Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Acte de vente d’un logement existant

Vous achetez ou vendez un logement dont vous vous apprêtez à signer l’acte de vente. Il s’agit d’un acte authentique obligatoirement rédigé par un notaire.

Quel est le contenu de l’acte de vente ? Avez-vous un délai de réflexion ? Comment et quand s’effectue le paiement ? Quand allez-vous obtenir votre titre de propriété ?

Nous faisons le point sur le sujet.

    Pour préparer l’acte de vente, le notaire vérifie d’abord la situation juridique du vendeur, de l’acheteur et du bien.

    Situation juridique des personnes

    Avant de rédiger l’acte de vente, le notaire vérifie obligatoirement les points suivants :

    • Identité des 2 parties, en demandant un extrait d’acte de naissance et un document justificatif comportant une photo et la signature (carte nationale d’identité ou passeport par exemple)

    • Capacité des 2 parties à signer l’acte (un mineur ou un majeur protégé doit être assisté ou représenté par une personne habilitée qui signera l’acte avec elle ou à sa place)

    • Conformité de la procuration donnée à un tiers par l’acheteur ou le vendeur absent le jour de la signature de l’acte

    • Casier judiciaire de l’acheteur pour s’assurer qu’il ne fait pas l’objet d’une interdiction d’acheter un bien immobilier à usage d’habitation

    Situation juridique du bien

    Le notaire vérifie notamment les points suivants :

    • pour attester le droit de propriété du vendeur et sa capacité de disposer librement du bien et pour connaître les inscriptions hypothécaires

    • Règles d’urbanisme applicables (demande d’un certificat d’urbanisme)

    • Situation cadastrale

    • Droit de préemption de la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) pour les terrains agricoles

    • Droit de préemption des collectivités territoriales (droit de préemption urbain, commercial, des espaces naturels sensibles)

    • Droit de préemption des coindivisaires quand il y a indivision

    • Origine de propriété du vendeur

    L’acte définitif doit mentionner les informations suivantes :

    • Coordonnées du vendeur et de l’acheteur

    • Adresse du bien

    • Origine du bien (date du précédent acte de vente, nom du précédent propriétaire, acte notarié…)

    • Descriptif détaillé du bien, de ses équipements et annexes

    • Existence d’une hypothèque et/ou d’une servitude

    • Prix de vente

    • Modes de paiement (avec ou sans l’aide d’un prêt immobilier)

    • Montant des honoraires de la personne chargée de la vente et à qui en incombe le paiement

    • Date de disponibilité du bien

    • Conditions suspensives lorsqu’il en existe

    • Informations relatives à la copropriété

    • Informations relatives aux conditions d’exercice du droit de réflexion quand il n’y a pas eu de promesse de vente 

    L’absence d’information sur le droit de réflexion est passible d’une amende administrative dont le montant ne peut pas excéder 3 000 € pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale.

    Le dossier de diagnostics techniques immobiliers fourni par le vendeur doit obligatoirement être annexé à l’acte de vente.

    Tout dépend si un compromis de vente a été signé par l’acheteur et le vendeur avant l’acte définitif de vente.

    L’acheteur a bénéficié d’un délai de rétractation de 10 jours suite à la signature du compromis. Il n’a plus de délai de réflexion.

      Si aucun compromis n’a été signé, l’acheteur a un délai de réflexion de 10 jours calendaires avant de signer l’acte de vente. Il peut renoncer à acheter le bien en ne signant pas l’acte de vente.

      Le projet d’acte et ses annexes lui sont remis par le notaire, par lettre  RAR  ou en main propre. Le délai de réflexion commence le lendemain de la 1re présentation de la lettre  RAR  ou de la remise en main propre.

      L’acte authentique ne peut pas être signé pendant ce délai de 10 jours. Aucune somme d’argent ne peut être réclamée durant le délai de réflexion.

      À noter

      Quand le dernier jour du délai de réflexion est un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, le délai est prolongé jusqu’au 1er jour ouvrable suivant.

        L’acte doit être signé par le vendeur et l’acquéreur devant un notaire.

        Quand l’un d’entre eux ne peut pas être présent, il peut se faire représenter en confiant à un tiers une procuration sous signature privée.

        La représentation de la personne absente est indiquée dans l’acte de vente.

        L’acte de vente est signé sur support papier ou sur support électronique. Quel que soit le support, le notaire lit l’acte de vente à haute voix avant que l’acheteur et le vendeur le signent.

        Le notaire a l’obligation de faire figurer les mentions suivantes sur l’acte :

        • Date en toutes lettres et lieu où l’acte est signé

        • Nom et lieu d’établissement du notaire qui reçoit l’acte

        • Noms, prénoms et domicile des parties et de tous les signataires de l’acte

        • Numérotation de chaque page et nombre total indiqué en fin de l’acte

        • Mention que l’acte a été lu par les parties ou que lecture leur en a été donnée

        • Nombre de blancs barrés ainsi que les mots et nombres rayés

        Le document doit être rédigé sans surcharge, ni interligne, ni addition.

        Les pièces annexées à l’acte doivent être signées du notaire.

        Si les parties déclarent qu’elles ne savent ou ne peuvent pas signer, l’acte doit le mentionner.

        Le notaire qui a rédigé l’acte en garde un original appelé la . Elle est conservée aux archives de l’étude notariale pendant 75 ans, puis elle est transférée aux archives publiques.

          L’acte de vente peut être signé sur support électronique : on parle d’un acte authentique électronique (AAE).

          Le notaire a l’obligation de faire figurer les mentions suivantes sur l’acte :

          • Date en toutes lettres et lieu où l’acte est signé

          • Nom et lieu d’établissement du notaire qui reçoit l’acte

          • Noms, prénoms et domicile des parties et de tous les signataires de l’acte

          • Mention que l’acte a été lu par les parties ou que lecture leur en a été donnée

          Le document doit être rédigé sans surcharge, ni interligne, ni addition.

          Le notaire utilise un système de traitement de l’information agréé par le Conseil supérieur du notariat (CSN). Il garantit l’intégrité et la confidentialité du contenu de l’acte dématérialisé.

          L’AAE est envoyé au minutier central électronique des notaires de France (MICEN) où l’acte, ses annexes et les signatures de toutes les parties sont conservés.

          Le notaire peut délivrer une copie d’un acte dématérialisé sur support papier ou électronique. Il y fait figurer la date, sa signature électronique sécurisée et l’image de son sceau.

          Les copies dématérialisées peuvent être transmises par voie électronique par le notaire.

            À la fin de la séance de signatures, le notaire fournit à l’acheteur une attestation de propriété. En principe, il lui remet également les clés.

            Après la signature, le notaire enregistre une copie de l’acte de vente auprès du service de publicité foncière et au cadastre.

            Le jour de la signature de l’acte de vente, l’acheteur doit payer l’intégralité du prix de la vente et des frais de notaire.

            Le prix de vente est payé par virement s’il est supérieur ou égal à 3 000 € .

            Le notaire délivre un reçu à l’acheteur. Il transfère le montant de la transaction au vendeur après l’enregistrement de l’acte auprès du service de publicité foncière.

            En principe, le délai de transfert ne dépasse pas 1 mois.

            S’il reste des fonds au crédit de l’acheteur après l’enregistrement, le notaire lui adresse un chèque ou un virement avec l’état détaillé des frais et des honoraires.

            Dans le cas contraire, il lui demande le complément de provision avant de lui envoyer son titre de propriété.

            À noter

            Si une promesse de vente a été signée, une indemnité d’immobilisation a pu être versée par l’acheteur. Elle est versée en contrepartie de l’engagement du vendeur de vendre son bien immobilier exclusivement à l’acquéreur désigné. Cette indemnité d’immobilisation est déduite du prix de vente.

            Les sont à la charge de l’acheteur. Le vendeur et l’acheteur peuvent en décider autrement.

            Ces frais se composent des éléments suivants :

            • Droits et taxes collectés par le notaire et reversés au Trésor public (droit d’enregistrement, taxe de publicité foncière ou taxe sur la valeur ajoutée)

            • Rémunération du notaire (rédaction de l’acte de vente, consultations, expertise…)

            • Frais engagés pour le compte du vendeur et de l’acheteur (extrait de cadastre, par exemple)

            Le montant des frais notariés reste le même quand le vendeur et l’acheteur ont chacun leur notaire. Les frais sont alors partagés entre les 2 notaires.

            Il est possible d’évaluer le montant de ces frais grâce à un simulateur :

          • Calculer le montant des frais d’acquisition d’un bien immobilier

            L’acheteur devient propriétaire du terrain à la signature de l’acte de vente. Ce transfère de propriété devient opposable aux tiers après la publication de l’acte au service de publicité foncière.

            Le notaire doit assurer la publicité foncière en enregistrant l’acte de vente au fichier immobilier du service de publicité foncière dont dépend le terrain.

            À noter

            dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, l’acte est publié au livre foncier.

            Après l’enregistrement au service de publicité foncière, le notaire notifie la copie de l’acte de propriété à l’acheteur en main propre ou par lettre  RAR  ou par un commissaire de justice.

            Cette copie, revêtue des cachets de l’administration fiscale, constitue le titre de propriété.

            Le délai de réception de cette copie est en général d’environ 6 mois après la signature de l’acte de vente.

          Achat ou vente d’un logement

          Comment faire si…

          Acte de vente d’un logement existant

          Vous achetez ou vendez un logement dont vous vous apprêtez à signer l’acte de vente. Il s’agit d’un acte authentique obligatoirement rédigé par un notaire.

          Quel est le contenu de l’acte de vente ? Avez-vous un délai de réflexion ? Comment et quand s’effectue le paiement ? Quand allez-vous obtenir votre titre de propriété ?

          Nous faisons le point sur le sujet.

            Pour préparer l’acte de vente, le notaire vérifie d’abord la situation juridique du vendeur, de l’acheteur et du bien.

            Situation juridique des personnes

            Avant de rédiger l’acte de vente, le notaire vérifie obligatoirement les points suivants :

            • Identité des 2 parties, en demandant un extrait d’acte de naissance et un document justificatif comportant une photo et la signature (carte nationale d’identité ou passeport par exemple)

            • Capacité des 2 parties à signer l’acte (un mineur ou un majeur protégé doit être assisté ou représenté par une personne habilitée qui signera l’acte avec elle ou à sa place)

            • Conformité de la procuration donnée à un tiers par l’acheteur ou le vendeur absent le jour de la signature de l’acte

            • Casier judiciaire de l’acheteur pour s’assurer qu’il ne fait pas l’objet d’une interdiction d’acheter un bien immobilier à usage d’habitation

            Situation juridique du bien

            Le notaire vérifie notamment les points suivants :

            • pour attester le droit de propriété du vendeur et sa capacité de disposer librement du bien et pour connaître les inscriptions hypothécaires

            • Règles d’urbanisme applicables (demande d’un certificat d’urbanisme)

            • Situation cadastrale

            • Droit de préemption de la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) pour les terrains agricoles

            • Droit de préemption des collectivités territoriales (droit de préemption urbain, commercial, des espaces naturels sensibles)

            • Droit de préemption des coindivisaires quand il y a indivision

            • Origine de propriété du vendeur

            L’acte définitif doit mentionner les informations suivantes :

            • Coordonnées du vendeur et de l’acheteur

            • Adresse du bien

            • Origine du bien (date du précédent acte de vente, nom du précédent propriétaire, acte notarié…)

            • Descriptif détaillé du bien, de ses équipements et annexes

            • Existence d’une hypothèque et/ou d’une servitude

            • Prix de vente

            • Modes de paiement (avec ou sans l’aide d’un prêt immobilier)

            • Montant des honoraires de la personne chargée de la vente et à qui en incombe le paiement

            • Date de disponibilité du bien

            • Conditions suspensives lorsqu’il en existe

            • Informations relatives à la copropriété

            • Informations relatives aux conditions d’exercice du droit de réflexion quand il n’y a pas eu de promesse de vente 

            L’absence d’information sur le droit de réflexion est passible d’une amende administrative dont le montant ne peut pas excéder 3 000 € pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale.

            Le dossier de diagnostics techniques immobiliers fourni par le vendeur doit obligatoirement être annexé à l’acte de vente.

            Tout dépend si un compromis de vente a été signé par l’acheteur et le vendeur avant l’acte définitif de vente.

            L’acheteur a bénéficié d’un délai de rétractation de 10 jours suite à la signature du compromis. Il n’a plus de délai de réflexion.

              Si aucun compromis n’a été signé, l’acheteur a un délai de réflexion de 10 jours calendaires avant de signer l’acte de vente. Il peut renoncer à acheter le bien en ne signant pas l’acte de vente.

              Le projet d’acte et ses annexes lui sont remis par le notaire, par lettre  RAR  ou en main propre. Le délai de réflexion commence le lendemain de la 1re présentation de la lettre  RAR  ou de la remise en main propre.

              L’acte authentique ne peut pas être signé pendant ce délai de 10 jours. Aucune somme d’argent ne peut être réclamée durant le délai de réflexion.

              À noter

              Quand le dernier jour du délai de réflexion est un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, le délai est prolongé jusqu’au 1er jour ouvrable suivant.

                L’acte doit être signé par le vendeur et l’acquéreur devant un notaire.

                Quand l’un d’entre eux ne peut pas être présent, il peut se faire représenter en confiant à un tiers une procuration sous signature privée.

                La représentation de la personne absente est indiquée dans l’acte de vente.

                L’acte de vente est signé sur support papier ou sur support électronique. Quel que soit le support, le notaire lit l’acte de vente à haute voix avant que l’acheteur et le vendeur le signent.

                Le notaire a l’obligation de faire figurer les mentions suivantes sur l’acte :

                • Date en toutes lettres et lieu où l’acte est signé

                • Nom et lieu d’établissement du notaire qui reçoit l’acte

                • Noms, prénoms et domicile des parties et de tous les signataires de l’acte

                • Numérotation de chaque page et nombre total indiqué en fin de l’acte

                • Mention que l’acte a été lu par les parties ou que lecture leur en a été donnée

                • Nombre de blancs barrés ainsi que les mots et nombres rayés

                Le document doit être rédigé sans surcharge, ni interligne, ni addition.

                Les pièces annexées à l’acte doivent être signées du notaire.

                Si les parties déclarent qu’elles ne savent ou ne peuvent pas signer, l’acte doit le mentionner.

                Le notaire qui a rédigé l’acte en garde un original appelé la . Elle est conservée aux archives de l’étude notariale pendant 75 ans, puis elle est transférée aux archives publiques.

                  L’acte de vente peut être signé sur support électronique : on parle d’un acte authentique électronique (AAE).

                  Le notaire a l’obligation de faire figurer les mentions suivantes sur l’acte :

                  • Date en toutes lettres et lieu où l’acte est signé

                  • Nom et lieu d’établissement du notaire qui reçoit l’acte

                  • Noms, prénoms et domicile des parties et de tous les signataires de l’acte

                  • Mention que l’acte a été lu par les parties ou que lecture leur en a été donnée

                  Le document doit être rédigé sans surcharge, ni interligne, ni addition.

                  Le notaire utilise un système de traitement de l’information agréé par le Conseil supérieur du notariat (CSN). Il garantit l’intégrité et la confidentialité du contenu de l’acte dématérialisé.

                  L’AAE est envoyé au minutier central électronique des notaires de France (MICEN) où l’acte, ses annexes et les signatures de toutes les parties sont conservés.

                  Le notaire peut délivrer une copie d’un acte dématérialisé sur support papier ou électronique. Il y fait figurer la date, sa signature électronique sécurisée et l’image de son sceau.

                  Les copies dématérialisées peuvent être transmises par voie électronique par le notaire.

                    À la fin de la séance de signatures, le notaire fournit à l’acheteur une attestation de propriété. En principe, il lui remet également les clés.

                    Après la signature, le notaire enregistre une copie de l’acte de vente auprès du service de publicité foncière et au cadastre.

                    Le jour de la signature de l’acte de vente, l’acheteur doit payer l’intégralité du prix de la vente et des frais de notaire.

                    Le prix de vente est payé par virement s’il est supérieur ou égal à 3 000 € .

                    Le notaire délivre un reçu à l’acheteur. Il transfère le montant de la transaction au vendeur après l’enregistrement de l’acte auprès du service de publicité foncière.

                    En principe, le délai de transfert ne dépasse pas 1 mois.

                    S’il reste des fonds au crédit de l’acheteur après l’enregistrement, le notaire lui adresse un chèque ou un virement avec l’état détaillé des frais et des honoraires.

                    Dans le cas contraire, il lui demande le complément de provision avant de lui envoyer son titre de propriété.

                    À noter

                    Si une promesse de vente a été signée, une indemnité d’immobilisation a pu être versée par l’acheteur. Elle est versée en contrepartie de l’engagement du vendeur de vendre son bien immobilier exclusivement à l’acquéreur désigné. Cette indemnité d’immobilisation est déduite du prix de vente.

                    Les sont à la charge de l’acheteur. Le vendeur et l’acheteur peuvent en décider autrement.

                    Ces frais se composent des éléments suivants :

                    • Droits et taxes collectés par le notaire et reversés au Trésor public (droit d’enregistrement, taxe de publicité foncière ou taxe sur la valeur ajoutée)

                    • Rémunération du notaire (rédaction de l’acte de vente, consultations, expertise…)

                    • Frais engagés pour le compte du vendeur et de l’acheteur (extrait de cadastre, par exemple)

                    Le montant des frais notariés reste le même quand le vendeur et l’acheteur ont chacun leur notaire. Les frais sont alors partagés entre les 2 notaires.

                    Il est possible d’évaluer le montant de ces frais grâce à un simulateur :

                  • Calculer le montant des frais d’acquisition d’un bien immobilier

                    L’acheteur devient propriétaire du terrain à la signature de l’acte de vente. Ce transfère de propriété devient opposable aux tiers après la publication de l’acte au service de publicité foncière.

                    Le notaire doit assurer la publicité foncière en enregistrant l’acte de vente au fichier immobilier du service de publicité foncière dont dépend le terrain.

                    À noter

                    dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, l’acte est publié au livre foncier.

                    Après l’enregistrement au service de publicité foncière, le notaire notifie la copie de l’acte de propriété à l’acheteur en main propre ou par lettre  RAR  ou par un commissaire de justice.

                    Cette copie, revêtue des cachets de l’administration fiscale, constitue le titre de propriété.

                    Le délai de réception de cette copie est en général d’environ 6 mois après la signature de l’acte de vente.

                  Achat ou vente d’un logement

                  Comment faire si…

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