Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme, que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles différentes selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale à l’accueil du service urbanisme, Mairie de Bègles, mais aussi depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire en mairie sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable.

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Modification du contrat de travail d’un salarié

Un salarié peut-il refuser les modifications de son contrat de travail envisagées par son employeur ? Nous vous expliquons la réglementation en vigueur, selon que le contrat de travail est modifié pour un motif non économique ou pour un motif économique lié à la situation financière de l’entreprise. Des conditions particulières s’appliquent pour le salarié protégé.

Contrats de travail dans le secteur privé

    Élément essentiel du contrat de travail

    La rémunération est un élément essentiel du contrat de travail du salarié.

    La modification d’un élément essentiel du contrat de travail ne peut pas être imposée par l’employeur, mais seulement proposée au salarié.

    La rémunération ne peut pas être modifiée par l’employeur sans l’accord du salarié.

    Si l’employeur envisage de modifier la rémunération du salarié, il doit l’en informer au préalable.

    Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la rémunération du salarié par l’employeur.

    Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la réduction de sa rémunération.

    Ce délai n’est pas défini pas la loi.

    Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.

    L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.

    Si le salarié ne répond pas à la proposition de diminution de son salaire dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.

    Accord du salarié

    Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification du montant de sa rémunération s’applique.

    Refus du salarié

    Le salarié peut refuser la modification du montant de sa rémunération ou la diminution du taux horaire prévu par son contrat de travail initial.

    En cas de refus du salarié, l’employeur peut soit renoncer à modifier la rémunération soit le licencier. Il doit alors respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.

    Recours possible

    En cas de litige, le salarié peut, même après la mise en œuvre de la modification de son contrat de travail et sans accord de sa part, saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

    Élément non essentiel du contrat de travail

    Les fonctions du salarié ne constituent pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié.

    L’employeur peut confier de nouvelles tâches au salarié, lui en retirer ou l’affecter à un poste ou dans un autre service.

    L’octroi de nouvelles tâches qui correspondent à la qualification du salarié constitue un simple changement des conditions de travail.

    Demander à un salarié d’effectuer de nouvelles tâches ne nécessite pas une modification de son contrat de travail.

    Le salarié n’a aucun droit reconnu à effectuer toujours les mêmes tâches.

    Accord du salarié

    Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses fonctions s’applique.

    Refus du salarié

    Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.

    En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :

    Recours possible

    En cas d’aménagement de ses fonctions pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

    Élément essentiel du contrat de travail

    Si les nouvelles fonctions proposées au salarié impliquent un changement de qualification professionnelle, il s’agit d’une modification essentielle du contrat de travail.

    Si l’employeur envisage de modifier la qualification professionnelle du salarié, il doit l’en informer au préalable.

    Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la qualification professionnelle du salarié par l’employeur.

    Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la modification de sa qualification professionnelle.

    Ce délai n’est pas défini pas la loi.

    Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.

    L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.

    Si le salarié ne répond pas à la proposition de modification de sa qualification professionnelle dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.

    Exemple

    Retirer les responsabilités d’un salarié encadrant entraîne une modification de son contrat de travail.

    Accord du salarié

    Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de sa qualification professionnelle s’applique.

    Refus du salarié

    Le salarié est en droit de refuser la modification de sa qualification professionnelle (même lorsque la rémunération et une partie des attributions antérieures sont maintenues).

    Le salarié peut exiger que les tâches qui lui sont confiées soient en rapport avec sa qualification professionnelle.

    Recours possible

    En cas de modification de sa qualification professionnelle sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

    Élément non essentiel du contrat de travail

    L’employeur peut fixer une nouvelle répartition ou un réaménagement des horaires de travail.

    L’aménagement des horaires de travail ne constitue pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié

    Exemple

    En cas de forte activité durant une période connue à l’avance, le salarié peut être amené à travailler plus de 35 heures durant certaines semaines, puis moins de 35 heures les semaines suivantes.

    La réduction du temps de travail avec maintien du salaire antérieur résultant d’un accord d’entreprise s’impose à tous les salariés.

    Accord du salarié

    Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses horaires s’applique.

    Refus du salarié

    Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.

    En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :

    Recours possible

    En cas d’aménagement de ses horaires de travail pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

    Élément essentiel du contrat de travail

    Lorsque la durée du temps de travail est établie dans le contrat de travail, l’employeur ne peut pas la modifier sans l’accord du salarié.

    Il s’agit d’un élément essentiel du contrat de travail du salarié.

    C’est le cas pour les changements suivants :

    • Passage d’un horaire fixe à un horaire variable

    • Passage d’un horaire continu à un horaire discontinu

    • Passage d’un horaire de jour à un horaire de nuit ou inversement

    La réduction de la durée du travail décidée par l’employeur, lorsqu’elle s’accompagne d’une réduction de salaire, entraîne une modification du contrat de travail.

    Si l’employeur envisage de modifier la durée de temps de travail du salarié, il doit l’en informer au préalable.

    Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la durée de temps de travail du salarié par l’employeur.

    Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la modification de ses attributions.

    Ce délai n’est pas défini pas la loi.

    Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.

    L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.

    Si le salarié ne répond pas à la proposition de modification de la durée de temps de travail dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.

    Accord du salarié

    Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de la durée de son temps de travail s’applique.

    Refus du salarié

    Le salarié est en droit de refuser la modification de la durée de son temps de travail.

    Recours possible

    En cas de modification de la durée de son temps de travail sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

    Dans le même secteur géographique

    Si le changement de lieu de travail a lieu dans le même secteur géographique que le lieu initial, la mutation est considérée comme une simple modification des conditions de travail.

    Le salarié doit alors accepter le changement de son lieu de travail.

    Aucune modification du contrat de travail n’est nécessaire.

    Le salarié change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.

    Le refus du salarié de changer de lieu de travail peut justifier une sanction disciplinaire.

    En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.

    Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :

    • Distance entre les établissements

    • Rallongement du temps de trajet à prévoir

    • Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.

    En dehors du secteur géographique

    La mutation est considérée comme une modification d’un élément essentiel du contrat de travail.

    Dans ce cas, l’accord du salarié est nécessaire.

    Cependant, l’accord du salarié n’est pas nécessaire dans les cas suivants :

    Si le salarié accepte la mutation, il change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.

    Si le salarié refuse la mutation, la relation de travail se poursuit dans les mêmes conditions.

    Toutefois, l’employeur peut licencier le salarié s’il justifie d’un motif autre que le refus du salarié.

    En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.

    Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :

    • Distance entre les établissements

    • Rallongement du temps de trajet à prévoir

    • Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.

    Élément essentiel du contrat de travail

    La rémunération est un élément essentiel du contrat de travail du salarié.

    La modification d’un élément essentiel du contrat de travail ne peut pas être imposée par l’employeur, mais seulement proposée au salarié.

    La rémunération ne peut pas être modifiée par l’employeur sans l’accord du salarié.

    L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.

    Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.

    Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.

    Accord du salarié

    Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification du montant de sa rémunération s’applique.

    Refus du salarié

    Le salarié peut refuser la modification du montant de sa rémunération ou la diminution du taux horaire prévu par son contrat de travail initial.

    En cas de refus du salarié, l’employeur peut soit renoncer à modifier la rémunération soit le licencier. Il doit alors respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.

    Recours possible

    En cas de litige, le salarié peut, même après la mise en œuvre de la modification de son contrat de travail et sans accord de sa part, saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

    Élément non essentiel du contrat de travail

    Les fonctions du salarié ne constituent pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié.

    L’employeur peut confier de nouvelles tâches au salarié, lui en retirer ou l’affecter à un poste ou dans un autre service.

    L’octroi de nouvelles tâches qui correspondent à la qualification du salarié constitue un simple changement des conditions de travail.

    Demander à un salarié d’effectuer de nouvelles tâches ne nécessite pas une modification de son contrat de travail.

    Le salarié n’a aucun droit reconnu à effectuer toujours les mêmes tâches.

    Accord du salarié

    Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses fonctions s’applique.

    Refus du salarié

    Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.

    En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :

    Recours possible

    En cas d’aménagement de ses fonctions pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

    Élément essentiel du contrat de travail

    Si les nouvelles fonctions proposées au salarié impliquent un changement de qualification professionnelle, il s’agit d’une modification essentielle du contrat de travail.

    Si l’employeur envisage de modifier la qualification professionnelle du salarié, il doit l’en informer au préalable.

    L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.

    Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.

    Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.

    Exemple

    Retirer les responsabilités d’un salarié encadrant entraîne une modification de son contrat de travail.

    Accord du salarié

    Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de sa qualification professionnelle s’applique.

    Refus du salarié

    Le salarié est en droit de refuser la modification de sa qualification professionnelle (même lorsque la rémunération et une partie des attributions antérieures sont maintenues).

    Le salarié peut exiger que les tâches qui lui sont confiées soient en rapport avec sa qualification professionnelle.

    Recours possible

    En cas de modification de sa qualification professionnelle sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

    Élément non essentiel du contrat de travail

    L’employeur peut fixer une nouvelle répartition ou un réaménagement des horaires de travail.

    L’aménagement des horaires de travail ne constitue pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié

    Exemple

    En cas de forte activité durant une période connue à l’avance, le salarié peut être amené à travailler plus de 35 heures durant certaines semaines, puis moins de 35 heures les semaines suivantes.

    La réduction du temps de travail avec maintien du salaire antérieur résultant d’un accord d’entreprise s’impose à tous les salariés.

    Accord du salarié

    Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses horaires s’applique.

    Refus du salarié

    Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.

    En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :

    Recours possible

    En cas d’aménagement de ses horaires de travail pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

    Élément essentiel du contrat de travail

    Lorsque la durée du temps de travail est établie dans le contrat de travail, l’employeur ne peut pas la modifier sans l’accord du salarié.

    Il s’agit d’un élément essentiel du contrat de travail du salarié.

    C’est le cas pour les changements suivants :

    • Passage d’un horaire fixe à un horaire variable

    • Passage d’un horaire continu à un horaire discontinu

    • Passage d’un horaire de jour à un horaire de nuit ou inversement

    La réduction de la durée du travail décidée par l’employeur, lorsqu’elle s’accompagne d’une réduction de salaire, entraîne une modification du contrat de travail.

    Si l’employeur envisage de modifier la durée de temps de travail du salarié, il doit l’en informer au préalable.

    L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.

    Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.

    Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.

    Accord du salarié

    Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de la durée de son temps de travail s’applique.

    Refus du salarié

    Le salarié est en droit de refuser la modification de la durée de son temps de travail.

    Recours possible

    En cas de modification de la durée de son temps de travail sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

    Dans le même secteur géographique

    Si le changement de lieu de travail a lieu dans le même secteur géographique que le lieu initial, la mutation est considérée comme une simple modification des conditions de travail.

    Le salarié doit alors accepter le changement de son lieu de travail.

    Aucune modification du contrat de travail n’est nécessaire.

    Le salarié change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.

    Le refus du salarié de changer de lieu de travail peut justifier une sanction disciplinaire.

    En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.

    Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :

    • Distance entre les établissements

    • Rallongement du temps de trajet à prévoir

    • Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.

    En dehors du secteur géographique

    La mutation est considérée comme une modification d’un élément essentiel du contrat de travail.

    Dans ce cas, l’accord du salarié est nécessaire.

    Cependant, l’accord du salarié n’est pas nécessaire dans les cas suivants :

    L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.

    Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.

    Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.

    Si le salarié accepte la mutation, il change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.

    Si le salarié refuse la mutation, la relation de travail se poursuit dans les mêmes conditions.

    Toutefois, l’employeur peut licencier le salarié s’il justifie d’un motif autre que le refus du salarié.

    En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.

    Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :

    • Distance entre les établissements

    • Rallongement du temps de trajet à prévoir

    • Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.

Toute modification du contrat de travail d’un salarié protégé nécessite son accord exprès, que ce soit pour un motif non-économique ou pour un motif économique.

Si le salarié protégé donne son accord, les modifications apportées au contrat de travail s’appliquent.

    Si le salarié protégé refuse la proposition, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :

        Modification du contrat de travail d’un salarié

        Un salarié peut-il refuser les modifications de son contrat de travail envisagées par son employeur ? Nous vous expliquons la réglementation en vigueur, selon que le contrat de travail est modifié pour un motif non économique ou pour un motif économique lié à la situation financière de l’entreprise. Des conditions particulières s’appliquent pour le salarié protégé.

        Contrats de travail dans le secteur privé

          Élément essentiel du contrat de travail

          La rémunération est un élément essentiel du contrat de travail du salarié.

          La modification d’un élément essentiel du contrat de travail ne peut pas être imposée par l’employeur, mais seulement proposée au salarié.

          La rémunération ne peut pas être modifiée par l’employeur sans l’accord du salarié.

          Si l’employeur envisage de modifier la rémunération du salarié, il doit l’en informer au préalable.

          Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la rémunération du salarié par l’employeur.

          Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la réduction de sa rémunération.

          Ce délai n’est pas défini pas la loi.

          Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.

          L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.

          Si le salarié ne répond pas à la proposition de diminution de son salaire dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.

          Accord du salarié

          Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification du montant de sa rémunération s’applique.

          Refus du salarié

          Le salarié peut refuser la modification du montant de sa rémunération ou la diminution du taux horaire prévu par son contrat de travail initial.

          En cas de refus du salarié, l’employeur peut soit renoncer à modifier la rémunération soit le licencier. Il doit alors respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.

          Recours possible

          En cas de litige, le salarié peut, même après la mise en œuvre de la modification de son contrat de travail et sans accord de sa part, saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

          Élément non essentiel du contrat de travail

          Les fonctions du salarié ne constituent pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié.

          L’employeur peut confier de nouvelles tâches au salarié, lui en retirer ou l’affecter à un poste ou dans un autre service.

          L’octroi de nouvelles tâches qui correspondent à la qualification du salarié constitue un simple changement des conditions de travail.

          Demander à un salarié d’effectuer de nouvelles tâches ne nécessite pas une modification de son contrat de travail.

          Le salarié n’a aucun droit reconnu à effectuer toujours les mêmes tâches.

          Accord du salarié

          Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses fonctions s’applique.

          Refus du salarié

          Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.

          En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :

          Recours possible

          En cas d’aménagement de ses fonctions pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

          Élément essentiel du contrat de travail

          Si les nouvelles fonctions proposées au salarié impliquent un changement de qualification professionnelle, il s’agit d’une modification essentielle du contrat de travail.

          Si l’employeur envisage de modifier la qualification professionnelle du salarié, il doit l’en informer au préalable.

          Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la qualification professionnelle du salarié par l’employeur.

          Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la modification de sa qualification professionnelle.

          Ce délai n’est pas défini pas la loi.

          Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.

          L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.

          Si le salarié ne répond pas à la proposition de modification de sa qualification professionnelle dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.

          Exemple

          Retirer les responsabilités d’un salarié encadrant entraîne une modification de son contrat de travail.

          Accord du salarié

          Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de sa qualification professionnelle s’applique.

          Refus du salarié

          Le salarié est en droit de refuser la modification de sa qualification professionnelle (même lorsque la rémunération et une partie des attributions antérieures sont maintenues).

          Le salarié peut exiger que les tâches qui lui sont confiées soient en rapport avec sa qualification professionnelle.

          Recours possible

          En cas de modification de sa qualification professionnelle sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

          Élément non essentiel du contrat de travail

          L’employeur peut fixer une nouvelle répartition ou un réaménagement des horaires de travail.

          L’aménagement des horaires de travail ne constitue pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié

          Exemple

          En cas de forte activité durant une période connue à l’avance, le salarié peut être amené à travailler plus de 35 heures durant certaines semaines, puis moins de 35 heures les semaines suivantes.

          La réduction du temps de travail avec maintien du salaire antérieur résultant d’un accord d’entreprise s’impose à tous les salariés.

          Accord du salarié

          Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses horaires s’applique.

          Refus du salarié

          Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.

          En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :

          Recours possible

          En cas d’aménagement de ses horaires de travail pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

          Élément essentiel du contrat de travail

          Lorsque la durée du temps de travail est établie dans le contrat de travail, l’employeur ne peut pas la modifier sans l’accord du salarié.

          Il s’agit d’un élément essentiel du contrat de travail du salarié.

          C’est le cas pour les changements suivants :

          • Passage d’un horaire fixe à un horaire variable

          • Passage d’un horaire continu à un horaire discontinu

          • Passage d’un horaire de jour à un horaire de nuit ou inversement

          La réduction de la durée du travail décidée par l’employeur, lorsqu’elle s’accompagne d’une réduction de salaire, entraîne une modification du contrat de travail.

          Si l’employeur envisage de modifier la durée de temps de travail du salarié, il doit l’en informer au préalable.

          Il n’existe pas de mesure particulière de transmission de cette demande de modification de la durée de temps de travail du salarié par l’employeur.

          Cependant, l’employeur doit donner un délai de réflexion au salarié pour accepter ou non la modification de ses attributions.

          Ce délai n’est pas défini pas la loi.

          Les juges ont déterminé que le délai doit être raisonnable , c’est-à-dire laissant le temps au salarié d’accepter ou pas la proposition de l’employeur.

          L’administration du travail préconise un délai de 15 jours.

          Si le salarié ne répond pas à la proposition de modification de la durée de temps de travail dans le délai de réponse fixé par l’employeur, l’absence de réponse du salarié ne vaut pas acceptation.

          Accord du salarié

          Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de la durée de son temps de travail s’applique.

          Refus du salarié

          Le salarié est en droit de refuser la modification de la durée de son temps de travail.

          Recours possible

          En cas de modification de la durée de son temps de travail sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

          Dans le même secteur géographique

          Si le changement de lieu de travail a lieu dans le même secteur géographique que le lieu initial, la mutation est considérée comme une simple modification des conditions de travail.

          Le salarié doit alors accepter le changement de son lieu de travail.

          Aucune modification du contrat de travail n’est nécessaire.

          Le salarié change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.

          Le refus du salarié de changer de lieu de travail peut justifier une sanction disciplinaire.

          En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.

          Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :

          • Distance entre les établissements

          • Rallongement du temps de trajet à prévoir

          • Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.

          En dehors du secteur géographique

          La mutation est considérée comme une modification d’un élément essentiel du contrat de travail.

          Dans ce cas, l’accord du salarié est nécessaire.

          Cependant, l’accord du salarié n’est pas nécessaire dans les cas suivants :

          Si le salarié accepte la mutation, il change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.

          Si le salarié refuse la mutation, la relation de travail se poursuit dans les mêmes conditions.

          Toutefois, l’employeur peut licencier le salarié s’il justifie d’un motif autre que le refus du salarié.

          En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.

          Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :

          • Distance entre les établissements

          • Rallongement du temps de trajet à prévoir

          • Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.

          Élément essentiel du contrat de travail

          La rémunération est un élément essentiel du contrat de travail du salarié.

          La modification d’un élément essentiel du contrat de travail ne peut pas être imposée par l’employeur, mais seulement proposée au salarié.

          La rémunération ne peut pas être modifiée par l’employeur sans l’accord du salarié.

          L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.

          Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.

          Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.

          Accord du salarié

          Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification du montant de sa rémunération s’applique.

          Refus du salarié

          Le salarié peut refuser la modification du montant de sa rémunération ou la diminution du taux horaire prévu par son contrat de travail initial.

          En cas de refus du salarié, l’employeur peut soit renoncer à modifier la rémunération soit le licencier. Il doit alors respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.

          Recours possible

          En cas de litige, le salarié peut, même après la mise en œuvre de la modification de son contrat de travail et sans accord de sa part, saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

          Élément non essentiel du contrat de travail

          Les fonctions du salarié ne constituent pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié.

          L’employeur peut confier de nouvelles tâches au salarié, lui en retirer ou l’affecter à un poste ou dans un autre service.

          L’octroi de nouvelles tâches qui correspondent à la qualification du salarié constitue un simple changement des conditions de travail.

          Demander à un salarié d’effectuer de nouvelles tâches ne nécessite pas une modification de son contrat de travail.

          Le salarié n’a aucun droit reconnu à effectuer toujours les mêmes tâches.

          Accord du salarié

          Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses fonctions s’applique.

          Refus du salarié

          Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.

          En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :

          Recours possible

          En cas d’aménagement de ses fonctions pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

          Élément essentiel du contrat de travail

          Si les nouvelles fonctions proposées au salarié impliquent un changement de qualification professionnelle, il s’agit d’une modification essentielle du contrat de travail.

          Si l’employeur envisage de modifier la qualification professionnelle du salarié, il doit l’en informer au préalable.

          L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.

          Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.

          Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.

          Exemple

          Retirer les responsabilités d’un salarié encadrant entraîne une modification de son contrat de travail.

          Accord du salarié

          Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de sa qualification professionnelle s’applique.

          Refus du salarié

          Le salarié est en droit de refuser la modification de sa qualification professionnelle (même lorsque la rémunération et une partie des attributions antérieures sont maintenues).

          Le salarié peut exiger que les tâches qui lui sont confiées soient en rapport avec sa qualification professionnelle.

          Recours possible

          En cas de modification de sa qualification professionnelle sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

          Élément non essentiel du contrat de travail

          L’employeur peut fixer une nouvelle répartition ou un réaménagement des horaires de travail.

          L’aménagement des horaires de travail ne constitue pas un élément essentiel du contrat de travail du salarié

          Exemple

          En cas de forte activité durant une période connue à l’avance, le salarié peut être amené à travailler plus de 35 heures durant certaines semaines, puis moins de 35 heures les semaines suivantes.

          La réduction du temps de travail avec maintien du salaire antérieur résultant d’un accord d’entreprise s’impose à tous les salariés.

          Accord du salarié

          Si le salarié donne son accord à l’employeur, l’aménagement de ses horaires s’applique.

          Refus du salarié

          Le salarié ne peut donc pas s’opposer à ce changement.

          En cas de refus du salarié, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :

          Recours possible

          En cas d’aménagement de ses horaires de travail pour un motif discriminatoire, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

          Élément essentiel du contrat de travail

          Lorsque la durée du temps de travail est établie dans le contrat de travail, l’employeur ne peut pas la modifier sans l’accord du salarié.

          Il s’agit d’un élément essentiel du contrat de travail du salarié.

          C’est le cas pour les changements suivants :

          • Passage d’un horaire fixe à un horaire variable

          • Passage d’un horaire continu à un horaire discontinu

          • Passage d’un horaire de jour à un horaire de nuit ou inversement

          La réduction de la durée du travail décidée par l’employeur, lorsqu’elle s’accompagne d’une réduction de salaire, entraîne une modification du contrat de travail.

          Si l’employeur envisage de modifier la durée de temps de travail du salarié, il doit l’en informer au préalable.

          L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.

          Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.

          Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.

          Accord du salarié

          Si le salarié donne son accord à l’employeur, la modification de la durée de son temps de travail s’applique.

          Refus du salarié

          Le salarié est en droit de refuser la modification de la durée de son temps de travail.

          Recours possible

          En cas de modification de la durée de son temps de travail sans son accord, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes (CPH).

          Dans le même secteur géographique

          Si le changement de lieu de travail a lieu dans le même secteur géographique que le lieu initial, la mutation est considérée comme une simple modification des conditions de travail.

          Le salarié doit alors accepter le changement de son lieu de travail.

          Aucune modification du contrat de travail n’est nécessaire.

          Le salarié change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.

          Le refus du salarié de changer de lieu de travail peut justifier une sanction disciplinaire.

          En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.

          Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :

          • Distance entre les établissements

          • Rallongement du temps de trajet à prévoir

          • Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.

          En dehors du secteur géographique

          La mutation est considérée comme une modification d’un élément essentiel du contrat de travail.

          Dans ce cas, l’accord du salarié est nécessaire.

          Cependant, l’accord du salarié n’est pas nécessaire dans les cas suivants :

          L’employeur informe le salarié par lettre recommandée avec avis de réception en lui précisant qu’il dispose d’un délai d’1 mois (ou de 15 jours si l’entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire) pour répondre et faire connaître, éventuellement, son refus.

          Passé ce délai et en l’absence de réponse du salarié, la modification du contrat de travail s’applique.

          Le salarié ne peut plus alors exprimer son refus.

          Si le salarié accepte la mutation, il change de lieu de travail dans les conditions prévues par le contrat de travail.

          Si le salarié refuse la mutation, la relation de travail se poursuit dans les mêmes conditions.

          Toutefois, l’employeur peut licencier le salarié s’il justifie d’un motif autre que le refus du salarié.

          En cas de litige, seul le juge peut apprécier si la mutation proposée correspond ou non au secteur géographique du salarié.

          Le juge peut s’appuyer sur des critères tels que, par exemple :

          • Distance entre les établissements

          • Rallongement du temps de trajet à prévoir

          • Qualité des transports en commun desservant le nouveau lieu de travail.

        Toute modification du contrat de travail d’un salarié protégé nécessite son accord exprès, que ce soit pour un motif non-économique ou pour un motif économique.

        Si le salarié protégé donne son accord, les modifications apportées au contrat de travail s’appliquent.

          Si le salarié protégé refuse la proposition, l’employeur doit choisir entre les 2 options suivantes :

              Contact