Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

L’activité partielle de longue durée (APLD) existe-t-elle toujours ?

Non, le dispositif d’activité partielle de longue durée ( APLD ) ne peut plus être mis en place dans une entreprise depuis le 1er janvier 2023. Les dispositifs mis en place avant cette date peuvent continuer à s’appliquer jusqu’au 31 décembre 2026 au plus tard. Une modification de l’accord collectif ou du document unilatéral mis en place avant le 31 décembre 2022 peut cependant intervenir après cette date. Un avenant est transmis à l’administration. Nous faisons un point sur les règles applicables.

La mise en place de l’ APLD  était possible sur la base de l’un des documents suivants :

  • Accord collectif d’établissement, d’entreprise, de groupe ou de branche

  • Document unilatéral s’appuyant sur accord collectif de branche étendu.

Les entreprises déjà engagées dans le dispositif d’APLD peuvent, après la date du 31 décembre 2022, conclure des avenants à leurs accords en cours et modifier leurs documents unilatéraux en cours.

Chômage partiel (activité partielle)

      L’activité réduite peut être mise en œuvre dans la limite de 36 mois, qui se suivent ou pas, sur une période de 48 mois consécutifs.

      L’entreprise peut bénéficier de l’ APLD  à compter du 1er jour de la 1re période d’autorisation d’activité partielle accordée par la  Dreets .

      L’employeur peut réduire l’activité de l’entreprise dans la limite de 40 % de la durée légale et faire travailler ses salariés 60 % de celle-ci. Cette réduction s’apprécie pour chaque salarié concerné pour la durée totale de l’accord.

      En cas de circonstances exceptionnelles, la réduction peut être portée à 50 % sur décision de la direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS  ou  DDETSPP ) et dans les conditions prévues par l’accord collectif.

      Ce dispositif peut entraîner des périodes de fermeture totale et temporaire d’un service ou de l’entreprise.

      Exemple

      Une entreprise peut sur une période de 20 mois convenir d’une fermeture par accord d’une période d’activité partielle de 8 mois pour des salariés à 35 heures.

      L’accord collectif et son éventuel avenant modificatif doivent contenir des mentions obligatoires. Ils peuvent également contenir certaines mentions facultatives.

      Mentions obligatoires

      • Diagnostic sur la situation économique et les perspectives d’activité de l’établissement, l’entreprise, le groupe ou la branche

      • Date de début et durée d’application du dispositif

      • Activités et salariés concernés

      • Réduction maximale de l’horaire de travail en dessous de la durée légale du travail

      • Engagements en matière d’emploi et de formation professionnelle

      • Conditions d’information des organisations syndicales de salariés signataires et du comité social et économique (CSE).

      Mentions facultatives

      • Efforts des dirigeants salariés, des mandataires sociaux et des actionnaires proportionnés à ceux des salariés

      • Conditions de prises de congés payés et d’utilisation du compte personnel de formation, avant ou pendant l’ APLD 

      • Moyens de suivi de l’accord par les organisations syndicales.

      Oui, l’accord collectif ou son éventuel avenant modificatif doit être validé par l’administration.

      Demande de validation

      L’employeur doit adresser la demande de validation de l’accord collectif ou de son avenant modificatif par voie dématérialisée.

    • Demande de validation ou d’homologation d’activité partielle
    • Dépôt de la demande

      L’accord d’établissement, d’entreprise ou de groupe ou son avenant modificatif doit aussi être déposé sur la plate forme TéléAccords.

    • TéléAccords – Service de dépôt des accords collectifs d’entreprise
    • Réponse de l’administration

      La décision de validation de l’accord ou de l’avenant modificatif est notifiée par voie dématérialisée à l’employeur et aux organisations syndicales signataires.

      La direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS ou  DDETSPP ) à 15 jours pour valider un accord ou son avenant. Le silence gardé vaut acceptation.

      La décision de validation est accordée pour 6 mois.

      L’autorisation peut être renouvelée tous les 6 mois en fonction du bilan de suivi des engagements adressé par l’employeur.

      L’employeur doit verser au salarié une indemnité correspondant à 70 % de son salaire brut par heure chômée, soit environ à 84 % du salaire net horaire.

      Cette indemnité ne peut pas être inférieure à 9,40 € , ni être supérieure à un plafond de 37,42 € par heure chômée.

      L’employeur reçoit une allocation équivalent à 60 % de la rémunération horaire brute du salarié limitée à 32,08 € avec un minimum de 9,22 € .

      À savoir

      Le plancher ne s’applique pas aux salariés non soumis à une rémunération équivalente au  Smic  horaire (apprentis par exemple).

      Emplois concernés

      Les engagements de maintien dans l’emploi concernent tous les emplois de l’établissement ou de l’entreprise.

      Un accord de branche, de groupe, d’établissement ou d’entreprise peut prévoir un périmètre différent.

      Respect des engagements

      Avant la fin des 6 mois d’ APLD , l’employeur transmet à la direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS  ou  DDETSPP ) le bilan sur le respect de ses engagements concernant les points suivants :

      Ce bilan doit être accompagné d’un diagnostic actualisé de l’établissement, de l’entreprise ou du groupe. Il porte sur la situation économique et les perspectives d’activité.

      Le CSE, s’il existe, doit être informé de la mise œuvre ou la modification de l’  APLD . Le procès-verbal de la dernière réunion de consultation doit être joint.

      Sanctions en cas de non-respect des engagements

      Les sanctions différent selon que le salarié licencié pour un motif économique était dans le cadre de l’APLD ou non.

      L’employeur doit rembourser à l’Agence de services et de paiement (ASP) les sommes perçues pour ce salarié au titre de l’ APLD .

      L’employeur pourra être exonéré du remboursement si la situation économique et financière de l’entreprise le justifie.

      La direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS  ou  DDETSPP ) pourra suspendre le versement de l’allocation d’activité partielle si l’employeur ne respecte pas les engagements sur les emplois et la formation professionnelle.

        L’employeur doit rembourser à l’Agence de services et de paiement (ASP) pour chaque rupture une somme égale au montant total des sommes versées au titre de l’ APLD  / nombre de salariés placés en  APLD .

        L’employeur pourra être exonéré du remboursement si la situation économique et financière de l’entreprise le justifie. Il devra en informer les institutions représentatives du personnel et les organisations syndicales signataires de l’accord collectif.

        La direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS  ou  DDETSPP ) pourra suspendre le versement de l’allocation d’activité partielle si l’employeur ne respecte pas les engagements sur les emplois et la formation professionnelle.

          Oui, l’employeur qui souhaite modifier l’ APLD  mis en place par décision unilatérale, doit préalablement consulter le CSE lorsqu’il existe.

          L’activité réduite peut être mobilisée dans la limite de 36 mois, qui se suivent ou pas, sur une période de 48 mois consécutifs.

          L’entreprise peut bénéficier de l’APLD à compter du 1er jour de la 1re période d’autorisation d’activité partielle accordée par la  Dreets .

          Le document unilatéral fixant la durée d’application de l’  APLD  peut être renouvelé en respectant la durée maximale prévue par l’accord de branche étendu.

          L’employeur peut réduire l’activité de l’entreprise dans la limite de 40 % de la durée légale et faire travailler ses salariés 60 % de celle-ci. Cette réduction s’apprécie pour chaque salarié concerné pour la durée totale du document unilatéral.

          En cas de circonstances exceptionnelles, la réduction peut être portée à 50 % sur décision de direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS  ou  DDETSPP ) et dans les conditions prévues par le document unilatéral et l’accord de branche étendu.

          Ce dispositif peut entraîner des périodes de fermeture totale et temporaire d’un service ou de l’entreprise.

          Exemple

          Une entreprise peut sur une période de 20 mois convenir d’une fermeture par accord d’une période d’activité partielle de 8 mois pour des salariés à 35 heures.

          La décision unilatérale et son éventuelle modification doivent contenir les informations suivantes :

          • Conditions de mise en œuvre dans l’établissement ou l’entreprise des stipulations de l’accord de branche étendu

          • Date de début et durée d’application du dispositif

          • Activités et salariés concernés

          • Réduction maximale de l’horaire de travail en dessous de la durée légale du travail

          • Engagements en matière d’emploi et de formation professionnelle

          • Conditions d’information des organisations syndicales de salariés signataires et du comité social et économique (CSE).

          Oui, le document unilatéral et son éventuelle modification doivent être homologués par l’administration.

          Demande d’homologation

          L’employeur doit adresser la demande d’homologation de la décision unilatérale, ou de son éventuelle modification, par voie dématérialisée.

          Elle doit être accompagnée de l’avis rendu par le  CSE .

        • Demande de validation ou d’homologation d’activité partielle
        • Réponse de l’administration

          La décision d’homologation du document unilatéral ou de sa modification est notifiée par voie dématérialisée à l’employeur et aux organisations syndicales signataires.

          La  Dreets  à 21 jours pour valider le document unilatéral ou sa modification. Le silence gardé vaut acceptation.

          La décision d’homologation est accordée pour 6 mois. L’autorisation peut être renouvelée tous les 6 mois en fonction du bilan de suivi des engagements adressé par l’employeur.

          L’employeur doit verser au salarié une indemnité correspondant à 70 % de son salaire brut par heure chômée, soit environ à 84 % du salaire net horaire.

          Cette indemnité ne peut pas être inférieure à 9,40 € , ni être supérieure à un plafond de 37,42 € par heure chômée.

          À savoir

          Le plancher ne s’applique pas aux salariés non soumis à une rémunération équivalente au  Smic  horaire (apprentis par exemple).

          L’employeur reçoit une allocation équivalent à 60 % de la rémunération horaire brute du salarié limitée à 32,08 € avec un minimum de 9,22 € .

          À savoir

          Le plancher ne s’applique pas aux salariés non soumis à une rémunération équivalente au  Smic  horaire (apprentis par exemple).

          Emplois concernés

          Les engagements de maintien dans l’emploi concernent l’intégralité des emplois de l’établissement ou de l’entreprise. Le document unilatéral doit préciser les conditions de leur mise en œuvre dans l’établissement ou l’entreprise.

          Respect des engagements

          Avant la fin des 6 mois d’ APLD , l’employeur transmet à la direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS  ou  DDETSPP ) le bilan sur le respect de ses engagements concernant les 2 points suivants :

          • Emploi et formation professionnelle

          • Mode d’information des organisations syndicales de salariés signataires et du CSE

          Ce bilan doit être accompagné d’un diagnostic actualisé de l’établissement, de l’entreprise ou du groupe. Il porte sur la situation économique et les perspectives d’activité.

          Le CSE, s’il existe, doit être informé de la mise œuvre de l’  APLD . Le procès-verbal de la dernière réunion de consultation doit être joint.

          Sanctions en cas de non-respect des engagements

          Les sanctions différent selon que le salarié licencié pour un motif économique était dans le cadre de l’APLD ou non.

          L’employeur doit rembourser à l’Agence de services et de paiement (ASP) les sommes perçues pour ce salarié au titre de l’ APLD .

          L’employeur pourra être exonéré du remboursement compte tenu de la situation économique et financière de l’entreprise.

          La direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS  ou  DDETSPP ) pourra suspendre le versement de l’allocation d’activité partielle si l’employeur ne respecte pas les engagements sur les emplois et la formation professionnelle.

            L’employeur doit rembourser à l’Agence de services et de paiement (ASP) pour chaque rupture une somme égale au montant total des sommes versées au titre de l’ APLD  / nombre de salariés placés en  APLD .

            L’employeur pourra être exonéré du remboursement si la situation économique et financière de l’entreprise le justifie.

            La direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS  ou  DDETSPP ) pourra suspendre le versement de l’allocation d’activité partielle si l’employeur ne respecte pas les engagements sur les emplois et la formation professionnelle.

            • Service d’assistance de l’Agence de services et de paiement (ASP)

              Pour toute difficulté rencontrée avec votre compte « Activité partielle »

              Par téléphone

              0800 70 58 00

              coordonnées service assistance

              Territoires

              jours

              horaires

              Métropole

              du lundi au vendredi

              de 08h30 à 18 h

              Guadeloupe

              du lundi au vendredi

              de 7 h à 12 h (heure locale)

              Martinique

              du lundi au vendredi

              de 7 h à 12 h (heure locale)

              Guyane

              du lundi au vendredi

              de 7 h à 13 h (heure locale)

              La Réunion

              du lundi au vendredi

              de 10h30 à 20 h (heure locale)

              Mayotte

              du lundi au vendredi

              de 9h30 à 19h (heure locale)

              Par courrier électronique

              Support technique : contact-ap@asp-public.fr

              en précisant votre Siret, la dénomination de votre établissement, votre nom, prénom, numéro de téléphone.

            L’activité partielle de longue durée (APLD) existe-t-elle toujours ?

            Non, le dispositif d’activité partielle de longue durée ( APLD ) ne peut plus être mis en place dans une entreprise depuis le 1er janvier 2023. Les dispositifs mis en place avant cette date peuvent continuer à s’appliquer jusqu’au 31 décembre 2026 au plus tard. Une modification de l’accord collectif ou du document unilatéral mis en place avant le 31 décembre 2022 peut cependant intervenir après cette date. Un avenant est transmis à l’administration. Nous faisons un point sur les règles applicables.

            La mise en place de l’ APLD  était possible sur la base de l’un des documents suivants :

            • Accord collectif d’établissement, d’entreprise, de groupe ou de branche

            • Document unilatéral s’appuyant sur accord collectif de branche étendu.

            Les entreprises déjà engagées dans le dispositif d’APLD peuvent, après la date du 31 décembre 2022, conclure des avenants à leurs accords en cours et modifier leurs documents unilatéraux en cours.

            Chômage partiel (activité partielle)

                L’activité réduite peut être mise en œuvre dans la limite de 36 mois, qui se suivent ou pas, sur une période de 48 mois consécutifs.

                L’entreprise peut bénéficier de l’ APLD  à compter du 1er jour de la 1re période d’autorisation d’activité partielle accordée par la  Dreets .

                L’employeur peut réduire l’activité de l’entreprise dans la limite de 40 % de la durée légale et faire travailler ses salariés 60 % de celle-ci. Cette réduction s’apprécie pour chaque salarié concerné pour la durée totale de l’accord.

                En cas de circonstances exceptionnelles, la réduction peut être portée à 50 % sur décision de la direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS  ou  DDETSPP ) et dans les conditions prévues par l’accord collectif.

                Ce dispositif peut entraîner des périodes de fermeture totale et temporaire d’un service ou de l’entreprise.

                Exemple

                Une entreprise peut sur une période de 20 mois convenir d’une fermeture par accord d’une période d’activité partielle de 8 mois pour des salariés à 35 heures.

                L’accord collectif et son éventuel avenant modificatif doivent contenir des mentions obligatoires. Ils peuvent également contenir certaines mentions facultatives.

                Mentions obligatoires

                • Diagnostic sur la situation économique et les perspectives d’activité de l’établissement, l’entreprise, le groupe ou la branche

                • Date de début et durée d’application du dispositif

                • Activités et salariés concernés

                • Réduction maximale de l’horaire de travail en dessous de la durée légale du travail

                • Engagements en matière d’emploi et de formation professionnelle

                • Conditions d’information des organisations syndicales de salariés signataires et du comité social et économique (CSE).

                Mentions facultatives

                • Efforts des dirigeants salariés, des mandataires sociaux et des actionnaires proportionnés à ceux des salariés

                • Conditions de prises de congés payés et d’utilisation du compte personnel de formation, avant ou pendant l’ APLD 

                • Moyens de suivi de l’accord par les organisations syndicales.

                Oui, l’accord collectif ou son éventuel avenant modificatif doit être validé par l’administration.

                Demande de validation

                L’employeur doit adresser la demande de validation de l’accord collectif ou de son avenant modificatif par voie dématérialisée.

              • Demande de validation ou d’homologation d’activité partielle
              • Dépôt de la demande

                L’accord d’établissement, d’entreprise ou de groupe ou son avenant modificatif doit aussi être déposé sur la plate forme TéléAccords.

              • TéléAccords – Service de dépôt des accords collectifs d’entreprise
              • Réponse de l’administration

                La décision de validation de l’accord ou de l’avenant modificatif est notifiée par voie dématérialisée à l’employeur et aux organisations syndicales signataires.

                La direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS ou  DDETSPP ) à 15 jours pour valider un accord ou son avenant. Le silence gardé vaut acceptation.

                La décision de validation est accordée pour 6 mois.

                L’autorisation peut être renouvelée tous les 6 mois en fonction du bilan de suivi des engagements adressé par l’employeur.

                L’employeur doit verser au salarié une indemnité correspondant à 70 % de son salaire brut par heure chômée, soit environ à 84 % du salaire net horaire.

                Cette indemnité ne peut pas être inférieure à 9,40 € , ni être supérieure à un plafond de 37,42 € par heure chômée.

                L’employeur reçoit une allocation équivalent à 60 % de la rémunération horaire brute du salarié limitée à 32,08 € avec un minimum de 9,22 € .

                À savoir

                Le plancher ne s’applique pas aux salariés non soumis à une rémunération équivalente au  Smic  horaire (apprentis par exemple).

                Emplois concernés

                Les engagements de maintien dans l’emploi concernent tous les emplois de l’établissement ou de l’entreprise.

                Un accord de branche, de groupe, d’établissement ou d’entreprise peut prévoir un périmètre différent.

                Respect des engagements

                Avant la fin des 6 mois d’ APLD , l’employeur transmet à la direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS  ou  DDETSPP ) le bilan sur le respect de ses engagements concernant les points suivants :

                Ce bilan doit être accompagné d’un diagnostic actualisé de l’établissement, de l’entreprise ou du groupe. Il porte sur la situation économique et les perspectives d’activité.

                Le CSE, s’il existe, doit être informé de la mise œuvre ou la modification de l’  APLD . Le procès-verbal de la dernière réunion de consultation doit être joint.

                Sanctions en cas de non-respect des engagements

                Les sanctions différent selon que le salarié licencié pour un motif économique était dans le cadre de l’APLD ou non.

                L’employeur doit rembourser à l’Agence de services et de paiement (ASP) les sommes perçues pour ce salarié au titre de l’ APLD .

                L’employeur pourra être exonéré du remboursement si la situation économique et financière de l’entreprise le justifie.

                La direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS  ou  DDETSPP ) pourra suspendre le versement de l’allocation d’activité partielle si l’employeur ne respecte pas les engagements sur les emplois et la formation professionnelle.

                  L’employeur doit rembourser à l’Agence de services et de paiement (ASP) pour chaque rupture une somme égale au montant total des sommes versées au titre de l’ APLD  / nombre de salariés placés en  APLD .

                  L’employeur pourra être exonéré du remboursement si la situation économique et financière de l’entreprise le justifie. Il devra en informer les institutions représentatives du personnel et les organisations syndicales signataires de l’accord collectif.

                  La direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS  ou  DDETSPP ) pourra suspendre le versement de l’allocation d’activité partielle si l’employeur ne respecte pas les engagements sur les emplois et la formation professionnelle.

                    Oui, l’employeur qui souhaite modifier l’ APLD  mis en place par décision unilatérale, doit préalablement consulter le CSE lorsqu’il existe.

                    L’activité réduite peut être mobilisée dans la limite de 36 mois, qui se suivent ou pas, sur une période de 48 mois consécutifs.

                    L’entreprise peut bénéficier de l’APLD à compter du 1er jour de la 1re période d’autorisation d’activité partielle accordée par la  Dreets .

                    Le document unilatéral fixant la durée d’application de l’  APLD  peut être renouvelé en respectant la durée maximale prévue par l’accord de branche étendu.

                    L’employeur peut réduire l’activité de l’entreprise dans la limite de 40 % de la durée légale et faire travailler ses salariés 60 % de celle-ci. Cette réduction s’apprécie pour chaque salarié concerné pour la durée totale du document unilatéral.

                    En cas de circonstances exceptionnelles, la réduction peut être portée à 50 % sur décision de direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS  ou  DDETSPP ) et dans les conditions prévues par le document unilatéral et l’accord de branche étendu.

                    Ce dispositif peut entraîner des périodes de fermeture totale et temporaire d’un service ou de l’entreprise.

                    Exemple

                    Une entreprise peut sur une période de 20 mois convenir d’une fermeture par accord d’une période d’activité partielle de 8 mois pour des salariés à 35 heures.

                    La décision unilatérale et son éventuelle modification doivent contenir les informations suivantes :

                    • Conditions de mise en œuvre dans l’établissement ou l’entreprise des stipulations de l’accord de branche étendu

                    • Date de début et durée d’application du dispositif

                    • Activités et salariés concernés

                    • Réduction maximale de l’horaire de travail en dessous de la durée légale du travail

                    • Engagements en matière d’emploi et de formation professionnelle

                    • Conditions d’information des organisations syndicales de salariés signataires et du comité social et économique (CSE).

                    Oui, le document unilatéral et son éventuelle modification doivent être homologués par l’administration.

                    Demande d’homologation

                    L’employeur doit adresser la demande d’homologation de la décision unilatérale, ou de son éventuelle modification, par voie dématérialisée.

                    Elle doit être accompagnée de l’avis rendu par le  CSE .

                  • Demande de validation ou d’homologation d’activité partielle
                  • Réponse de l’administration

                    La décision d’homologation du document unilatéral ou de sa modification est notifiée par voie dématérialisée à l’employeur et aux organisations syndicales signataires.

                    La  Dreets  à 21 jours pour valider le document unilatéral ou sa modification. Le silence gardé vaut acceptation.

                    La décision d’homologation est accordée pour 6 mois. L’autorisation peut être renouvelée tous les 6 mois en fonction du bilan de suivi des engagements adressé par l’employeur.

                    L’employeur doit verser au salarié une indemnité correspondant à 70 % de son salaire brut par heure chômée, soit environ à 84 % du salaire net horaire.

                    Cette indemnité ne peut pas être inférieure à 9,40 € , ni être supérieure à un plafond de 37,42 € par heure chômée.

                    À savoir

                    Le plancher ne s’applique pas aux salariés non soumis à une rémunération équivalente au  Smic  horaire (apprentis par exemple).

                    L’employeur reçoit une allocation équivalent à 60 % de la rémunération horaire brute du salarié limitée à 32,08 € avec un minimum de 9,22 € .

                    À savoir

                    Le plancher ne s’applique pas aux salariés non soumis à une rémunération équivalente au  Smic  horaire (apprentis par exemple).

                    Emplois concernés

                    Les engagements de maintien dans l’emploi concernent l’intégralité des emplois de l’établissement ou de l’entreprise. Le document unilatéral doit préciser les conditions de leur mise en œuvre dans l’établissement ou l’entreprise.

                    Respect des engagements

                    Avant la fin des 6 mois d’ APLD , l’employeur transmet à la direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS  ou  DDETSPP ) le bilan sur le respect de ses engagements concernant les 2 points suivants :

                    • Emploi et formation professionnelle

                    • Mode d’information des organisations syndicales de salariés signataires et du CSE

                    Ce bilan doit être accompagné d’un diagnostic actualisé de l’établissement, de l’entreprise ou du groupe. Il porte sur la situation économique et les perspectives d’activité.

                    Le CSE, s’il existe, doit être informé de la mise œuvre de l’  APLD . Le procès-verbal de la dernière réunion de consultation doit être joint.

                    Sanctions en cas de non-respect des engagements

                    Les sanctions différent selon que le salarié licencié pour un motif économique était dans le cadre de l’APLD ou non.

                    L’employeur doit rembourser à l’Agence de services et de paiement (ASP) les sommes perçues pour ce salarié au titre de l’ APLD .

                    L’employeur pourra être exonéré du remboursement compte tenu de la situation économique et financière de l’entreprise.

                    La direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS  ou  DDETSPP ) pourra suspendre le versement de l’allocation d’activité partielle si l’employeur ne respecte pas les engagements sur les emplois et la formation professionnelle.

                      L’employeur doit rembourser à l’Agence de services et de paiement (ASP) pour chaque rupture une somme égale au montant total des sommes versées au titre de l’ APLD  / nombre de salariés placés en  APLD .

                      L’employeur pourra être exonéré du remboursement si la situation économique et financière de l’entreprise le justifie.

                      La direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités ( DDETS  ou  DDETSPP ) pourra suspendre le versement de l’allocation d’activité partielle si l’employeur ne respecte pas les engagements sur les emplois et la formation professionnelle.

                      • Service d’assistance de l’Agence de services et de paiement (ASP)

                        Pour toute difficulté rencontrée avec votre compte « Activité partielle »

                        Par téléphone

                        0800 70 58 00

                        coordonnées service assistance

                        Territoires

                        jours

                        horaires

                        Métropole

                        du lundi au vendredi

                        de 08h30 à 18 h

                        Guadeloupe

                        du lundi au vendredi

                        de 7 h à 12 h (heure locale)

                        Martinique

                        du lundi au vendredi

                        de 7 h à 12 h (heure locale)

                        Guyane

                        du lundi au vendredi

                        de 7 h à 13 h (heure locale)

                        La Réunion

                        du lundi au vendredi

                        de 10h30 à 20 h (heure locale)

                        Mayotte

                        du lundi au vendredi

                        de 9h30 à 19h (heure locale)

                        Par courrier électronique

                        Support technique : contact-ap@asp-public.fr

                        en précisant votre Siret, la dénomination de votre établissement, votre nom, prénom, numéro de téléphone.

                      Contact