitime si l’entreprise que vous avez créé ou reprise cesse.

                            Vous devez remplir les 3 conditions cumulatives suivantes : 

                            • Quitter votre emploi pour créer ou reprendre une entreprise qui doit être enregistrée au guichet de formalités des entreprises.

                            • Ne pas percevoir l’ARE après la fin de votre activité salariée

                            • Cessation pour des raisons indépendantes de votre volonté de l’entreprise que vous avez créée ou reprise

                            Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

                            Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

                            Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

                            Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

                            • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

                            • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

                            Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

                            Votre démission peut être légitime si vous remplissez les conditions cumulatives suivantes :

                            • Justifier d’au moins 1 300 jours travaillés dans les 60 derniers mois

                            • Avoir un projet de reconversion professionnelle bien préparé et reconnu comme étant réel et sérieux

                            Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l’ARE.

                            Un téléservice permet de vérifier si vous remplissez les conditions :

                          • Démission reconversion : les étapes de construction et de validation de votre projet
                          • Votre projet professionnel doit être validé par une commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR).

                            Si votre projet est validé, vous pouvez démissionnez.

                            Attention

                            Si vous démissionnez avant que votre projet ne soit validé par France Travail (anciennement Pôle emploi), vous ne pourrez pas bénéficier de l’allocation chômage.

                            Vous devez vous inscrire comme demandeur d’emploi dans les 6 mois qui suivent la validation de votre projet.

                            Si tel est le cas, vous êtes indemnisé comme n’importe quel demandeur d’emploi, pendant et après la période de mise en œuvre du projet.

                            Vous partez en service civique ou en volontariat

                            Votre démission peut être légitime si elle est justifiée par la conclusion de l’un des contrats suivants :

                            Si vous remplissez cette condition, vous pouvez percevoir l’ARE.

                            Vous bénéficiez de l’ARE y compris si la mission est interrompue avant à la fin de la durée minimale d’engagement prévue au contrat.

                            Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous ne percevez pas l’ARE.

                            Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le réexamen de votre situation pour obtenir l’ARE.

                            Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

                            • Remplir les conditions d’attribution de l’ARE (autres que la condition de privation involontaire d’emploi)

                            • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d’emploi, vos éventuelles reprises d’emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

                            Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l’ARE est fixé au 122e jour de chômage.

                            Vous bénéficiez d’un reliquat de droits à l’ARE

                            Votre démission peut être légitime si vous n’avez pas épuisé tous vos droits à l’ARE lors d’une précédente inscription comme demandeur d’emploi.

                            Si vous étes en cours d’indemnisation par France Travail au moment de votre démission, le versement de votre allocation n’est pas suspendu dans les 3 cas suivants :

                            • Si vous justifiez de moins de 65 jours (et 455 heures) travaillés depuis votre ouverture de droit

                            • Si le contrat duquel vous avez démissionné a duré moins de 8 jours calendaires 

                            • Si le contrat duquel vous avez démissionné a représenté moins de 17 heures par semaine

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