Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Indemnité compensatrice de congés payés

Le contrat de travail peut être rompu ou arriver à son terme avant que le salarié ait pris la totalité de ses droits à congés payés. Dans ce cas, l’employeur doit lui verser une indemnité compensatrice de congés payés.

Qu’est-ce que l’indemnité compensatrice de congés payés ? Dans quels cas doit-elle être versée? Comment se calcule-t-elle ? Quels est le régime fiscal et social de l’indemnité ? Nous faisons un point sur la réglementation.

Le calcul de l’indemnité compensatrice de congés payés diffère selon que le salarié est en  CDI , en  CDD  ou en contrat de mission dans une entreprise de travail temporaire.

Licenciement d’un salarié du secteur privé pour motif personnel

    L’indemnité compensatrice de congés payés est une somme d’argent versée par l’employeur à son salarié à la fin de son contrat de travail.

    Elle correspond au nombre de jours de congés payés que le salarié a acquis et non pris au moment de cette rupture.

    Cette indemnité est due quelque soit l’origine de la rupture du contrat de travail.

    Elle peut être à l’initiative du salarié ou de l’employeur.

    Elle est versée, notamment, dans les cas suivants  :

    À savoir

    Cette indemnité est également due aux ayants-droit du salarié dont le décès survient avant qu’il ait pris son congé annuel payé.

    Elle est versée au moment de la rupture du contrat de travail.

    Lorsqu’elle est versée, l’indemnité compensatrice de congés payés doit figurer sur le reçu pour solde de tout compte.

    À noter

    Certaines entreprises ont l’obligation de s’affilier à une caisse de congés payés (entreprises des secteurs du  BTP , du transport, des spectacles…). Dans ce cas, l’employeur remet au salarié, lors de la rupture du contrat, un certificat justificatif des droits à congés payés. C’est la caisse de congés payés qui verse l’indemnité compensatrice de congés payés au salarié.

    Méthodes de calcul

    L’indemnité compensatrice de congés payés se calcule selon les mêmes règles que l’indemnité de congés payés.

    Les règles de calcul sont différentes selon que le salarié réalise normalement son travail ou est en accident du travail ou en maladie professionnelle ou est en maladie ou accident d’origine non professionnelle.

    L’indemnité est calculée par comparaison entre 2 modes de calcul :

    • Selon la 1re méthode dite du  : l’indemnité de congés payés est égale à 1/10e de la rémunération brute totale perçue au cours de votre période de référence.

    • Selon la 2nde méthode dite du  :l’indemnité de congés payés est égale à la rémunération perçue si le salarié avait continué à travailler.

      L’indemnité est calculée par comparaison entre 2 modes de calcul :

      • Selon la 1re méthode dite du  : l’indemnité de congés payés est égale à 1/10e de la émunération brute totale perçue au cours de la période de référence. La rémunération pendant la période d’arrêt de travail est prise en compte à hauteur de 80 % .

      • Selon la 2nde méthode dite du  : l’indemnité de congés payés est égale à la rémunération perçue si le salarié avait continué à travailler.

        L’indemnité est calculée par comparaison entre 2 modes de calcul :

        • Selon la 1re méthode dite du  : l’indemnité de congés payés est égale à 1/10e de la rémunération brute totale perçue au cours de la période de référence. La rémunération pendant la période d’arrêt de travail est prise en compte à hauteur de 100 % .

        • Selon la 2nde méthode dite du  : l’indemnité de congés payés est égale à la rémunération perçue si le salarié aurait continué à travailler.

          C’est le montant le plus avantageux qui est versé au salarié.

          Pour effectuer ce calcul, l’employeur peut tenir compte de l’horaire réel du mois, méthode la plus juste et reconnue par la jurisprudence.

          Exemple

          Le salarié a touché un salaire de 21 840 € brut au cours de la période de référence prise en compte pour le calcul de ses indemnités (soit 1 820 € par mois).

          S’il prend 2 semaines de congés payés, les 2 méthodes de calcul sont les suivantes :

          Méthodes de calcul de l’indemnité de congés payés

          Méthode du maintien de salaire

          Méthode du 10e

          En tenant compte de l’horaire réel du mois (7 heures par jour) au cours d’un mois qui comporte 21 jours ouvrés, le nombre réel d’heures travaillées dans le mois est fixé à 147 heures (21 x 7) et le nombre d’heures non travaillées en raison des congés payés à 70 heures (10 x 7).

          Le calcul est le suivant : 1 820 x (7×10) / (7×21) = 866,66 €

          Le calcul du 1/10e de la rémunération brute est effectué ainsi : (21 840/10) = 2 184 € pour un congé d’une durée de 30 jours ouvrables (ou 25 jours ouvrés).

          Pour une fraction de 2 semaines de congés, le calcul est le suivant :

          • en jours ouvrables (soit 12 jours) : (21 840/10) x (12/30) = 873,60 €

          • en jours ouvrés (soit 10 jours) : (21 840/10) x (10/25) = 873,60 €

          Le salarié touche alors le montant le plus favorable, soit 873,60 € pour ses 2 semaines de congés payés.

          Est-ce que toutes les sommes sont prises en compte dans le calcul de l’indemnité compensatrice de congés payés ?

          Certaines sommes sont prises en compte, d’autres non pour déterminer l’indemnité compensatrice de congés payés.

          Sommes prises en compte ou non

          Somme

          Prise en compte

          Salaire de base

          Oui

          Majoration de salaire (heures supplémentaires, travail de nuit, etc.)

          Oui

          Salaire reconstitué pendant des périodes assimilées à du travail effectif (congé maternité, congé de paternité et d’accueil de l’enfant ou arrêt de travail pour accident de travail ou maladie professionnelle par exemple)

          Oui

          Indemnité de congés payés de l’année précédente

          Oui

          Prime d’ancienneté (si elle n’est pas versée pour l’année, périodes de travail et de congés confondues)

          Oui

          Prime d’assiduité versée mensuellement

          Oui

          Prime d’astreinte

          Oui

          Commissions pour les commerciaux

          Oui

          Prime d’expatriation

          Oui

          Avantages en nature

          Oui

          Prime de fin d’année

          Non

          Prime d’intéressement

          Non

          Prime de bilan

          Non

          Prime de participation

          Non

          Frais professionnels

          Non

          13e mois (si la somme n’est pas versée pour l’année, périodes de travail et de congés confondues)

          Oui

          Activité partielle

          Oui

          Contrepartie financière au titre de l’obligation de non-concurrence

          Oui

          L’indemnité compensatrice de congés payés est une somme d’argent versée par l’employeur à son salarié à la fin de son contrat de travail.

          Elle correspond au nombre de jours de congés payés que le salarié a acquis et non pris à la date de rupture ou de fin de son contrat de travail.

          L’indemnité compensatrice de congés payés est due au salarié en CDD lorsque son contrat arrive à son terme.

          Elle est également due lorsque le CDD est rompu par anticipation, c’est à dire avant la date de fin prévue initialement.

          La rupture par anticipation du CDD peut intervenir dans les cas suivants :

          • Embauche en CDI chez un autre employeur

          • Cas de

          • Accord commun des parties

          • déclarée par le médecin du travail

          À savoir

          Cette indemnité est également due aux ayants-droit du salarié dont le décès survient avant qu’il ait pris son congé annuel payé.

          Elle est versée à la fin ou au moment de la rupture du contrat de travail.

          Lorsqu’elle est versée, l’indemnité compensatrice de congés payés doit figurer sur le reçu pour solde de tout compte.

          À noter

          Certaines entreprises ont l’obligation de s’affilier à une caisse de congés payés (entreprises des secteurs du  BTP , du transport, des spectacles…). Dans ce cas, l’employeur remet au salarié, lors de la rupture du contrat, un certificat justificatif des droits à congés payés. C’est la caisse de congés payés qui verse l’indemnité compensatrice de congés payés au salarié.

          Méthode de calcul

          L’indemnité compensatrice de congés payés est égale au 1/10e de la rémunération brute totale perçue au cours de la durée du contrat de travail.

          Exemple

          Pour un contrat de travail d’un durée de 10 mois du 1er janvier 2022 au 31 octobre 2022, le salarié a touché un salaire de 18 300 € brut. Au terme de son contrat, il touche une indemnité de fin de contrat de 1 830 € .

          Son indemnité compensatrice de congés payés s’élève à 2 013 € (18 300+1 830)/10.

          Est-ce que toutes les sommes sont prises en compte dans le calcul de l’indemnité compensatrice de congés payés ?

          Certaines sommes sont prises en compte, d’autres non pour déterminer l’indemnité compensatrice de congés payés.

          Sommes prises en compte ou non

          Somme

          Prise en compte

          Salaire de base

          Oui

          Majoration de salaire (heures supplémentaires, travail de nuit, etc.)

          Oui

          Salaire reconstitué pendant des périodes assimilées à du travail effectif (congé maternité, congé de paternité et d’accueil de l’enfant ou arrêt de travail pour accident de travail ou maladie professionnelle par exemple)

          Oui

          Indemnité de congés payés de l’année précédente

          Oui

          Prime d’ancienneté (si elle n’est pas versée pour l’année, périodes de travail et de congés confondues)

          Oui

          Prime d’assiduité versée mensuellement

          Oui

          Prime d’astreinte

          Oui

          Commissions pour les commerciaux

          Oui

          Prime d’expatriation

          Oui

          Avantages en nature

          Oui

          Prime de fin d’année

          Non

          Prime d’intéressement

          Non

          Prime de bilan

          Non

          Prime de participation

          Non

          Frais professionnels

          Non

          13e mois (si la somme n’est pas versée pour l’année, périodes de travail et de congés confondues)

          Oui

          Activité partielle

          Oui

          Contrepartie financière au titre de l’obligation de non-concurrence

          Oui

          Indemnités de fin de contrat (dite prime de précarité) à durée déterminée

          Oui

          L’indemnité compensatrice de congés payés est une somme d’argent versée par l’employeur à son salarié à la fin de son contrat de travail.

          Elle correspond au nombre de jours de congés payés que le salarié a acquis et non pris à la date de rupture ou de fin de son contrat de travail.

          L’indemnité compensatrice de congés payés est due au salarié en contrat de mission lorsque son contrat arrive à son terme.

          Elle est également due lorsque le contrat de mission est rompu par anticipation, c’est à dire avant la date de fin prévue initialement.

          La rupture par anticipation du contrat de mission peut intervenir dans les cas suivants :

          • Embauche en CDI chez un autre employeur

          • Cas de

          À savoir

          Cette indemnité est également due aux ayants-droit du salarié dont le décès survient avant que cette indemnité lui soit versée.

          Elle est versée à la fin ou au moment de la rupture du contrat de travail.

          Lorsqu’elle est versée, l’indemnité compensatrice de congés payés doit figurer sur le reçu pour solde de tout compte.

          À noter

          Certaines entreprises ont l’obligation de s’affilier à une caisse de congés payés (entreprises des secteurs du  BTP , du transport, des spectacles…). Dans ce cas, l’employeur remet au salarié, lors de la rupture du contrat, un certificat justificatif des droits à congés payés. C’est la caisse de congés payés qui verse l’indemnité compensatrice de congés payés au salarié.

          Méthode de calcul

          Les règles de calcul sont différentes selon que le salarié réalise normalement son travail, est en accident du travail ou en maladie professionnelle ou est en maladie ou accident d’origine non professionnelle.

          L’ indemnité compensatrice de congés payés est calculée en fonction de la durée du contrat de mission.

          Elle ne peut être inférieure au 1/10e de la rémunération brute totale perçue au cours de la durée de la mission.

            L’indemnité de congés payés est égale à 1/10e de la rémunération brute totale perçue au cours de la perçue au cours de la durée de la mission. La rémunération pendant la période d’arrêt de travail est prise en compte à hauteur de 80 % .

              L’indemnité de congés payés est égale à 1/10e de la rémunération brute totale perçue au cours de la perçue au cours de la durée de la mission. La rémunération pendant la période d’arrêt de travail est prise en compte à hauteur de 100 % .

                Exemple

                Le salarié a effectué une mission 18 jours du 1er février 2022 au 18 février 2022. Durant cette mission, il a touché une rémunération brute de 1 500 € . Au terme de sa mission, il touche une indemnité de fin de mission de 150 € .

                Son indemnité compensatrice de congés payés s’élève à 165 € (1 500+150)/10.

                Est-ce que toutes les sommes sont prises en compte dans le calcul de l’indemnité compensatrice de congés payés ?

                Certaines sommes sont prises en compte, d’autres non pour déterminer l’indemnité compensatrice de congés payés.

                Sommes prises en compte ou non

                Somme

                Prise en compte

                Salaire de base

                Oui

                Majoration de salaire (heures supplémentaires, travail de nuit, etc.)

                Oui

                Salaire reconstitué pendant des périodes assimilées à du travail effectif (congé maternité, congé de paternité et d’accueil de l’enfant ou arrêt de travail pour accident de travail ou maladie professionnelle par exemple)

                Oui

                Indemnité de congés payés de l’année précédente

                Oui

                Prime d’ancienneté (si elle n’est pas versée pour l’année, périodes de travail et de congés confondues)

                Oui

                Prime d’assiduité versée mensuellement

                Oui

                Prime d’astreinte

                Oui

                Commissions pour les commerciaux

                Oui

                Prime d’expatriation

                Oui

                Avantages en nature

                Oui

                Prime de fin d’année

                Non

                Prime d’intéressement

                Non

                Prime de bilan

                Non

                Prime de participation

                Non

                Frais professionnels

                Non

                13e mois (si la somme n’est pas versée pour l’année, périodes de travail et de congés confondues)

                Oui

                Activité partielle

                Oui

                Contrepartie financière au titre de l’obligation de non-concurrence

                Oui

                Indemnités de fin de mission de contrat d’intérim

                Oui

                Indemnité compensatrice de congés payés

                Le contrat de travail peut être rompu ou arriver à son terme avant que le salarié ait pris la totalité de ses droits à congés payés. Dans ce cas, l’employeur doit lui verser une indemnité compensatrice de congés payés.

                Qu’est-ce que l’indemnité compensatrice de congés payés ? Dans quels cas doit-elle être versée? Comment se calcule-t-elle ? Quels est le régime fiscal et social de l’indemnité ? Nous faisons un point sur la réglementation.

                Le calcul de l’indemnité compensatrice de congés payés diffère selon que le salarié est en  CDI , en  CDD  ou en contrat de mission dans une entreprise de travail temporaire.

                Licenciement d’un salarié du secteur privé pour motif personnel

                  L’indemnité compensatrice de congés payés est une somme d’argent versée par l’employeur à son salarié à la fin de son contrat de travail.

                  Elle correspond au nombre de jours de congés payés que le salarié a acquis et non pris au moment de cette rupture.

                  Cette indemnité est due quelque soit l’origine de la rupture du contrat de travail.

                  Elle peut être à l’initiative du salarié ou de l’employeur.

                  Elle est versée, notamment, dans les cas suivants  :

                  À savoir

                  Cette indemnité est également due aux ayants-droit du salarié dont le décès survient avant qu’il ait pris son congé annuel payé.

                  Elle est versée au moment de la rupture du contrat de travail.

                  Lorsqu’elle est versée, l’indemnité compensatrice de congés payés doit figurer sur le reçu pour solde de tout compte.

                  À noter

                  Certaines entreprises ont l’obligation de s’affilier à une caisse de congés payés (entreprises des secteurs du  BTP , du transport, des spectacles…). Dans ce cas, l’employeur remet au salarié, lors de la rupture du contrat, un certificat justificatif des droits à congés payés. C’est la caisse de congés payés qui verse l’indemnité compensatrice de congés payés au salarié.

                  Méthodes de calcul

                  L’indemnité compensatrice de congés payés se calcule selon les mêmes règles que l’indemnité de congés payés.

                  Les règles de calcul sont différentes selon que le salarié réalise normalement son travail ou est en accident du travail ou en maladie professionnelle ou est en maladie ou accident d’origine non professionnelle.

                  L’indemnité est calculée par comparaison entre 2 modes de calcul :

                  • Selon la 1re méthode dite du  : l’indemnité de congés payés est égale à 1/10e de la rémunération brute totale perçue au cours de votre période de référence.

                  • Selon la 2nde méthode dite du  :l’indemnité de congés payés est égale à la rémunération perçue si le salarié avait continué à travailler.

                    L’indemnité est calculée par comparaison entre 2 modes de calcul :

                    • Selon la 1re méthode dite du  : l’indemnité de congés payés est égale à 1/10e de la émunération brute totale perçue au cours de la période de référence. La rémunération pendant la période d’arrêt de travail est prise en compte à hauteur de 80 % .

                    • Selon la 2nde méthode dite du  : l’indemnité de congés payés est égale à la rémunération perçue si le salarié avait continué à travailler.

                      L’indemnité est calculée par comparaison entre 2 modes de calcul :

                      • Selon la 1re méthode dite du  : l’indemnité de congés payés est égale à 1/10e de la rémunération brute totale perçue au cours de la période de référence. La rémunération pendant la période d’arrêt de travail est prise en compte à hauteur de 100 % .

                      • Selon la 2nde méthode dite du  : l’indemnité de congés payés est égale à la rémunération perçue si le salarié aurait continué à travailler.

                        C’est le montant le plus avantageux qui est versé au salarié.

                        Pour effectuer ce calcul, l’employeur peut tenir compte de l’horaire réel du mois, méthode la plus juste et reconnue par la jurisprudence.

                        Exemple

                        Le salarié a touché un salaire de 21 840 € brut au cours de la période de référence prise en compte pour le calcul de ses indemnités (soit 1 820 € par mois).

                        S’il prend 2 semaines de congés payés, les 2 méthodes de calcul sont les suivantes :

                        Méthodes de calcul de l’indemnité de congés payés

                        Méthode du maintien de salaire

                        Méthode du 10e

                        En tenant compte de l’horaire réel du mois (7 heures par jour) au cours d’un mois qui comporte 21 jours ouvrés, le nombre réel d’heures travaillées dans le mois est fixé à 147 heures (21 x 7) et le nombre d’heures non travaillées en raison des congés payés à 70 heures (10 x 7).

                        Le calcul est le suivant : 1 820 x (7×10) / (7×21) = 866,66 €

                        Le calcul du 1/10e de la rémunération brute est effectué ainsi : (21 840/10) = 2 184 € pour un congé d’une durée de 30 jours ouvrables (ou 25 jours ouvrés).

                        Pour une fraction de 2 semaines de congés, le calcul est le suivant :

                        • en jours ouvrables (soit 12 jours) : (21 840/10) x (12/30) = 873,60 €

                        • en jours ouvrés (soit 10 jours) : (21 840/10) x (10/25) = 873,60 €

                        Le salarié touche alors le montant le plus favorable, soit 873,60 € pour ses 2 semaines de congés payés.

                        Est-ce que toutes les sommes sont prises en compte dans le calcul de l’indemnité compensatrice de congés payés ?

                        Certaines sommes sont prises en compte, d’autres non pour déterminer l’indemnité compensatrice de congés payés.

                        Sommes prises en compte ou non

                        Somme

                        Prise en compte

                        Salaire de base

                        Oui

                        Majoration de salaire (heures supplémentaires, travail de nuit, etc.)

                        Oui

                        Salaire reconstitué pendant des périodes assimilées à du travail effectif (congé maternité, congé de paternité et d’accueil de l’enfant ou arrêt de travail pour accident de travail ou maladie professionnelle par exemple)

                        Oui

                        Indemnité de congés payés de l’année précédente

                        Oui

                        Prime d’ancienneté (si elle n’est pas versée pour l’année, périodes de travail et de congés confondues)

                        Oui

                        Prime d’assiduité versée mensuellement

                        Oui

                        Prime d’astreinte

                        Oui

                        Commissions pour les commerciaux

                        Oui

                        Prime d’expatriation

                        Oui

                        Avantages en nature

                        Oui

                        Prime de fin d’année

                        Non

                        Prime d’intéressement

                        Non

                        Prime de bilan

                        Non

                        Prime de participation

                        Non

                        Frais professionnels

                        Non

                        13e mois (si la somme n’est pas versée pour l’année, périodes de travail et de congés confondues)

                        Oui

                        Activité partielle

                        Oui

                        Contrepartie financière au titre de l’obligation de non-concurrence

                        Oui

                        L’indemnité compensatrice de congés payés est une somme d’argent versée par l’employeur à son salarié à la fin de son contrat de travail.

                        Elle correspond au nombre de jours de congés payés que le salarié a acquis et non pris à la date de rupture ou de fin de son contrat de travail.

                        L’indemnité compensatrice de congés payés est due au salarié en CDD lorsque son contrat arrive à son terme.

                        Elle est également due lorsque le CDD est rompu par anticipation, c’est à dire avant la date de fin prévue initialement.

                        La rupture par anticipation du CDD peut intervenir dans les cas suivants :

                        • Embauche en CDI chez un autre employeur

                        • Cas de

                        • Accord commun des parties

                        • déclarée par le médecin du travail

                        À savoir

                        Cette indemnité est également due aux ayants-droit du salarié dont le décès survient avant qu’il ait pris son congé annuel payé.

                        Elle est versée à la fin ou au moment de la rupture du contrat de travail.

                        Lorsqu’elle est versée, l’indemnité compensatrice de congés payés doit figurer sur le reçu pour solde de tout compte.

                        À noter

                        Certaines entreprises ont l’obligation de s’affilier à une caisse de congés payés (entreprises des secteurs du  BTP , du transport, des spectacles…). Dans ce cas, l’employeur remet au salarié, lors de la rupture du contrat, un certificat justificatif des droits à congés payés. C’est la caisse de congés payés qui verse l’indemnité compensatrice de congés payés au salarié.

                        Méthode de calcul

                        L’indemnité compensatrice de congés payés est égale au 1/10e de la rémunération brute totale perçue au cours de la durée du contrat de travail.

                        Exemple

                        Pour un contrat de travail d’un durée de 10 mois du 1er janvier 2022 au 31 octobre 2022, le salarié a touché un salaire de 18 300 € brut. Au terme de son contrat, il touche une indemnité de fin de contrat de 1 830 € .

                        Son indemnité compensatrice de congés payés s’élève à 2 013 € (18 300+1 830)/10.

                        Est-ce que toutes les sommes sont prises en compte dans le calcul de l’indemnité compensatrice de congés payés ?

                        Certaines sommes sont prises en compte, d’autres non pour déterminer l’indemnité compensatrice de congés payés.

                        Sommes prises en compte ou non

                        Somme

                        Prise en compte

                        Salaire de base

                        Oui

                        Majoration de salaire (heures supplémentaires, travail de nuit, etc.)

                        Oui

                        Salaire reconstitué pendant des périodes assimilées à du travail effectif (congé maternité, congé de paternité et d’accueil de l’enfant ou arrêt de travail pour accident de travail ou maladie professionnelle par exemple)

                        Oui

                        Indemnité de congés payés de l’année précédente

                        Oui

                        Prime d’ancienneté (si elle n’est pas versée pour l’année, périodes de travail et de congés confondues)

                        Oui

                        Prime d’assiduité versée mensuellement

                        Oui

                        Prime d’astreinte

                        Oui

                        Commissions pour les commerciaux

                        Oui

                        Prime d’expatriation

                        Oui

                        Avantages en nature

                        Oui

                        Prime de fin d’année

                        Non

                        Prime d’intéressement

                        Non

                        Prime de bilan

                        Non

                        Prime de participation

                        Non

                        Frais professionnels

                        Non

                        13e mois (si la somme n’est pas versée pour l’année, périodes de travail et de congés confondues)

                        Oui

                        Activité partielle

                        Oui

                        Contrepartie financière au titre de l’obligation de non-concurrence

                        Oui

                        Indemnités de fin de contrat (dite prime de précarité) à durée déterminée

                        Oui

                        L’indemnité compensatrice de congés payés est une somme d’argent versée par l’employeur à son salarié à la fin de son contrat de travail.

                        Elle correspond au nombre de jours de congés payés que le salarié a acquis et non pris à la date de rupture ou de fin de son contrat de travail.

                        L’indemnité compensatrice de congés payés est due au salarié en contrat de mission lorsque son contrat arrive à son terme.

                        Elle est également due lorsque le contrat de mission est rompu par anticipation, c’est à dire avant la date de fin prévue initialement.

                        La rupture par anticipation du contrat de mission peut intervenir dans les cas suivants :

                        • Embauche en CDI chez un autre employeur

                        • Cas de

                        À savoir

                        Cette indemnité est également due aux ayants-droit du salarié dont le décès survient avant que cette indemnité lui soit versée.

                        Elle est versée à la fin ou au moment de la rupture du contrat de travail.

                        Lorsqu’elle est versée, l’indemnité compensatrice de congés payés doit figurer sur le reçu pour solde de tout compte.

                        À noter

                        Certaines entreprises ont l’obligation de s’affilier à une caisse de congés payés (entreprises des secteurs du  BTP , du transport, des spectacles…). Dans ce cas, l’employeur remet au salarié, lors de la rupture du contrat, un certificat justificatif des droits à congés payés. C’est la caisse de congés payés qui verse l’indemnité compensatrice de congés payés au salarié.

                        Méthode de calcul

                        Les règles de calcul sont différentes selon que le salarié réalise normalement son travail, est en accident du travail ou en maladie professionnelle ou est en maladie ou accident d’origine non professionnelle.

                        L’ indemnité compensatrice de congés payés est calculée en fonction de la durée du contrat de mission.

                        Elle ne peut être inférieure au 1/10e de la rémunération brute totale perçue au cours de la durée de la mission.

                          L’indemnité de congés payés est égale à 1/10e de la rémunération brute totale perçue au cours de la perçue au cours de la durée de la mission. La rémunération pendant la période d’arrêt de travail est prise en compte à hauteur de 80 % .

                            L’indemnité de congés payés est égale à 1/10e de la rémunération brute totale perçue au cours de la perçue au cours de la durée de la mission. La rémunération pendant la période d’arrêt de travail est prise en compte à hauteur de 100 % .

                              Exemple

                              Le salarié a effectué une mission 18 jours du 1er février 2022 au 18 février 2022. Durant cette mission, il a touché une rémunération brute de 1 500 € . Au terme de sa mission, il touche une indemnité de fin de mission de 150 € .

                              Son indemnité compensatrice de congés payés s’élève à 165 € (1 500+150)/10.

                              Est-ce que toutes les sommes sont prises en compte dans le calcul de l’indemnité compensatrice de congés payés ?

                              Certaines sommes sont prises en compte, d’autres non pour déterminer l’indemnité compensatrice de congés payés.

                              Sommes prises en compte ou non

                              Somme

                              Prise en compte

                              Salaire de base

                              Oui

                              Majoration de salaire (heures supplémentaires, travail de nuit, etc.)

                              Oui

                              Salaire reconstitué pendant des périodes assimilées à du travail effectif (congé maternité, congé de paternité et d’accueil de l’enfant ou arrêt de travail pour accident de travail ou maladie professionnelle par exemple)

                              Oui

                              Indemnité de congés payés de l’année précédente

                              Oui

                              Prime d’ancienneté (si elle n’est pas versée pour l’année, périodes de travail et de congés confondues)

                              Oui

                              Prime d’assiduité versée mensuellement

                              Oui

                              Prime d’astreinte

                              Oui

                              Commissions pour les commerciaux

                              Oui

                              Prime d’expatriation

                              Oui

                              Avantages en nature

                              Oui

                              Prime de fin d’année

                              Non

                              Prime d’intéressement

                              Non

                              Prime de bilan

                              Non

                              Prime de participation

                              Non

                              Frais professionnels

                              Non

                              13e mois (si la somme n’est pas versée pour l’année, périodes de travail et de congés confondues)

                              Oui

                              Activité partielle

                              Oui

                              Contrepartie financière au titre de l’obligation de non-concurrence

                              Oui

                              Indemnités de fin de mission de contrat d’intérim

                              Oui

                              Contact