Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Peine de prison ferme

Vous êtes condamné à une peine d’emprisonnement ferme ?

Si la durée de la peine ne dépasse pas 1 an, vous pouvez peut-être bénéficier d’un aménagement de peine. Dans ce cas, vous n’irez pas en prison et vous pourrez exécuter la peine sous une autre forme : bracelet électronique, semi-liberté ou placement à l’extérieur.

La décision d’aménager la peine est prise en fonction de la durée de la peine et de votre situation personnelle.

Nous vous présentons les règles applicables en fonction de la durée de la peine : entre 1 et 6 mois, entre 6 et 1 an, plus d’un an.

Condamnations et peines

La peine d’emprisonnement ferme comprise entre 1 et 6 mois doit être aménagée.

    Si un tribunal vous condamne à une peine d’emprisonnement ferme d’une durée comprise entre 1 et 6 mois, il a l’obligation d’aménager la peine.

    Si le tribunal considère qu’il ne faut pas aménager la peine, il doit indiquer dans le jugement le motif qui sous-tend cette position.

    À savoir

    depuis mars 2020, il n’est plus possible de prononcer une peine de prison ferme inférieure à 1 mois.

    L’aménagement de la peine vous évitera d’aller en prison et vous permettra d’exécuter la peine de l’une des manières suivantes  :

    • : vous portez un bracelet électronique et vous ne pouvez pas sortir de chez vous qu’à certains horaires, par exemple pour aller travailler

    • : vous êtes en prison, mais vous pouvez sortir à certains moments (par exemple pour aller travailler ou pour effectuer des démarches administratives)

    • Placement extérieur : vous êtes hébergé dans une structure habilitée et vous pouvez sortir pour travailler, pour suivre une formation ou pour recevoir des soins

    Le tribunal doit choisir, lors de l’audience de condamnation, l’aménagement de peine qui convient le mieux en tenant compte de votre personnalité et de votre situation personnelle, familiale et professionnelle.

    L’aménagement de la peine peut être accompagné de certaines obligations et interdictions que vous devrez respecter.

    Exemple
    • Interdiction de quitter le domicile en dehors des périodes autorisées (bracelet électronique)

    • Obligation de rejoindre la prison aux moments prévus (semi-liberté)

    • Obligation de suivre des soins à l’extérieur de la structure d’accueil (placement à l’extérieur)

    C’est le juge de l’application des peines (JAP) qui détermine les obligations et interdictions que vous devrez respecter dans le cadre de l’aménagement de votre peine.

    Vous serez convoqué devant le JAP après l’audience au cours de laquelle votre condamnation a été prononcée.

    Le tribunal peut refuser d’aménager la peine, s’il ne dispose pas des éléments nécessaires pour prendre la décision, ou s’il considère que l’aménagement de la peine n’est pas adapté à votre situation personnelle.

    Manque d’informations nécessaires à la prise de décision

    Le tribunal peut refuser d’aménager la peine s’il ne dispose pas des éléments nécessaires pour prendre sa décision.

    Exemple

    Le tribunal ne sait pas si vous avez un domicile fixe qui pourrait permettre de mettre en place une surveillance électronique à domicile.

    Dans ce cas, le tribunal renvoie l’affaire au JAP pour qu’il statue plus tard sur la possibilité d’aménager la peine.

    Aménagement inadapté à votre situation

    Le tribunal peut aussi décider de ne pas aménager la peine s’il considère que l’aménagement n’est pas approprié, compte tenu des circonstances des faits ou de votre personnalité.

    Exemple

    Vous manifestez une attitude irrespectueuse à l’égard du tribunal et à l’égard de la victime de l’infraction que vous avez commise avec des circonstances particulièrement graves.

    Le juge de l’application des peines (JAP) peut aménager la peine d’emprisonnement ferme d’une durée comprise entre 1 et 6 mois, si le tribunal ne l’a pas fait.

    Le JAP peut décider d’aménager la peine même si vous avez déjà commencé à la purger.

    Il peut prendre cette décision de sa propre initiative ou suite à votre demande.

    Le JAP peut prendre cette décision s’il estime que l’aménagement de la peine peut permettre d’assurer votre réinsertion.

    Si le JAP décide d’aménager la peine, il peut la convertir en une des peines suivantes :

    • Peine de détention à domicile sous surveillance électronique

    • Peine de travail d’intérêt général

    • Peine de jours amendes

    • Peine d’emprisonnement assortie d’un sursis probatoire renforcé

    Si votre peine d’emprisonnement ferme comprise entre 1 et 6 mois n’a pas été aménagée par le tribunal qui l’a prononcée ni par le juge de l’application des peines, vous devrez l’exécuter.

    Mais il faut que la décision devienne définitive et que le procureur de la République décide de la faire exécuter.

    La condamnation devient définitive lorsque les délais pour exercer les voies de recours ont expiré ou lorsque les recours ont été rejetés.

    Le régime d’emprisonnement doit être individualisé

    La loi prévoit que le régime d’exécution des peines d’emprisonnement doit être individualisé.

    Cela veut dire que vos conditions de détention en prison doivent prendre en compte votre personnalité ainsi que votre situation familiale, matérielle et sociale.

    De plus, le régime de détention doit être actualisé au fur et à mesure de l’exécution de la peine, après des évaluations régulières de votre personnalité et de votre situation familiale, matérielle et sociale.

    C’est la justice et l’administration pénitentiaire qui choisissent la prison où vous serez incarcéré.

    Le juge de l’application des peines fixe le cap

    Le juge de l’application des peines (JAP) est chargé de fixer les principales conditions d’exécution des peines d’emprisonnement et de contrôler leur application.

    Il doit tenir compte de votre condamnation, de votre personnalité et de votre situation familiale, matérielle et sociale.

    Au début de votre incarcération, vous serez convoqué par le juge de l’application des peines, avant ou après avoir rencontré un membre du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP).

    Vous pouvez demander à rencontrer le JAP à tout moment pendant toute la durée de votre détention et le JAP peut aussi vous convoquer à tout moment.

    Le JAP a également pour mission de contrôler la bonne application mesures qu’il a édictées.

    Vous pouvez lui soumettre les problèmes liés à vos conditions de détention et vos demandes d’aménagement de peine.

    À savoir

    vous disposez en tant que détenu de certains droits familiaux, civiques et sociaux qui doivent être respectés en prison.

    Le service pénitentiaire d’insertion et de probation fait l’exécution et le suivi

    Le service d’insertion et de probation (SPIP) a pour mission de vous accompagner dans votre parcours d’exécution de peine et de vous préparer à la sortie de prison.

    Il dispose de conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation qui peuvent vous aider dans les domaines suivants :

    • Maintien des liens avec votre famille

    • Présentation des demandes d’aménagement de peine au juge de l’application des peines

    • Préparation à la sortie de prison : logement, soins, formation, travail, etc.

    • Lutte contre la récidive : lutte contre l’illettrisme, la toxicomanie, etc.

    • Accès à la culture : ateliers artistiques, cinéma, etc.

    Il y a dans chaque établissement pénitentiaire une commission pluridisciplinaire unique, qui se réunit au moins 1 fois par mois.

    Cette commission examine les parcours d’exécution de la peine des détenus et traite les demandes individuelles d’adaptation du régime de détention.

    Vous pouvez envoyer vos demande à la commission via les agents conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation.

    La commission pluridisciplinaire unique est présidée par le chef d’établissement ou par son représentant.

La peine d’emprisonnement ferme d’une durée supérieure à 6 mois et inférieure ou égale à 1 an peut être aménagée.

    Le tribunal qui vous condamne à une peine d’emprisonnement ferme supérieure à 6 mois et inférieure ou égale à 1 an doit vérifier s’il est possible de l’aménager.

    Le tribunal doit prendre une décision sur cette question lors de l’audience de condamnation.

    Pour prendre sa décision, le tribunal examine la possibilité de mettre en place l’aménagement en tenant compte de votre personnalité, de votre situation personnelle, familiale et professionnelle et des conditions matérielles de réalisation.

    L’aménagement de la peine vous évitera d’aller en prison et vous permettra d’exécuter la peine de l’une des manières suivantes  :

    • : vous portez un bracelet électronique et vous ne pouvez pas sortir de chez vous qu’à certains horaires, par exemple pour aller travailler

    • : vous êtes en prison, mais vous pouvez sortir à certains moments (par exemple pour aller travailler ou pour effectuer des démarches administratives)

    • Placement extérieur : vous êtes hébergé dans une structure habilitée et vous pouvez sortir pour travailler, pour suivre une formation ou pour recevoir des soins

    L’aménagement de la peine peut être accompagné de certaines obligations et interdictions que vous devrez respecter.

    Exemple
    • Interdiction de quitter le domicile en dehors des périodes autorisées (bracelet électronique)

    • Obligation de rejoindre la prison aux moments prévus (semi-liberté)

    • Obligation de suivre des soins à l’extérieur de la structure d’accueil (placement à l’extérieur)

    C’est le juge de l’application des peines (JAP) qui détermine les obligations et interdictions que vous devrez respecter dans le cadre de l’aménagement de votre peine.

    Le tribunal peut décider de ne pas aménager la peine s’il estime qu’il ne dispose pas des éléments nécessaires pour statuer ou s’il considère que les conditions de l’aménagement ne sont pas remplies.

    Manque d’éléments nécessaires à la décision

    Si le tribunal considère qu’il ne dispose pas des éléments nécessaires pour choisir l’aménagement pertinent, il peut ordonner que vous soyez convoqué après l’audience devant le juge de l’application des peines (JAP) pour qu’il se prononce sur l’aménagement de la peine.

    Refus d’aménagement

    Si le tribunal considère qu’il ne faut pas aménager la peine, il peut décerner à votre encontre soit un mandat de dépôt à effet différé, soit un mandat de dépôt ou un mandat d’arrêt.

    Le tribunal ordonne que vous soyez convoqué dans un délai d’1 mois mois devant le procureur de la République afin qu’il fixe la date à laquelle vous serez incarcéré.

      Le tribunal ordonne que vous soyez arrêté à l’audience ou dès que possible pour être incarcéré.

      Dans ce cas, le tribunal doit indiquer dans la décision les motifs pour lesquels il considère que la peine ne doit pas être aménagée.

        Le juge de l’application des peines (JAP) peut décider d’aménager la peine qui n’a pas été aménagée par le tribunal.

        Si vous n’avez pas été incarcéré après la condamnation, le procureur de la République doit informer le JAP avant de prendre des mesures d’exécution à votre endroit.

        Si vous avez été incarcéré, vous pouvez faire la demande d’aménagement au JAP, éventuellement via les agents de probation et d’insertion de la prison.

        Le JAP peut décider d’aménager la peine s’il estime que cela peut permettre d’assurer votre réinsertion.

        Il prendra sa décision en tenant compte de votre personnalité, de votre situation personnelle et de la possibilité matérielle de mettre en place un aménagement de peine.

        Si le JAP considère que les conditions pour un aménagement de peine sont remplies, il pourra décider que la peine de prison pourra s’exécuter de l’une des manières suivantes :

        • Semi-liberté

        • Placement à l’extérieur

        • Détention à domicile sous surveillance électronique

        • Fractionnement ou suspension de peine

        • Libération conditionnelle

        • Conversion de l’emprisonnement en jours amendes

        Si votre peine d’emprisonnement ferme d’une durée supérieure à 6 mois et inférieure ou égale à 1 an n’a pas été aménagée par le tribunal qui l’a prononcée ni par le juge de l’application des peines, vous devrez l’exécuter.

        Mais il faut que la décision soit devenue exécutive et qu’une mesure de contrainte soit prise à votre égard par le procureur de la République.

        La condamnation devient définitive lorsque les délais pour exercer les voies de recours ont expiré, ou lorsque les recours ont été rejetés.

        Le régime d’emprisonnement doit être individualisé

        La loi prévoit que le régime d’exécution des peines d’emprisonnement doit être individualisé.

        Cela veut dire que vos conditions de détention en prison doivent prendre en compte votre personnalité ainsi que votre situation familiale, matérielle et sociale.

        De plus, le régime de détention doit être actualisé au fur et à mesure de l’exécution de la peine, après des évaluations régulières de votre personnalité et de votre situation familiale, matérielle et sociale.

        C’est la justice et l’administration pénitentiaire qui choisissent la prison où vous serez incarcéré.

        Le juge de l’application des peines fixe le cap

        Le juge de l’application des peines (JAP) est chargé de fixer les principales conditions d’exécution des peines d’emprisonnement et de contrôler leur application.

        Il doit tenir compte de votre condamnation, de votre personnalité et de votre situation familiale, matérielle et sociale.

        Au début de votre incarcération, vous serez convoqué par le juge de l’application des peines, avant ou après avoir rencontré un membre du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP).

        Vous pouvez demander à rencontrer le JAP à tout moment pendant toute la durée de votre détention et le JAP peut aussi vous convoquer à tout moment.

        Le JAP a également pour mission de contrôler la bonne application mesures qu’il a édictées.

        Vous pouvez lui soumettre les problèmes liés à vos conditions de détention et vos demandes d’aménagement de peine.

        À savoir

        vous disposez en tant que détenu de certains droits familiaux, civiques et sociaux qui doivent être respectés en prison.

        Le service pénitentiaire d’insertion et de probation fait l’exécution et le suivi

        Le service d’insertion et de probation (SPIP) a pour mission de vous accompagner dans votre parcours d’exécution de peine et de vous préparer à la sortie de prison.

        Il dispose de conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation qui peuvent vous aider dans les domaines suivants :

        • Maintien des liens avec votre famille

        • Présentation des demandes d’aménagement de peine au juge de l’application des peines

        • Préparation à la sortie de prison : logement, soins, formation, travail, etc.

        • Lutte contre la récidive : lutte contre l’illettrisme, la toxicomanie, etc.

        • Accès à la culture : ateliers artistiques, cinéma, etc.

        Il y a dans chaque établissement pénitentiaire une commission pluridisciplinaire unique, qui se réunit au moins 1 fois par mois.

        Cette commission examine les parcours d’exécution de la peine des détenus et traite les demandes individuelles d’adaptation du régime de détention.

        Vous pouvez envoyer vos demande à la commission via les agents conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation.

        La commission pluridisciplinaire unique est présidée par le chef d’établissement ou par son représentant.

      La peine d’emprisonnement ferme de plus d’1 an ne peut pas être aménagée.

        Vous pouvez être incarcéré quand la condamnation devient définitive

        La condamnation pénale doit devenir définitive avant de pouvoir être exécutée.

        La condamnation devient définitive lorsque les délais pour exercer les voies de recours ont expiré ou lorsque les recours ont été rejetés.

        Ainsi, votre peine d’emprisonnement ferme de plus d’1 an ne doit pas être mise en application directement après l’audience.

        Une fois que la décision dévient définitive, c’est le procureur de la République qui décide à quel moment vous devez être incarcéré.

        Vous serez incarcéré immédiatement si le tribunal délivre un mandat de dépôt ou un mandat d’arrêt

        Lorsque le tribunal vous condamne à une peine d’emprisonnement ferme d’un an minimum, il peut décider que la condamnation sera exécutée immédiatement, même si elle n’est pas encore définitive.

        Dans ce cas, le tribunal doit délivrer un mandat de dépôt à l’audience. Vous serez alors emmené directement en prison dès la fin du procès.

        Si vous êtes absent à l’audience, le tribunal doit délivrer un mandat d’arrêt à votre encontre et vous serez recherché par les forces de l’ordre en vue de votre incarcération.

        Le tribunal doit indiquer dans le jugement les motifs qui justifient le mandat de dépôt ou la mandat d’arrêt.

        La décision peut être par exemple motivée par les circonstances dans lesquelles vous avez commis l’infraction, par votre personnalité ou par votre situation matérielle, familiale et sociale.

        Le régime d’emprisonnement doit être individualisé

        La loi prévoit que le régime d’exécution des peines d’emprisonnement doit être individualisé.

        Cela veut dire que vos conditions de détention en prison doivent prendre en compte votre personnalité ainsi que votre situation familiale, matérielle et sociale.

        De plus, le régime de détention doit être actualisé au fur et à mesure de l’exécution de la peine, après des évaluations régulières de votre personnalité et de votre situation familiale, matérielle et sociale.

        C’est la justice et l’administration pénitentiaire qui choisissent la prison où vous serez incarcéré.

        Le juge de l’application des peines fixe le cap

        Le juge de l’application des peines (JAP) est chargé de fixer les principales conditions d’exécution des peines d’emprisonnement et de contrôler leur application.

        Il doit tenir compte de votre condamnation, de votre personnalité et de votre situation familiale, matérielle et sociale.

        Au début de votre incarcération, vous serez convoqué par le juge de l’application des peines, avant ou après avoir rencontré un membre du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP).

        Vous pouvez demander à rencontrer le JAP à tout moment pendant toute la durée de votre détention et le JAP peut aussi vous convoquer à tout moment.

        Le JAP a également pour mission de contrôler la bonne application mesures qu’il a édictées.

        Vous pouvez lui soumettre les problèmes liés à vos conditions de détention et vos demandes d’aménagement de peine.

        À savoir

        vous disposez en tant que détenu de certains droits familiaux, civiques et sociaux qui doivent être respectés en prison.

        Le service pénitentiaire d’insertion et de probation fait l’exécution et le suivi

        Le service d’insertion et de probation (SPIP) a pour mission de vous accompagner dans votre parcours d’exécution de peine et de vous préparer à la sortie de prison.

        Il dispose de conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation qui peuvent vous aider dans les domaines suivants :

        • Maintien des liens avec votre famille

        • Présentation des demandes d’aménagement de peine au juge de l’application des peines

        • Préparation à la sortie de prison : logement, soins, formation, travail, etc.

        • Lutte contre la récidive : lutte contre l’illettrisme, la toxicomanie, etc.

        • Accès à la culture : ateliers artistiques, cinéma, etc.

        Il y a dans chaque établissement pénitentiaire une commission pluridisciplinaire unique, qui se réunit au moins 1 fois par mois.

        Cette commission examine les parcours d’exécution de la peine des détenus et traite les demandes individuelles d’adaptation du régime de détention.

        Vous pouvez envoyer vos demande à la commission via les agents conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation.

        La commission pluridisciplinaire unique est présidée par le chef d’établissement ou par son représentant.

        La loi fixe une durée maximale pour la peine de prison qui peut être prononcée pour chaque infraction.

        C’est ce qu’on appelle la peine encourue .

        La durée des peines encourues pour un punissable d’emprisonnement va de 2 mois à 10 ans.

        Certains délits ne sont pas punis par une peine de prison, mais seulement par une amende.

        La durée des peines encourues pour un va de 15 ans d’emprisonnement à la perpétuité (prison à vie).

        Dans tous les cas, le tribunal est libre de fixer une durée plus faible que la durée encourue, en fonction des faits et de la personnalité de l’auteur de l’infraction.

        Si vous êtes condamné au cours du même procès à des peines d’emprisonnement pour plusieurs infractions (crime ou délit), le cumul des peines ne peut pas dépasser la durée de la peine encourue la plus élevée.

        Exemple

        Vous ne pouvez pas être condamné à plus de 7 ans de prison si vous êtes jugé pour les 2 délits suivants :

        • Vol aggravé, puni de 7 ans d’emprisonnement au maximum

        • Menaces sur une victime, punies de 3 ans d’emprisonnement

        Définition

        La période de sûreté est une période minimale durant laquelle vous devez rester en prison sans bénéficier d’aménagement de peine.

        Elle peut être décidée en cas de condamnation pour certains crimes et délits graves (meurtre, violences…).

        La durée de la période de sûreté varie suivant que vous avez été condamné à la perpétuité ou non.

        La période peut aller jusqu’à la moitié de la peine prononcée ou dans les cas les plus graves jusqu’aux 2/3 de la peine.

        Cette durée peut être réduite par la suite par le tribunal de l’application des peines vous manifestez de sérieuses garanties de réinsertion.

          La période de sûreté peut aller jusqu’à 22 ans.

          Pour certains crimes très graves (exemple : meurtre et viol sur mineur de moins de 15 ans), la période de sûreté peut durer jusqu’à 30 ans.

          La durée peut être réduite par la suite par le tribunal de l’application des peines vous manifestez de sérieuses garanties de réinsertion.

          À noter

          si vous êtes condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, la cour d’assises peut décider que vous ne bénéficierez d’aucune libération conditionnelle ou aménagement de peine.

            L’aménagement de peine n’est pas possible pendant la période de sûreté

            Si le tribunal a assorti votre condamnation d’une période de sûreté, vous ne pouvez pas faire la demande avant la fin de cette période.

            L’aménagement de peine est possible après la fin de la période de sûreté

            Si vous êtes condamné à une peine d’emprisonnement ferme de plus d’1 an et que vous avez été incarcéré, vous pouvez demander un aménagement de peine au juge de l’application des peines (JAP).

            Lors de son examen, le JAP doit prendre en compte vos conditions matérielles de détention et le taux d’occupation de l’établissement pénitentiaire où vous êtes incarcéré.

            Le JAP peut ordonner l’un des aménagements de peine suivants :

            • Détention à domicile sous surveillance électronique : vous portez un bracelet électronique, vous ne pouvez pas sortir de chez vous qu’à certains horaires, par exemple pour aller travailler

            • Semi-liberté : vous êtes en prison, mais vous pouvez sortir à certains moments, par exemple pour aller travailler ou pour effectuer des démarches administratives

            • Placement à l’extérieur : vous êtes hébergé dans une structure habilitée et vous pouvez sortir pour travailler, pour suivre une formation ou pour recevoir des soins

            • Libération conditionnelle : vous êtes libéré en ayant des obligations et des interdictions à respecter

            • Libération sous contrainte : vous êtes libéré avec des mesures de suivi et de contrôle obligatoires

          Peine de prison ferme

          Vous êtes condamné à une peine d’emprisonnement ferme ?

          Si la durée de la peine ne dépasse pas 1 an, vous pouvez peut-être bénéficier d’un aménagement de peine. Dans ce cas, vous n’irez pas en prison et vous pourrez exécuter la peine sous une autre forme : bracelet électronique, semi-liberté ou placement à l’extérieur.

          La décision d’aménager la peine est prise en fonction de la durée de la peine et de votre situation personnelle.

          Nous vous présentons les règles applicables en fonction de la durée de la peine : entre 1 et 6 mois, entre 6 et 1 an, plus d’un an.

          Condamnations et peines

          La peine d’emprisonnement ferme comprise entre 1 et 6 mois doit être aménagée.

            Si un tribunal vous condamne à une peine d’emprisonnement ferme d’une durée comprise entre 1 et 6 mois, il a l’obligation d’aménager la peine.

            Si le tribunal considère qu’il ne faut pas aménager la peine, il doit indiquer dans le jugement le motif qui sous-tend cette position.

            À savoir

            depuis mars 2020, il n’est plus possible de prononcer une peine de prison ferme inférieure à 1 mois.

            L’aménagement de la peine vous évitera d’aller en prison et vous permettra d’exécuter la peine de l’une des manières suivantes  :

            • : vous portez un bracelet électronique et vous ne pouvez pas sortir de chez vous qu’à certains horaires, par exemple pour aller travailler

            • : vous êtes en prison, mais vous pouvez sortir à certains moments (par exemple pour aller travailler ou pour effectuer des démarches administratives)

            • Placement extérieur : vous êtes hébergé dans une structure habilitée et vous pouvez sortir pour travailler, pour suivre une formation ou pour recevoir des soins

            Le tribunal doit choisir, lors de l’audience de condamnation, l’aménagement de peine qui convient le mieux en tenant compte de votre personnalité et de votre situation personnelle, familiale et professionnelle.

            L’aménagement de la peine peut être accompagné de certaines obligations et interdictions que vous devrez respecter.

            Exemple
            • Interdiction de quitter le domicile en dehors des périodes autorisées (bracelet électronique)

            • Obligation de rejoindre la prison aux moments prévus (semi-liberté)

            • Obligation de suivre des soins à l’extérieur de la structure d’accueil (placement à l’extérieur)

            C’est le juge de l’application des peines (JAP) qui détermine les obligations et interdictions que vous devrez respecter dans le cadre de l’aménagement de votre peine.

            Vous serez convoqué devant le JAP après l’audience au cours de laquelle votre condamnation a été prononcée.

            Le tribunal peut refuser d’aménager la peine, s’il ne dispose pas des éléments nécessaires pour prendre la décision, ou s’il considère que l’aménagement de la peine n’est pas adapté à votre situation personnelle.

            Manque d’informations nécessaires à la prise de décision

            Le tribunal peut refuser d’aménager la peine s’il ne dispose pas des éléments nécessaires pour prendre sa décision.

            Exemple

            Le tribunal ne sait pas si vous avez un domicile fixe qui pourrait permettre de mettre en place une surveillance électronique à domicile.

            Dans ce cas, le tribunal renvoie l’affaire au JAP pour qu’il statue plus tard sur la possibilité d’aménager la peine.

            Aménagement inadapté à votre situation

            Le tribunal peut aussi décider de ne pas aménager la peine s’il considère que l’aménagement n’est pas approprié, compte tenu des circonstances des faits ou de votre personnalité.

            Exemple

            Vous manifestez une attitude irrespectueuse à l’égard du tribunal et à l’égard de la victime de l’infraction que vous avez commise avec des circonstances particulièrement graves.

            Le juge de l’application des peines (JAP) peut aménager la peine d’emprisonnement ferme d’une durée comprise entre 1 et 6 mois, si le tribunal ne l’a pas fait.

            Le JAP peut décider d’aménager la peine même si vous avez déjà commencé à la purger.

            Il peut prendre cette décision de sa propre initiative ou suite à votre demande.

            Le JAP peut prendre cette décision s’il estime que l’aménagement de la peine peut permettre d’assurer votre réinsertion.

            Si le JAP décide d’aménager la peine, il peut la convertir en une des peines suivantes :

            • Peine de détention à domicile sous surveillance électronique

            • Peine de travail d’intérêt général

            • Peine de jours amendes

            • Peine d’emprisonnement assortie d’un sursis probatoire renforcé

            Si votre peine d’emprisonnement ferme comprise entre 1 et 6 mois n’a pas été aménagée par le tribunal qui l’a prononcée ni par le juge de l’application des peines, vous devrez l’exécuter.

            Mais il faut que la décision devienne définitive et que le procureur de la République décide de la faire exécuter.

            La condamnation devient définitive lorsque les délais pour exercer les voies de recours ont expiré ou lorsque les recours ont été rejetés.

            Le régime d’emprisonnement doit être individualisé

            La loi prévoit que le régime d’exécution des peines d’emprisonnement doit être individualisé.

            Cela veut dire que vos conditions de détention en prison doivent prendre en compte votre personnalité ainsi que votre situation familiale, matérielle et sociale.

            De plus, le régime de détention doit être actualisé au fur et à mesure de l’exécution de la peine, après des évaluations régulières de votre personnalité et de votre situation familiale, matérielle et sociale.

            C’est la justice et l’administration pénitentiaire qui choisissent la prison où vous serez incarcéré.

            Le juge de l’application des peines fixe le cap

            Le juge de l’application des peines (JAP) est chargé de fixer les principales conditions d’exécution des peines d’emprisonnement et de contrôler leur application.

            Il doit tenir compte de votre condamnation, de votre personnalité et de votre situation familiale, matérielle et sociale.

            Au début de votre incarcération, vous serez convoqué par le juge de l’application des peines, avant ou après avoir rencontré un membre du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP).

            Vous pouvez demander à rencontrer le JAP à tout moment pendant toute la durée de votre détention et le JAP peut aussi vous convoquer à tout moment.

            Le JAP a également pour mission de contrôler la bonne application mesures qu’il a édictées.

            Vous pouvez lui soumettre les problèmes liés à vos conditions de détention et vos demandes d’aménagement de peine.

            À savoir

            vous disposez en tant que détenu de certains droits familiaux, civiques et sociaux qui doivent être respectés en prison.

            Le service pénitentiaire d’insertion et de probation fait l’exécution et le suivi

            Le service d’insertion et de probation (SPIP) a pour mission de vous accompagner dans votre parcours d’exécution de peine et de vous préparer à la sortie de prison.

            Il dispose de conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation qui peuvent vous aider dans les domaines suivants :

            • Maintien des liens avec votre famille

            • Présentation des demandes d’aménagement de peine au juge de l’application des peines

            • Préparation à la sortie de prison : logement, soins, formation, travail, etc.

            • Lutte contre la récidive : lutte contre l’illettrisme, la toxicomanie, etc.

            • Accès à la culture : ateliers artistiques, cinéma, etc.

            Il y a dans chaque établissement pénitentiaire une commission pluridisciplinaire unique, qui se réunit au moins 1 fois par mois.

            Cette commission examine les parcours d’exécution de la peine des détenus et traite les demandes individuelles d’adaptation du régime de détention.

            Vous pouvez envoyer vos demande à la commission via les agents conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation.

            La commission pluridisciplinaire unique est présidée par le chef d’établissement ou par son représentant.

          La peine d’emprisonnement ferme d’une durée supérieure à 6 mois et inférieure ou égale à 1 an peut être aménagée.

            Le tribunal qui vous condamne à une peine d’emprisonnement ferme supérieure à 6 mois et inférieure ou égale à 1 an doit vérifier s’il est possible de l’aménager.

            Le tribunal doit prendre une décision sur cette question lors de l’audience de condamnation.

            Pour prendre sa décision, le tribunal examine la possibilité de mettre en place l’aménagement en tenant compte de votre personnalité, de votre situation personnelle, familiale et professionnelle et des conditions matérielles de réalisation.

            L’aménagement de la peine vous évitera d’aller en prison et vous permettra d’exécuter la peine de l’une des manières suivantes  :

            • : vous portez un bracelet électronique et vous ne pouvez pas sortir de chez vous qu’à certains horaires, par exemple pour aller travailler

            • : vous êtes en prison, mais vous pouvez sortir à certains moments (par exemple pour aller travailler ou pour effectuer des démarches administratives)

            • Placement extérieur : vous êtes hébergé dans une structure habilitée et vous pouvez sortir pour travailler, pour suivre une formation ou pour recevoir des soins

            L’aménagement de la peine peut être accompagné de certaines obligations et interdictions que vous devrez respecter.

            Exemple
            • Interdiction de quitter le domicile en dehors des périodes autorisées (bracelet électronique)

            • Obligation de rejoindre la prison aux moments prévus (semi-liberté)

            • Obligation de suivre des soins à l’extérieur de la structure d’accueil (placement à l’extérieur)

            C’est le juge de l’application des peines (JAP) qui détermine les obligations et interdictions que vous devrez respecter dans le cadre de l’aménagement de votre peine.

            Le tribunal peut décider de ne pas aménager la peine s’il estime qu’il ne dispose pas des éléments nécessaires pour statuer ou s’il considère que les conditions de l’aménagement ne sont pas remplies.

            Manque d’éléments nécessaires à la décision

            Si le tribunal considère qu’il ne dispose pas des éléments nécessaires pour choisir l’aménagement pertinent, il peut ordonner que vous soyez convoqué après l’audience devant le juge de l’application des peines (JAP) pour qu’il se prononce sur l’aménagement de la peine.

            Refus d’aménagement

            Si le tribunal considère qu’il ne faut pas aménager la peine, il peut décerner à votre encontre soit un mandat de dépôt à effet différé, soit un mandat de dépôt ou un mandat d’arrêt.

            Le tribunal ordonne que vous soyez convoqué dans un délai d’1 mois mois devant le procureur de la République afin qu’il fixe la date à laquelle vous serez incarcéré.

              Le tribunal ordonne que vous soyez arrêté à l’audience ou dès que possible pour être incarcéré.

              Dans ce cas, le tribunal doit indiquer dans la décision les motifs pour lesquels il considère que la peine ne doit pas être aménagée.

                Le juge de l’application des peines (JAP) peut décider d’aménager la peine qui n’a pas été aménagée par le tribunal.

                Si vous n’avez pas été incarcéré après la condamnation, le procureur de la République doit informer le JAP avant de prendre des mesures d’exécution à votre endroit.

                Si vous avez été incarcéré, vous pouvez faire la demande d’aménagement au JAP, éventuellement via les agents de probation et d’insertion de la prison.

                Le JAP peut décider d’aménager la peine s’il estime que cela peut permettre d’assurer votre réinsertion.

                Il prendra sa décision en tenant compte de votre personnalité, de votre situation personnelle et de la possibilité matérielle de mettre en place un aménagement de peine.

                Si le JAP considère que les conditions pour un aménagement de peine sont remplies, il pourra décider que la peine de prison pourra s’exécuter de l’une des manières suivantes :

                • Semi-liberté

                • Placement à l’extérieur

                • Détention à domicile sous surveillance électronique

                • Fractionnement ou suspension de peine

                • Libération conditionnelle

                • Conversion de l’emprisonnement en jours amendes

                Si votre peine d’emprisonnement ferme d’une durée supérieure à 6 mois et inférieure ou égale à 1 an n’a pas été aménagée par le tribunal qui l’a prononcée ni par le juge de l’application des peines, vous devrez l’exécuter.

                Mais il faut que la décision soit devenue exécutive et qu’une mesure de contrainte soit prise à votre égard par le procureur de la République.

                La condamnation devient définitive lorsque les délais pour exercer les voies de recours ont expiré, ou lorsque les recours ont été rejetés.

                Le régime d’emprisonnement doit être individualisé

                La loi prévoit que le régime d’exécution des peines d’emprisonnement doit être individualisé.

                Cela veut dire que vos conditions de détention en prison doivent prendre en compte votre personnalité ainsi que votre situation familiale, matérielle et sociale.

                De plus, le régime de détention doit être actualisé au fur et à mesure de l’exécution de la peine, après des évaluations régulières de votre personnalité et de votre situation familiale, matérielle et sociale.

                C’est la justice et l’administration pénitentiaire qui choisissent la prison où vous serez incarcéré.

                Le juge de l’application des peines fixe le cap

                Le juge de l’application des peines (JAP) est chargé de fixer les principales conditions d’exécution des peines d’emprisonnement et de contrôler leur application.

                Il doit tenir compte de votre condamnation, de votre personnalité et de votre situation familiale, matérielle et sociale.

                Au début de votre incarcération, vous serez convoqué par le juge de l’application des peines, avant ou après avoir rencontré un membre du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP).

                Vous pouvez demander à rencontrer le JAP à tout moment pendant toute la durée de votre détention et le JAP peut aussi vous convoquer à tout moment.

                Le JAP a également pour mission de contrôler la bonne application mesures qu’il a édictées.

                Vous pouvez lui soumettre les problèmes liés à vos conditions de détention et vos demandes d’aménagement de peine.

                À savoir

                vous disposez en tant que détenu de certains droits familiaux, civiques et sociaux qui doivent être respectés en prison.

                Le service pénitentiaire d’insertion et de probation fait l’exécution et le suivi

                Le service d’insertion et de probation (SPIP) a pour mission de vous accompagner dans votre parcours d’exécution de peine et de vous préparer à la sortie de prison.

                Il dispose de conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation qui peuvent vous aider dans les domaines suivants :

                • Maintien des liens avec votre famille

                • Présentation des demandes d’aménagement de peine au juge de l’application des peines

                • Préparation à la sortie de prison : logement, soins, formation, travail, etc.

                • Lutte contre la récidive : lutte contre l’illettrisme, la toxicomanie, etc.

                • Accès à la culture : ateliers artistiques, cinéma, etc.

                Il y a dans chaque établissement pénitentiaire une commission pluridisciplinaire unique, qui se réunit au moins 1 fois par mois.

                Cette commission examine les parcours d’exécution de la peine des détenus et traite les demandes individuelles d’adaptation du régime de détention.

                Vous pouvez envoyer vos demande à la commission via les agents conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation.

                La commission pluridisciplinaire unique est présidée par le chef d’établissement ou par son représentant.

              La peine d’emprisonnement ferme de plus d’1 an ne peut pas être aménagée.

                Vous pouvez être incarcéré quand la condamnation devient définitive

                La condamnation pénale doit devenir définitive avant de pouvoir être exécutée.

                La condamnation devient définitive lorsque les délais pour exercer les voies de recours ont expiré ou lorsque les recours ont été rejetés.

                Ainsi, votre peine d’emprisonnement ferme de plus d’1 an ne doit pas être mise en application directement après l’audience.

                Une fois que la décision dévient définitive, c’est le procureur de la République qui décide à quel moment vous devez être incarcéré.

                Vous serez incarcéré immédiatement si le tribunal délivre un mandat de dépôt ou un mandat d’arrêt

                Lorsque le tribunal vous condamne à une peine d’emprisonnement ferme d’un an minimum, il peut décider que la condamnation sera exécutée immédiatement, même si elle n’est pas encore définitive.

                Dans ce cas, le tribunal doit délivrer un mandat de dépôt à l’audience. Vous serez alors emmené directement en prison dès la fin du procès.

                Si vous êtes absent à l’audience, le tribunal doit délivrer un mandat d’arrêt à votre encontre et vous serez recherché par les forces de l’ordre en vue de votre incarcération.

                Le tribunal doit indiquer dans le jugement les motifs qui justifient le mandat de dépôt ou la mandat d’arrêt.

                La décision peut être par exemple motivée par les circonstances dans lesquelles vous avez commis l’infraction, par votre personnalité ou par votre situation matérielle, familiale et sociale.

                Le régime d’emprisonnement doit être individualisé

                La loi prévoit que le régime d’exécution des peines d’emprisonnement doit être individualisé.

                Cela veut dire que vos conditions de détention en prison doivent prendre en compte votre personnalité ainsi que votre situation familiale, matérielle et sociale.

                De plus, le régime de détention doit être actualisé au fur et à mesure de l’exécution de la peine, après des évaluations régulières de votre personnalité et de votre situation familiale, matérielle et sociale.

                C’est la justice et l’administration pénitentiaire qui choisissent la prison où vous serez incarcéré.

                Le juge de l’application des peines fixe le cap

                Le juge de l’application des peines (JAP) est chargé de fixer les principales conditions d’exécution des peines d’emprisonnement et de contrôler leur application.

                Il doit tenir compte de votre condamnation, de votre personnalité et de votre situation familiale, matérielle et sociale.

                Au début de votre incarcération, vous serez convoqué par le juge de l’application des peines, avant ou après avoir rencontré un membre du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP).

                Vous pouvez demander à rencontrer le JAP à tout moment pendant toute la durée de votre détention et le JAP peut aussi vous convoquer à tout moment.

                Le JAP a également pour mission de contrôler la bonne application mesures qu’il a édictées.

                Vous pouvez lui soumettre les problèmes liés à vos conditions de détention et vos demandes d’aménagement de peine.

                À savoir

                vous disposez en tant que détenu de certains droits familiaux, civiques et sociaux qui doivent être respectés en prison.

                Le service pénitentiaire d’insertion et de probation fait l’exécution et le suivi

                Le service d’insertion et de probation (SPIP) a pour mission de vous accompagner dans votre parcours d’exécution de peine et de vous préparer à la sortie de prison.

                Il dispose de conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation qui peuvent vous aider dans les domaines suivants :

                • Maintien des liens avec votre famille

                • Présentation des demandes d’aménagement de peine au juge de l’application des peines

                • Préparation à la sortie de prison : logement, soins, formation, travail, etc.

                • Lutte contre la récidive : lutte contre l’illettrisme, la toxicomanie, etc.

                • Accès à la culture : ateliers artistiques, cinéma, etc.

                Il y a dans chaque établissement pénitentiaire une commission pluridisciplinaire unique, qui se réunit au moins 1 fois par mois.

                Cette commission examine les parcours d’exécution de la peine des détenus et traite les demandes individuelles d’adaptation du régime de détention.

                Vous pouvez envoyer vos demande à la commission via les agents conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation.

                La commission pluridisciplinaire unique est présidée par le chef d’établissement ou par son représentant.

                La loi fixe une durée maximale pour la peine de prison qui peut être prononcée pour chaque infraction.

                C’est ce qu’on appelle la peine encourue .

                La durée des peines encourues pour un punissable d’emprisonnement va de 2 mois à 10 ans.

                Certains délits ne sont pas punis par une peine de prison, mais seulement par une amende.

                La durée des peines encourues pour un va de 15 ans d’emprisonnement à la perpétuité (prison à vie).

                Dans tous les cas, le tribunal est libre de fixer une durée plus faible que la durée encourue, en fonction des faits et de la personnalité de l’auteur de l’infraction.

                Si vous êtes condamné au cours du même procès à des peines d’emprisonnement pour plusieurs infractions (crime ou délit), le cumul des peines ne peut pas dépasser la durée de la peine encourue la plus élevée.

                Exemple

                Vous ne pouvez pas être condamné à plus de 7 ans de prison si vous êtes jugé pour les 2 délits suivants :

                • Vol aggravé, puni de 7 ans d’emprisonnement au maximum

                • Menaces sur une victime, punies de 3 ans d’emprisonnement

                Définition

                La période de sûreté est une période minimale durant laquelle vous devez rester en prison sans bénéficier d’aménagement de peine.

                Elle peut être décidée en cas de condamnation pour certains crimes et délits graves (meurtre, violences…).

                La durée de la période de sûreté varie suivant que vous avez été condamné à la perpétuité ou non.

                La période peut aller jusqu’à la moitié de la peine prononcée ou dans les cas les plus graves jusqu’aux 2/3 de la peine.

                Cette durée peut être réduite par la suite par le tribunal de l’application des peines vous manifestez de sérieuses garanties de réinsertion.

                  La période de sûreté peut aller jusqu’à 22 ans.

                  Pour certains crimes très graves (exemple : meurtre et viol sur mineur de moins de 15 ans), la période de sûreté peut durer jusqu’à 30 ans.

                  La durée peut être réduite par la suite par le tribunal de l’application des peines vous manifestez de sérieuses garanties de réinsertion.

                  À noter

                  si vous êtes condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, la cour d’assises peut décider que vous ne bénéficierez d’aucune libération conditionnelle ou aménagement de peine.

                    L’aménagement de peine n’est pas possible pendant la période de sûreté

                    Si le tribunal a assorti votre condamnation d’une période de sûreté, vous ne pouvez pas faire la demande avant la fin de cette période.

                    L’aménagement de peine est possible après la fin de la période de sûreté

                    Si vous êtes condamné à une peine d’emprisonnement ferme de plus d’1 an et que vous avez été incarcéré, vous pouvez demander un aménagement de peine au juge de l’application des peines (JAP).

                    Lors de son examen, le JAP doit prendre en compte vos conditions matérielles de détention et le taux d’occupation de l’établissement pénitentiaire où vous êtes incarcéré.

                    Le JAP peut ordonner l’un des aménagements de peine suivants :

                    • Détention à domicile sous surveillance électronique : vous portez un bracelet électronique, vous ne pouvez pas sortir de chez vous qu’à certains horaires, par exemple pour aller travailler

                    • Semi-liberté : vous êtes en prison, mais vous pouvez sortir à certains moments, par exemple pour aller travailler ou pour effectuer des démarches administratives

                    • Placement à l’extérieur : vous êtes hébergé dans une structure habilitée et vous pouvez sortir pour travailler, pour suivre une formation ou pour recevoir des soins

                    • Libération conditionnelle : vous êtes libéré en ayant des obligations et des interdictions à respecter

                    • Libération sous contrainte : vous êtes libéré avec des mesures de suivi et de contrôle obligatoires

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