Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme, que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles différentes selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale à l’accueil du service urbanisme, Mairie de Bègles, mais aussi depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire en mairie sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable.

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Exercice de l’autorité parentale

Vous souhaitez savoir à quoi correspond l’autorité parentale, comment elle s’exerce, quand elle prend fin ? Nous vous présentons les informations à connaître.

    L’autorité parentale correspond à l’ensemble des droits et des devoirs que les parents ont vis-à-vis de leur enfant mineur.

    Ces droits et devoirs doivent être exercés dans l’intérêt de l’enfant. Ils doivent le protéger dans sa sécurité, sa santé, et sa moralité. Ils doivent également assurer son éducation et permettre son développement dans le respect dû à sa personne.

    Pour exercer leur fonction, les parents ont un devoir de commandement et de surveillance sur l’enfant et ses biens.

    En contrepartie, l’enfant doit honneur et respect à ses parents à tout âge.

    Devoirs sur la personne de l’enfant

    À l’égard de leur enfant, les parents ont les droits et les devoirs suivants :

    • Droit et devoir de surveillance et de protection. Les parents doivent veiller sur la sécurité de l’enfant, surveiller ses relations, ses déplacements, ses communications, son utilisation des réseaux sociaux…

    • Devoir d’éducation. Les parents doivent veiller à l’éducation scolaire, intellectuelle, morale et éventuellement religieuse de l’enfant. Les parents qui n’assurent pas l’instruction obligatoire de leur enfant s’exposent à des sanctions (amende par exemple).

    • Devoir d’assurer sa santé

    • Devoir d’entretien. Chacun des parents doit contribuer à l’entretien matériel de l’enfant, c’est-à-dire le nourrir, l’héberger, pourvoir à ses besoins (loisir, culture).

    • Devoir de protection de sa vie privée et de son image

    Devoirs sur les biens de l’enfant

    Les parents ont l’administration légale, c’est à-dire qu’ils ont le droit et le devoir de gérer les biens de leur enfant.

    Ils ont également la jouissance légale des biens de l’enfant.

    En principe, les parents exercent en commun l’autorité parentale.

    À noter

    Les parents ne peuvent pas renoncer à l’exercice de l’autorité parentale. Seule une décision du juge peut, sous certaines conditions, prévoir une délégation de l’exercice de l’autorité parentale ou le retrait de l’autorité parentale.

    En cas de reconnaissance tardive de l’enfant

    Lorsque la filiation est établie à l’égard du deuxième parent plus d’1 an après la naissance de l’enfant, le premier parent reste seul investi de l’exercice de l’autorité parentale.

    Toutefois, le parent qui a reconnu l’enfant tardivement peut aussi se voir attribuer l’exercice de l’autorité parentale sous certaines conditions.

    En cas de séparation

    La séparation des parents ne change pas la dévolution de l’exercice de l’autorité parentale.

    En revanche, un juge aux affaires familiales peut confier l’exercice de l’autorité parentale à un seul parent.

    En cas de décès d’un parent ou des parents

    Si l’un des parents décède, l’autre parent exerce seul l’autorité parentale.

    Si l’enfant n’avait qu’un seul parent ou bien que les 2 parents décèdent, une tutelle est mis en place.

    En cas d’adoption

    En cas d’adoption plénière par un couple, les adoptants exercent l’autorité parentale, à l’exclusion des parents biologiques. Si l’enfant est adopté par une personne seule, elle exerce seule l’autorité parentale.

    En cas d’adoption simple, le ou les adoptants exercent l’autorité parentale.

    Si l’enfant fait l’objet d’une adoption simple par l’époux ou épouse, le partenaire de Pacs, ou le concubin ou concubin de son parent biologique, ce dernier conserve seul l’exercice de l’autorité parentale. Toutefois, ils peuvent exercer l’autorité parentale en commun en déposant une déclaration conjointe auprès du directeur de greffe du tribunal judiciaire. Le parent biologique, qui n’est pas l’époux ou épouse de l’adoptant et qui consent à l’adoption, perd l’exercice de l’autorité parentale.

    En cas d’établissement judiciaire de la filiation

    Lorsque la filiation est établie judiciairement à l’égard du deuxième parent, le premier parent reste seul investi de l’exercice de l’autorité parentale.

    Toutefois, le tribunal peut également statuer sur l’exercice de l’autorité parentale.

    En cas de présence d’un parent hors d’état de manifester sa volonté

    Le parent qui est hors d’état de manifester sa volonté, en raison de son incapacité, de son absence ou de toute autre cause (grave maladie par exemple), est privé de l’exercice de l’autorité parentale.

    À savoir

    La perte de l’exercice de l’autorité parentale doit être constatée par un juge.

    L’autorité parentale s’exerce dans le respect dû à la personne de l’enfant, sans violences physiques ou psychologiques.

    Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité.

    Actes concernant la personne de l’enfant

    Actes usuels

    En cas d’exercice conjoint de l’autorité parentale, un parent peut faire, seul, un acte usuel.

    L’acte usuel est un acte quotidien, sans gravité, qui n’engage pas l’avenir de l’enfant ou ses droits fondamentaux ou qui s’inscrit dans une pratique antérieure non contestée.

    Lorsqu’il fait un acte usuel, le parent exerçant l’autorité parentale est présumé avoir l’accord de l’autre lorsqu’il agit auprès d’un tiers (par exemple auprès d’un médecin ou d’un établissement scolaire). Le tiers n’a pas à s’assurer de l’accord de l’autre parent, c’est au parent qui fait l’acte usuel de s’assurer que l’autre parent est d’accord.

    À savoir

    Le parent qui n’est pas d’accord avec l’acte usuel réalisé par l’autre parent peut informer le tiers de son désaccord. Dans ce cas, le tiers ne peut plus agir.

    En cas de difficulté sur le caractère usuel ou non d’un acte, le juge évalue la question au cas par cas. Le juge prend notamment en considération le contexte dans lequel l’acte est réalisé.

    Les juges ont considérés comme des actes usuels les actes suivants :

    • Administratifs : demande de CNI ou de passeport, délivrance de diplômes, sortie du territoire national lorsqu’un juge ne l’a pas interdit…

    • Education : radiation ou inscription dans un établissement scolaire public, justifications des absences scolaires ponctuelles de l’enfant, sorties scolaires à la journée

    • Santé : soins obligatoires (vaccinations imposées par la loi…), soins courants (blessures superficielles, infections bénignes, soins dentaires de routine, traitement des maladies infantiles ordinaires), poursuite d’un traitement de maladie récurrente, circoncision relevant de la nécessité médicale, accès au dossier médical du mineur pour le suivi médical courant de l’enfant, séances ponctuelles avec un psychologue…

    • Droit à l’image : diffusion d’une photo de l’enfant à un cercle restreint de personne composés de ses proches

    Actes non usuels

    Les actes non usuels sont les actes importants qui nécessitent l’accord des 2 parents.

    Par exemple, les actes suivants sont considérés comme non usuels :

    • Traitement médical lourd

    • Hospitalisation prolongée

    • Intervention chirurgicale prévue

    • Changement d’orientation scolaire

    • Inscription de l’enfant dans un établissement privé

    • Education religieuse donnée ou non à l’enfant

    • Pratique d’un sport dangereux

    • Diffusion de photos de l’enfant sur des réseaux sociaux

    • Passage de l’enfant à la télévision

    En cas de désaccord des parents

    Si les parents sont en désaccord sur la réalisation d’un acte (usuel ou non usuel), ils peuvent saisir le juge aux affaires familiales (Jaf) à l’aide du formulaire suivant :

    L’avocat n’est pas obligatoire pour cette procédure.

    La demande doit être adressée au juge du tribunal judiciaire du lieu de résidence du parent avec lequel réside habituellement l’enfant mineur. Si les parents vivent ensemble, la demande doit être adressée au  Jaf  du tribunal judiciaire lieu où se trouve la résidence de la famille.

    Où s’adresser ?

     Tribunal judiciaire 

    À savoir

    En cas de désaccord entre les parents sur l’exercice du droit à l’image de l’enfant, le Jaf peut interdire à l’un des parents de diffuser tout contenu relatif à l’enfant sans l’autorisation de l’autre parent.

    Le parent qui exerce l’autorité parentale prend seul toutes les décisions concernant la personne de l’enfant. Il n’a pas à consulter l’autre parent.

    Le parent qui n’a pas l’exercice de l’autorité parentale conserve le droit et le devoir de surveiller l’entretien et l’éducation de l’enfant. Il doit être informé des choix importants concernant la vie de ce dernier.

    Attention

    Le parent qui n’a pas l’exercice de l’autorité parentale n’est pas un parent à qui l’autorité parentale a été retirée. Il a l’autorité parentale sans en avoir l’exercice, c’est-à-dire qu’il ne prend pas les décisions concernant l’enfant.

      Actes concernant les biens de l’enfant

      En cas d’autorité parentale exercée conjointement, les parents administrent ensemble les biens de leur enfant.

      Certains actes particulièrement graves doivent faire l’objet d’une autorisation du juge des tutelles des mineurs notamment :

      • Acceptation pure et simple d’une succession

      • Conclusion d’un emprunt en son nom

      • Renonciation pour lui à un droit (succession par exemple)

      • Achat ou location d’un bien du mineur par le parent

      La demande d’autorisation auprès du juge se fait avec le formulaire de requête suivant :

      La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

      Si l’un des parents est en désaccord avec l’autre pour réaliser un acte, il peut être autorisé par le juge à réaliser cet acte seul. La demande doit être présentée à l’aide du formulaire de requête suivant :

      La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

      Certains actes sont interdits.

      Les parents ne peuvent jamais, même avec une autorisation du juge, faire les actes suivants :

      • Sortir gratuitement des biens ou des droits du patrimoine du mineur

      • Acquérir d’une autre personne un droit ou une créance contre le mineur

      • Exercer le commerce ou une profession libérale au nom du mineur

      • Transférer des biens ou des droits du mineur à une autre personne

      Si un membre de la famille (oncle, tante, grand-parent…) ou un professionnel (banquier, notaire…) veut signaler un abus ou faire contrôler un acte, il doit saisir le juge au moyen du formulaire suivant :

      La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

      Le parent qui exerce seul l’autorité parentale administre seul les biens de l’enfant.

      Certains actes particulièrement graves doivent faire l’objet d’une autorisation du juge des tutelles des mineurs notamment :

      • Acceptation pure et simple d’une succession

      • Conclusion d’un emprunt en son nom

      • Renonciation pour lui à un droit (succession par exemple)

      • Achat ou location d’un bien du mineur par le parent

      La demande d’autorisation auprès du juge se fait avec le formulaire de requête suivant :

      La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

      Certains actes sont interdits.

      Le parent ne peut jamais, même avec une autorisation du juge, faire les actes suivants :

      • Sortir gratuitement des biens ou des droits du patrimoine du mineur

      • Acquérir d’une autre personne un droit ou une créance contre le mineur

      • Exercer le commerce ou une profession libérale au nom du mineur

      • Transférer des biens ou des droits du mineur à une autre personne

      Si un membre de la famille (oncle, tante, grand-parent…) ou un professionnel (banquier, notaire…) veut signaler un abus ou faire contrôler un acte, il doit saisir le juge au moyen du formulaire suivant :

      La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

    Autorité parentale

      Exercice de l’autorité parentale

      Vous souhaitez savoir à quoi correspond l’autorité parentale, comment elle s’exerce, quand elle prend fin ? Nous vous présentons les informations à connaître.

        L’autorité parentale correspond à l’ensemble des droits et des devoirs que les parents ont vis-à-vis de leur enfant mineur.

        Ces droits et devoirs doivent être exercés dans l’intérêt de l’enfant. Ils doivent le protéger dans sa sécurité, sa santé, et sa moralité. Ils doivent également assurer son éducation et permettre son développement dans le respect dû à sa personne.

        Pour exercer leur fonction, les parents ont un devoir de commandement et de surveillance sur l’enfant et ses biens.

        En contrepartie, l’enfant doit honneur et respect à ses parents à tout âge.

        Devoirs sur la personne de l’enfant

        À l’égard de leur enfant, les parents ont les droits et les devoirs suivants :

        • Droit et devoir de surveillance et de protection. Les parents doivent veiller sur la sécurité de l’enfant, surveiller ses relations, ses déplacements, ses communications, son utilisation des réseaux sociaux…

        • Devoir d’éducation. Les parents doivent veiller à l’éducation scolaire, intellectuelle, morale et éventuellement religieuse de l’enfant. Les parents qui n’assurent pas l’instruction obligatoire de leur enfant s’exposent à des sanctions (amende par exemple).

        • Devoir d’assurer sa santé

        • Devoir d’entretien. Chacun des parents doit contribuer à l’entretien matériel de l’enfant, c’est-à-dire le nourrir, l’héberger, pourvoir à ses besoins (loisir, culture).

        • Devoir de protection de sa vie privée et de son image

        Devoirs sur les biens de l’enfant

        Les parents ont l’administration légale, c’est à-dire qu’ils ont le droit et le devoir de gérer les biens de leur enfant.

        Ils ont également la jouissance légale des biens de l’enfant.

        En principe, les parents exercent en commun l’autorité parentale.

        À noter

        Les parents ne peuvent pas renoncer à l’exercice de l’autorité parentale. Seule une décision du juge peut, sous certaines conditions, prévoir une délégation de l’exercice de l’autorité parentale ou le retrait de l’autorité parentale.

        En cas de reconnaissance tardive de l’enfant

        Lorsque la filiation est établie à l’égard du deuxième parent plus d’1 an après la naissance de l’enfant, le premier parent reste seul investi de l’exercice de l’autorité parentale.

        Toutefois, le parent qui a reconnu l’enfant tardivement peut aussi se voir attribuer l’exercice de l’autorité parentale sous certaines conditions.

        En cas de séparation

        La séparation des parents ne change pas la dévolution de l’exercice de l’autorité parentale.

        En revanche, un juge aux affaires familiales peut confier l’exercice de l’autorité parentale à un seul parent.

        En cas de décès d’un parent ou des parents

        Si l’un des parents décède, l’autre parent exerce seul l’autorité parentale.

        Si l’enfant n’avait qu’un seul parent ou bien que les 2 parents décèdent, une tutelle est mis en place.

        En cas d’adoption

        En cas d’adoption plénière par un couple, les adoptants exercent l’autorité parentale, à l’exclusion des parents biologiques. Si l’enfant est adopté par une personne seule, elle exerce seule l’autorité parentale.

        En cas d’adoption simple, le ou les adoptants exercent l’autorité parentale.

        Si l’enfant fait l’objet d’une adoption simple par l’époux ou épouse, le partenaire de Pacs, ou le concubin ou concubin de son parent biologique, ce dernier conserve seul l’exercice de l’autorité parentale. Toutefois, ils peuvent exercer l’autorité parentale en commun en déposant une déclaration conjointe auprès du directeur de greffe du tribunal judiciaire. Le parent biologique, qui n’est pas l’époux ou épouse de l’adoptant et qui consent à l’adoption, perd l’exercice de l’autorité parentale.

        En cas d’établissement judiciaire de la filiation

        Lorsque la filiation est établie judiciairement à l’égard du deuxième parent, le premier parent reste seul investi de l’exercice de l’autorité parentale.

        Toutefois, le tribunal peut également statuer sur l’exercice de l’autorité parentale.

        En cas de présence d’un parent hors d’état de manifester sa volonté

        Le parent qui est hors d’état de manifester sa volonté, en raison de son incapacité, de son absence ou de toute autre cause (grave maladie par exemple), est privé de l’exercice de l’autorité parentale.

        À savoir

        La perte de l’exercice de l’autorité parentale doit être constatée par un juge.

        L’autorité parentale s’exerce dans le respect dû à la personne de l’enfant, sans violences physiques ou psychologiques.

        Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité.

        Actes concernant la personne de l’enfant

        Actes usuels

        En cas d’exercice conjoint de l’autorité parentale, un parent peut faire, seul, un acte usuel.

        L’acte usuel est un acte quotidien, sans gravité, qui n’engage pas l’avenir de l’enfant ou ses droits fondamentaux ou qui s’inscrit dans une pratique antérieure non contestée.

        Lorsqu’il fait un acte usuel, le parent exerçant l’autorité parentale est présumé avoir l’accord de l’autre lorsqu’il agit auprès d’un tiers (par exemple auprès d’un médecin ou d’un établissement scolaire). Le tiers n’a pas à s’assurer de l’accord de l’autre parent, c’est au parent qui fait l’acte usuel de s’assurer que l’autre parent est d’accord.

        À savoir

        Le parent qui n’est pas d’accord avec l’acte usuel réalisé par l’autre parent peut informer le tiers de son désaccord. Dans ce cas, le tiers ne peut plus agir.

        En cas de difficulté sur le caractère usuel ou non d’un acte, le juge évalue la question au cas par cas. Le juge prend notamment en considération le contexte dans lequel l’acte est réalisé.

        Les juges ont considérés comme des actes usuels les actes suivants :

        • Administratifs : demande de CNI ou de passeport, délivrance de diplômes, sortie du territoire national lorsqu’un juge ne l’a pas interdit…

        • Education : radiation ou inscription dans un établissement scolaire public, justifications des absences scolaires ponctuelles de l’enfant, sorties scolaires à la journée

        • Santé : soins obligatoires (vaccinations imposées par la loi…), soins courants (blessures superficielles, infections bénignes, soins dentaires de routine, traitement des maladies infantiles ordinaires), poursuite d’un traitement de maladie récurrente, circoncision relevant de la nécessité médicale, accès au dossier médical du mineur pour le suivi médical courant de l’enfant, séances ponctuelles avec un psychologue…

        • Droit à l’image : diffusion d’une photo de l’enfant à un cercle restreint de personne composés de ses proches

        Actes non usuels

        Les actes non usuels sont les actes importants qui nécessitent l’accord des 2 parents.

        Par exemple, les actes suivants sont considérés comme non usuels :

        • Traitement médical lourd

        • Hospitalisation prolongée

        • Intervention chirurgicale prévue

        • Changement d’orientation scolaire

        • Inscription de l’enfant dans un établissement privé

        • Education religieuse donnée ou non à l’enfant

        • Pratique d’un sport dangereux

        • Diffusion de photos de l’enfant sur des réseaux sociaux

        • Passage de l’enfant à la télévision

        En cas de désaccord des parents

        Si les parents sont en désaccord sur la réalisation d’un acte (usuel ou non usuel), ils peuvent saisir le juge aux affaires familiales (Jaf) à l’aide du formulaire suivant :

        L’avocat n’est pas obligatoire pour cette procédure.

        La demande doit être adressée au juge du tribunal judiciaire du lieu de résidence du parent avec lequel réside habituellement l’enfant mineur. Si les parents vivent ensemble, la demande doit être adressée au  Jaf  du tribunal judiciaire lieu où se trouve la résidence de la famille.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

        À savoir

        En cas de désaccord entre les parents sur l’exercice du droit à l’image de l’enfant, le Jaf peut interdire à l’un des parents de diffuser tout contenu relatif à l’enfant sans l’autorisation de l’autre parent.

        Le parent qui exerce l’autorité parentale prend seul toutes les décisions concernant la personne de l’enfant. Il n’a pas à consulter l’autre parent.

        Le parent qui n’a pas l’exercice de l’autorité parentale conserve le droit et le devoir de surveiller l’entretien et l’éducation de l’enfant. Il doit être informé des choix importants concernant la vie de ce dernier.

        Attention

        Le parent qui n’a pas l’exercice de l’autorité parentale n’est pas un parent à qui l’autorité parentale a été retirée. Il a l’autorité parentale sans en avoir l’exercice, c’est-à-dire qu’il ne prend pas les décisions concernant l’enfant.

          Actes concernant les biens de l’enfant

          En cas d’autorité parentale exercée conjointement, les parents administrent ensemble les biens de leur enfant.

          Certains actes particulièrement graves doivent faire l’objet d’une autorisation du juge des tutelles des mineurs notamment :

          • Acceptation pure et simple d’une succession

          • Conclusion d’un emprunt en son nom

          • Renonciation pour lui à un droit (succession par exemple)

          • Achat ou location d’un bien du mineur par le parent

          La demande d’autorisation auprès du juge se fait avec le formulaire de requête suivant :

          La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

          Si l’un des parents est en désaccord avec l’autre pour réaliser un acte, il peut être autorisé par le juge à réaliser cet acte seul. La demande doit être présentée à l’aide du formulaire de requête suivant :

          La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

          Certains actes sont interdits.

          Les parents ne peuvent jamais, même avec une autorisation du juge, faire les actes suivants :

          • Sortir gratuitement des biens ou des droits du patrimoine du mineur

          • Acquérir d’une autre personne un droit ou une créance contre le mineur

          • Exercer le commerce ou une profession libérale au nom du mineur

          • Transférer des biens ou des droits du mineur à une autre personne

          Si un membre de la famille (oncle, tante, grand-parent…) ou un professionnel (banquier, notaire…) veut signaler un abus ou faire contrôler un acte, il doit saisir le juge au moyen du formulaire suivant :

          La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

          Le parent qui exerce seul l’autorité parentale administre seul les biens de l’enfant.

          Certains actes particulièrement graves doivent faire l’objet d’une autorisation du juge des tutelles des mineurs notamment :

          • Acceptation pure et simple d’une succession

          • Conclusion d’un emprunt en son nom

          • Renonciation pour lui à un droit (succession par exemple)

          • Achat ou location d’un bien du mineur par le parent

          La demande d’autorisation auprès du juge se fait avec le formulaire de requête suivant :

          La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

          Certains actes sont interdits.

          Le parent ne peut jamais, même avec une autorisation du juge, faire les actes suivants :

          • Sortir gratuitement des biens ou des droits du patrimoine du mineur

          • Acquérir d’une autre personne un droit ou une créance contre le mineur

          • Exercer le commerce ou une profession libérale au nom du mineur

          • Transférer des biens ou des droits du mineur à une autre personne

          Si un membre de la famille (oncle, tante, grand-parent…) ou un professionnel (banquier, notaire…) veut signaler un abus ou faire contrôler un acte, il doit saisir le juge au moyen du formulaire suivant :

          La requête doit être adressée au juge des tutelles des mineurs du lieu de résidence actuelle de l’enfant.

        Autorité parentale

          Contact