Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Montant du loyer à Bordeaux

À Bordeaux, le loyer d’un logement dont le bail d’habitation (y compris bail mobilité) signé ou renouvelé depuis le 15 juillet 2022 est encadré par des loyers de référence minoré et majoré . Nous vous expliquons.

Ces montants varient selon le type de la location (vide ou meublée), le nombre de pièces et l’époque de construction du logement :

Dans certains cas, un complément de loyer peut être prévu dans le bail. Il a pour effet de porter le loyer du logement au-delà du loyer de référence majoré .

À savoir

Tous les logements ne sont pas concernés par l’encadrement des loyers. Les logements soumis à la loi de 1948 ou logements conventionnés par l’Anah, les logements sociaux (HLM), les meublés de tourisme et les sous-locations sont soumis à d’autres règles.

    Le loyer (hors charges) peut se composer de 2 éléments : le loyer de base et un complément de loyer .

    Loyer de base

    Le bail doit indiquer les montants suivants :

    • Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer),

    • Le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…).

    Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

    Vous pouvez connaître les loyers de référence majorés à l’aide de ce simulateur :

  • Bordeaux : estimer les loyers de référence minoré et majoré
  • Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer devant la commission départementale de conciliation (CDC), dans les 3 ans qui suivent la signature du bail.

    Complément de loyer

    Dans quels cas s’applique un complément de loyer ?

    Le propriétaire (ou l’agence immobilière/notaire) peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :

    • Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)

    • Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré.

    Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal au total du loyer de base et du complément de loyer.

    Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement qui le justifient doivent être indiqués dans le bail.

    Attention

    Pour un bail signé depuis le 18 août 2022, le complément de loyer est interdit si le logement a au moins 1 de ces caractéristiques suivantes : sanitaires sur le palier, signes d’humidité sur certains murs,  DPE  de classe F ou G, fenêtres laissant anormalement passer l’air (hors grille de ventilation), vis-à-vis à moins de 10 m, infiltrations ou inondations provenant de l’extérieur, problèmes d’évacuation d’eau au cours des 3 derniers mois, installation électrique dégradée, mauvaise exposition de la pièce principale.

    Comment contester le complément de loyer ?

    Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire (ou à l’agence immobilière) de prouver que le complément de loyer est justifié.

    Si la CDC parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la CDC. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

    Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la CDC pour saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

      Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir le conciliateur de justice dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail mobilité. C’est au propriétaire (ou l’agence immobilière) de prouver que le complément de loyer est justifié.

      Si le conciliateur parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par le conciliateur. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

      Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis du conciliateur pour saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

        Attention

        Un bail mobilité ne peut pas être renouvelé.

        À l’approche du renouvellement du bail :

        • Lorsque le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) est inférieur au loyer de référence minoré , le propriétaire peut engager une action en réévaluation de loyer ,

        • Lorsque le loyer de base est supérieur au loyer de référence majoré , le locataire peut engager une action en diminution de loyer .

        Vous pouvez connaître les loyers de référence majorés à l’aide de ce simulateur :

      • Bordeaux : estimer les loyers de référence minoré et majoré

        Quelles sont les conditions ?

        Il faut respecter 3 conditions :

        1. Le nouveau loyer (hors charges et hors complément de loyer) doit être inférieur ou égal au loyer de référence minoré en vigueur au moment où le propriétaire informe le locataire.

        2. L’augmentation du loyer proposée doit être inférieure ou égale à la plus élevée des 2 limites suivantes :

        • 50 % de la différence entre le loyer qui correspond aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables et le dernier loyer appliqué au locataire avant le renouvellement du bail (éventuellement révisé si cela n’avait pas été fait dans les 12 derniers mois)

        • Une majoration du loyer annuel égale à 15 % du coût réel des travaux faits depuis le dernier renouvellement du bail (travaux d’amélioration ou travaux de mise aux normes), lorsque le montant de ces travaux est au moins égal au montant de la dernière année de loyer.

        3. Depuis le 22 août 2024, il est interdit d’augmenter le loyer d’un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ) lors du renouvellement du bail.

        Comment informer le locataire. ?

        Le propriétaire doit informer le locataire du nouveau loyer, au moins 6 mois avant la fin du bail.

        Le propriétaire doit lui adresser une notification :

        • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

        • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

        • Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement

        Cette notification doit contenir les éléments suivants :

        À savoir

        Lorsque le propriétaire engage une action de réévaluation de loyer , il ne peut pas donner son préavis (congé) au locataire pour l’échéance du bail.

        Comment contester ?

        Le locataire peut contester l’action en réévaluation de loyer .

        Pour cela, il doit fournir au propriétaire 6 références de loyer de logements comparables, situés :

        • Soit dans le même groupe d’immeubles

        • Soit dans tout autre groupe d’immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique

        Ces références de loyers sont consultables sur le site de  l’observatoire des loyers .

        En cas de désaccord ou en l’absence de réponse du locataire ou du propriétaire à la demande de réévaluation du loyer, l’un ou l’autre doit saisir, 4 mois avant la fin du bail, la commission départementale de conciliation (CDC).

        Si le désaccord persiste en dépit de l’action de la CDC, le juge des contentieux de la protection peut être saisi avant la fin du bail.

        Attention

        Si le juge n’est pas saisi avant la fin du bail, le bail est reconduit aux conditions antérieures du loyer. Toutefois, si l’ancien loyer n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents, le propriétaire peut le réviser pour fixer le nouveau loyer.

        Comment appliquer le nouveau loyer ?

        Il faut distinguer si le logement est loué vide ou meublé :

        • Pour un logement vide, lorsqu’un nouveau loyer est décidé par le locataire et le propriétaire (ou l’agence immobilière), ou par le juge, ce nouveau loyer ne s’applique que progressivement à partir du renouvellement du bail. Si la hausse est d’au plus 10 % , elle est étalée par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel, selon la durée du nouveau bail. Mais si la hausse est de plus de 10 % , et que le nouveau bail est de moins de 3 ans, elle s’applique par 1/6 annuel pendant ce nouveau bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

        Exemple

        Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € (hors charges et hors complément de loyer) et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

        • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

        • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois (car 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois (car 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

        • Pour un logement meublé, lorsqu’un nouveau loyer est décidé par le locataire et le propriétaire (ou l’agence immobilière), ou par le juge, ce nouveau loyer s’applique au contrat renouvelé. Mais, si la hausse est de plus de 10 % , elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

          Si le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) inscrit dans le bail est supérieur au loyer de référence majoré, le locataire peut demander au propriétaire la diminution du loyer de base.

          Les 2 conditions suivantes doivent être respectées :

          • Le locataire fait sa demande au moins 5 mois avant l’échéance du bail

          • Le loyer de référence majoré pris en considération est celui en vigueur à la date de la demande

          Vous pouvez connaître les loyers de référence majorés à l’aide de ce simulateur :

          Le locataire doit adresser sa demande écrite au propriétaire :

          • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

          • Soit par acte de commissaire de justice

          • Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement

          La demande doit contenir les éléments suivants :

          Si le propriétaire refuse, ou s’il ne répond pas au locataire, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail.

          Si aucun accord n’est trouvé en dépit de l’action intervention de la CDC, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection avant l’échéance du bail.

          Attention

          Si le locataire ne saisit pas le juge dans ce délai, le bail est reconduit aux conditions antérieures du loyer. Si l’ancien loyer n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents, le propriétaire peut le réviser.

          Loyer de base

          Le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d’inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :

          Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

          Il est possible de connaître le loyer de référence majoré à l’aide de ce simulateur.

          Attention

          Lorsque le bail est signé depuis le 24 août 2022 et concerne un logement de classe F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), le loyer de base ne doit pas dépasser le loyer appliqué au précédent locataire.

          Le montant du nouveau loyer ne doit pas dépasser le montant du dernier loyer appliqué au précédent locataire.

          Toutefois, il peut être augmenté de la variation annuelle de l’IRL publié à la date de signature du nouveau bail, si aucune révision n’est intervenue au cours des 12 derniers mois.

          Dans tous les cas, le nouveau loyer ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

          À savoir

          vous pouvez connaître les loyers de référence majorés à l’aide de ce simulateur.

          Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière/notaire) une lettre recommandée avec accusé de réception.

          En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

          Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

          Attention

          le montant du loyer appliqué au dernier locataire doit être inscrit dans le bail.

            Conditions

            Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire, si le propriétaire a financé des travaux.

            Ces travaux peuvent être :

            • des travaux d’amélioration (hors travaux d’économie d’énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges)

            • ou des travaux de mise aux normes de décence.

            Ces travaux doivent :

            • avoir été réalisés (dans les parties communes ou privatives) depuis le départ du dernier locataire

            • et être d’un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charges).

            Quel nouveau loyer fixer ?

            Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué au précédent locataire peut être augmenté :

            • d’un montant égal à 15 % du montant des travaux  TTC 

            • dans la limite du loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail

            À savoir

            vous pouvez connaître les loyers de référence majorés à l’aide de ce simulateur.

            Comment contester ?

            Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière/notaire) une lettre recommandée avec accusé de réception.

            En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

            Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

              Quel nouveau loyer fixer ?

              Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire si des travaux d’amélioration ont été réalisés :

              • depuis moins de 6 mois

              • et pour un montant au moins égal à la dernière année de loyer

              Mais le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

              À savoir

              vous pouvez connaître les loyers de référence majorés à l’aide de ce simulateur.

              Comment contester ?

              Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière/notaire) une lettre recommandée avec accusé de réception.

              En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

              Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                  Si le loyer pratiqué avec l’ancien locataire était sous-évalué, le nouveau loyer peut être augmenté.

                  Comment savoir si l’ancien loyer est sous-évalué ?

                  Il est possible d’estimer la sous-évaluation d’un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique.

                  À noter

                  ces références de loyers sont consultables sur le site de  l’observatoire des loyers .

                  Comment fixer le nouveau loyer ?

                  Il faut respecter les 2 règles suivantes :

                  1re règle, l’augmentation du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les sommes suivantes :

                  • Montant d’un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables

                  • Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l’IRL si cela n’a pas été fait dans les 12 derniers mois

                  2e règle, le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                  À savoir

                  vous pouvez connaître les loyers de référence majorés à l’aide de ce simulateur.

                  Comment contester le nouveau loyer ?

                  Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière/notaire) une lettre recommandée avec accusé de réception.

                  En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

                  Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                    Complément de loyer

                    Dans quels cas s’applique un complément de loyer ?

                    Le propriétaire (ou l’agence immobilière/notaire) peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :

                    • Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)

                    • Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré.

                    Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal au total du loyer de base et du complément de loyer.

                    Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement qui le justifient doivent être indiqués dans le bail.

                    Attention

                    Pour un bail signé depuis le 18 août 2022, le complément de loyer est interdit si le logement a au moins 1 de ces caractéristiques suivantes : sanitaires sur le palier, signes d’humidité sur certains murs,  DPE  de classe F ou G, fenêtres laissant anormalement passer l’air (hors grille de ventilation), vis-à-vis à moins de 10 m, infiltrations ou inondations provenant de l’extérieur, problèmes d’évacuation d’eau au cours des 3 derniers mois, installation électrique dégradée, mauvaise exposition de la pièce principale.

                    Comment contester le complément de loyer ?

                    Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire (ou à l’agence immobilière) de prouver que le complément de loyer est justifié.

                    Si la CDC parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la CDC. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                    Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la CDC pour saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                      Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir le conciliateur de justice dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail mobilité. C’est au propriétaire (ou l’agence immobilière) de prouver que le complément de loyer est justifié.

                      Si le conciliateur parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par le conciliateur. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                      Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis du conciliateur pour saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                        Le loyer (hors charges) peut se composer de 2 éléments : le loyer de base et un complément de loyer .

                        Loyer de base

                        Le bail doit indiquer les montants suivants :

                        • Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer),

                        • Le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…).

                        Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                        Attention

                        Lorsque le bail est signé depuis le 24 août 2022 et concerne un logement de classe F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), le loyer de base ne doit pas dépasser le loyer appliqué au précédent locataire.

                        Vous pouvez connaître les loyers de référence majorés à l’aide de ce simulateur :

                      • Bordeaux : estimer les loyers de référence minoré et majoré
                      • Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer devant la commission départementale de conciliation (CDC), dans les 3 ans qui suivent la signature du bail.

                        Complément de loyer

                        Dans quels cas s’applique un complément de loyer ?

                        Le propriétaire (ou l’agence immobilière/notaire) peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :

                        • Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)

                        • Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré.

                        Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal au total du loyer de base et du complément de loyer.

                        Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement qui le justifient doivent être indiqués dans le bail.

                        Attention

                        Pour un bail signé depuis le 18 août 2022, le complément de loyer est interdit si le logement a au moins 1 de ces caractéristiques suivantes : sanitaires sur le palier, signes d’humidité sur certains murs,  DPE  de classe F ou G, fenêtres laissant anormalement passer l’air (hors grille de ventilation), vis-à-vis à moins de 10 m, infiltrations ou inondations provenant de l’extérieur, problèmes d’évacuation d’eau au cours des 3 derniers mois, installation électrique dégradée, mauvaise exposition de la pièce principale.

                        Comment contester le complément de loyer ?

                        Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire (ou à l’agence immobilière) de prouver que le complément de loyer est justifié.

                        Si la CDC parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la CDC. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                        Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la CDC pour saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                          Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir le conciliateur de justice dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail mobilité. C’est au propriétaire (ou l’agence immobilière) de prouver que le complément de loyer est justifié.

                          Si le conciliateur parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par le conciliateur. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                          Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis du conciliateur pour saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                          Montant du loyer à Bordeaux

                          À Bordeaux, le loyer d’un logement dont le bail d’habitation (y compris bail mobilité) signé ou renouvelé depuis le 15 juillet 2022 est encadré par des loyers de référence minoré et majoré . Nous vous expliquons.

                          Ces montants varient selon le type de la location (vide ou meublée), le nombre de pièces et l’époque de construction du logement :

                          Dans certains cas, un complément de loyer peut être prévu dans le bail. Il a pour effet de porter le loyer du logement au-delà du loyer de référence majoré .

                          À savoir

                          Tous les logements ne sont pas concernés par l’encadrement des loyers. Les logements soumis à la loi de 1948 ou logements conventionnés par l’Anah, les logements sociaux (HLM), les meublés de tourisme et les sous-locations sont soumis à d’autres règles.

                            Le loyer (hors charges) peut se composer de 2 éléments : le loyer de base et un complément de loyer .

                            Loyer de base

                            Le bail doit indiquer les montants suivants :

                            • Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer),

                            • Le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…).

                            Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                            Vous pouvez connaître les loyers de référence majorés à l’aide de ce simulateur :

                          • Bordeaux : estimer les loyers de référence minoré et majoré
                          • Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer devant la commission départementale de conciliation (CDC), dans les 3 ans qui suivent la signature du bail.

                            Complément de loyer

                            Dans quels cas s’applique un complément de loyer ?

                            Le propriétaire (ou l’agence immobilière/notaire) peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :

                            • Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)

                            • Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré.

                            Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal au total du loyer de base et du complément de loyer.

                            Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement qui le justifient doivent être indiqués dans le bail.

                            Attention

                            Pour un bail signé depuis le 18 août 2022, le complément de loyer est interdit si le logement a au moins 1 de ces caractéristiques suivantes : sanitaires sur le palier, signes d’humidité sur certains murs,  DPE  de classe F ou G, fenêtres laissant anormalement passer l’air (hors grille de ventilation), vis-à-vis à moins de 10 m, infiltrations ou inondations provenant de l’extérieur, problèmes d’évacuation d’eau au cours des 3 derniers mois, installation électrique dégradée, mauvaise exposition de la pièce principale.

                            Comment contester le complément de loyer ?

                            Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire (ou à l’agence immobilière) de prouver que le complément de loyer est justifié.

                            Si la CDC parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la CDC. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                            Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la CDC pour saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                              Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir le conciliateur de justice dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail mobilité. C’est au propriétaire (ou l’agence immobilière) de prouver que le complément de loyer est justifié.

                              Si le conciliateur parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par le conciliateur. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                              Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis du conciliateur pour saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                                Attention

                                Un bail mobilité ne peut pas être renouvelé.

                                À l’approche du renouvellement du bail :

                                • Lorsque le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) est inférieur au loyer de référence minoré , le propriétaire peut engager une action en réévaluation de loyer ,

                                • Lorsque le loyer de base est supérieur au loyer de référence majoré , le locataire peut engager une action en diminution de loyer .

                                Vous pouvez connaître les loyers de référence majorés à l’aide de ce simulateur :

                              • Bordeaux : estimer les loyers de référence minoré et majoré

                                Quelles sont les conditions ?

                                Il faut respecter 3 conditions :

                                1. Le nouveau loyer (hors charges et hors complément de loyer) doit être inférieur ou égal au loyer de référence minoré en vigueur au moment où le propriétaire informe le locataire.

                                2. L’augmentation du loyer proposée doit être inférieure ou égale à la plus élevée des 2 limites suivantes :

                                • 50 % de la différence entre le loyer qui correspond aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables et le dernier loyer appliqué au locataire avant le renouvellement du bail (éventuellement révisé si cela n’avait pas été fait dans les 12 derniers mois)

                                • Une majoration du loyer annuel égale à 15 % du coût réel des travaux faits depuis le dernier renouvellement du bail (travaux d’amélioration ou travaux de mise aux normes), lorsque le montant de ces travaux est au moins égal au montant de la dernière année de loyer.

                                3. Depuis le 22 août 2024, il est interdit d’augmenter le loyer d’un logement classé F ou G (classement indiqué sur le  DPE ) lors du renouvellement du bail.

                                Comment informer le locataire. ?

                                Le propriétaire doit informer le locataire du nouveau loyer, au moins 6 mois avant la fin du bail.

                                Le propriétaire doit lui adresser une notification :

                                • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                                • Soit par acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

                                • Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement

                                Cette notification doit contenir les éléments suivants :

                                À savoir

                                Lorsque le propriétaire engage une action de réévaluation de loyer , il ne peut pas donner son préavis (congé) au locataire pour l’échéance du bail.

                                Comment contester ?

                                Le locataire peut contester l’action en réévaluation de loyer .

                                Pour cela, il doit fournir au propriétaire 6 références de loyer de logements comparables, situés :

                                • Soit dans le même groupe d’immeubles

                                • Soit dans tout autre groupe d’immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique

                                Ces références de loyers sont consultables sur le site de  l’observatoire des loyers .

                                En cas de désaccord ou en l’absence de réponse du locataire ou du propriétaire à la demande de réévaluation du loyer, l’un ou l’autre doit saisir, 4 mois avant la fin du bail, la commission départementale de conciliation (CDC).

                                Si le désaccord persiste en dépit de l’action de la CDC, le juge des contentieux de la protection peut être saisi avant la fin du bail.

                                Attention

                                Si le juge n’est pas saisi avant la fin du bail, le bail est reconduit aux conditions antérieures du loyer. Toutefois, si l’ancien loyer n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents, le propriétaire peut le réviser pour fixer le nouveau loyer.

                                Comment appliquer le nouveau loyer ?

                                Il faut distinguer si le logement est loué vide ou meublé :

                                • Pour un logement vide, lorsqu’un nouveau loyer est décidé par le locataire et le propriétaire (ou l’agence immobilière), ou par le juge, ce nouveau loyer ne s’applique que progressivement à partir du renouvellement du bail. Si la hausse est d’au plus 10 % , elle est étalée par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel, selon la durée du nouveau bail. Mais si la hausse est de plus de 10 % , et que le nouveau bail est de moins de 3 ans, elle s’applique par 1/6 annuel pendant ce nouveau bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                                Exemple

                                Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € (hors charges et hors complément de loyer) et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                                • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                                • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois (car 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois (car 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                                • Pour un logement meublé, lorsqu’un nouveau loyer est décidé par le locataire et le propriétaire (ou l’agence immobilière), ou par le juge, ce nouveau loyer s’applique au contrat renouvelé. Mais, si la hausse est de plus de 10 % , elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                                  Si le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) inscrit dans le bail est supérieur au loyer de référence majoré, le locataire peut demander au propriétaire la diminution du loyer de base.

                                  Les 2 conditions suivantes doivent être respectées :

                                  • Le locataire fait sa demande au moins 5 mois avant l’échéance du bail

                                  • Le loyer de référence majoré pris en considération est celui en vigueur à la date de la demande

                                  Vous pouvez connaître les loyers de référence majorés à l’aide de ce simulateur :

                                  Le locataire doit adresser sa demande écrite au propriétaire :

                                  • Soit par lettre recommandée avec accusé de réception

                                  • Soit par acte de commissaire de justice

                                  • Soit par remise en main propre contre récépissé ou émargement

                                  La demande doit contenir les éléments suivants :

                                  Si le propriétaire refuse, ou s’il ne répond pas au locataire, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail.

                                  Si aucun accord n’est trouvé en dépit de l’action intervention de la CDC, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection avant l’échéance du bail.

                                  Attention

                                  Si le locataire ne saisit pas le juge dans ce délai, le bail est reconduit aux conditions antérieures du loyer. Si l’ancien loyer n’a pas été révisé au cours des 12 mois précédents, le propriétaire peut le réviser.

                                  Loyer de base

                                  Le loyer de base (hors charges et hors complément de loyer) d’un logement remis sur le marché après moins de 18 mois d’inoccupation peut être augmenté dans certains cas seulement :

                                  Mais le nouveau loyer de base ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                                  Il est possible de connaître le loyer de référence majoré à l’aide de ce simulateur.

                                  Attention

                                  Lorsque le bail est signé depuis le 24 août 2022 et concerne un logement de classe F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), le loyer de base ne doit pas dépasser le loyer appliqué au précédent locataire.

                                  Le montant du nouveau loyer ne doit pas dépasser le montant du dernier loyer appliqué au précédent locataire.

                                  Toutefois, il peut être augmenté de la variation annuelle de l’IRL publié à la date de signature du nouveau bail, si aucune révision n’est intervenue au cours des 12 derniers mois.

                                  Dans tous les cas, le nouveau loyer ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                                  À savoir

                                  vous pouvez connaître les loyers de référence majorés à l’aide de ce simulateur.

                                  Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière/notaire) une lettre recommandée avec accusé de réception.

                                  En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

                                  Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                                  Attention

                                  le montant du loyer appliqué au dernier locataire doit être inscrit dans le bail.

                                    Conditions

                                    Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire, si le propriétaire a financé des travaux.

                                    Ces travaux peuvent être :

                                    • des travaux d’amélioration (hors travaux d’économie d’énergie ayant donné lieu à une majoration de loyer pour réduction de charges)

                                    • ou des travaux de mise aux normes de décence.

                                    Ces travaux doivent :

                                    • avoir été réalisés (dans les parties communes ou privatives) depuis le départ du dernier locataire

                                    • et être d’un montant au moins égal à 50 % de la dernière année de loyer (hors charges).

                                    Quel nouveau loyer fixer ?

                                    Si ces conditions sont respectées, le loyer annuel pratiqué au précédent locataire peut être augmenté :

                                    • d’un montant égal à 15 % du montant des travaux  TTC 

                                    • dans la limite du loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail

                                    À savoir

                                    vous pouvez connaître les loyers de référence majorés à l’aide de ce simulateur.

                                    Comment contester ?

                                    Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière/notaire) une lettre recommandée avec accusé de réception.

                                    En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

                                    Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                                      Quel nouveau loyer fixer ?

                                      Le nouveau loyer peut être supérieur au dernier loyer appliqué au précédent locataire si des travaux d’amélioration ont été réalisés :

                                      • depuis moins de 6 mois

                                      • et pour un montant au moins égal à la dernière année de loyer

                                      Mais le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                                      À savoir

                                      vous pouvez connaître les loyers de référence majorés à l’aide de ce simulateur.

                                      Comment contester ?

                                      Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière/notaire) une lettre recommandée avec accusé de réception.

                                      En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

                                      Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                                          Si le loyer pratiqué avec l’ancien locataire était sous-évalué, le nouveau loyer peut être augmenté.

                                          Comment savoir si l’ancien loyer est sous-évalué ?

                                          Il est possible d’estimer la sous-évaluation d’un loyer à partir de loyers habituellement constatés pour des logements comparables situés dans la même zone géographique.

                                          À noter

                                          ces références de loyers sont consultables sur le site de  l’observatoire des loyers .

                                          Comment fixer le nouveau loyer ?

                                          Il faut respecter les 2 règles suivantes :

                                          1re règle, l’augmentation du loyer ne doit pas dépasser 50 % de la différence entre les sommes suivantes :

                                          • Montant d’un loyer déterminé par référence aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables

                                          • Dernier loyer appliqué au précédent locataire, éventuellement révisé sur l’IRL si cela n’a pas été fait dans les 12 derniers mois

                                          2e règle, le nouveau loyer ne peut pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                                          À savoir

                                          vous pouvez connaître les loyers de référence majorés à l’aide de ce simulateur.

                                          Comment contester le nouveau loyer ?

                                          Si le nouveau loyer dépasse le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail, le locataire peut le contester en envoyant au propriétaire (ou à l’agence immobilière/notaire) une lettre recommandée avec accusé de réception.

                                          En cas d’échec, il doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dont dépend le logement. Cette démarche est gratuite et obligatoire pour pouvoir ensuite saisir le juge.

                                          Si la CDC ne parvient pas à un accord, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

                                            Complément de loyer

                                            Dans quels cas s’applique un complément de loyer ?

                                            Le propriétaire (ou l’agence immobilière/notaire) peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :

                                            • Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)

                                            • Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré.

                                            Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal au total du loyer de base et du complément de loyer.

                                            Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement qui le justifient doivent être indiqués dans le bail.

                                            Attention

                                            Pour un bail signé depuis le 18 août 2022, le complément de loyer est interdit si le logement a au moins 1 de ces caractéristiques suivantes : sanitaires sur le palier, signes d’humidité sur certains murs,  DPE  de classe F ou G, fenêtres laissant anormalement passer l’air (hors grille de ventilation), vis-à-vis à moins de 10 m, infiltrations ou inondations provenant de l’extérieur, problèmes d’évacuation d’eau au cours des 3 derniers mois, installation électrique dégradée, mauvaise exposition de la pièce principale.

                                            Comment contester le complément de loyer ?

                                            Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire (ou à l’agence immobilière) de prouver que le complément de loyer est justifié.

                                            Si la CDC parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la CDC. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                                            Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la CDC pour saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                                              Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir le conciliateur de justice dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail mobilité. C’est au propriétaire (ou l’agence immobilière) de prouver que le complément de loyer est justifié.

                                              Si le conciliateur parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par le conciliateur. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                                              Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis du conciliateur pour saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                                                Le loyer (hors charges) peut se composer de 2 éléments : le loyer de base et un complément de loyer .

                                                Loyer de base

                                                Le bail doit indiquer les montants suivants :

                                                • Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer),

                                                • Le loyer de référence et le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail et qui correspondent à la catégorie du logement (localisation, nombre de pièces…).

                                                Le loyer de base (montant du loyer hors charges et hors complément de loyer) ne doit pas dépasser le loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du bail.

                                                Attention

                                                Lorsque le bail est signé depuis le 24 août 2022 et concerne un logement de classe F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), le loyer de base ne doit pas dépasser le loyer appliqué au précédent locataire.

                                                Vous pouvez connaître les loyers de référence majorés à l’aide de ce simulateur :

                                              • Bordeaux : estimer les loyers de référence minoré et majoré
                                              • Si le loyer de base dépasse le loyer de référence majoré , le locataire peut demander une diminution de loyer devant la commission départementale de conciliation (CDC), dans les 3 ans qui suivent la signature du bail.

                                                Complément de loyer

                                                Dans quels cas s’applique un complément de loyer ?

                                                Le propriétaire (ou l’agence immobilière/notaire) peut appliquer un complément de loyer si les 2 conditions suivantes sont réunies :

                                                • Le logement a des caractéristiques particulières (localisation, confort)

                                                • Le loyer de base (hors charges) est égal au loyer de référence majoré.

                                                Si un complément de loyer s’applique, le loyer est égal au total du loyer de base et du complément de loyer.

                                                Le montant du complément de loyer et les caractéristiques du logement qui le justifient doivent être indiqués dans le bail.

                                                Attention

                                                Pour un bail signé depuis le 18 août 2022, le complément de loyer est interdit si le logement a au moins 1 de ces caractéristiques suivantes : sanitaires sur le palier, signes d’humidité sur certains murs,  DPE  de classe F ou G, fenêtres laissant anormalement passer l’air (hors grille de ventilation), vis-à-vis à moins de 10 m, infiltrations ou inondations provenant de l’extérieur, problèmes d’évacuation d’eau au cours des 3 derniers mois, installation électrique dégradée, mauvaise exposition de la pièce principale.

                                                Comment contester le complément de loyer ?

                                                Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail. C’est au propriétaire (ou à l’agence immobilière) de prouver que le complément de loyer est justifié.

                                                Si la CDC parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par la CDC. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                                                Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis de la CDC pour saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                                                  Pour contester le complément de loyer, le locataire doit saisir le conciliateur de justice dans un délai de 3 mois à partir de la date de signature du bail mobilité. C’est au propriétaire (ou l’agence immobilière) de prouver que le complément de loyer est justifié.

                                                  Si le conciliateur parvient à un accord, le montant du loyer est celui fixé par le document de conciliation délivré par le conciliateur. Ce nouveau montant s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                                                  Mais si le désaccord persiste, le locataire a 3 mois à partir de la réception de l’avis du conciliateur pour saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement. Il peut lui demander d’annuler ou de diminuer le complément de loyer. Le montant du loyer fixé par le juge s’applique à partir de la date d’entrée en vigueur du bail.

                                                  Contact