Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Interdiction de retour sur le territoire français (IRTF)

Si vous faites l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF), le préfet peut également vous interdire le retour sur le territoire français. Il s’agit d’une interdiction de retour sur le territoire français (IRTF) . Si vous ne respectez pas cette interdiction, vous risquez des sanctions pénales. Nous faisons le point sur la réglementation.

À noter

Vous n’êtes pas concerné si vous êtes ressortissant étranger européen. Les membres de votre famille qui vivent en France avec vous ne sont pas concernés non plus.

L’IRTF est prononcée après une OQTF si vous êtes resté en France au delà du délai des 30 jours accordés pour un départ volontaire.

Elle est prononcée automatiquement lorsque aucun délai ne vous est accordé pour quitter le territoire français.

Le préfet peut également décider de la prononcer s’il a pris à votre encontre une OQTF avec délai de départ volontaire.

Éloignement d’un étranger (expulsion, OQTF…)

Si une OQTF a été prononcée et que vous n’avez pas quitté la France dans le délai des 30 jours, le préfet prononce une IRTF.

Cette décision doit être argumentée.

Des circonstances humanitaires peuvent toutefois justifier que le préfet ne prononce pas d’IRTF.

Le préfet peut également prononcer une IRTF en même temps qu’une OQTF avec délai de départ volontaire.

    L’IRTF dure 5 ans maximum à partir du moment où vous avez effectivement quitté le territoire.

    Si vous vous êtes maintenu ou si vous êtes revenu sur le territoire français malgré l’OQTF, elle peut être prolongée de 2 ans maximum, sans que la durée totale puisse excéder 5 ans.

    L’IRTF vous interdit de revenir non seulement en France, mais aussi dans tout pays de l’.

    En effet, une IRTF prononcée en France entraîne un signalement aux fins de non admission dans le système d’information Schengen (SIS).

    Vous devez être informé de votre inscription dans ce fichier lors de la notification de l’IRTF. Cette inscription vous empêchera d’obtenir un un visa pour entrer et séjourner dans l’espace Schengen.

    Le signalement est supprimé dans les cas suivants :

    • Fin du délai de l’interdiction

    • Annulation par le juge

    • Abrogation de la mesure par le préfet.

    Objet du recours

    Vous pouvez contester l’IRTF en même temps que l’OQTF prise en décision principale.

    Vous pouvez en plus contester toutes les mesures annexes suivantes :

    • Refus de titre de séjour (parce que vous estimez que vous pouvez être régularisé)

    • Décision fixant le pays de renvoi (par exemple, si vous estimez que vous courrez un risque dans ce pays).

    Délai pour déposer le recours et délai d’instruction par le tribunal

    Les délais varient selon que vous êtes assigné à résidence ou en rétention administrative ou non.

    Si vous ne faites pas l’objet d’une mesure d’assignation à résidence ou de rétention, le délai pour former un recours est d’1 mois.

    Un recours gracieux devant le préfet ou un recours hiérarchique devant le ministre de l’intérieur ne prolonge pas ce délai.

    Le tribunal administratif a un délai de 6 mois pour se prononcer sur votre recours.

      Vous devez former votre recours dans les 7 jours qui suivent la notification de l’IRTF.

      Le recours est jugé en procédure spéciale accélérée par un juge unique, dans un délai de 15 jours à partir de l’introduction du recours.

        Vous devez former votre recours dans les 48 heures qui suivent la notification de l’IRTF.

        Le recours est jugé en procédure prioritaire par un juge unique, dans un délai de 96 heures à compter de la fin du délai de recours.

          Tribunal compétent

          Le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif territorialement compétent pour la préfecture qui a pris la décision.

          Si vous êtes placé en rétention ou assigné à résidence, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif dont dépend le lieu de rétention ou d’assignation. Il y a 2 exceptions :

          • Si vous êtes placé au centre de rétention de Metz, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Nancy.

          • Si vous êtes placé au centre de rétention n°3 du Mesnil-Amelot, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Montreuil.

          Où s’adresser ?

           Tribunal administratif 

          Assistance d’un avocat

          La présence d’un avocat n’est pas obligatoire. Vous pouvez cependant être assisté par un avocat de votre choix ou demander au tribunal qu’il vous en soit désigné un d’office.

          Où s’adresser ?

           Avocat 

          À savoir

          Vous pouvez bénéficier de l’aide juridictionnelle pour payer vos frais d’avocat.

          L’abrogation de l’IRTF peut être automatique, sur votre demande ou décidée par le préfet.

          Abrogation automatique

          L’IRTF prise par le préfet en complément d’une OQTF avec délai de départ volontaire est abrogée :

          • Si vous avez quitté la France dans le délai imparti

          • Et si vous prouvez votre sortie dans les 2 mois suivant la fin de ce délai.

          Vous pouvez prouver votre sortie par tout moyen :

          • Vous pouvez présenter un cachet apposé sur votre passeport par la police aux frontières

          • Vous pouvez aussi vous présenter à l’ambassade ou au consulat français dans le pays de retour.

          À noter

          Le préfet peut refuser cette abrogation en fonction de circonstances particulières liées à votre situation et à votre comportement.

          Demande d’abrogation

          Vous pouvez demander l’abrogation de la mesure à condition de résider à l’étranger (sauf si vous êtes incarcéré ou assigné à résidence). La demande écrite doit être adressée au préfet qui a pris la mesure.

          Où s’adresser ?

           Préfecture 

            Abrogation par le préfet

            Le préfet peut à tout moment abroger l’IRTF.

            Si vous revenez en France pendant la durée de l’IRTF, vous pouvez être condamné par le juge pénal à une peine de prison pouvant aller jusqu’à 3 ans.

            Vous pouvez aussi faire l’objet d’une interdiction du territoire français (ITF).

          Si une OQTF sans délai a été prononcée, une interdiction de retour sur le territoire français est prononcée d’office.

            Si vous faites l’objet d’une OQTF sans délai de départ volontaire, vous faites automatiquement l’objet d’une IRTF.

            Cette décision doit être argumentée.

            À savoir

            Des circonstances humanitaires peuvent toutefois justifier que le préfet ne prononce pas d’IRTF.

            L’IRTF est automatique et dure 5 ans maximum à partir du moment où vous avez effectivement quitté le territoire.

            Cette durée pourra atteindre 10 ans en cas de menace grave pour l’ordre public quand l’IRTF est prononcée en même temps qu’une OQTF sans délai.

            À savoir

            Si vous êtes resté en France malgré l’OQTF, l’IRTF peut être prolongée de 2 ans au maximum dans la limite maximum de 5 ans.

            L’IRTF vous interdit de revenir non seulement en France, mais aussi dans tout pays de l’.

            En effet, une IRTF prononcée en France entraîne un signalement aux fins de non admission dans le système d’information Schengen (SIS). Vous devez être informé de votre inscription dans ce fichier lors de la notification de l’IRTF.

            Cette inscription vous empêchera d’obtenir un visa pour entrer et séjourner dans l’espace Schengen.

            Le signalement est supprimé dans les cas suivants :

            • Fin du délai de l’interdiction

            • Annulation par le juge

            • Abrogation de la mesure par le préfet.

            Objet du recours

            Vous pouvez contester l’IRTF en même temps que l’OQTF prise en décision principale.

            Vous pouvez en plus contester toutes les mesures annexes suivantes :

            • Refus de titre de séjour (parce que vous estimez que vous pouvez être régularisé)

            • Décision fixant le pays de renvoi (par exemple, si vous estimez que vous courrez un risque dans ce pays).

            Délai pour déposer le recours et délai d’instruction par le tribunal

            Les délais varient selon que vous êtes assigné à résidence ou en rétention administrative ou non.

            Si vous ne faites pas l’objet d’une mesure d’assignation à résidence ou de rétention, le délai pour former un recours est d’1 mois.

            Un recours gracieux devant le préfet ou un recours hiérarchique devant le ministre de l’intérieur ne prolonge pas ce délai.

            Le tribunal administratif a un délai de 6 mois pour se prononcer sur votre recours.

              Vous devez former votre recours dans les 7 jours qui suivent la notification de l’IRTF.

              Le recours est jugé en procédure spéciale accélérée par un juge unique, dans un délai de 15 jours à partir de l’introduction du recours.

                Vous devez former votre recours dans les 48 heures qui suivent la notification de l’IRTF.

                Le recours est jugé en procédure prioritaire par un juge unique, dans un délai de 96 heures à compter de la fin du délai de recours.

                  Tribunal compétent

                  Le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif territorialement compétent pour la préfecture qui a pris la décision.

                  Si vous êtes placé en rétention ou assigné à résidence, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif dont dépend le lieu de rétention ou d’assignation. Il y a 2 exceptions :

                  • Si vous êtes placé au centre de rétention de Metz, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Nancy.

                  • Si vous êtes placé au centre de rétention n°3 du Mesnil-Amelot, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Montreuil.

                  Où s’adresser ?

                   Tribunal administratif 

                  Assistance d’un avocat

                  La présence d’un avocat n’est pas obligatoire. Vous pouvez cependant être assisté par un avocat de votre choix ou demander au tribunal qu’il vous en soit désigné un d’office.

                  Où s’adresser ?

                   Avocat 

                  À savoir

                  Vous pouvez bénéficier de l’aide juridictionnelle pour payer vos frais d’avocat.

                  Vous pouvez demander l’abrogation de l’IRTF. Le préfet peut également décider de l’abroger.

                  Demande auprès du préfet

                  Vous pouvez demander l’abrogation de la mesure à condition de résider hors de France (sauf si vous êtes incarcéré ou assigné à résidence). La demande écrite doit être adressée au préfet qui a pris la mesure.

                  Où s’adresser ?

                   Préfecture 

                    Abrogation par le préfet

                    Le préfet peut à tout moment abroger l’IRTF.

                    Lorsque la durée excède 5 ans, l’IRTF fait l’objet d’un réexamen quinquennal en vue de prononcer éventuellement l’abrogation de la décision. Il sera tenu compte de l’évolution de la menace pour l’ordre public que constitue votre présence en France, des changements intervenus dans votre situation personnelle et familiale et des garanties de réinsertion professionnelle ou sociale.

                    Si vous revenez en France pendant la durée de l’IRTF, vous pouvez être condamné par le juge pénal à une peine de prison pouvant aller jusqu’à 3 ans. Vous pouvez aussi faire l’objet d’une interdiction du territoire français (ITF).

                    Interdiction de retour sur le territoire français (IRTF)

                    Si vous faites l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF), le préfet peut également vous interdire le retour sur le territoire français. Il s’agit d’une interdiction de retour sur le territoire français (IRTF) . Si vous ne respectez pas cette interdiction, vous risquez des sanctions pénales. Nous faisons le point sur la réglementation.

                    À noter

                    Vous n’êtes pas concerné si vous êtes ressortissant étranger européen. Les membres de votre famille qui vivent en France avec vous ne sont pas concernés non plus.

                    L’IRTF est prononcée après une OQTF si vous êtes resté en France au delà du délai des 30 jours accordés pour un départ volontaire.

                    Elle est prononcée automatiquement lorsque aucun délai ne vous est accordé pour quitter le territoire français.

                    Le préfet peut également décider de la prononcer s’il a pris à votre encontre une OQTF avec délai de départ volontaire.

                    Éloignement d’un étranger (expulsion, OQTF…)

                    Si une OQTF a été prononcée et que vous n’avez pas quitté la France dans le délai des 30 jours, le préfet prononce une IRTF.

                    Cette décision doit être argumentée.

                    Des circonstances humanitaires peuvent toutefois justifier que le préfet ne prononce pas d’IRTF.

                    Le préfet peut également prononcer une IRTF en même temps qu’une OQTF avec délai de départ volontaire.

                      L’IRTF dure 5 ans maximum à partir du moment où vous avez effectivement quitté le territoire.

                      Si vous vous êtes maintenu ou si vous êtes revenu sur le territoire français malgré l’OQTF, elle peut être prolongée de 2 ans maximum, sans que la durée totale puisse excéder 5 ans.

                      L’IRTF vous interdit de revenir non seulement en France, mais aussi dans tout pays de l’.

                      En effet, une IRTF prononcée en France entraîne un signalement aux fins de non admission dans le système d’information Schengen (SIS).

                      Vous devez être informé de votre inscription dans ce fichier lors de la notification de l’IRTF. Cette inscription vous empêchera d’obtenir un un visa pour entrer et séjourner dans l’espace Schengen.

                      Le signalement est supprimé dans les cas suivants :

                      • Fin du délai de l’interdiction

                      • Annulation par le juge

                      • Abrogation de la mesure par le préfet.

                      Objet du recours

                      Vous pouvez contester l’IRTF en même temps que l’OQTF prise en décision principale.

                      Vous pouvez en plus contester toutes les mesures annexes suivantes :

                      • Refus de titre de séjour (parce que vous estimez que vous pouvez être régularisé)

                      • Décision fixant le pays de renvoi (par exemple, si vous estimez que vous courrez un risque dans ce pays).

                      Délai pour déposer le recours et délai d’instruction par le tribunal

                      Les délais varient selon que vous êtes assigné à résidence ou en rétention administrative ou non.

                      Si vous ne faites pas l’objet d’une mesure d’assignation à résidence ou de rétention, le délai pour former un recours est d’1 mois.

                      Un recours gracieux devant le préfet ou un recours hiérarchique devant le ministre de l’intérieur ne prolonge pas ce délai.

                      Le tribunal administratif a un délai de 6 mois pour se prononcer sur votre recours.

                        Vous devez former votre recours dans les 7 jours qui suivent la notification de l’IRTF.

                        Le recours est jugé en procédure spéciale accélérée par un juge unique, dans un délai de 15 jours à partir de l’introduction du recours.

                          Vous devez former votre recours dans les 48 heures qui suivent la notification de l’IRTF.

                          Le recours est jugé en procédure prioritaire par un juge unique, dans un délai de 96 heures à compter de la fin du délai de recours.

                            Tribunal compétent

                            Le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif territorialement compétent pour la préfecture qui a pris la décision.

                            Si vous êtes placé en rétention ou assigné à résidence, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif dont dépend le lieu de rétention ou d’assignation. Il y a 2 exceptions :

                            • Si vous êtes placé au centre de rétention de Metz, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Nancy.

                            • Si vous êtes placé au centre de rétention n°3 du Mesnil-Amelot, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Montreuil.

                            Où s’adresser ?

                             Tribunal administratif 

                            Assistance d’un avocat

                            La présence d’un avocat n’est pas obligatoire. Vous pouvez cependant être assisté par un avocat de votre choix ou demander au tribunal qu’il vous en soit désigné un d’office.

                            Où s’adresser ?

                             Avocat 

                            À savoir

                            Vous pouvez bénéficier de l’aide juridictionnelle pour payer vos frais d’avocat.

                            L’abrogation de l’IRTF peut être automatique, sur votre demande ou décidée par le préfet.

                            Abrogation automatique

                            L’IRTF prise par le préfet en complément d’une OQTF avec délai de départ volontaire est abrogée :

                            • Si vous avez quitté la France dans le délai imparti

                            • Et si vous prouvez votre sortie dans les 2 mois suivant la fin de ce délai.

                            Vous pouvez prouver votre sortie par tout moyen :

                            • Vous pouvez présenter un cachet apposé sur votre passeport par la police aux frontières

                            • Vous pouvez aussi vous présenter à l’ambassade ou au consulat français dans le pays de retour.

                            À noter

                            Le préfet peut refuser cette abrogation en fonction de circonstances particulières liées à votre situation et à votre comportement.

                            Demande d’abrogation

                            Vous pouvez demander l’abrogation de la mesure à condition de résider à l’étranger (sauf si vous êtes incarcéré ou assigné à résidence). La demande écrite doit être adressée au préfet qui a pris la mesure.

                            Où s’adresser ?

                             Préfecture 

                              Abrogation par le préfet

                              Le préfet peut à tout moment abroger l’IRTF.

                              Si vous revenez en France pendant la durée de l’IRTF, vous pouvez être condamné par le juge pénal à une peine de prison pouvant aller jusqu’à 3 ans.

                              Vous pouvez aussi faire l’objet d’une interdiction du territoire français (ITF).

                            Si une OQTF sans délai a été prononcée, une interdiction de retour sur le territoire français est prononcée d’office.

                              Si vous faites l’objet d’une OQTF sans délai de départ volontaire, vous faites automatiquement l’objet d’une IRTF.

                              Cette décision doit être argumentée.

                              À savoir

                              Des circonstances humanitaires peuvent toutefois justifier que le préfet ne prononce pas d’IRTF.

                              L’IRTF est automatique et dure 5 ans maximum à partir du moment où vous avez effectivement quitté le territoire.

                              Cette durée pourra atteindre 10 ans en cas de menace grave pour l’ordre public quand l’IRTF est prononcée en même temps qu’une OQTF sans délai.

                              À savoir

                              Si vous êtes resté en France malgré l’OQTF, l’IRTF peut être prolongée de 2 ans au maximum dans la limite maximum de 5 ans.

                              L’IRTF vous interdit de revenir non seulement en France, mais aussi dans tout pays de l’.

                              En effet, une IRTF prononcée en France entraîne un signalement aux fins de non admission dans le système d’information Schengen (SIS). Vous devez être informé de votre inscription dans ce fichier lors de la notification de l’IRTF.

                              Cette inscription vous empêchera d’obtenir un visa pour entrer et séjourner dans l’espace Schengen.

                              Le signalement est supprimé dans les cas suivants :

                              • Fin du délai de l’interdiction

                              • Annulation par le juge

                              • Abrogation de la mesure par le préfet.

                              Objet du recours

                              Vous pouvez contester l’IRTF en même temps que l’OQTF prise en décision principale.

                              Vous pouvez en plus contester toutes les mesures annexes suivantes :

                              • Refus de titre de séjour (parce que vous estimez que vous pouvez être régularisé)

                              • Décision fixant le pays de renvoi (par exemple, si vous estimez que vous courrez un risque dans ce pays).

                              Délai pour déposer le recours et délai d’instruction par le tribunal

                              Les délais varient selon que vous êtes assigné à résidence ou en rétention administrative ou non.

                              Si vous ne faites pas l’objet d’une mesure d’assignation à résidence ou de rétention, le délai pour former un recours est d’1 mois.

                              Un recours gracieux devant le préfet ou un recours hiérarchique devant le ministre de l’intérieur ne prolonge pas ce délai.

                              Le tribunal administratif a un délai de 6 mois pour se prononcer sur votre recours.

                                Vous devez former votre recours dans les 7 jours qui suivent la notification de l’IRTF.

                                Le recours est jugé en procédure spéciale accélérée par un juge unique, dans un délai de 15 jours à partir de l’introduction du recours.

                                  Vous devez former votre recours dans les 48 heures qui suivent la notification de l’IRTF.

                                  Le recours est jugé en procédure prioritaire par un juge unique, dans un délai de 96 heures à compter de la fin du délai de recours.

                                    Tribunal compétent

                                    Le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif territorialement compétent pour la préfecture qui a pris la décision.

                                    Si vous êtes placé en rétention ou assigné à résidence, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif dont dépend le lieu de rétention ou d’assignation. Il y a 2 exceptions :

                                    • Si vous êtes placé au centre de rétention de Metz, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Nancy.

                                    • Si vous êtes placé au centre de rétention n°3 du Mesnil-Amelot, le recours doit être déposé auprès du tribunal administratif de Montreuil.

                                    Où s’adresser ?

                                     Tribunal administratif 

                                    Assistance d’un avocat

                                    La présence d’un avocat n’est pas obligatoire. Vous pouvez cependant être assisté par un avocat de votre choix ou demander au tribunal qu’il vous en soit désigné un d’office.

                                    Où s’adresser ?

                                     Avocat 

                                    À savoir

                                    Vous pouvez bénéficier de l’aide juridictionnelle pour payer vos frais d’avocat.

                                    Vous pouvez demander l’abrogation de l’IRTF. Le préfet peut également décider de l’abroger.

                                    Demande auprès du préfet

                                    Vous pouvez demander l’abrogation de la mesure à condition de résider hors de France (sauf si vous êtes incarcéré ou assigné à résidence). La demande écrite doit être adressée au préfet qui a pris la mesure.

                                    Où s’adresser ?

                                     Préfecture 

                                      Abrogation par le préfet

                                      Le préfet peut à tout moment abroger l’IRTF.

                                      Lorsque la durée excède 5 ans, l’IRTF fait l’objet d’un réexamen quinquennal en vue de prononcer éventuellement l’abrogation de la décision. Il sera tenu compte de l’évolution de la menace pour l’ordre public que constitue votre présence en France, des changements intervenus dans votre situation personnelle et familiale et des garanties de réinsertion professionnelle ou sociale.

                                      Si vous revenez en France pendant la durée de l’IRTF, vous pouvez être condamné par le juge pénal à une peine de prison pouvant aller jusqu’à 3 ans. Vous pouvez aussi faire l’objet d’une interdiction du territoire français (ITF).

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