Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Retrait de l’autorité parentale

Vous voulez connaître les situations dans lesquelles le retrait de l’autorité parentale peut être décidé, savoir quelles en sont les conséquences et comment elle peut vous être restituée ? Nous vous donnons les renseignements utiles.

Le juge peut retirer totalement ou partiellement l’autorité parentale. Il peut également limiter le retrait à l’exercice de l’autorité parentale.

Dans le cas d’un retrait de l’autorité parentale, le parent perd la totalité ou une partie des droits qu’il exerce sur l’enfant.

En cas de retrait de l’exercice de l’autorité parentale, le parent perd le droit de prendre les décisions relatives à l’enfant, mais il conserve le droit et le devoir de surveiller l’entretien et l’éducation de l’enfant. Il doit être informé des décisions importantes concernant l’enfant (concernant la santé, l’éducation…).

Autorité parentale

      Mise en danger de l’enfant

      L’autorité parentale peut être retirée totalement aux parents qui mettent manifestement en danger la sécurité, la santé ou la moralité de leur enfant.

      Le tribunal peut prononcer le retrait de l’autorité parentale dans les situations suivantes :

      • Mauvais traitements infligés par les parents

      • Consommation habituelle et excessive d’alcools ou de drogues par les parents

      • Inconduite notoire ou comportements délictueux des parents (en particulier lorsque l’enfant est témoin de pressions ou de violences, à caractère physique ou psychologique exercées par l’un des parents sur l’autre parent)

      • Manque de soins ou de direction

      Désintérêt envers l’enfant dans le cadre d’une assistance éducative

      L’autorité parentale peut être retirée totalement aux parents en cas de désintérêt pour leur enfant.

      Cette décision intervient si les 2 conditions suivantes sont réunies :

      • Une mesure d’assistance éducative a été prise à l’égard de l’enfant

      • Les parents se sont volontairement abstenus pendant plus de 2 ans d’exercer les droits et devoirs qu’ils avaient conservés malgré la mesure d’assistance (par exemple, le parent qui ne prend pas de nouvelles de son enfant alors qu’il exerce l’autorité parentale).

      L’autorité parentale peut être retirée à 1 seul parent ou aux 2 parents.

      Le retrait de l’autorité parentale peut concerner 1 ou plusieurs des enfants.

      Demande en justice

      La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du demandeur.

      La demande doit être déposée ou adressée au tribunal du lieu de résidence du parent contre lequel l’action est exercée.

      Où s’adresser ?

       Tribunal judiciaire 

      Préparation du dossier et convocation

      Les parties sont convoquées au moins 8 jours avant l’audience. La convocation est adressée par lettre  RAR .

      L’avocat est obligatoire pour toute les parties à la procédure.

      En attendant l’audience, le tribunal peut prendre des mesures provisoires relatives à l’exercice de l’autorité parentale.

      Le tribunal peut également ordonner des mesures afin d’en savoir plus sur la personnalité et les conditions de vie du mineur et de ses parents. Il peut en particulier mettre en place une mesure judiciaire d’investigation éducative, des examens médicaux ou des expertises psychiatriques et psychologiques.

      À savoir

      Le dossier peut être consulté au tribunal, jusqu’à la veille de l’audience, par le requérant, les parents, le tuteur, la personne ou le service à qui l’enfant a été confié ou leurs avocats.

      Audience

      La procédure est orale ce qui veut dire que les demandes et arguments des parties doivent être présentés à l’oral à l’audience.

      L’affaire est jugée en chambre du conseil.

      À l’audience, le tribunal auditionne les parents, le tuteur, la personne ou le représentant du service à qui l’enfant a été confié.

      Le tribunal peut également entendre toute personne dont l’audition lui paraît utile.

      À savoir

      L’enfant aussi être auditionné par le tribunal à sa demande. Pour cette audition, Il peut être assisté d’un avocat.

      Décision et notification

      Le tribunal rend un jugement.

      Ce jugement est notifié par lettre  RAR , dans un délai maximum de 8 jours.

      La notification est faite au requérant, aux parents, tuteur, personne ou service à qui l’enfant a été confié ou au tiers délégataire.

      Toutefois, le tribunal peut décider que la notification soit effectuée par un commissaire de justice.

      Recours

      Les personnes auxquelles le jugement est notifié peuvent faire appel.

      L’appel doit être effectué dans les 15 jours qui suivent la notification la décision.

      L’avocat est obligatoire  pour la procédure d’appel.

      C’est à l’avocat de faire la déclaration d’appel  au greffe de la cour d’appel.

      Le tribunal peut décider du retrait total ou partiel de l’autorité parentale.

      Par principe, le retrait s’applique à tous les enfants déjà nés au moment du jugement. Cependant, le tribunal peut décider que le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ne doit avoir d’effet qu’à l’égard de certains des enfants déjà nés.

      Le retrait total porte sur tous les attributs de l’autorité parentale.

      Le parent qui se voit retirer l’autorité parentale n’a plus aucun droit ni aucune responsabilité à l’égard de son enfant.

      Il n’a plus le droit de prendre de décisions relatives à l’enfant.

      Il perd également le bénéfice del’administration légale et de jouissance légale sur les biens de l’enfant.

      Attention

      Le retrait ne supprime pas l’obligation faite au parent de contribuer à l’entretien et l’éducation de son enfant.

      La filiation entre l’enfant et le parent est conservée.

      Cependant, si le retrait de l’autorité parentale s’étend aux deux parents et que l’enfant est recueilli par le service de l’aide sociale à l’enfance, il devient adoptable par adoption plénière.

      Si le retrait concerne un seul parent, l’enfant devient adoptable par le conjoint, le partenaire de PACS ou le concubin du parent qui a conservé l’autorité parentale.

      À savoir

      En prononçant le retrait total de l’autorité parentale, le tribunal peut statuer sur le changement de nom de l’enfant. Le consentement personnel de l’enfant est nécessaire s’il est âgé de plus de 13 ans.

        Le retrait partiel porte sur certains attributs de l’autorité parentale.

        Le jugement doit énoncer les attributs de l’autorité parentale retirés.

        Le jugement peut par exemple maintenir l’administration légale des biens de l’enfant par le(s) parent(s) ou bien maintenir les droits et devoirs de garde, de surveillance et d’éducation,

        À savoir

        Au lieu de retirer l’autorité parentale, le tribunal peut décider de retirer l’exercice de l’autorité parentale.

          Quand l’autorité parentale est retirée à un parent, l’autre parent devient seul titulaire de l’autorité parentale.

          Si l’autre parent est décédé ou a perdu l’autorité parentale (ou l’exercice), l’enfant est confié provisoirement à un tiers (membre de la famille ou non) qui doit organiser la tutelle. L’enfant peut également être confié au service de l’aide sociale à l’enfance (Ase).

          Le tribunal peut aussi choisir de confier l’enfant à un tiers qui doit organiser la tutelle ou à l’Ase alors même qu’un des deux parents ne se voit pas retirer l’autorité parentale. Il peut par exemple s’agir du cas où le parent titulaire de l’autorité parentale est sous l’influence du parent à qui l’autorité parentale a été retirée.

          À savoir

          Les enfants dont les parents se sont vus retirés l’autorité parentale ne sont plus tenus à l’obligation alimentaire à l’égard de ceux-ci.

          Pour demander la restitution de leur autorité parentale, le ou les parents doivent justifier de circonstances nouvelles.

          La demande peut être présentée, au plus tôt, 1 an après le jugement ayant prononcé le retrait.

          Si l’enfant est placé en vue d’une adoption, les parents ne peuvent pas faire cette demande de restitution.

          La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du ou des parents ou par les parents eux mêmes.

          Cette requête doit être déposée auprès du tribunal judiciaire du lieu où demeure la personne à laquelle les droits relatifs à l’enfant ont été conférés.

          Où s’adresser ?

           Tribunal judiciaire 

          La restitution peut être totale ou partielle.

          Si le tribunal rejette la requête, les parents ne peuvent pas présenter une nouvelle demande de restitution avant l’expiration d’un nouveau délai de 1 an.

          Lorsqu’un parent est condamné pour un crime ou un délit, la juridiction pénale peut avoir à décider du retrait de l’autorité parentale.

          Selon la nature de l’infraction ou selon la personne victime de l’infraction, les pouvoirs de la juridiction diffèrent.

          Situations dans lesquelles la juridiction a l’obligation d’ordonner le retrait

          La juridiction pénale doit ordonner le retrait total de l’autorité parentale, et sinon le retrait partiel ou le retrait de l’exercice de l’autorité parentale, dans les 2 situations suivantes :

          • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime ou d’une agression sexuelle incestueuse commis sur son enfant

          • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime commis contre l’autre parent

          Si la juridiction pénale n’ordonne pas le retrait total, elle doit motiver sa décision, c’est-à-dire décrire pour quelles raisons elle prend cette décision. Elle doit également motiver sa décision, si elle n’ordonne pas non plus le retrait partiel ou le retrait de l’exercice de l’autorité parentale.

          À savoir

          Si un parent est poursuivi ou mis en examen dans ces situations, sans être pour l’instant condamné, l’exercice de son autorité parentale et ses droits de visite et d’hébergement sont suspendus jusqu’à la décision d’un  Jaf .

          Situation dans laquelle la juridiction a l’obligation de se prononcer sur le retrait

          La juridiction pénale doit se prononcer sur le retrait ou non en cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un délit commis sur la personne de son enfant.

          La juridiction a le choix entre le retrait total ou partiel de l’autorité parentale, le retrait de l’exercice de l’autorité parentale ou aucun retrait.

          Situations dans lesquelles la juridiction peut prononcer le retrait

          La juridiction pénale a la possibilité d’ordonner le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ou le retrait de l’exercice de cette autorité dans les 2 cas suivants :

          • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un délit commis sur la personne de l’autre parent

          • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime ou d’un délit commis par son enfant

          L’autorité parentale peut être retirée à 1 seul parent ou aux 2 parents.

          Le retrait de l’autorité parentale peut concerner 1 ou plusieurs des enfants.

          La juridiction peut décider du retrait total ou partiel de l’autorité parentale.

          Par principe, le retrait s’applique à tous les enfants déjà nés au moment du jugement. Cependant, la juridiction peut décider que le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ne doit avoir d’effet qu’à l’égard de certains des enfants déjà nés.

          Le retrait total porte sur tous les attributs de l’autorité parentale.

          Le parent qui se voit retirer l’autorité parentale n’a plus aucun droit ni aucune responsabilité à l’égard de son enfant.

          Il n’a plus le droit de prendre de décisions relatives à l’enfant.

          Il perd également le bénéfice del’administration légale et de jouissance légale sur les biens de l’enfant.

          Attention

          Le retrait ne supprime pas l’obligation faite au parent de contribuer à l’entretien et l’éducation de son enfant.

          La filiation entre l’enfant et le parent est conservée.

          Cependant, si le retrait de l’autorité parentale s’étend aux deux parents et que l’enfant est recueilli par le service de l’aide sociale à l’enfance, il devient adoptable par adoption plénière.

          Si le retrait concerne un seul parent, l’enfant devient adoptable par le conjoint, le partenaire de PACS ou le concubin du parent qui a conservé l’autorité parentale.

          À savoir

          En prononçant le retrait total de l’autorité parentale, la juridiction peut statuer sur le changement de nom de l’enfant. Le consentement personnel de l’enfant est nécessaire s’il est âgé de plus de 13 ans.

            Le retrait partiel porte sur certains attributs de l’autorité parentale.

            La décision doit énoncer les attributs de l’autorité parentale retirés.

            La décision peut par exemple maintenir l’administration légale des biens de l’enfant par le(s) parent(s) ou bien maintenir les droits et devoirs de garde, de surveillance et d’éducation,

            À savoir

            Au lieu de retirer l’autorité parentale, la juridiction peut décider de retirer l’exercice de l’autorité parentale.

              Quand l’autorité parentale est retirée à un parent, l’autre parent devient seul titulaire de l’autorité parentale.

              Si l’autre parent est décédé ou a perdu l’autorité parentale (ou l’exercice), l’enfant est confié provisoirement à un tiers (membre de la famille ou non) qui doit organiser la tutelle. L’enfant peut également être confié au service de l’aide sociale à l’enfance (Ase).

              La juridiction peut aussi choisir de confier l’enfant à un tiers qui doit organiser la tutelle ou à l’Ase alors même qu’un des deux parents ne se voit pas retirer l’autorité parentale. Il peut par exemple s’agir du cas où le parent titulaire de l’autorité parentale est sous l’influence du parent à qui l’autorité parentale a été retirée.

              À savoir

              Les enfants dont les parents se sont vus retirés l’autorité parentale ne sont plus tenus à l’obligation alimentaire à l’égard de ceux-ci.

              Pour demander la restitution de leur autorité parentale, le ou les parents doivent justifier de circonstances nouvelles.

              La demande peut être présentée, au plus tôt, 1 an après le jugement ayant prononcé le retrait.

              Si l’enfant est placé en vue d’une adoption, les parents ne peuvent pas faire cette demande de restitution.

              La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du ou des parents ou par les parents eux mêmes.

              Cette requête doit être déposée auprès du tribunal judiciaire du lieu où demeure la personne à laquelle les droits relatifs à l’enfant ont été conférés.

              Où s’adresser ?

               Tribunal judiciaire 

              La restitution peut être totale ou partielle.

              Si le tribunal rejette la requête, les parents ne peuvent pas présenter une nouvelle demande de restitution avant l’expiration d’un nouveau délai de 1 an.

            Retrait de l’autorité parentale

            Vous voulez connaître les situations dans lesquelles le retrait de l’autorité parentale peut être décidé, savoir quelles en sont les conséquences et comment elle peut vous être restituée ? Nous vous donnons les renseignements utiles.

            Le juge peut retirer totalement ou partiellement l’autorité parentale. Il peut également limiter le retrait à l’exercice de l’autorité parentale.

            Dans le cas d’un retrait de l’autorité parentale, le parent perd la totalité ou une partie des droits qu’il exerce sur l’enfant.

            En cas de retrait de l’exercice de l’autorité parentale, le parent perd le droit de prendre les décisions relatives à l’enfant, mais il conserve le droit et le devoir de surveiller l’entretien et l’éducation de l’enfant. Il doit être informé des décisions importantes concernant l’enfant (concernant la santé, l’éducation…).

            Autorité parentale

                Mise en danger de l’enfant

                L’autorité parentale peut être retirée totalement aux parents qui mettent manifestement en danger la sécurité, la santé ou la moralité de leur enfant.

                Le tribunal peut prononcer le retrait de l’autorité parentale dans les situations suivantes :

                • Mauvais traitements infligés par les parents

                • Consommation habituelle et excessive d’alcools ou de drogues par les parents

                • Inconduite notoire ou comportements délictueux des parents (en particulier lorsque l’enfant est témoin de pressions ou de violences, à caractère physique ou psychologique exercées par l’un des parents sur l’autre parent)

                • Manque de soins ou de direction

                Désintérêt envers l’enfant dans le cadre d’une assistance éducative

                L’autorité parentale peut être retirée totalement aux parents en cas de désintérêt pour leur enfant.

                Cette décision intervient si les 2 conditions suivantes sont réunies :

                • Une mesure d’assistance éducative a été prise à l’égard de l’enfant

                • Les parents se sont volontairement abstenus pendant plus de 2 ans d’exercer les droits et devoirs qu’ils avaient conservés malgré la mesure d’assistance (par exemple, le parent qui ne prend pas de nouvelles de son enfant alors qu’il exerce l’autorité parentale).

                L’autorité parentale peut être retirée à 1 seul parent ou aux 2 parents.

                Le retrait de l’autorité parentale peut concerner 1 ou plusieurs des enfants.

                Demande en justice

                La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du demandeur.

                La demande doit être déposée ou adressée au tribunal du lieu de résidence du parent contre lequel l’action est exercée.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                Préparation du dossier et convocation

                Les parties sont convoquées au moins 8 jours avant l’audience. La convocation est adressée par lettre  RAR .

                L’avocat est obligatoire pour toute les parties à la procédure.

                En attendant l’audience, le tribunal peut prendre des mesures provisoires relatives à l’exercice de l’autorité parentale.

                Le tribunal peut également ordonner des mesures afin d’en savoir plus sur la personnalité et les conditions de vie du mineur et de ses parents. Il peut en particulier mettre en place une mesure judiciaire d’investigation éducative, des examens médicaux ou des expertises psychiatriques et psychologiques.

                À savoir

                Le dossier peut être consulté au tribunal, jusqu’à la veille de l’audience, par le requérant, les parents, le tuteur, la personne ou le service à qui l’enfant a été confié ou leurs avocats.

                Audience

                La procédure est orale ce qui veut dire que les demandes et arguments des parties doivent être présentés à l’oral à l’audience.

                L’affaire est jugée en chambre du conseil.

                À l’audience, le tribunal auditionne les parents, le tuteur, la personne ou le représentant du service à qui l’enfant a été confié.

                Le tribunal peut également entendre toute personne dont l’audition lui paraît utile.

                À savoir

                L’enfant aussi être auditionné par le tribunal à sa demande. Pour cette audition, Il peut être assisté d’un avocat.

                Décision et notification

                Le tribunal rend un jugement.

                Ce jugement est notifié par lettre  RAR , dans un délai maximum de 8 jours.

                La notification est faite au requérant, aux parents, tuteur, personne ou service à qui l’enfant a été confié ou au tiers délégataire.

                Toutefois, le tribunal peut décider que la notification soit effectuée par un commissaire de justice.

                Recours

                Les personnes auxquelles le jugement est notifié peuvent faire appel.

                L’appel doit être effectué dans les 15 jours qui suivent la notification la décision.

                L’avocat est obligatoire  pour la procédure d’appel.

                C’est à l’avocat de faire la déclaration d’appel  au greffe de la cour d’appel.

                Le tribunal peut décider du retrait total ou partiel de l’autorité parentale.

                Par principe, le retrait s’applique à tous les enfants déjà nés au moment du jugement. Cependant, le tribunal peut décider que le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ne doit avoir d’effet qu’à l’égard de certains des enfants déjà nés.

                Le retrait total porte sur tous les attributs de l’autorité parentale.

                Le parent qui se voit retirer l’autorité parentale n’a plus aucun droit ni aucune responsabilité à l’égard de son enfant.

                Il n’a plus le droit de prendre de décisions relatives à l’enfant.

                Il perd également le bénéfice del’administration légale et de jouissance légale sur les biens de l’enfant.

                Attention

                Le retrait ne supprime pas l’obligation faite au parent de contribuer à l’entretien et l’éducation de son enfant.

                La filiation entre l’enfant et le parent est conservée.

                Cependant, si le retrait de l’autorité parentale s’étend aux deux parents et que l’enfant est recueilli par le service de l’aide sociale à l’enfance, il devient adoptable par adoption plénière.

                Si le retrait concerne un seul parent, l’enfant devient adoptable par le conjoint, le partenaire de PACS ou le concubin du parent qui a conservé l’autorité parentale.

                À savoir

                En prononçant le retrait total de l’autorité parentale, le tribunal peut statuer sur le changement de nom de l’enfant. Le consentement personnel de l’enfant est nécessaire s’il est âgé de plus de 13 ans.

                  Le retrait partiel porte sur certains attributs de l’autorité parentale.

                  Le jugement doit énoncer les attributs de l’autorité parentale retirés.

                  Le jugement peut par exemple maintenir l’administration légale des biens de l’enfant par le(s) parent(s) ou bien maintenir les droits et devoirs de garde, de surveillance et d’éducation,

                  À savoir

                  Au lieu de retirer l’autorité parentale, le tribunal peut décider de retirer l’exercice de l’autorité parentale.

                    Quand l’autorité parentale est retirée à un parent, l’autre parent devient seul titulaire de l’autorité parentale.

                    Si l’autre parent est décédé ou a perdu l’autorité parentale (ou l’exercice), l’enfant est confié provisoirement à un tiers (membre de la famille ou non) qui doit organiser la tutelle. L’enfant peut également être confié au service de l’aide sociale à l’enfance (Ase).

                    Le tribunal peut aussi choisir de confier l’enfant à un tiers qui doit organiser la tutelle ou à l’Ase alors même qu’un des deux parents ne se voit pas retirer l’autorité parentale. Il peut par exemple s’agir du cas où le parent titulaire de l’autorité parentale est sous l’influence du parent à qui l’autorité parentale a été retirée.

                    À savoir

                    Les enfants dont les parents se sont vus retirés l’autorité parentale ne sont plus tenus à l’obligation alimentaire à l’égard de ceux-ci.

                    Pour demander la restitution de leur autorité parentale, le ou les parents doivent justifier de circonstances nouvelles.

                    La demande peut être présentée, au plus tôt, 1 an après le jugement ayant prononcé le retrait.

                    Si l’enfant est placé en vue d’une adoption, les parents ne peuvent pas faire cette demande de restitution.

                    La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du ou des parents ou par les parents eux mêmes.

                    Cette requête doit être déposée auprès du tribunal judiciaire du lieu où demeure la personne à laquelle les droits relatifs à l’enfant ont été conférés.

                    Où s’adresser ?

                     Tribunal judiciaire 

                    La restitution peut être totale ou partielle.

                    Si le tribunal rejette la requête, les parents ne peuvent pas présenter une nouvelle demande de restitution avant l’expiration d’un nouveau délai de 1 an.

                    Lorsqu’un parent est condamné pour un crime ou un délit, la juridiction pénale peut avoir à décider du retrait de l’autorité parentale.

                    Selon la nature de l’infraction ou selon la personne victime de l’infraction, les pouvoirs de la juridiction diffèrent.

                    Situations dans lesquelles la juridiction a l’obligation d’ordonner le retrait

                    La juridiction pénale doit ordonner le retrait total de l’autorité parentale, et sinon le retrait partiel ou le retrait de l’exercice de l’autorité parentale, dans les 2 situations suivantes :

                    • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime ou d’une agression sexuelle incestueuse commis sur son enfant

                    • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime commis contre l’autre parent

                    Si la juridiction pénale n’ordonne pas le retrait total, elle doit motiver sa décision, c’est-à-dire décrire pour quelles raisons elle prend cette décision. Elle doit également motiver sa décision, si elle n’ordonne pas non plus le retrait partiel ou le retrait de l’exercice de l’autorité parentale.

                    À savoir

                    Si un parent est poursuivi ou mis en examen dans ces situations, sans être pour l’instant condamné, l’exercice de son autorité parentale et ses droits de visite et d’hébergement sont suspendus jusqu’à la décision d’un  Jaf .

                    Situation dans laquelle la juridiction a l’obligation de se prononcer sur le retrait

                    La juridiction pénale doit se prononcer sur le retrait ou non en cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un délit commis sur la personne de son enfant.

                    La juridiction a le choix entre le retrait total ou partiel de l’autorité parentale, le retrait de l’exercice de l’autorité parentale ou aucun retrait.

                    Situations dans lesquelles la juridiction peut prononcer le retrait

                    La juridiction pénale a la possibilité d’ordonner le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ou le retrait de l’exercice de cette autorité dans les 2 cas suivants :

                    • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un délit commis sur la personne de l’autre parent

                    • En cas de condamnation d’un parent comme auteur, coauteur ou complice d’un crime ou d’un délit commis par son enfant

                    L’autorité parentale peut être retirée à 1 seul parent ou aux 2 parents.

                    Le retrait de l’autorité parentale peut concerner 1 ou plusieurs des enfants.

                    La juridiction peut décider du retrait total ou partiel de l’autorité parentale.

                    Par principe, le retrait s’applique à tous les enfants déjà nés au moment du jugement. Cependant, la juridiction peut décider que le retrait total ou partiel de l’autorité parentale ne doit avoir d’effet qu’à l’égard de certains des enfants déjà nés.

                    Le retrait total porte sur tous les attributs de l’autorité parentale.

                    Le parent qui se voit retirer l’autorité parentale n’a plus aucun droit ni aucune responsabilité à l’égard de son enfant.

                    Il n’a plus le droit de prendre de décisions relatives à l’enfant.

                    Il perd également le bénéfice del’administration légale et de jouissance légale sur les biens de l’enfant.

                    Attention

                    Le retrait ne supprime pas l’obligation faite au parent de contribuer à l’entretien et l’éducation de son enfant.

                    La filiation entre l’enfant et le parent est conservée.

                    Cependant, si le retrait de l’autorité parentale s’étend aux deux parents et que l’enfant est recueilli par le service de l’aide sociale à l’enfance, il devient adoptable par adoption plénière.

                    Si le retrait concerne un seul parent, l’enfant devient adoptable par le conjoint, le partenaire de PACS ou le concubin du parent qui a conservé l’autorité parentale.

                    À savoir

                    En prononçant le retrait total de l’autorité parentale, la juridiction peut statuer sur le changement de nom de l’enfant. Le consentement personnel de l’enfant est nécessaire s’il est âgé de plus de 13 ans.

                      Le retrait partiel porte sur certains attributs de l’autorité parentale.

                      La décision doit énoncer les attributs de l’autorité parentale retirés.

                      La décision peut par exemple maintenir l’administration légale des biens de l’enfant par le(s) parent(s) ou bien maintenir les droits et devoirs de garde, de surveillance et d’éducation,

                      À savoir

                      Au lieu de retirer l’autorité parentale, la juridiction peut décider de retirer l’exercice de l’autorité parentale.

                        Quand l’autorité parentale est retirée à un parent, l’autre parent devient seul titulaire de l’autorité parentale.

                        Si l’autre parent est décédé ou a perdu l’autorité parentale (ou l’exercice), l’enfant est confié provisoirement à un tiers (membre de la famille ou non) qui doit organiser la tutelle. L’enfant peut également être confié au service de l’aide sociale à l’enfance (Ase).

                        La juridiction peut aussi choisir de confier l’enfant à un tiers qui doit organiser la tutelle ou à l’Ase alors même qu’un des deux parents ne se voit pas retirer l’autorité parentale. Il peut par exemple s’agir du cas où le parent titulaire de l’autorité parentale est sous l’influence du parent à qui l’autorité parentale a été retirée.

                        À savoir

                        Les enfants dont les parents se sont vus retirés l’autorité parentale ne sont plus tenus à l’obligation alimentaire à l’égard de ceux-ci.

                        Pour demander la restitution de leur autorité parentale, le ou les parents doivent justifier de circonstances nouvelles.

                        La demande peut être présentée, au plus tôt, 1 an après le jugement ayant prononcé le retrait.

                        Si l’enfant est placé en vue d’une adoption, les parents ne peuvent pas faire cette demande de restitution.

                        La demande se présente sous la forme d’une requête rédigée par l’avocat du ou des parents ou par les parents eux mêmes.

                        Cette requête doit être déposée auprès du tribunal judiciaire du lieu où demeure la personne à laquelle les droits relatifs à l’enfant ont été conférés.

                        Où s’adresser ?

                         Tribunal judiciaire 

                        La restitution peut être totale ou partielle.

                        Si le tribunal rejette la requête, les parents ne peuvent pas présenter une nouvelle demande de restitution avant l’expiration d’un nouveau délai de 1 an.

                      Contact