Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Homicide involontaire

Un de vos proches a perdu la vie dans un accident de la circulation ou lors d’une bagarre ? Vous pouvez déposer plainte, même si l’auteur des faits n’est pas connu. Cela permettra que la justice ouvre une enquête et vous informe de ses résultats. Le procureur de la République peut décider d’ouvrir une enquête, même si vous ne portez pas plainte.

L’homicide involontaire est le fait de causer la mort de quelqu’un, sans le vouloir, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité.

La loi considère qu’il s’agit d’un délit et non d’un crime, car il n’y a pas eu la volonté de tuer.

Les démarches à faire à la suite du décès par homicide involontaire d’un proche varient suivant que vous souhaitiez porter plainte ou non.

Violence – Atteinte à l’intégrité

      En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

      En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17

      Vous pouvez également contacter le service d’urgence européen en composant le 112, notamment si vous êtes étranger.

      À savoir

      Les agents du 112 peuvent s’exprimer en français ou en anglais.

      Où s’adresser ?

      Police secours – 17 (par téléphone)

      Par téléphone

      Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

      Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

      Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

      Où s’adresser ?

      Numéro d’urgence européen – 112

      112

      Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

      24h/24h et 7j/7

      Appel gratuit

        Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

        Où s’adresser ?

        Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

        Par SMS au 114

        Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

        Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

        Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

        Contact possible via :

        Visiophonie : Je communique en langue des signes

        Tchat : Je communique par écrit

        Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

          Il est essentiel d’être réactif et d’informer immédiatement les services d’urgence dans le but de retrouver l’auteur de l’infraction (en cas de fuite, par exemple) et de préserver les indices.

          S’il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

          Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

          Où s’adresser ?

           Commissariat 

          Où s’adresser ?

           Gendarmerie 

          La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

          Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

          Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

          Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

          Où s’adresser ?

           Tribunal judiciaire 

          Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

          • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

          • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

          • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

          • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

          • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

          • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

          Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

          Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

          Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

          Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

          La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel. Toutefois, vous pouvez obtenir l’assistance d’un avocat si vous le souhaitez.

          Délai pour déposer la plainte

          Vous avez 6 ans à compter de la date des faits pour déposer plainte.

          Après l’expiration de ce délai, votre plainte pour viol ne sera plus recevable.

          C’est ce qu’on appelle le délai de prescription.

          Conséquence du dépôt de plainte

          Une fois que la plainte a été déposée, le procureur de la République décide si une enquête doit être ouverte et si un procès doit avoir lieu.

          Le procureur peut également saisir un juge d’instruction pour procéder à l’enquête.

          Déroulement de la procédure d’enquête

          Avant que l’affaire soit jugée, il faut qu’il y ait, au préalable, une enquête judiciaire.

          L’enquête judiciaire peut être ordonnée par le procureur de la République, s’il estime qu’il y a assez d’éléments à la suite de la plainte. L’enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s’appelle « enquête préliminaire ».

          L’enquête judiciaire peut aussi être menée par le juge d’instruction qui est saisi en cas de plainte avec constitution de partie civile ou par le procureur de la République. L’enquête judiciaire menée par le juge d’instruction s’appelle « information judiciaire ».

          Issue de la procédure d’enquête

          Le procureur de la République peut décider de classer l’affaire sans suite, de saisir le juge d’instruction ou de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel.

          Si, à l’issue de l’enquête, le procureur de la République estime qu’il n’y a pas assez d’élément pour renvoyer l’affaire en jugement, il classe l’affaire sans suite.

          Malgré le classement sans suite, vous pouvez, en tant que proche du défunt, demander qu’une nouvelle enquête ait lieu.

          Pour cela, vous devez saisir un juge d’instruction en déposant une plainte avec constitution de partie civile. Cette procédure vous permet de formuler une demande d’indemnisation en même temps que la plainte pénale.

            Le juge d’instruction peut être saisi par le procureur de la République ou par votre plainte avec constitution de partie civile.

            Il mène son enquête et décide à la fin de celle-ci de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

            Si le juge d’instruction prononce le non-lieu, vous pouvez en tant que partie civile faire appel contre cette décision devant la chambre d’instruction de la cour d’appel. L’appel doit être fait dans les 10 jours qui suivent la notification de la décision de non-lieu.

            La chambre d’instruction peut décider de confirmer le non-lieu ou de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel.

              Si le procureur de la République décide à l’issue de son enquête que l’affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel.

              Le procès permet au tribunal d’examiner l’affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

              Le tribunal correctionnel peut aussi étudier votre demande d’indemnisation et prendre une décision sur ce point.

              La partie civile doit expliquer les préjudices qu’elle a subis et préciser la somme d’argent qu’elle demande pour chaque préjudice.

                En cas de poursuites contre l’auteur d’un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l’homicide a eu lieu dans le cadre d’un accident de la route ou non.

                L’homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                S’il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                S’il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                • Le conducteur a commis un délit de fuite

                • Le conducteur était en état d’ivresse ou sous stupéfiants ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d’établir cet état

                • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                • Interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis de conduire

                • Interdiction de conduire certains véhicules

                • Confiscation du véhicule dont le condamné s’est servi pour commettre l ‘infraction

                • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                  L’auteur d’un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                  S’il y a une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                  À savoir

                  Lorsque l’homicide involontaire résulte de l’agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d’ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                  Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                  • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                  • Confiscation d’armes

                  • Retrait du permis de chasse.

                    En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                    En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17

                    Vous pouvez également contacter le service d’urgence européen en composant le 112, notamment si vous êtes étranger.

                    À savoir

                    Les agents du 112 peuvent s’exprimer en français ou en anglais.

                    Où s’adresser ?

                    Police secours – 17 (par téléphone)

                    Par téléphone

                    Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                    Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                    Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                    Où s’adresser ?

                    Numéro d’urgence européen – 112

                    112

                    Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                    24h/24h et 7j/7

                    Appel gratuit

                      Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                      Où s’adresser ?

                      Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

                      Par SMS au 114

                      Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                      Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

                      Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                      Contact possible via :

                      Visiophonie : Je communique en langue des signes

                      Tchat : Je communique par écrit

                      Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

                        Il est essentiel d’être réactif et d’informer immédiatement les services d’urgence dans le but de retrouver l’auteur (en cas de fuite par exemple) et de préserver les indices.

                        S’il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                        Lorsqu’il est informé qu’une personne est décédée, le procureur de la République peut ouvrir une enquête s’il l’estime nécessaire, et ce même en l’absence de dépôt de plainte.

                        L’enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s’appelle « enquête préliminaire ».

                        Si le procureur a ouvert une enquête, il peut décider de classer l’affaire sans suite, de saisir un juge d’instruction pour la poursuite des investigations ou de transférer le dossier au tribunal correctionnel.

                        Si, à l’issue de son enquête, le procureur de la République estime qu’il n’y a pas assez d’élément pour renvoyer l’affaire en jugement, il classe l’affaire sans suite.

                          Si le procureur de la République a transmis le dossier à un juge d’instruction, ce denier peut décider à la fin de son enquête de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                            Si le procureur de la République décide à l’issue de son enquête que l’affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel.

                            Le procès permet au tribunal d’examiner l’affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                            Le tribunal correctionnel peut aussi étudier la demande d’indemnisation de la partie civile si une telle demande lui est présentée.

                            Si la partie civile fait une demande d’indemnisation, elle doit expliquer les préjudices qu’elle a subis et préciser la somme d’argent qu’elle demande pour chaque préjudice.

                              En cas de poursuites contre l’auteur d’un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l’homicide a eu lieu dans le cadre d’un accident de la route ou non.

                              L’homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                              S’il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                              S’il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                              Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                              • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                              • Le conducteur a commis un délit de fuite

                              • Le conducteur était en état d’ivresse ou sous stupéfiants ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d’établir cet état

                              • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                              • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                              Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                              • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                              • Interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis de conduire

                              • Interdiction de conduire certains véhicules

                              • Confiscation du véhicule dont le condamné s’est servi pour commettre l ‘infraction

                              • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                                L’auteur d’un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                S’il y a une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                À savoir

                                Lorsque l’homicide involontaire résulte de l’agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d’ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                                • Confiscation d’armes

                                • Retrait du permis de chasse.

                                • 116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                  Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

                                  Par téléphone

                                  116 006

                                  Appel gratuit

                                  Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

                                  Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

                                  Par courriel

                                  victimes@france-victimes.fr

                                Homicide involontaire

                                Un de vos proches a perdu la vie dans un accident de la circulation ou lors d’une bagarre ? Vous pouvez déposer plainte, même si l’auteur des faits n’est pas connu. Cela permettra que la justice ouvre une enquête et vous informe de ses résultats. Le procureur de la République peut décider d’ouvrir une enquête, même si vous ne portez pas plainte.

                                L’homicide involontaire est le fait de causer la mort de quelqu’un, sans le vouloir, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité.

                                La loi considère qu’il s’agit d’un délit et non d’un crime, car il n’y a pas eu la volonté de tuer.

                                Les démarches à faire à la suite du décès par homicide involontaire d’un proche varient suivant que vous souhaitiez porter plainte ou non.

                                Violence – Atteinte à l’intégrité

                                    En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                                    En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17

                                    Vous pouvez également contacter le service d’urgence européen en composant le 112, notamment si vous êtes étranger.

                                    À savoir

                                    Les agents du 112 peuvent s’exprimer en français ou en anglais.

                                    Où s’adresser ?

                                    Police secours – 17 (par téléphone)

                                    Par téléphone

                                    Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                                    Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                                    Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                                    Où s’adresser ?

                                    Numéro d’urgence européen – 112

                                    112

                                    Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                                    24h/24h et 7j/7

                                    Appel gratuit

                                      Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                                      Où s’adresser ?

                                      Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

                                      Par SMS au 114

                                      Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                      Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

                                      Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                      Contact possible via :

                                      Visiophonie : Je communique en langue des signes

                                      Tchat : Je communique par écrit

                                      Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

                                        Il est essentiel d’être réactif et d’informer immédiatement les services d’urgence dans le but de retrouver l’auteur de l’infraction (en cas de fuite, par exemple) et de préserver les indices.

                                        S’il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                                        Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                                        Où s’adresser ?

                                         Commissariat 

                                        Où s’adresser ?

                                         Gendarmerie 

                                        La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                                        Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                                        Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

                                        Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                                        Où s’adresser ?

                                         Tribunal judiciaire 

                                        Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                                        • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                        • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                                        • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                        • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                                        • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                        • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                                        Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                                        Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                                        Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                                        Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                                        La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel. Toutefois, vous pouvez obtenir l’assistance d’un avocat si vous le souhaitez.

                                        Délai pour déposer la plainte

                                        Vous avez 6 ans à compter de la date des faits pour déposer plainte.

                                        Après l’expiration de ce délai, votre plainte pour viol ne sera plus recevable.

                                        C’est ce qu’on appelle le délai de prescription.

                                        Conséquence du dépôt de plainte

                                        Une fois que la plainte a été déposée, le procureur de la République décide si une enquête doit être ouverte et si un procès doit avoir lieu.

                                        Le procureur peut également saisir un juge d’instruction pour procéder à l’enquête.

                                        Déroulement de la procédure d’enquête

                                        Avant que l’affaire soit jugée, il faut qu’il y ait, au préalable, une enquête judiciaire.

                                        L’enquête judiciaire peut être ordonnée par le procureur de la République, s’il estime qu’il y a assez d’éléments à la suite de la plainte. L’enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s’appelle « enquête préliminaire ».

                                        L’enquête judiciaire peut aussi être menée par le juge d’instruction qui est saisi en cas de plainte avec constitution de partie civile ou par le procureur de la République. L’enquête judiciaire menée par le juge d’instruction s’appelle « information judiciaire ».

                                        Issue de la procédure d’enquête

                                        Le procureur de la République peut décider de classer l’affaire sans suite, de saisir le juge d’instruction ou de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel.

                                        Si, à l’issue de l’enquête, le procureur de la République estime qu’il n’y a pas assez d’élément pour renvoyer l’affaire en jugement, il classe l’affaire sans suite.

                                        Malgré le classement sans suite, vous pouvez, en tant que proche du défunt, demander qu’une nouvelle enquête ait lieu.

                                        Pour cela, vous devez saisir un juge d’instruction en déposant une plainte avec constitution de partie civile. Cette procédure vous permet de formuler une demande d’indemnisation en même temps que la plainte pénale.

                                          Le juge d’instruction peut être saisi par le procureur de la République ou par votre plainte avec constitution de partie civile.

                                          Il mène son enquête et décide à la fin de celle-ci de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                                          Si le juge d’instruction prononce le non-lieu, vous pouvez en tant que partie civile faire appel contre cette décision devant la chambre d’instruction de la cour d’appel. L’appel doit être fait dans les 10 jours qui suivent la notification de la décision de non-lieu.

                                          La chambre d’instruction peut décider de confirmer le non-lieu ou de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel.

                                            Si le procureur de la République décide à l’issue de son enquête que l’affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel.

                                            Le procès permet au tribunal d’examiner l’affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                                            Le tribunal correctionnel peut aussi étudier votre demande d’indemnisation et prendre une décision sur ce point.

                                            La partie civile doit expliquer les préjudices qu’elle a subis et préciser la somme d’argent qu’elle demande pour chaque préjudice.

                                              En cas de poursuites contre l’auteur d’un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l’homicide a eu lieu dans le cadre d’un accident de la route ou non.

                                              L’homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                              S’il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                              S’il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                                              Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                                              • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                                              • Le conducteur a commis un délit de fuite

                                              • Le conducteur était en état d’ivresse ou sous stupéfiants ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d’établir cet état

                                              • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                                              • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                                              Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                              • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                                              • Interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis de conduire

                                              • Interdiction de conduire certains véhicules

                                              • Confiscation du véhicule dont le condamné s’est servi pour commettre l ‘infraction

                                              • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                                                L’auteur d’un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                                S’il y a une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                À savoir

                                                Lorsque l’homicide involontaire résulte de l’agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d’ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                                                • Confiscation d’armes

                                                • Retrait du permis de chasse.

                                                  En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique. Les personnes malentendantes ou atteintes de troubles du langage peuvent contacter ces services par SMS.

                                                  En cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler Police-secours. Composez le 17

                                                  Vous pouvez également contacter le service d’urgence européen en composant le 112, notamment si vous êtes étranger.

                                                  À savoir

                                                  Les agents du 112 peuvent s’exprimer en français ou en anglais.

                                                  Où s’adresser ?

                                                  Police secours – 17 (par téléphone)

                                                  Par téléphone

                                                  Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                                                  Vous pouvez aussi composer le 112. Vous serez alors orienté vers le bon service selon votre cas. Le 112 est utilisable dans tous les  pays de l’Union européenne .

                                                  Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                                                  Où s’adresser ?

                                                  Numéro d’urgence européen – 112

                                                  112

                                                  Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                                                  24h/24h et 7j/7

                                                  Appel gratuit

                                                    Le 114 est le service relais des appels d’urgence si vous êtes dans l’impossibilité de parler au téléphone (sourds, malentendants …) ou si cela risque de vous mettre en danger.

                                                    Où s’adresser ?

                                                    Numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes – 114

                                                    Par SMS au 114

                                                    Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                                    Par l’application mobile urgence 114 ou le site internet www.urgence114.fr

                                                    Accessible gratuitement 24h/24, 7 jours/7

                                                    Contact possible via :

                                                    Visiophonie : Je communique en langue des signes

                                                    Tchat : Je communique par écrit

                                                    Voix / Retour texte : Je parle et le 114 me répond par écrit (ou l’inverse)

                                                      Il est essentiel d’être réactif et d’informer immédiatement les services d’urgence dans le but de retrouver l’auteur (en cas de fuite par exemple) et de préserver les indices.

                                                      S’il y a des blessés, il faut également alerter les secours en composant le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers).

                                                      Lorsqu’il est informé qu’une personne est décédée, le procureur de la République peut ouvrir une enquête s’il l’estime nécessaire, et ce même en l’absence de dépôt de plainte.

                                                      L’enquête judiciaire ordonnée par le procureur de la République et menée par les agents et officiers de police judiciaire s’appelle « enquête préliminaire ».

                                                      Si le procureur a ouvert une enquête, il peut décider de classer l’affaire sans suite, de saisir un juge d’instruction pour la poursuite des investigations ou de transférer le dossier au tribunal correctionnel.

                                                      Si, à l’issue de son enquête, le procureur de la République estime qu’il n’y a pas assez d’élément pour renvoyer l’affaire en jugement, il classe l’affaire sans suite.

                                                        Si le procureur de la République a transmis le dossier à un juge d’instruction, ce denier peut décider à la fin de son enquête de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel ou de prononcer un non-lieu.

                                                          Si le procureur de la République décide à l’issue de son enquête que l’affaire doit être jugée, il renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel.

                                                          Le procès permet au tribunal d’examiner l’affaire et de se prononcer sur la culpabilité des personnes poursuivies.

                                                          Le tribunal correctionnel peut aussi étudier la demande d’indemnisation de la partie civile si une telle demande lui est présentée.

                                                          Si la partie civile fait une demande d’indemnisation, elle doit expliquer les préjudices qu’elle a subis et préciser la somme d’argent qu’elle demande pour chaque préjudice.

                                                            En cas de poursuites contre l’auteur d’un homicide involontaire, les peines encourues varient selon que l’homicide a eu lieu dans le cadre d’un accident de la route ou non.

                                                            L’homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                            S’il y a une circonstance aggravante, le conducteur peut être puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                            S’il y a plusieurs circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

                                                            Les situations suivantes peuvent constituer des circonstances aggravantes :

                                                            • Le conducteur a commis une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité

                                                            • Le conducteur a commis un délit de fuite

                                                            • Le conducteur était en état d’ivresse ou sous stupéfiants ou a refusé de se soumettre aux contrôles à même d’établir cet état

                                                            • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire ou son permis était annulé, invalidé, suspendu ou retenu

                                                            • Le conducteur roulait à 50 km/h ou plus au-dessus de la vitesse maximale autorisée.

                                                            Le conducteur qui a commis un homicide involontaire encourt également des peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                            • Suspension, ou annulation du permis de conduire

                                                            • Interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis de conduire

                                                            • Interdiction de conduire certains véhicules

                                                            • Confiscation du véhicule dont le condamné s’est servi pour commettre l ‘infraction

                                                            • Obligation de réaliser un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

                                                              L’auteur d’un homicide involontaire peut être sanctionné jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

                                                              S’il y a une violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

                                                              À savoir

                                                              Lorsque l’homicide involontaire résulte de l’agression commise par un chien, le propriétaire ou celui qui détient le chien au moment des faits est puni 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. En cas de circonstances aggravantes (par exemple, le propriétaire du chien se trouvait en état d’ivresse manifeste), la peine peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

                                                              Le tribunal peut aussi prononcer une ou plusieurs peines complémentaires. Il peut s’agir, par exemple :

                                                              • Interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant une certaine durée

                                                              • Confiscation d’armes

                                                              • Retrait du permis de chasse.

                                                              • 116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                                                                Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

                                                                Par téléphone

                                                                116 006

                                                                Appel gratuit

                                                                Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

                                                                Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

                                                                Par courriel

                                                                victimes@france-victimes.fr

                                                              Contact