Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire en mairie sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable.

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Que risque-t-on en cas d’outrage à agent ?

L’outrage à agent est un acte qui nuit à la dignité ou au respect dû à la fonction d’un agent public. Pour qu’il y ait outrage, il faut que l’acte soit commis pendant que l’agent est en service, ou qu’il soit en lien avec ses missions. Il s’agit d’une infraction punie par loi. Les peines tiennent compte des circonstances de l’infraction. Elles sont différentes pour l’outrage à un agent chargé d’une mission de service public et pour l’outrage à un agent dépositaire de l’autorité publique.

L’agent chargé d’une mission de service public est une personne à qui les pouvoirs publics ont confié la gestion d’une politique publique. Exemples : contrôleur SNCF, sapeur pompier, chauffeur de bus, enseignant.

L’agent dépositaire de l’autorité publique est un agent public qui dispose de par sa fonction d’un pouvoir de sanction et/ou de contrainte. Exemples ; policier, gendarme, juge.

Injure – Diffamation – Incitation à la haine

      L’outrage à agent est un acte commis à l’égard d’une personne chargée d’une mission de service public, en lien avec ses missions, et qui nuit à la dignité ou au respect dû à sa fonction.

      Les agents visés sont les agents chargés d’une mission de service public ou les agents dépositaires de l’autorité publique.

      L’acte répréhensible doit porter atteinte à la dignité ou au respect dû à la fonction de l’agent.

      Exemple
      • Insultes verbales

      • Envoi d’objets ou de lettres d’insultes

      • Menaces verbales ou écrites

      • Gestes insultants ou menaçants (les violences physiques ne sont pas punies comme outrage, mais comme coups et blessures)

      Les propos ou actes insultants peuvent avoir été commis en privé (lettre d’insultes, propos tenus lors d’un contrôle…) ou en public (lors d’une réunion). Lorsqu’ils se produisent en public, ces actes constituent une injure publique (publications sur un réseau social, dans la presse…).

      Les faits doivent avoir un lien avec l’exercice des missions de l’agent. Si les faits ont été commis en dehors de ce contexte professionnel, il ne s’agit pas d’un outrage à agent. Par exemple, les injures proférées à l’endroit d’un policier dans le cadre familial, alors qu’il n’est pas en service, ne constituent pas un outrage à agent.

      L’outrage à agent concerne les personnes chargées d’une mission de service public, dans l’exercice de leurs fonctions.

      Une personne chargée d’une mission de service public est toute personne à qui les pouvoirs publics ont confié la gestion d’une politique qui relève de leurs prérogatives :

      • Chauffeur de bus

      • Facteur

      • Contrôleur de la SNCF

      • Enseignant

      Si vous souhaitez faire retirer un contenu sur internet, vous pouvez faire une demande à l’auteur du contenu, puis à l’hébergeur du site et enfin à la justice.

      La procédure varie suivant qu’il s’agisse d’un contenu à caractère terroriste ou non.

      La procédure varie suivant qu’il s’agisse d’une publication ou d’un commentaire sur une publication.

      Vous devez d’abord vous adresser à l’auteur du contenu, qui est le responsable du site internet.

      Si le responsable du site refuse de retirer le contenu, vous devez vous adresser à son hébergeur. Les coordonnées de l’hébergeur doivent être indiquées sur le site web incriminé.

      De nombreux hébergeurs, par exemple les sites de vidéos, fixent leurs propres conditions de retrait d’un contenu notamment en raison d’une atteinte aux droits d’auteur ou d’images choquantes. Ils possèdent pour cela des dispositifs de signalement spécifiques.

      Si l’hébergeur ne retire pas le contenu signalé selon sa propre procédure, vous pouvez lui faire un signalement dans un cadre judiciaire. Cela vous permettra de saisir la justice par la suite.

      Pour signaler un contenu à un hébergeur dans un cadre judiciaire, vous devez suivre une procédure bien précise.

      Votre demande doit comporter les éléments suivants :

      • Votre nom, votre prénom et votre adresse électronique (cela n’est pas nécessaire si vous êtes connecté sur le site au moment de faire de la notification et que vos éléments d’identification sont déjà enregistrés)

      • Description du contenu litigieux, sa localisation précise sur le site et, si possible, les adresses électroniques qui l’ont rendu accessible

      • Motifs légaux pour lesquels le contenu doit être retiré (loi apparemment enfreinte par le contenu)

      • Copie de la 1ère demande de retrait adressée à l’auteur ou preuve de l’impossibilité de le contacter (elle n’est pas nécessaire pour les infractions les plus graves, comme par exemple en matière de terrorisme, pédophilie, crime contre l’humanité)

      Vous devez faire votre demande via une lettre recommandée avec accusé de réception. Vous pouvez demander l’aide d’un avocat.

      Où s’adresser ?

       Avocat 

      Vous pouvez joindre des captures d’écran des contenus réalisées par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire).

      Si vous signalez un contenu en sachant sciemment qu’il n’est pas illégal, vous risquez une peine pouvant aller jusqu’à 1 an de prison et 15 000 € d’amende.

      Si vous avez utilisé cette procédure et que l’hébergeur ne retire pas rapidement le contenu (par refus explicite ou en ne vous répondant pas), vous pouvez porter plainte contre lui.

      La plainte sera fondée sur le fait que le contenu incriminé est contraire à la loi (injures, propos racistes, homophobes, sexistes…).

      À savoir

      en cas d’urgence et de préjudice évident, vous pouvez demander un référé pour faire retirer un contenu par l’hébergeur. Ce dernier ne sera toutefois pas sanctionné pénalement.

        Vous devez vous adresser au responsable du site ou du réseau social sur lequel se trouve le commentaire.

        Si le responsable du site ou du réseau social refuse de retirer le commentaire, vous devez vous adresser à son hébergeur. Les coordonnées de l’hébergeur doivent être indiquées sur le site web incriminé.

        De nombreux hébergeurs, par exemple les sites de vidéos, fixent leurs propres conditions de retrait d’un contenu notamment en raison d’une atteinte aux droits d’auteur ou d’images choquantes. Ils possèdent pour cela des dispositifs de signalement spécifiques.

        Si l’hébergeur ne retire pas le commentaire signalé selon sa procédure, vous pouvez lui faire un signalement par lettre recommandée avec accusé de réception. Vous pouvez demander l’aide d’un avocat.

        Où s’adresser ?

         Avocat 

        Vous pouvez joindre des captures d’écran des contenus réalisées par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire).

        Votre demande de retrait doit être la plus précise possible : infractions concernées, lien vers le commentaire incriminé, …

        Si le responsable du site ne supprime pas rapidement le commentaire, vous pouvez porter plainte contre lui pour l’infraction concernée.

        À savoir

        en cas d’urgence et de préjudice évident, vous pouvez demander un référé pour faire retirer un commentaire.

            S’il s’agit d’un contenu à caractère terroriste, il y a des règles spécifiques qui s’appliquent.

              L’agent public visé par un outrage peut déposer une plainte simple ou une plainte avec constitution de partie civile comme n’importe quelle victime. Il peut aussi saisir le tribunal via une citation directe et demander que l’auteur de l’outrage soit condamné à lui verser des dommages-intérêts.

              Le procureur peut aussi décider de lui-même de poursuivre l’auteur de l’outrage.

              Les policiers et les gendarmes peuvent bénéficier de la protection fonctionnelle comme n’importe quel agent public. Néanmoins, la direction de la police ou de la gendarmerie ne peut pas porter plainte à la place de l’agent victime.

              Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

              Où s’adresser ?

               Commissariat 

              Où s’adresser ?

               Gendarmerie 

              La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

              Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

              Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

              Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

              Où s’adresser ?

               Tribunal judiciaire 

              Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

              • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

              • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

              • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

              • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

              • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

              • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats…

              • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

              Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

              Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

              Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

              Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

              La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel.

              Le tribunal doit établir si les faits ont été réellement commis ou non par la personne mise en cause.

              Le fait que la victime soit un policier, un gendarme ou un agent public assermenté donne de la crédibilité à ses déclarations, s’il n’y a pas d’autres éléments qui vont dans le sens contraire. Mais la personne mise en cause peut produire des éléments de preuve qui l’innocentent : témoignages, photos, enregistrements audios ou vidéos… Le tribunal prendra sa décision en toute liberté après avoir confronté les différents éléments de preuve.

              Les peines encourues varient en fonction de plusieurs éléments :

              • Qualité de l’agent qui subit l’outrage

              • Lieu où il a été commis

              • Nombre d’auteurs impliqués

              L’outrage à l’égard d’un agent chargé d’une mission de service public est puni de :

              • 7 500 € d’amende s’il est commis par une seule personne

              • 6 mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende s’il est commis à l’encontre d’un agent d’une société d’exploitation du réseau de transport public de voyageur

              • 6 mois d’emprisonnement et 7 500 € d’amende s’il est commis par plusieurs personnes

              • 6 mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende s’il est commis en milieu scolaire

              L’outrage à agent est un acte commis à l’égard d’une personne chargée d’une mission de service public, en lien avec ses missions, et qui nuit à la dignité ou au respect dû à sa fonction.

              Les agents visés sont les agents chargés d’une mission de service public ou les agents dépositaires de l’autorité publique.

              L’acte répréhensible doit porter atteinte à la dignité ou au respect dû à la fonction de l’agent.

              Exemple
              • Insultes verbales

              • Envoi d’objets ou de lettres d’insultes

              • Menaces verbales ou écrites

              • Gestes insultants ou menaçants (les violences physiques ne sont pas punies comme outrage mais comme coups et blessures)

              Les propos ou actes insultants peuvent avoir été commis en privé (lettre d’insultes, propos tenus lors d’un contrôle…) ou en public (lors d’une réunion). Lorsqu’ils se produisent en public, ces actes constituent une injure publique (publications sur un réseau social, dans la presse…).

              Les faits doivent avoir un lien avec l’exercice des missions de l’agent. Si les faits ont été commis en dehors de ce contexte professionnel, il ne s’agit pas d’un outrage à agent. Par exemple, les injures proférées à l’endroit d’un policier dans le cadre familial, alors qu’il n’est pas en service, ne constituent pas un outrage à agent.

              Une personne dépositaire de l’autorité publique est toute personne ayant reçu un pouvoir de sanction et/ou de contrainte de la part des autorités publiques :

              • Policier municipal ou national

              • Agent de surveillance de la voie publique

              • Gendarme

              • Militaire

              • Magistrat

              • Douanier

              • Agent de l’administration pénitentiaire (gardien de prison)

              • Inspecteur des finances publiques

              • Inspecteur du travail

              • Agents au guichet des administrations

              • Sapeur pompier professionnel et sapeur pompier volontaire

              Si vous souhaitez faire retirer un contenu sur internet, vous pouvez faire une demande à l’auteur du contenu, puis à l’hébergeur du site et enfin à la justice.

              La procédure varie suivant qu’il s’agisse d’un contenu à caractère terroriste ou non.

              La procédure varie suivant qu’il s’agisse d’une publication ou d’un commentaire sur une publication.

              Vous devez d’abord vous adresser à l’auteur du contenu, qui est le responsable du site internet.

              Si le responsable du site refuse de retirer le contenu, vous devez vous adresser à son hébergeur. Les coordonnées de l’hébergeur doivent être indiquées sur le site web incriminé.

              De nombreux hébergeurs, par exemple les sites de vidéos, fixent leurs propres conditions de retrait d’un contenu notamment en raison d’une atteinte aux droits d’auteur ou d’images choquantes. Ils possèdent pour cela des dispositifs de signalement spécifiques.

              Si l’hébergeur ne retire pas le contenu signalé selon sa propre procédure, vous pouvez lui faire un signalement dans un cadre judiciaire. Cela vous permettra de saisir la justice par la suite.

              Pour signaler un contenu à un hébergeur dans un cadre judiciaire, vous devez suivre une procédure bien précise.

              Votre demande doit comporter les éléments suivants :

              • Votre nom, votre prénom et votre adresse électronique (cela n’est pas nécessaire si vous êtes connecté sur le site au moment de faire de la notification et que vos éléments d’identification sont déjà enregistrés)

              • Description du contenu litigieux, sa localisation précise sur le site et, si possible, les adresses électroniques qui l’ont rendu accessible

              • Motifs légaux pour lesquels le contenu doit être retiré (loi apparemment enfreinte par le contenu)

              • Copie de la 1ère demande de retrait adressée à l’auteur ou preuve de l’impossibilité de le contacter (elle n’est pas nécessaire pour les infractions les plus graves, comme par exemple en matière de terrorisme, pédophilie, crime contre l’humanité)

              Vous devez faire votre demande via une lettre recommandée avec accusé de réception. Vous pouvez demander l’aide d’un avocat.

              Où s’adresser ?

               Avocat 

              Vous pouvez joindre des captures d’écran des contenus réalisées par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire).

              Si vous signalez un contenu en sachant sciemment qu’il n’est pas illégal, vous risquez une peine pouvant aller jusqu’à 1 an de prison et 15 000 € d’amende.

              Si vous avez utilisé cette procédure et que l’hébergeur ne retire pas rapidement le contenu (par refus explicite ou en ne vous répondant pas), vous pouvez porter plainte contre lui.

              La plainte sera fondée sur le fait que le contenu incriminé est contraire à la loi (injures, propos racistes, homophobes, sexistes…).

              À savoir

              en cas d’urgence et de préjudice évident, vous pouvez demander un référé pour faire retirer un contenu par l’hébergeur. Ce dernier ne sera toutefois pas sanctionné pénalement.

                Vous devez vous adresser au responsable du site ou du réseau social sur lequel se trouve le commentaire.

                Si le responsable du site ou du réseau social refuse de retirer le commentaire, vous devez vous adresser à son hébergeur. Les coordonnées de l’hébergeur doivent être indiquées sur le site web incriminé.

                De nombreux hébergeurs, par exemple les sites de vidéos, fixent leurs propres conditions de retrait d’un contenu notamment en raison d’une atteinte aux droits d’auteur ou d’images choquantes. Ils possèdent pour cela des dispositifs de signalement spécifiques.

                Si l’hébergeur ne retire pas le commentaire signalé selon sa procédure, vous pouvez lui faire un signalement par lettre recommandée avec accusé de réception. Vous pouvez demander l’aide d’un avocat.

                Où s’adresser ?

                 Avocat 

                Vous pouvez joindre des captures d’écran des contenus réalisées par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire).

                Votre demande de retrait doit être la plus précise possible : infractions concernées, lien vers le commentaire incriminé, …

                Si le responsable du site ne supprime pas rapidement le commentaire, vous pouvez porter plainte contre lui pour l’infraction concernée.

                À savoir

                en cas d’urgence et de préjudice évident, vous pouvez demander un référé pour faire retirer un commentaire.

                    S’il s’agit d’un contenu à caractère terroriste, il y a des règles spécifiques qui s’appliquent.

                      L’agent public visé par un outrage peut déposer une plainte simple ou une plainte avec constitution de partie civile comme n’importe quelle victime. Il peut aussi saisir le tribunal via une citation directe et demander que l’auteur de l’outrage soit condamné à lui verser des dommages-intérêts.

                      Le procureur peut aussi décider de lui-même de poursuivre l’auteur de l’outrage.

                      Les policiers et les gendarmes peuvent bénéficier de la protection fonctionnelle comme n’importe quel agent public. Néanmoins, la direction de la police ou de la gendarmerie ne peut pas porter plainte à la place de l’agent victime.

                      Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                      Où s’adresser ?

                       Commissariat 

                      Où s’adresser ?

                       Gendarmerie 

                      La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                      Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                      Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

                      Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                      Où s’adresser ?

                       Tribunal judiciaire 

                      Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                      • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                      • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                      • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                      • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                      • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                      • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats…

                      • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

                      Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                      Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                      Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                      Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                      La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel.

                      Le tribunal doit établir si les faits ont été réellement commis ou non par la personne mise en cause.

                      Le fait que la victime soit un policier, un gendarme ou un agent public assermenté donne de la crédibilité à ses déclarations, s’il n’y a pas d’autres éléments qui vont dans le sens contraire. Mais la personne mise en cause peut produire des éléments de preuve qui l’innocentent : témoignages, photos, enregistrements audios ou vidéos… Le tribunal prendra sa décision en toute liberté après avoir confronté les différents éléments de preuve.

                      Les peines encourues varient en fonction de plusieurs éléments :

                      • Qualité de l’agent qui subit l’outrage

                      • Lieu où il a été commis

                      • Nombre d’auteurs impliqués

                      L’outrage à l’égard d’un agent dépositaire de l’autorité publique est puni de :

                      • 1 an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende s’il est commis par une seule personne

                      • 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende s’il est commis par plusieurs personnes

                    Que risque-t-on en cas d’outrage à agent ?

                    L’outrage à agent est un acte qui nuit à la dignité ou au respect dû à la fonction d’un agent public. Pour qu’il y ait outrage, il faut que l’acte soit commis pendant que l’agent est en service, ou qu’il soit en lien avec ses missions. Il s’agit d’une infraction punie par loi. Les peines tiennent compte des circonstances de l’infraction. Elles sont différentes pour l’outrage à un agent chargé d’une mission de service public et pour l’outrage à un agent dépositaire de l’autorité publique.

                    L’agent chargé d’une mission de service public est une personne à qui les pouvoirs publics ont confié la gestion d’une politique publique. Exemples : contrôleur SNCF, sapeur pompier, chauffeur de bus, enseignant.

                    L’agent dépositaire de l’autorité publique est un agent public qui dispose de par sa fonction d’un pouvoir de sanction et/ou de contrainte. Exemples ; policier, gendarme, juge.

                    Injure – Diffamation – Incitation à la haine

                        L’outrage à agent est un acte commis à l’égard d’une personne chargée d’une mission de service public, en lien avec ses missions, et qui nuit à la dignité ou au respect dû à sa fonction.

                        Les agents visés sont les agents chargés d’une mission de service public ou les agents dépositaires de l’autorité publique.

                        L’acte répréhensible doit porter atteinte à la dignité ou au respect dû à la fonction de l’agent.

                        Exemple
                        • Insultes verbales

                        • Envoi d’objets ou de lettres d’insultes

                        • Menaces verbales ou écrites

                        • Gestes insultants ou menaçants (les violences physiques ne sont pas punies comme outrage, mais comme coups et blessures)

                        Les propos ou actes insultants peuvent avoir été commis en privé (lettre d’insultes, propos tenus lors d’un contrôle…) ou en public (lors d’une réunion). Lorsqu’ils se produisent en public, ces actes constituent une injure publique (publications sur un réseau social, dans la presse…).

                        Les faits doivent avoir un lien avec l’exercice des missions de l’agent. Si les faits ont été commis en dehors de ce contexte professionnel, il ne s’agit pas d’un outrage à agent. Par exemple, les injures proférées à l’endroit d’un policier dans le cadre familial, alors qu’il n’est pas en service, ne constituent pas un outrage à agent.

                        L’outrage à agent concerne les personnes chargées d’une mission de service public, dans l’exercice de leurs fonctions.

                        Une personne chargée d’une mission de service public est toute personne à qui les pouvoirs publics ont confié la gestion d’une politique qui relève de leurs prérogatives :

                        • Chauffeur de bus

                        • Facteur

                        • Contrôleur de la SNCF

                        • Enseignant

                        Si vous souhaitez faire retirer un contenu sur internet, vous pouvez faire une demande à l’auteur du contenu, puis à l’hébergeur du site et enfin à la justice.

                        La procédure varie suivant qu’il s’agisse d’un contenu à caractère terroriste ou non.

                        La procédure varie suivant qu’il s’agisse d’une publication ou d’un commentaire sur une publication.

                        Vous devez d’abord vous adresser à l’auteur du contenu, qui est le responsable du site internet.

                        Si le responsable du site refuse de retirer le contenu, vous devez vous adresser à son hébergeur. Les coordonnées de l’hébergeur doivent être indiquées sur le site web incriminé.

                        De nombreux hébergeurs, par exemple les sites de vidéos, fixent leurs propres conditions de retrait d’un contenu notamment en raison d’une atteinte aux droits d’auteur ou d’images choquantes. Ils possèdent pour cela des dispositifs de signalement spécifiques.

                        Si l’hébergeur ne retire pas le contenu signalé selon sa propre procédure, vous pouvez lui faire un signalement dans un cadre judiciaire. Cela vous permettra de saisir la justice par la suite.

                        Pour signaler un contenu à un hébergeur dans un cadre judiciaire, vous devez suivre une procédure bien précise.

                        Votre demande doit comporter les éléments suivants :

                        • Votre nom, votre prénom et votre adresse électronique (cela n’est pas nécessaire si vous êtes connecté sur le site au moment de faire de la notification et que vos éléments d’identification sont déjà enregistrés)

                        • Description du contenu litigieux, sa localisation précise sur le site et, si possible, les adresses électroniques qui l’ont rendu accessible

                        • Motifs légaux pour lesquels le contenu doit être retiré (loi apparemment enfreinte par le contenu)

                        • Copie de la 1ère demande de retrait adressée à l’auteur ou preuve de l’impossibilité de le contacter (elle n’est pas nécessaire pour les infractions les plus graves, comme par exemple en matière de terrorisme, pédophilie, crime contre l’humanité)

                        Vous devez faire votre demande via une lettre recommandée avec accusé de réception. Vous pouvez demander l’aide d’un avocat.

                        Où s’adresser ?

                         Avocat 

                        Vous pouvez joindre des captures d’écran des contenus réalisées par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire).

                        Si vous signalez un contenu en sachant sciemment qu’il n’est pas illégal, vous risquez une peine pouvant aller jusqu’à 1 an de prison et 15 000 € d’amende.

                        Si vous avez utilisé cette procédure et que l’hébergeur ne retire pas rapidement le contenu (par refus explicite ou en ne vous répondant pas), vous pouvez porter plainte contre lui.

                        La plainte sera fondée sur le fait que le contenu incriminé est contraire à la loi (injures, propos racistes, homophobes, sexistes…).

                        À savoir

                        en cas d’urgence et de préjudice évident, vous pouvez demander un référé pour faire retirer un contenu par l’hébergeur. Ce dernier ne sera toutefois pas sanctionné pénalement.

                          Vous devez vous adresser au responsable du site ou du réseau social sur lequel se trouve le commentaire.

                          Si le responsable du site ou du réseau social refuse de retirer le commentaire, vous devez vous adresser à son hébergeur. Les coordonnées de l’hébergeur doivent être indiquées sur le site web incriminé.

                          De nombreux hébergeurs, par exemple les sites de vidéos, fixent leurs propres conditions de retrait d’un contenu notamment en raison d’une atteinte aux droits d’auteur ou d’images choquantes. Ils possèdent pour cela des dispositifs de signalement spécifiques.

                          Si l’hébergeur ne retire pas le commentaire signalé selon sa procédure, vous pouvez lui faire un signalement par lettre recommandée avec accusé de réception. Vous pouvez demander l’aide d’un avocat.

                          Où s’adresser ?

                           Avocat 

                          Vous pouvez joindre des captures d’écran des contenus réalisées par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire).

                          Votre demande de retrait doit être la plus précise possible : infractions concernées, lien vers le commentaire incriminé, …

                          Si le responsable du site ne supprime pas rapidement le commentaire, vous pouvez porter plainte contre lui pour l’infraction concernée.

                          À savoir

                          en cas d’urgence et de préjudice évident, vous pouvez demander un référé pour faire retirer un commentaire.

                              S’il s’agit d’un contenu à caractère terroriste, il y a des règles spécifiques qui s’appliquent.

                                L’agent public visé par un outrage peut déposer une plainte simple ou une plainte avec constitution de partie civile comme n’importe quelle victime. Il peut aussi saisir le tribunal via une citation directe et demander que l’auteur de l’outrage soit condamné à lui verser des dommages-intérêts.

                                Le procureur peut aussi décider de lui-même de poursuivre l’auteur de l’outrage.

                                Les policiers et les gendarmes peuvent bénéficier de la protection fonctionnelle comme n’importe quel agent public. Néanmoins, la direction de la police ou de la gendarmerie ne peut pas porter plainte à la place de l’agent victime.

                                Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                                Où s’adresser ?

                                 Commissariat 

                                Où s’adresser ?

                                 Gendarmerie 

                                La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                                Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                                Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

                                Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                                Où s’adresser ?

                                 Tribunal judiciaire 

                                Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                                • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                                • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                                • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats…

                                • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

                                Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                                Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                                Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                                Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                                La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel.

                                Le tribunal doit établir si les faits ont été réellement commis ou non par la personne mise en cause.

                                Le fait que la victime soit un policier, un gendarme ou un agent public assermenté donne de la crédibilité à ses déclarations, s’il n’y a pas d’autres éléments qui vont dans le sens contraire. Mais la personne mise en cause peut produire des éléments de preuve qui l’innocentent : témoignages, photos, enregistrements audios ou vidéos… Le tribunal prendra sa décision en toute liberté après avoir confronté les différents éléments de preuve.

                                Les peines encourues varient en fonction de plusieurs éléments :

                                • Qualité de l’agent qui subit l’outrage

                                • Lieu où il a été commis

                                • Nombre d’auteurs impliqués

                                L’outrage à l’égard d’un agent chargé d’une mission de service public est puni de :

                                • 7 500 € d’amende s’il est commis par une seule personne

                                • 6 mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende s’il est commis à l’encontre d’un agent d’une société d’exploitation du réseau de transport public de voyageur

                                • 6 mois d’emprisonnement et 7 500 € d’amende s’il est commis par plusieurs personnes

                                • 6 mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende s’il est commis en milieu scolaire

                                L’outrage à agent est un acte commis à l’égard d’une personne chargée d’une mission de service public, en lien avec ses missions, et qui nuit à la dignité ou au respect dû à sa fonction.

                                Les agents visés sont les agents chargés d’une mission de service public ou les agents dépositaires de l’autorité publique.

                                L’acte répréhensible doit porter atteinte à la dignité ou au respect dû à la fonction de l’agent.

                                Exemple
                                • Insultes verbales

                                • Envoi d’objets ou de lettres d’insultes

                                • Menaces verbales ou écrites

                                • Gestes insultants ou menaçants (les violences physiques ne sont pas punies comme outrage mais comme coups et blessures)

                                Les propos ou actes insultants peuvent avoir été commis en privé (lettre d’insultes, propos tenus lors d’un contrôle…) ou en public (lors d’une réunion). Lorsqu’ils se produisent en public, ces actes constituent une injure publique (publications sur un réseau social, dans la presse…).

                                Les faits doivent avoir un lien avec l’exercice des missions de l’agent. Si les faits ont été commis en dehors de ce contexte professionnel, il ne s’agit pas d’un outrage à agent. Par exemple, les injures proférées à l’endroit d’un policier dans le cadre familial, alors qu’il n’est pas en service, ne constituent pas un outrage à agent.

                                Une personne dépositaire de l’autorité publique est toute personne ayant reçu un pouvoir de sanction et/ou de contrainte de la part des autorités publiques :

                                • Policier municipal ou national

                                • Agent de surveillance de la voie publique

                                • Gendarme

                                • Militaire

                                • Magistrat

                                • Douanier

                                • Agent de l’administration pénitentiaire (gardien de prison)

                                • Inspecteur des finances publiques

                                • Inspecteur du travail

                                • Agents au guichet des administrations

                                • Sapeur pompier professionnel et sapeur pompier volontaire

                                Si vous souhaitez faire retirer un contenu sur internet, vous pouvez faire une demande à l’auteur du contenu, puis à l’hébergeur du site et enfin à la justice.

                                La procédure varie suivant qu’il s’agisse d’un contenu à caractère terroriste ou non.

                                La procédure varie suivant qu’il s’agisse d’une publication ou d’un commentaire sur une publication.

                                Vous devez d’abord vous adresser à l’auteur du contenu, qui est le responsable du site internet.

                                Si le responsable du site refuse de retirer le contenu, vous devez vous adresser à son hébergeur. Les coordonnées de l’hébergeur doivent être indiquées sur le site web incriminé.

                                De nombreux hébergeurs, par exemple les sites de vidéos, fixent leurs propres conditions de retrait d’un contenu notamment en raison d’une atteinte aux droits d’auteur ou d’images choquantes. Ils possèdent pour cela des dispositifs de signalement spécifiques.

                                Si l’hébergeur ne retire pas le contenu signalé selon sa propre procédure, vous pouvez lui faire un signalement dans un cadre judiciaire. Cela vous permettra de saisir la justice par la suite.

                                Pour signaler un contenu à un hébergeur dans un cadre judiciaire, vous devez suivre une procédure bien précise.

                                Votre demande doit comporter les éléments suivants :

                                • Votre nom, votre prénom et votre adresse électronique (cela n’est pas nécessaire si vous êtes connecté sur le site au moment de faire de la notification et que vos éléments d’identification sont déjà enregistrés)

                                • Description du contenu litigieux, sa localisation précise sur le site et, si possible, les adresses électroniques qui l’ont rendu accessible

                                • Motifs légaux pour lesquels le contenu doit être retiré (loi apparemment enfreinte par le contenu)

                                • Copie de la 1ère demande de retrait adressée à l’auteur ou preuve de l’impossibilité de le contacter (elle n’est pas nécessaire pour les infractions les plus graves, comme par exemple en matière de terrorisme, pédophilie, crime contre l’humanité)

                                Vous devez faire votre demande via une lettre recommandée avec accusé de réception. Vous pouvez demander l’aide d’un avocat.

                                Où s’adresser ?

                                 Avocat 

                                Vous pouvez joindre des captures d’écran des contenus réalisées par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire).

                                Si vous signalez un contenu en sachant sciemment qu’il n’est pas illégal, vous risquez une peine pouvant aller jusqu’à 1 an de prison et 15 000 € d’amende.

                                Si vous avez utilisé cette procédure et que l’hébergeur ne retire pas rapidement le contenu (par refus explicite ou en ne vous répondant pas), vous pouvez porter plainte contre lui.

                                La plainte sera fondée sur le fait que le contenu incriminé est contraire à la loi (injures, propos racistes, homophobes, sexistes…).

                                À savoir

                                en cas d’urgence et de préjudice évident, vous pouvez demander un référé pour faire retirer un contenu par l’hébergeur. Ce dernier ne sera toutefois pas sanctionné pénalement.

                                  Vous devez vous adresser au responsable du site ou du réseau social sur lequel se trouve le commentaire.

                                  Si le responsable du site ou du réseau social refuse de retirer le commentaire, vous devez vous adresser à son hébergeur. Les coordonnées de l’hébergeur doivent être indiquées sur le site web incriminé.

                                  De nombreux hébergeurs, par exemple les sites de vidéos, fixent leurs propres conditions de retrait d’un contenu notamment en raison d’une atteinte aux droits d’auteur ou d’images choquantes. Ils possèdent pour cela des dispositifs de signalement spécifiques.

                                  Si l’hébergeur ne retire pas le commentaire signalé selon sa procédure, vous pouvez lui faire un signalement par lettre recommandée avec accusé de réception. Vous pouvez demander l’aide d’un avocat.

                                  Où s’adresser ?

                                   Avocat 

                                  Vous pouvez joindre des captures d’écran des contenus réalisées par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire).

                                  Votre demande de retrait doit être la plus précise possible : infractions concernées, lien vers le commentaire incriminé, …

                                  Si le responsable du site ne supprime pas rapidement le commentaire, vous pouvez porter plainte contre lui pour l’infraction concernée.

                                  À savoir

                                  en cas d’urgence et de préjudice évident, vous pouvez demander un référé pour faire retirer un commentaire.

                                      S’il s’agit d’un contenu à caractère terroriste, il y a des règles spécifiques qui s’appliquent.

                                        L’agent public visé par un outrage peut déposer une plainte simple ou une plainte avec constitution de partie civile comme n’importe quelle victime. Il peut aussi saisir le tribunal via une citation directe et demander que l’auteur de l’outrage soit condamné à lui verser des dommages-intérêts.

                                        Le procureur peut aussi décider de lui-même de poursuivre l’auteur de l’outrage.

                                        Les policiers et les gendarmes peuvent bénéficier de la protection fonctionnelle comme n’importe quel agent public. Néanmoins, la direction de la police ou de la gendarmerie ne peut pas porter plainte à la place de l’agent victime.

                                        Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                                        Où s’adresser ?

                                         Commissariat 

                                        Où s’adresser ?

                                         Gendarmerie 

                                        La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                                        Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                                        Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

                                        Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                                        Où s’adresser ?

                                         Tribunal judiciaire 

                                        Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                                        • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                        • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                                        • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                        • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                                        • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                        • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats…

                                        • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

                                        Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                                        Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                                        Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                                        Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                                        La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel.

                                        Le tribunal doit établir si les faits ont été réellement commis ou non par la personne mise en cause.

                                        Le fait que la victime soit un policier, un gendarme ou un agent public assermenté donne de la crédibilité à ses déclarations, s’il n’y a pas d’autres éléments qui vont dans le sens contraire. Mais la personne mise en cause peut produire des éléments de preuve qui l’innocentent : témoignages, photos, enregistrements audios ou vidéos… Le tribunal prendra sa décision en toute liberté après avoir confronté les différents éléments de preuve.

                                        Les peines encourues varient en fonction de plusieurs éléments :

                                        • Qualité de l’agent qui subit l’outrage

                                        • Lieu où il a été commis

                                        • Nombre d’auteurs impliqués

                                        L’outrage à l’égard d’un agent dépositaire de l’autorité publique est puni de :

                                        • 1 an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende s’il est commis par une seule personne

                                        • 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende s’il est commis par plusieurs personnes

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