Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Taxe d’aménagement (TA)

Vous avez obtenu une autorisation de construire et vous recherchez des informations sur la taxe d’aménagement que vous devez payer ? Nous vous apportons les renseignements sur son application, son calcul et les démarches à réaliser.

Autorisations d’urbanisme

      La taxe d’aménagement est un impôt. Il sert principalement à financer les équipements publics (réseaux, voiries) nécessaires aux futures constructions et aménagements.

      Pour quels travaux la taxe d’aménagement est-elle à payer ?

      La taxe d’aménagement vous est demandée pour les opérations suivantes :

      • Travaux de construction, de reconstruction, d’agrandissement d’un bâtiment

      • Aménagement ou installation (par exemple : un parking extérieur, une piscine, une éolienne, des emplacements de camping)

      • Changement de la destination d’un local exonéré en un local soumis à la taxe (par exemple, transformer un local agricole en un logement)

      Elle est à payer à la suite d’une autorisation d’urbanisme :

      La taxe est également à payer en cas de construction ou d’aménagement sans autorisation ou en infraction à l’autorisation accordée.

      Qui doit payer la taxe ?

      Le redevable de la taxe est :

      • Bénéficiaire de l’autorisation de construire ou d’aménager

      • Responsable d’une construction illégale

      • Bénéficiaire du transfert d’une autorisation

      Qui perçoit la taxe ?

      La taxe d’aménagement est payée à la Direction générale des finances publiques (DGFIP). Le service des impôts la reverse à la commune et au département concernés.

      La part communale de la taxe sert à financer les équipements publics (voiries, école, transports…) liés au développement de la commune.

      La part départementale finance les actions de protection des espaces naturels sensibles, par exemple : l’acquisition, l’aménagement et l’entretien de terrains.

      Elle peut être utilisée pour transformer en espaces naturels des terrains abandonnés ou en friche. Elle sert également au financement du Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE).

      Une valeur taxable est attribuée à votre projet.

      Des pourcentages (taux communal, départemental) sont appliqués à la valeur définie. L’addition des résultats obtenus donne le montant de la taxe d’aménagement.

      Quel est le taux applicable ?

      Le taux annuel de la part communale peut varier de à .

      Il peut atteindre jusqu’à 20 % dans certains secteurs. Cette majoration peut être motivée, par exemple, par la création d’équipements publics généraux entraînés par les nouvelles constructions. Elle peut aussi servir aux investissements nécessaires pour préserver le milieu naturel, la biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique.

      Le taux annuel de la part départementale est le même pour tout le département. Il est fixé à au maximum.

      Selon le cas, la taxe est exigible au taux applicable à une des dates suivantes :

      Quel est le mode de calcul selon la nature du projet ?

      La taxe d’aménagement est calculée différemment suivant votre projet.

      Pour calculer la taxe d’une construction, on prend en compte les données suivantes :

      • Nombre de m² de surface taxable

      • Valeur au m² fixée pour l’année (en 2024, elle est de 914 € )

      • Taux communal de la taxe (variable par commune et année)

      • Taux départemental (variable par département et année)

      La formule est :

      (surface taxable x valeur forfaitaire x taux communal ou intercommunal) + (surface taxable x valeur forfaitaire x taux départemental)

      Exemple

      Vous souhaitez connaître la taxe d’aménagement à payer pour une construction d’une surface de 50 m² close, couverte, sous une hauteur de plafond supérieure à 1 m 80 :

      Vous multipliez le nombre de m² (50) par la valeur au m² ( 914 € ) :

      50 X 914 € = 45700 €

      Vous multipliez ce résultat par le pourcentage décidé par votre commune (taux communal) et par le pourcentage décidé par votre département (taux départemental).

      Si l’on utilise par exemple, un taux communal de 3 % et un taux départemental de on obtient :

      45700 € X = 1371 €

      45700 € X = 1142 €

      L’addition de ces deux résultats donne le montant de la taxe : 1371 € + 1142 € = 2513 €

      La valeur forfaitaire de chaque m² de surface taxable est révisée chaque année en fonction de l’ ICC  . En 2024, elle est de 914 €

      À savoir

      Une pergola, une tonnelle ou une terrasse ne sont pas taxables, car elles ne sont pas closes et couvertes.

      Par contre, un abri de jardin ou une véranda close et couverte est taxable.

        La valeur taxable de votre projet se calcule soit par unité (emplacement de tente, place de parking, éolienne…), soit par m² de surface (piscine, panneau photovoltaïque…).

        Sur cette valeur sont appliqués les pourcentages (taux) communal et départemental.

        L’addition de ces 2 résultats constitue le montant de la taxe.

        Valeurs forfaitaires selon les catégories d’installations et d’aménagements soumis à la TA

        Type d’aménagement ou d’installation

        Valeur forfaitaire

        Emplacement de tente, caravane et résidence mobile de loisirs sur un terrain de camping ou une aire naturelle de camping

        3 000 € par emplacement

        Habitation légère de loisirs

        10 000 € par emplacement

        Piscine

        258 € par m²

        Éolienne de plus de 12 m

        3000 € par éolienne

        Panneau photovoltaïque fixé au sol

        10 € par m² de surface de panneau

        Aire de stationnement extérieure

        De 3000 € à 6000 € par emplacement (selon la délibération de la collectivité territoriale)

        Exemple

        Vous souhaitez connaître la taxe d’aménagement à payer pour l’aménagement de 2 places de stationnement extérieures :

        Si vous prenez, par exemple, un montant de 3000 € comme valeur forfaitaire par place décidé par la commune :

        Vous multipliez le nombre de places de stationnement par 3000 € soit :

        3000 € X 2 = 6000 €

        Vous devez ensuite multiplier ce résultat par le pourcentage décidé par votre commune (taux communal) et par le pourcentage décidé par votre département (taux départemental).

        Si l’on utilise par exemple, un taux communal de 3 % et un taux départemental de on obtient :

        6000 € X = 180 €

        6000 € X = 150 €

        L’addition de ces 2 résultats donne le montant de la taxe : 180 € + 150 € = 330 €

        À noter

        Les panneaux solaires thermiques, qui produisent de la chaleur, et les aires de stationnement destinées aux 2 roues ne sont pas taxés.

          Certains types de constructions et aménagements peuvent faire l’objet des abattements ou des exonérations suivants :

          • Abattement de 50  % sur la valeur forfaitaire

          • Exonération automatique et permanente

          • Exonération facultative : les collectivités territoriales peuvent exonérer, en tout ou partie, certaines constructions de la part communale, départementale

          Un abattement de 50 %  est appliqué sur les valeurs forfaitaires dans les cas suivants :

          • Sur les 100 premiers m² d’une résidence principale et de ses annexes

          • Locaux d’habitation ou d’hébergement aidés

          • Locaux à usage industriel ou artisanal et leurs annexes

          • Entrepôts et hangars non ouverts au public faisant l’objet d’une exploitation commerciale

          • Parcs de stationnement couverts faisant l’objet d’une exploitation commerciale

            Toute construction dont la surface est inférieure ou égale à 5 m² est exonérée de la TA.

              La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli depuis moins de 10 ans est exonéré de la TA.

              La construction initiale doit avoir fait l’objet d’une autorisation.

              L’aspect extérieur du bâtiment reconstruit doit être identique et avoir la même destination que l’immeuble détruit.

                La reconstruction sur un même terrain de locaux sinistrés est exonérée de TA. Le nouveau bâtiment doit avoir une surface de plancher égale à l’ancien. Des aménagements permettant de respecter l’évolution des règles d’urbanisme peuvent être faits.

                La reconstruction après sinistre d’un bâtiment de même nature sur un autre terrain est exonérée de TA.

                Le terrain d’origine doit être reconnu comme extrêmement dangereux et classé inconstructible.

                Attention

                Vous devez justifier que les indemnités versées en réparation des dommages ne comprennent pas le montant de la taxe d’aménagement normalement exigible sur les reconstructions.

                    Dans les exploitations et coopératives agricoles, les constructions suivantes sont exonérés de la TA :

                    • Serre de production

                    • Local de production et de stockage de produits à usage agricole

                    • Local destiné à abriter les récoltes, les animaux et le matériel agricole

                    • Local de transformation et de conditionnement des produits de l’exploitation

                      La surface d’un local affecté aux activités équestres (manèges et locaux de stockage) est exonérée de la TA.

                      Les surfaces des bâtiments d’accueil, des locaux à usage de bureau et toutes les surfaces où s’exerce une activité commerciale (club house, salle de restaurant) sont taxées.

                        Un logement ou hébergement social financé par un prêt locatif aidé de l’État (PLA-I) et un logement locatif très social (LLTS) dans les Dom sont exonérés de la TA.

                          Un aménagement prescrit par un PPR ou PPR technologiques ou un PPR minier est exonéré de la TA.

                            Une construction ou un aménagement réalisé dans une zone ou un périmètre particulier est exonéré de la part communale ou intercommunale de la TA. La part départementale reste à payer.

                            Ces zones ou périmètres sont les suivants :

                            • Périmètre d’opération d’intérêt national (OIN)

                            • Périmètre de projet urbain partenarial (PUP)

                            • Zone d’aménagement concerté (ZAC)

                              Une construction affectée à un service public ou d’utilité publique est exonérée de la TA.

                                Les surfaces annexes à usage de stationnement, aménagées en-dessous ou au-dessus des immeubles ou intégrées au bâti dans un plan vertical sont exonérées de la TA.

                                    Un logement ou hébergement social financé par un prêt locatif aidé de l’État (PLUS, PSLA, PLS ) et dans les DOM (LLTS,LES) peut être exonéré de tout ou partie de la TA selon les décisions prises par les collectivités territoriales.

                                      Chaque collectivité territoriale peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part la surface d’un local à usage d’habitation principale financé par un , dans la limite de 50 % de la surface au-delà des 100 premiers m².

                                        Chaque collectivité territoriale peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part la surface d’un local à usage industriel ou artisanal.

                                          Chaque collectivité territoriale peut peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part les constructions suivantes :

                                          • Immeuble classé monument historique ou inscrit à l’inventaire supplémentaire

                                          • Commerce de détail dont la surface de vente est inférieure à 400 m²

                                          • Maison de santé

                                          • Constructions et aménagements sur un site dépollué et réhabilité suite à l’arrêt d’une installation classée en application du code de l’environnement ou dans un secteur de risques de pollution des sols

                                          • Abri de jardin, pigeonnier, colombier et serre de jardin à usage non professionnel dont la surface est inférieure ou égale à 20 m², soumis à déclaration préalable

                                              Les modalités de déclaration et de paiement de la taxe varient si votre demande d’autorisation d’urbanisme a été déposée avant ou après le 1er septembre 2022.

                                              Son montant et son mode de calcul restent inchangés.

                                              La déclaration des éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement a été faite dans la demande d’autorisation que vous avez transmise à la mairie :

                                              • Permis de construire ou d’aménager

                                              • Permis de construire modificatif

                                              • Déclaration préalable de travaux

                                              Vous recevez l’avis de la taxe à payer dans les 6 mois à partir de la date de l’autorisation de construire qui vous a été accordée.

                                              Lorsque le montant de la taxe est inférieur à 1500 € , vous devez la verser 12 mois après la délivrance de l’autorisation.

                                              S’il dépasse 1500 € , le montant est divisé en 2 parts égales.

                                              Vous recevez la première demande de paiement 12 mois à partir de la date de l’autorisation.

                                              La seconde moitié vous est demandée 24 mois à partir de la date de l’autorisation.

                                                Vous déclarez et payez la taxe à des dates différentes, si la surface de plancher de votre projet est inférieure à 5000 m2 ou si elle est égale ou supérieure :

                                                Vous déclarez à partir de votre espace sécurisé sur le site des impôts les éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement dans un délai de 90 jours après l’achèvement de vos travaux au sens fiscal.

                                                Lorsque le montant de la taxe est inférieur à 1500 € , vous recevez une demande de paiement unique à partir de 90 jours de la date de fin des travaux.

                                                S’il dépasse 1500 € , il est divisé en 2 parts égales. Vous recevez les titres de perception dans les délais suivants :

                                                • À partir de 90 jours de la date d’achèvement de vos travaux

                                                • 6 mois après la 1re demande

                                                  Vous déclarez à partir de votre espace sécurisé sur le site des impôts les éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement dans un délai de 7 mois après la délivrance de l’autorisation.

                                                  À partir de la délivrance de l’autorisation, vous avez 2 acomptes de la taxe à payer aux dates suivantes :

                                                  • 9e mois : 50 % de la taxe

                                                  • 18e mois : 35 % de la taxe

                                                  Ils sont déduits du montant définitif de la taxe d’aménagement due.

                                                      La taxe d’aménagement est un impôt. Il sert principalement à financer les équipements publics (réseaux, voiries) nécessaires aux futures constructions et aménagements.

                                                      Pour quels travaux la taxe d’aménagement est-elle à payer ?

                                                      La taxe vous est demandée pour les opérations suivantes :

                                                      • Travaux de construction, de reconstruction, d’agrandissement d’un bâtiment

                                                      • Aménagement ou installation (par exemple : un parking extérieur, une piscine, une éolienne, des emplacements de camping)

                                                      • Changement de la destination d’un local exonéré en un local soumis à la taxe (par exemple, transformer un local agricole en un logement)

                                                      Elle est à payer à la suite d’une autorisation d’urbanisme :

                                                      La taxe est également due en cas de construction ou d’aménagement sans autorisation ou en infraction à l’autorisation accordée.

                                                      Qui doit payer la taxe d’aménagement ?

                                                      Le redevable de la taxe est  :

                                                      • Bénéficiaire de l’autorisation de construire ou d’aménager

                                                      • Responsable d’une construction illégale

                                                      • Bénéficiaire du transfert d’une autorisation

                                                      Qui perçoit la taxe d’aménagement ?

                                                      La taxe d’aménagement est une taxe unique composée de 3 parts :

                                                      • Une part communale ou intercommunale

                                                      • Une part départementale

                                                      • Une part régionale

                                                      Chaque part est instaurée par délibération de l’autorité locale.

                                                      La part communale sert à financer les équipements publics (voiries, école, transports, etc.) liés au développement urbain des communes.

                                                      La part départementale finance la protection des espaces naturels sensibles, la transformation en espaces naturels de terrains laissés en friche.

                                                      La part régionale d’Île de France sert à financer les transports publics.

                                                      Une valeur taxable est attribuée à votre projet. Cette valeur est calculée par m2 de surface (maison, piscine, panneaux photovoltaïques au sol…).

                                                      Le calcul peut se faire par unité s’il s’agit d’un aménagement (place de stationnement, emplacement de tente…) ou d’une installation (éolienne).

                                                      Des pourcentages (taux communal, départemental et régional) sont appliqués à la valeur définie. L’addition des résultats obtenus donne le montant de la taxe d’aménagement.

                                                      Quel est le taux applicable ?

                                                      • Le taux annuel de la part communale peut varier de 1 % à 5 % .

                                                        Il peut atteindre jusqu’à 20 % dans certains secteurs. Cette majoration peut être motivée, par exemple, par la création d’équipements publics généraux entraînés par les nouvelles constructions.

                                                        Elle peut aussi servir aux investissements nécessaires pour préserver le milieu naturel, la biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique.

                                                      • Le taux annuel de la part départementale est le même pour tout le département. Il est limité à 2,5 % au maximum.

                                                      • Le taux de la part régionale fixé par le Conseil régional d’Île-de-France peut être différent d’un département à l’autre dans la limite de 1 % .

                                                      Selon le cas, la taxe est exigible au taux applicable à une des dates suivantes :

                                                      • Délivrance du permis de construire ou d’aménager

                                                      • Délivrance du permis modificatif

                                                      • Date d’un permis tacite de construire ou d’aménager

                                                      • Décision de non-opposition à une déclaration préalable

                                                      • Procès-verbal constatant l’achèvement des constructions réalisées sans autorisation ou en infraction

                                                      Quel est le mode de calcul de la taxe d’aménagement selon la nature du projet ?

                                                      La taxe d’aménagement est calculée différemment suivant la nature de votre projet.

                                                      Pour calculer la taxe d’une construction, on prend en compte les données suivantes :

                                                      • Nombre de m² de surface taxable

                                                      • Valeur au m² fixée pour l’année (en 2024, elle est de 1036 € )

                                                      • Taux communal de la taxe (variable par commune et année)

                                                      • Taux départemental (variable par département et année)

                                                      • Taux régional (variable par département et par année)

                                                      La formule est :

                                                      (surface taxable x valeur forfaitaire x taux communal ou intercommunal) + (surface taxable x valeur forfaitaire x taux départemental) +(surface taxable x valeur forfaitaire x taux régional)

                                                      Exemple

                                                      Vous souhaitez connaître la taxe d’aménagement à payer pour une construction d’une surface de 50 m² close, couverte, supérieure à 1,80 m :

                                                      Vous multipliez le nombre de m² (50) par la valeur au m² 1036  € :

                                                      50 X 1036 € = 51800 €

                                                      Vous multipliez ce résultat par le pourcentage décidé par votre commune (taux communal). puis par le pourcentage décidé par votre département (taux départemental) et enfin par le pourcentage régional (taux régional).

                                                      Si on retient par exemple, un taux communal de 3 % , un taux départemental de et un taux régional de 1 % on obtient :

                                                      51800 € X (exemple d’un taux communal) = 1554 €

                                                      51800 € X (exemple d’un taux départemental) = 1295 €

                                                      51800 € X (exemple d’un taux régional) = 518 €

                                                      Vous additionnez ces 3 résultats pour connaître le montant de la taxe : 1554 € + 1295 € + 518 € = 3367 €

                                                      La valeur forfaitaire de chaque m² de surface taxable est révisée chaque année en fonction de l’ ICC  . En 2024, elle est de 1036 € .

                                                      À savoir

                                                      Une pergola, une tonnelle ou une terrasse ne sont pas taxables, car elles ne sont pas closes et couvertes.

                                                      Par contre, un abri de jardin ou une véranda close et couverte est taxable.

                                                        La valeur du projet se calcule soit par unité (emplacement de tente, place de parking, éolienne…), soit par m² de surface (piscine, panneau photovoltaïque..). Sur cette valeur sont appliqués les pourcentages (taux) communal, départemental et régional.

                                                        La taxe d’aménagement est la somme de ces résultats.

                                                        Valeurs forfaitaires selon les catégories d’installations et d’aménagements soumis à la TA

                                                        Type d’aménagement ou d’installation

                                                        Valeur forfaitaire

                                                        Emplacement de tente, caravane et résidence mobile de loisirs sur un terrain de camping ou une aire naturelle de camping

                                                        3 000 € par emplacement

                                                        Habitation légère de loisirs

                                                        10 000 € par emplacement

                                                        Piscine

                                                        258 € par m²

                                                        Éolienne de plus de 12 m

                                                        3 000 € par éolienne

                                                        Panneau photovoltaïque fixé au sol

                                                        10 € par m² de surface de panneau

                                                        Aire de stationnement extérieure

                                                        De 3 000 € à 6000 € par emplacement (selon la délibération de la collectivité territoriale)

                                                        À noter

                                                        Les panneaux solaires thermiques, qui produisent de la chaleur, et les aires de stationnement destinées aux 2 roues ne sont pas taxés.

                                                          Certains types de constructions et aménagements peuvent faire l’objet des abattements ou des exonérations suivants :

                                                          • Abattement de 50  % sur la valeur forfaitaire

                                                          • Exonération automatique et permanente

                                                          • Exonération facultative : les collectivités territoriales peuvent exonérer, en tout ou partie, certaines constructions de la part communale, départementale

                                                          Un abattement de 50 %  est appliqué sur les valeurs forfaitaires dans les cas suivants :

                                                          • 100 premiers m² d’un local et ses annexes à usage d’habitation principale

                                                          • Locaux d’habitation ou d’hébergement aidés

                                                          • Locaux à usage industriel ou artisanal et leurs annexes

                                                          • Entrepôts et hangars non ouverts au public faisant l’objet d’une exploitation commerciale

                                                          • Parcs de stationnement couverts faisant l’objet d’une exploitation commerciale

                                                            Toute construction dont la surface est inférieure ou égale à 5 m² est exonérée de la TA.

                                                              La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli suite à un sinistre bénéficie d’une exonération de la TA.

                                                              Le bâtiment doit avoir été démoli ou détruit depuis moins de 10 ans.

                                                              La construction initiale doit avoir fait l’objet d’une autorisation. L’aspect extérieur doit être identique.

                                                              La reconstruction après sinistre d’un bâtiment de même nature sur un autre terrain bénéficie également de cette exonération.

                                                              Le terrain d’origine doit être reconnu comme extrêmement dangereux et classé inconstructible.

                                                              Attention

                                                              Vous devez justifier que les indemnités versées en réparation des dommages ne comprennent pas le montant de la taxe d’aménagement normalement exigible sur les reconstructions.

                                                                Dans les exploitations et coopératives agricoles, les constructions suivantes sont exonérés de la TA :

                                                                • Serre de production

                                                                • Local de production et de stockage de produits à usage agricole

                                                                • Local destiné à abriter les récoltes, les animaux et le matériel agricole

                                                                • Local de transformation et de conditionnement des produits de l’exploitation

                                                                  La surface d’un local affecté aux activités équestres (manèges et locaux de stockage) est exonérée de la TA.

                                                                    Un logement ou hébergement social financé par un prêt locatif aidé de l’État (PLA-I) est exonéré de la TA.

                                                                      Un aménagement prescrit par un PPR ou PPR technologiques ou un PPR minier est exonéré de la TA.

                                                                        Une construction ou un aménagement réalisé dans une zone ou un périmètre particulier est exonéré de la part communale ou intercommunale de la TA. Les parts départementale et régionale restent à payer.

                                                                        Ces zones ou périmètres sont les suivants :

                                                                        • Périmètre d’opération d’intérêt national (OIN)

                                                                        • Périmètre de projet urbain partenarial (PUP)

                                                                        • Zone d’aménagement concerté (ZAC)

                                                                          Une construction affectée à un service public ou d’utilité publique est exonérée de la TA.

                                                                            Les surfaces annexes à usage de stationnement, aménagées en-dessous ou au-dessus des immeubles ou intégrées au bâti dans un plan vertical sont exonérées de la TA.

                                                                                Un logement ou hébergement social financé par un prêt locatif aidé de l’État (PLUS, PSLA, PLS) peut être exonéré de tout ou partie de la TA selon les décisions prises par les collectivités territoriales.

                                                                                  Chaque collectivité territoriale peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part la surface d’un local à usage d’habitation principale financé par un , dans la limite de 50 % de la surface au-delà des 100 premiers m².

                                                                                    Chaque collectivité territoriale peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part la surface d’un local à usage industriel ou artisanal.

                                                                                      Chaque collectivité territoriale peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part les constructions suivantes :

                                                                                      • Immeuble classé monument historique ou inscrit à l’inventaire supplémentaire

                                                                                      • Commerce de détail dont la surface de vente est inférieure à 400 m²

                                                                                      • Maison de santé

                                                                                      • Constructions et aménagements sur un site dépollué et réhabilité suite à l’arrêt d’une installation classée en application du code de l’environnement ou dans un secteur de risques de pollution des sols

                                                                                      • Abri de jardin, pigeonnier, colombier et serre de jardin à usage non professionnel dont la surface est inférieure ou égale à 20 m², soumis à déclaration préalable

                                                                                          Les modalités de déclaration et de paiement de la taxe varient si votre demande d’autorisation d’urbanisme a été déposée avant ou après le 1er septembre 2022.

                                                                                          Son montant et son mode de calcul restent inchangés.

                                                                                          La déclaration des éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement a été faite dans la demande d’autorisation que vous avez transmise à la mairie :

                                                                                          • Permis de construire ou d’aménager

                                                                                          • Permis de construire modificatif

                                                                                          • Déclaration préalable de travaux

                                                                                          Vous recevez l’avis de la taxe à payer dans les 6 mois à partir de la date de l’autorisation de construire qui vous a été accordée.

                                                                                          Lorsque le montant de la taxe est inférieur à 1500 € , vous devez la verser 12 mois après la délivrance de l’autorisation.

                                                                                          S’il dépasse 1500 € , le montant est divisé en 2 parts égales.

                                                                                          Vous recevez la première demande de paiement 12 mois à partir de la date de l’autorisation.

                                                                                          La seconde moitié vous est demandée 24 mois à partir de la date de l’autorisation.

                                                                                            Vous déclarez et payez la taxe à des dates différentes, si la surface de plancher de votre projet est inférieure à 5000 m2 ou si elle est égale ou supérieure :

                                                                                            Vous déclarez à partir de votre espace sécurisé sur le site des impôts les éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement dans un délai de 90 jours après l’achèvement de vos travaux au sens fiscal.

                                                                                            Lorsque le montant de la taxe est inférieur à 1500 € vous recevez une demande de paiement unique à partir de 90 jours de la date de fin des travaux.

                                                                                            S’il dépasse 1500 € , il est divisé en 2 parts égales. Vous recevez les titres de perception dans les délais suivants :

                                                                                            • À partir de 90 jours de la date d’achèvement de vos travaux

                                                                                            • 6 mois après la 1re demande

                                                                                              Vous déclarez à partir de votre espace sécurisé sur le site des impôts les éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement dans un délai de 7 mois après la délivrance de l’autorisation.

                                                                                              À partir de la délivrance de l’autorisation, vous avez 2 acomptes de la taxe à payer aux dates suivantes :

                                                                                              • 9e mois : 50 % de la taxe

                                                                                              • 18e mois : 35 % de la taxe

                                                                                              Ils sont déduits du montant définitif de la taxe d’aménagement due.

                                                                                                Taxe d’aménagement (TA)

                                                                                                Vous avez obtenu une autorisation de construire et vous recherchez des informations sur la taxe d’aménagement que vous devez payer ? Nous vous apportons les renseignements sur son application, son calcul et les démarches à réaliser.

                                                                                                Autorisations d’urbanisme

                                                                                                    La taxe d’aménagement est un impôt. Il sert principalement à financer les équipements publics (réseaux, voiries) nécessaires aux futures constructions et aménagements.

                                                                                                    Pour quels travaux la taxe d’aménagement est-elle à payer ?

                                                                                                    La taxe d’aménagement vous est demandée pour les opérations suivantes :

                                                                                                    • Travaux de construction, de reconstruction, d’agrandissement d’un bâtiment

                                                                                                    • Aménagement ou installation (par exemple : un parking extérieur, une piscine, une éolienne, des emplacements de camping)

                                                                                                    • Changement de la destination d’un local exonéré en un local soumis à la taxe (par exemple, transformer un local agricole en un logement)

                                                                                                    Elle est à payer à la suite d’une autorisation d’urbanisme :

                                                                                                    La taxe est également à payer en cas de construction ou d’aménagement sans autorisation ou en infraction à l’autorisation accordée.

                                                                                                    Qui doit payer la taxe ?

                                                                                                    Le redevable de la taxe est :

                                                                                                    • Bénéficiaire de l’autorisation de construire ou d’aménager

                                                                                                    • Responsable d’une construction illégale

                                                                                                    • Bénéficiaire du transfert d’une autorisation

                                                                                                    Qui perçoit la taxe ?

                                                                                                    La taxe d’aménagement est payée à la Direction générale des finances publiques (DGFIP). Le service des impôts la reverse à la commune et au département concernés.

                                                                                                    La part communale de la taxe sert à financer les équipements publics (voiries, école, transports…) liés au développement de la commune.

                                                                                                    La part départementale finance les actions de protection des espaces naturels sensibles, par exemple : l’acquisition, l’aménagement et l’entretien de terrains.

                                                                                                    Elle peut être utilisée pour transformer en espaces naturels des terrains abandonnés ou en friche. Elle sert également au financement du Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE).

                                                                                                    Une valeur taxable est attribuée à votre projet.

                                                                                                    Des pourcentages (taux communal, départemental) sont appliqués à la valeur définie. L’addition des résultats obtenus donne le montant de la taxe d’aménagement.

                                                                                                    Quel est le taux applicable ?

                                                                                                    Le taux annuel de la part communale peut varier de à .

                                                                                                    Il peut atteindre jusqu’à 20 % dans certains secteurs. Cette majoration peut être motivée, par exemple, par la création d’équipements publics généraux entraînés par les nouvelles constructions. Elle peut aussi servir aux investissements nécessaires pour préserver le milieu naturel, la biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique.

                                                                                                    Le taux annuel de la part départementale est le même pour tout le département. Il est fixé à au maximum.

                                                                                                    Selon le cas, la taxe est exigible au taux applicable à une des dates suivantes :

                                                                                                    Quel est le mode de calcul selon la nature du projet ?

                                                                                                    La taxe d’aménagement est calculée différemment suivant votre projet.

                                                                                                    Pour calculer la taxe d’une construction, on prend en compte les données suivantes :

                                                                                                    • Nombre de m² de surface taxable

                                                                                                    • Valeur au m² fixée pour l’année (en 2024, elle est de 914 € )

                                                                                                    • Taux communal de la taxe (variable par commune et année)

                                                                                                    • Taux départemental (variable par département et année)

                                                                                                    La formule est :

                                                                                                    (surface taxable x valeur forfaitaire x taux communal ou intercommunal) + (surface taxable x valeur forfaitaire x taux départemental)

                                                                                                    Exemple

                                                                                                    Vous souhaitez connaître la taxe d’aménagement à payer pour une construction d’une surface de 50 m² close, couverte, sous une hauteur de plafond supérieure à 1 m 80 :

                                                                                                    Vous multipliez le nombre de m² (50) par la valeur au m² ( 914 € ) :

                                                                                                    50 X 914 € = 45700 €

                                                                                                    Vous multipliez ce résultat par le pourcentage décidé par votre commune (taux communal) et par le pourcentage décidé par votre département (taux départemental).

                                                                                                    Si l’on utilise par exemple, un taux communal de 3 % et un taux départemental de on obtient :

                                                                                                    45700 € X = 1371 €

                                                                                                    45700 € X = 1142 €

                                                                                                    L’addition de ces deux résultats donne le montant de la taxe : 1371 € + 1142 € = 2513 €

                                                                                                    La valeur forfaitaire de chaque m² de surface taxable est révisée chaque année en fonction de l’ ICC  . En 2024, elle est de 914 €

                                                                                                    À savoir

                                                                                                    Une pergola, une tonnelle ou une terrasse ne sont pas taxables, car elles ne sont pas closes et couvertes.

                                                                                                    Par contre, un abri de jardin ou une véranda close et couverte est taxable.

                                                                                                      La valeur taxable de votre projet se calcule soit par unité (emplacement de tente, place de parking, éolienne…), soit par m² de surface (piscine, panneau photovoltaïque…).

                                                                                                      Sur cette valeur sont appliqués les pourcentages (taux) communal et départemental.

                                                                                                      L’addition de ces 2 résultats constitue le montant de la taxe.

                                                                                                      Valeurs forfaitaires selon les catégories d’installations et d’aménagements soumis à la TA

                                                                                                      Type d’aménagement ou d’installation

                                                                                                      Valeur forfaitaire

                                                                                                      Emplacement de tente, caravane et résidence mobile de loisirs sur un terrain de camping ou une aire naturelle de camping

                                                                                                      3 000 € par emplacement

                                                                                                      Habitation légère de loisirs

                                                                                                      10 000 € par emplacement

                                                                                                      Piscine

                                                                                                      258 € par m²

                                                                                                      Éolienne de plus de 12 m

                                                                                                      3000 € par éolienne

                                                                                                      Panneau photovoltaïque fixé au sol

                                                                                                      10 € par m² de surface de panneau

                                                                                                      Aire de stationnement extérieure

                                                                                                      De 3000 € à 6000 € par emplacement (selon la délibération de la collectivité territoriale)

                                                                                                      Exemple

                                                                                                      Vous souhaitez connaître la taxe d’aménagement à payer pour l’aménagement de 2 places de stationnement extérieures :

                                                                                                      Si vous prenez, par exemple, un montant de 3000 € comme valeur forfaitaire par place décidé par la commune :

                                                                                                      Vous multipliez le nombre de places de stationnement par 3000 € soit :

                                                                                                      3000 € X 2 = 6000 €

                                                                                                      Vous devez ensuite multiplier ce résultat par le pourcentage décidé par votre commune (taux communal) et par le pourcentage décidé par votre département (taux départemental).

                                                                                                      Si l’on utilise par exemple, un taux communal de 3 % et un taux départemental de on obtient :

                                                                                                      6000 € X = 180 €

                                                                                                      6000 € X = 150 €

                                                                                                      L’addition de ces 2 résultats donne le montant de la taxe : 180 € + 150 € = 330 €

                                                                                                      À noter

                                                                                                      Les panneaux solaires thermiques, qui produisent de la chaleur, et les aires de stationnement destinées aux 2 roues ne sont pas taxés.

                                                                                                        Certains types de constructions et aménagements peuvent faire l’objet des abattements ou des exonérations suivants :

                                                                                                        • Abattement de 50  % sur la valeur forfaitaire

                                                                                                        • Exonération automatique et permanente

                                                                                                        • Exonération facultative : les collectivités territoriales peuvent exonérer, en tout ou partie, certaines constructions de la part communale, départementale

                                                                                                        Un abattement de 50 %  est appliqué sur les valeurs forfaitaires dans les cas suivants :

                                                                                                        • Sur les 100 premiers m² d’une résidence principale et de ses annexes

                                                                                                        • Locaux d’habitation ou d’hébergement aidés

                                                                                                        • Locaux à usage industriel ou artisanal et leurs annexes

                                                                                                        • Entrepôts et hangars non ouverts au public faisant l’objet d’une exploitation commerciale

                                                                                                        • Parcs de stationnement couverts faisant l’objet d’une exploitation commerciale

                                                                                                          Toute construction dont la surface est inférieure ou égale à 5 m² est exonérée de la TA.

                                                                                                            La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli depuis moins de 10 ans est exonéré de la TA.

                                                                                                            La construction initiale doit avoir fait l’objet d’une autorisation.

                                                                                                            L’aspect extérieur du bâtiment reconstruit doit être identique et avoir la même destination que l’immeuble détruit.

                                                                                                              La reconstruction sur un même terrain de locaux sinistrés est exonérée de TA. Le nouveau bâtiment doit avoir une surface de plancher égale à l’ancien. Des aménagements permettant de respecter l’évolution des règles d’urbanisme peuvent être faits.

                                                                                                              La reconstruction après sinistre d’un bâtiment de même nature sur un autre terrain est exonérée de TA.

                                                                                                              Le terrain d’origine doit être reconnu comme extrêmement dangereux et classé inconstructible.

                                                                                                              Attention

                                                                                                              Vous devez justifier que les indemnités versées en réparation des dommages ne comprennent pas le montant de la taxe d’aménagement normalement exigible sur les reconstructions.

                                                                                                                  Dans les exploitations et coopératives agricoles, les constructions suivantes sont exonérés de la TA :

                                                                                                                  • Serre de production

                                                                                                                  • Local de production et de stockage de produits à usage agricole

                                                                                                                  • Local destiné à abriter les récoltes, les animaux et le matériel agricole

                                                                                                                  • Local de transformation et de conditionnement des produits de l’exploitation

                                                                                                                    La surface d’un local affecté aux activités équestres (manèges et locaux de stockage) est exonérée de la TA.

                                                                                                                    Les surfaces des bâtiments d’accueil, des locaux à usage de bureau et toutes les surfaces où s’exerce une activité commerciale (club house, salle de restaurant) sont taxées.

                                                                                                                      Un logement ou hébergement social financé par un prêt locatif aidé de l’État (PLA-I) et un logement locatif très social (LLTS) dans les Dom sont exonérés de la TA.

                                                                                                                        Un aménagement prescrit par un PPR ou PPR technologiques ou un PPR minier est exonéré de la TA.

                                                                                                                          Une construction ou un aménagement réalisé dans une zone ou un périmètre particulier est exonéré de la part communale ou intercommunale de la TA. La part départementale reste à payer.

                                                                                                                          Ces zones ou périmètres sont les suivants :

                                                                                                                          • Périmètre d’opération d’intérêt national (OIN)

                                                                                                                          • Périmètre de projet urbain partenarial (PUP)

                                                                                                                          • Zone d’aménagement concerté (ZAC)

                                                                                                                            Une construction affectée à un service public ou d’utilité publique est exonérée de la TA.

                                                                                                                              Les surfaces annexes à usage de stationnement, aménagées en-dessous ou au-dessus des immeubles ou intégrées au bâti dans un plan vertical sont exonérées de la TA.

                                                                                                                                  Un logement ou hébergement social financé par un prêt locatif aidé de l’État (PLUS, PSLA, PLS ) et dans les DOM (LLTS,LES) peut être exonéré de tout ou partie de la TA selon les décisions prises par les collectivités territoriales.

                                                                                                                                    Chaque collectivité territoriale peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part la surface d’un local à usage d’habitation principale financé par un , dans la limite de 50 % de la surface au-delà des 100 premiers m².

                                                                                                                                      Chaque collectivité territoriale peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part la surface d’un local à usage industriel ou artisanal.

                                                                                                                                        Chaque collectivité territoriale peut peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part les constructions suivantes :

                                                                                                                                        • Immeuble classé monument historique ou inscrit à l’inventaire supplémentaire

                                                                                                                                        • Commerce de détail dont la surface de vente est inférieure à 400 m²

                                                                                                                                        • Maison de santé

                                                                                                                                        • Constructions et aménagements sur un site dépollué et réhabilité suite à l’arrêt d’une installation classée en application du code de l’environnement ou dans un secteur de risques de pollution des sols

                                                                                                                                        • Abri de jardin, pigeonnier, colombier et serre de jardin à usage non professionnel dont la surface est inférieure ou égale à 20 m², soumis à déclaration préalable

                                                                                                                                            Les modalités de déclaration et de paiement de la taxe varient si votre demande d’autorisation d’urbanisme a été déposée avant ou après le 1er septembre 2022.

                                                                                                                                            Son montant et son mode de calcul restent inchangés.

                                                                                                                                            La déclaration des éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement a été faite dans la demande d’autorisation que vous avez transmise à la mairie :

                                                                                                                                            • Permis de construire ou d’aménager

                                                                                                                                            • Permis de construire modificatif

                                                                                                                                            • Déclaration préalable de travaux

                                                                                                                                            Vous recevez l’avis de la taxe à payer dans les 6 mois à partir de la date de l’autorisation de construire qui vous a été accordée.

                                                                                                                                            Lorsque le montant de la taxe est inférieur à 1500 € , vous devez la verser 12 mois après la délivrance de l’autorisation.

                                                                                                                                            S’il dépasse 1500 € , le montant est divisé en 2 parts égales.

                                                                                                                                            Vous recevez la première demande de paiement 12 mois à partir de la date de l’autorisation.

                                                                                                                                            La seconde moitié vous est demandée 24 mois à partir de la date de l’autorisation.

                                                                                                                                              Vous déclarez et payez la taxe à des dates différentes, si la surface de plancher de votre projet est inférieure à 5000 m2 ou si elle est égale ou supérieure :

                                                                                                                                              Vous déclarez à partir de votre espace sécurisé sur le site des impôts les éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement dans un délai de 90 jours après l’achèvement de vos travaux au sens fiscal.

                                                                                                                                              Lorsque le montant de la taxe est inférieur à 1500 € , vous recevez une demande de paiement unique à partir de 90 jours de la date de fin des travaux.

                                                                                                                                              S’il dépasse 1500 € , il est divisé en 2 parts égales. Vous recevez les titres de perception dans les délais suivants :

                                                                                                                                              • À partir de 90 jours de la date d’achèvement de vos travaux

                                                                                                                                              • 6 mois après la 1re demande

                                                                                                                                                Vous déclarez à partir de votre espace sécurisé sur le site des impôts les éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement dans un délai de 7 mois après la délivrance de l’autorisation.

                                                                                                                                                À partir de la délivrance de l’autorisation, vous avez 2 acomptes de la taxe à payer aux dates suivantes :

                                                                                                                                                • 9e mois : 50 % de la taxe

                                                                                                                                                • 18e mois : 35 % de la taxe

                                                                                                                                                Ils sont déduits du montant définitif de la taxe d’aménagement due.

                                                                                                                                                    La taxe d’aménagement est un impôt. Il sert principalement à financer les équipements publics (réseaux, voiries) nécessaires aux futures constructions et aménagements.

                                                                                                                                                    Pour quels travaux la taxe d’aménagement est-elle à payer ?

                                                                                                                                                    La taxe vous est demandée pour les opérations suivantes :

                                                                                                                                                    • Travaux de construction, de reconstruction, d’agrandissement d’un bâtiment

                                                                                                                                                    • Aménagement ou installation (par exemple : un parking extérieur, une piscine, une éolienne, des emplacements de camping)

                                                                                                                                                    • Changement de la destination d’un local exonéré en un local soumis à la taxe (par exemple, transformer un local agricole en un logement)

                                                                                                                                                    Elle est à payer à la suite d’une autorisation d’urbanisme :

                                                                                                                                                    La taxe est également due en cas de construction ou d’aménagement sans autorisation ou en infraction à l’autorisation accordée.

                                                                                                                                                    Qui doit payer la taxe d’aménagement ?

                                                                                                                                                    Le redevable de la taxe est  :

                                                                                                                                                    • Bénéficiaire de l’autorisation de construire ou d’aménager

                                                                                                                                                    • Responsable d’une construction illégale

                                                                                                                                                    • Bénéficiaire du transfert d’une autorisation

                                                                                                                                                    Qui perçoit la taxe d’aménagement ?

                                                                                                                                                    La taxe d’aménagement est une taxe unique composée de 3 parts :

                                                                                                                                                    • Une part communale ou intercommunale

                                                                                                                                                    • Une part départementale

                                                                                                                                                    • Une part régionale

                                                                                                                                                    Chaque part est instaurée par délibération de l’autorité locale.

                                                                                                                                                    La part communale sert à financer les équipements publics (voiries, école, transports, etc.) liés au développement urbain des communes.

                                                                                                                                                    La part départementale finance la protection des espaces naturels sensibles, la transformation en espaces naturels de terrains laissés en friche.

                                                                                                                                                    La part régionale d’Île de France sert à financer les transports publics.

                                                                                                                                                    Une valeur taxable est attribuée à votre projet. Cette valeur est calculée par m2 de surface (maison, piscine, panneaux photovoltaïques au sol…).

                                                                                                                                                    Le calcul peut se faire par unité s’il s’agit d’un aménagement (place de stationnement, emplacement de tente…) ou d’une installation (éolienne).

                                                                                                                                                    Des pourcentages (taux communal, départemental et régional) sont appliqués à la valeur définie. L’addition des résultats obtenus donne le montant de la taxe d’aménagement.

                                                                                                                                                    Quel est le taux applicable ?

                                                                                                                                                    • Le taux annuel de la part communale peut varier de 1 % à 5 % .

                                                                                                                                                      Il peut atteindre jusqu’à 20 % dans certains secteurs. Cette majoration peut être motivée, par exemple, par la création d’équipements publics généraux entraînés par les nouvelles constructions.

                                                                                                                                                      Elle peut aussi servir aux investissements nécessaires pour préserver le milieu naturel, la biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique.

                                                                                                                                                    • Le taux annuel de la part départementale est le même pour tout le département. Il est limité à 2,5 % au maximum.

                                                                                                                                                    • Le taux de la part régionale fixé par le Conseil régional d’Île-de-France peut être différent d’un département à l’autre dans la limite de 1 % .

                                                                                                                                                    Selon le cas, la taxe est exigible au taux applicable à une des dates suivantes :

                                                                                                                                                    • Délivrance du permis de construire ou d’aménager

                                                                                                                                                    • Délivrance du permis modificatif

                                                                                                                                                    • Date d’un permis tacite de construire ou d’aménager

                                                                                                                                                    • Décision de non-opposition à une déclaration préalable

                                                                                                                                                    • Procès-verbal constatant l’achèvement des constructions réalisées sans autorisation ou en infraction

                                                                                                                                                    Quel est le mode de calcul de la taxe d’aménagement selon la nature du projet ?

                                                                                                                                                    La taxe d’aménagement est calculée différemment suivant la nature de votre projet.

                                                                                                                                                    Pour calculer la taxe d’une construction, on prend en compte les données suivantes :

                                                                                                                                                    • Nombre de m² de surface taxable

                                                                                                                                                    • Valeur au m² fixée pour l’année (en 2024, elle est de 1036 € )

                                                                                                                                                    • Taux communal de la taxe (variable par commune et année)

                                                                                                                                                    • Taux départemental (variable par département et année)

                                                                                                                                                    • Taux régional (variable par département et par année)

                                                                                                                                                    La formule est :

                                                                                                                                                    (surface taxable x valeur forfaitaire x taux communal ou intercommunal) + (surface taxable x valeur forfaitaire x taux départemental) +(surface taxable x valeur forfaitaire x taux régional)

                                                                                                                                                    Exemple

                                                                                                                                                    Vous souhaitez connaître la taxe d’aménagement à payer pour une construction d’une surface de 50 m² close, couverte, supérieure à 1,80 m :

                                                                                                                                                    Vous multipliez le nombre de m² (50) par la valeur au m² 1036  € :

                                                                                                                                                    50 X 1036 € = 51800 €

                                                                                                                                                    Vous multipliez ce résultat par le pourcentage décidé par votre commune (taux communal). puis par le pourcentage décidé par votre département (taux départemental) et enfin par le pourcentage régional (taux régional).

                                                                                                                                                    Si on retient par exemple, un taux communal de 3 % , un taux départemental de et un taux régional de 1 % on obtient :

                                                                                                                                                    51800 € X (exemple d’un taux communal) = 1554 €

                                                                                                                                                    51800 € X (exemple d’un taux départemental) = 1295 €

                                                                                                                                                    51800 € X (exemple d’un taux régional) = 518 €

                                                                                                                                                    Vous additionnez ces 3 résultats pour connaître le montant de la taxe : 1554 € + 1295 € + 518 € = 3367 €

                                                                                                                                                    La valeur forfaitaire de chaque m² de surface taxable est révisée chaque année en fonction de l’ ICC  . En 2024, elle est de 1036 € .

                                                                                                                                                    À savoir

                                                                                                                                                    Une pergola, une tonnelle ou une terrasse ne sont pas taxables, car elles ne sont pas closes et couvertes.

                                                                                                                                                    Par contre, un abri de jardin ou une véranda close et couverte est taxable.

                                                                                                                                                      La valeur du projet se calcule soit par unité (emplacement de tente, place de parking, éolienne…), soit par m² de surface (piscine, panneau photovoltaïque..). Sur cette valeur sont appliqués les pourcentages (taux) communal, départemental et régional.

                                                                                                                                                      La taxe d’aménagement est la somme de ces résultats.

                                                                                                                                                      Valeurs forfaitaires selon les catégories d’installations et d’aménagements soumis à la TA

                                                                                                                                                      Type d’aménagement ou d’installation

                                                                                                                                                      Valeur forfaitaire

                                                                                                                                                      Emplacement de tente, caravane et résidence mobile de loisirs sur un terrain de camping ou une aire naturelle de camping

                                                                                                                                                      3 000 € par emplacement

                                                                                                                                                      Habitation légère de loisirs

                                                                                                                                                      10 000 € par emplacement

                                                                                                                                                      Piscine

                                                                                                                                                      258 € par m²

                                                                                                                                                      Éolienne de plus de 12 m

                                                                                                                                                      3 000 € par éolienne

                                                                                                                                                      Panneau photovoltaïque fixé au sol

                                                                                                                                                      10 € par m² de surface de panneau

                                                                                                                                                      Aire de stationnement extérieure

                                                                                                                                                      De 3 000 € à 6000 € par emplacement (selon la délibération de la collectivité territoriale)

                                                                                                                                                      À noter

                                                                                                                                                      Les panneaux solaires thermiques, qui produisent de la chaleur, et les aires de stationnement destinées aux 2 roues ne sont pas taxés.

                                                                                                                                                        Certains types de constructions et aménagements peuvent faire l’objet des abattements ou des exonérations suivants :

                                                                                                                                                        • Abattement de 50  % sur la valeur forfaitaire

                                                                                                                                                        • Exonération automatique et permanente

                                                                                                                                                        • Exonération facultative : les collectivités territoriales peuvent exonérer, en tout ou partie, certaines constructions de la part communale, départementale

                                                                                                                                                        Un abattement de 50 %  est appliqué sur les valeurs forfaitaires dans les cas suivants :

                                                                                                                                                        • 100 premiers m² d’un local et ses annexes à usage d’habitation principale

                                                                                                                                                        • Locaux d’habitation ou d’hébergement aidés

                                                                                                                                                        • Locaux à usage industriel ou artisanal et leurs annexes

                                                                                                                                                        • Entrepôts et hangars non ouverts au public faisant l’objet d’une exploitation commerciale

                                                                                                                                                        • Parcs de stationnement couverts faisant l’objet d’une exploitation commerciale

                                                                                                                                                          Toute construction dont la surface est inférieure ou égale à 5 m² est exonérée de la TA.

                                                                                                                                                            La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli suite à un sinistre bénéficie d’une exonération de la TA.

                                                                                                                                                            Le bâtiment doit avoir été démoli ou détruit depuis moins de 10 ans.

                                                                                                                                                            La construction initiale doit avoir fait l’objet d’une autorisation. L’aspect extérieur doit être identique.

                                                                                                                                                            La reconstruction après sinistre d’un bâtiment de même nature sur un autre terrain bénéficie également de cette exonération.

                                                                                                                                                            Le terrain d’origine doit être reconnu comme extrêmement dangereux et classé inconstructible.

                                                                                                                                                            Attention

                                                                                                                                                            Vous devez justifier que les indemnités versées en réparation des dommages ne comprennent pas le montant de la taxe d’aménagement normalement exigible sur les reconstructions.

                                                                                                                                                              Dans les exploitations et coopératives agricoles, les constructions suivantes sont exonérés de la TA :

                                                                                                                                                              • Serre de production

                                                                                                                                                              • Local de production et de stockage de produits à usage agricole

                                                                                                                                                              • Local destiné à abriter les récoltes, les animaux et le matériel agricole

                                                                                                                                                              • Local de transformation et de conditionnement des produits de l’exploitation

                                                                                                                                                                La surface d’un local affecté aux activités équestres (manèges et locaux de stockage) est exonérée de la TA.

                                                                                                                                                                  Un logement ou hébergement social financé par un prêt locatif aidé de l’État (PLA-I) est exonéré de la TA.

                                                                                                                                                                    Un aménagement prescrit par un PPR ou PPR technologiques ou un PPR minier est exonéré de la TA.

                                                                                                                                                                      Une construction ou un aménagement réalisé dans une zone ou un périmètre particulier est exonéré de la part communale ou intercommunale de la TA. Les parts départementale et régionale restent à payer.

                                                                                                                                                                      Ces zones ou périmètres sont les suivants :

                                                                                                                                                                      • Périmètre d’opération d’intérêt national (OIN)

                                                                                                                                                                      • Périmètre de projet urbain partenarial (PUP)

                                                                                                                                                                      • Zone d’aménagement concerté (ZAC)

                                                                                                                                                                        Une construction affectée à un service public ou d’utilité publique est exonérée de la TA.

                                                                                                                                                                          Les surfaces annexes à usage de stationnement, aménagées en-dessous ou au-dessus des immeubles ou intégrées au bâti dans un plan vertical sont exonérées de la TA.

                                                                                                                                                                              Un logement ou hébergement social financé par un prêt locatif aidé de l’État (PLUS, PSLA, PLS) peut être exonéré de tout ou partie de la TA selon les décisions prises par les collectivités territoriales.

                                                                                                                                                                                Chaque collectivité territoriale peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part la surface d’un local à usage d’habitation principale financé par un , dans la limite de 50 % de la surface au-delà des 100 premiers m².

                                                                                                                                                                                  Chaque collectivité territoriale peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part la surface d’un local à usage industriel ou artisanal.

                                                                                                                                                                                    Chaque collectivité territoriale peut décider d’exonérer partiellement ou totalement de sa part les constructions suivantes :

                                                                                                                                                                                    • Immeuble classé monument historique ou inscrit à l’inventaire supplémentaire

                                                                                                                                                                                    • Commerce de détail dont la surface de vente est inférieure à 400 m²

                                                                                                                                                                                    • Maison de santé

                                                                                                                                                                                    • Constructions et aménagements sur un site dépollué et réhabilité suite à l’arrêt d’une installation classée en application du code de l’environnement ou dans un secteur de risques de pollution des sols

                                                                                                                                                                                    • Abri de jardin, pigeonnier, colombier et serre de jardin à usage non professionnel dont la surface est inférieure ou égale à 20 m², soumis à déclaration préalable

                                                                                                                                                                                        Les modalités de déclaration et de paiement de la taxe varient si votre demande d’autorisation d’urbanisme a été déposée avant ou après le 1er septembre 2022.

                                                                                                                                                                                        Son montant et son mode de calcul restent inchangés.

                                                                                                                                                                                        La déclaration des éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement a été faite dans la demande d’autorisation que vous avez transmise à la mairie :

                                                                                                                                                                                        • Permis de construire ou d’aménager

                                                                                                                                                                                        • Permis de construire modificatif

                                                                                                                                                                                        • Déclaration préalable de travaux

                                                                                                                                                                                        Vous recevez l’avis de la taxe à payer dans les 6 mois à partir de la date de l’autorisation de construire qui vous a été accordée.

                                                                                                                                                                                        Lorsque le montant de la taxe est inférieur à 1500 € , vous devez la verser 12 mois après la délivrance de l’autorisation.

                                                                                                                                                                                        S’il dépasse 1500 € , le montant est divisé en 2 parts égales.

                                                                                                                                                                                        Vous recevez la première demande de paiement 12 mois à partir de la date de l’autorisation.

                                                                                                                                                                                        La seconde moitié vous est demandée 24 mois à partir de la date de l’autorisation.

                                                                                                                                                                                          Vous déclarez et payez la taxe à des dates différentes, si la surface de plancher de votre projet est inférieure à 5000 m2 ou si elle est égale ou supérieure :

                                                                                                                                                                                          Vous déclarez à partir de votre espace sécurisé sur le site des impôts les éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement dans un délai de 90 jours après l’achèvement de vos travaux au sens fiscal.

                                                                                                                                                                                          Lorsque le montant de la taxe est inférieur à 1500 € vous recevez une demande de paiement unique à partir de 90 jours de la date de fin des travaux.

                                                                                                                                                                                          S’il dépasse 1500 € , il est divisé en 2 parts égales. Vous recevez les titres de perception dans les délais suivants :

                                                                                                                                                                                          • À partir de 90 jours de la date d’achèvement de vos travaux

                                                                                                                                                                                          • 6 mois après la 1re demande

                                                                                                                                                                                            Vous déclarez à partir de votre espace sécurisé sur le site des impôts les éléments nécessaires au calcul de la taxe d’aménagement dans un délai de 7 mois après la délivrance de l’autorisation.

                                                                                                                                                                                            À partir de la délivrance de l’autorisation, vous avez 2 acomptes de la taxe à payer aux dates suivantes :

                                                                                                                                                                                            • 9e mois : 50 % de la taxe

                                                                                                                                                                                            • 18e mois : 35 % de la taxe

                                                                                                                                                                                            Ils sont déduits du montant définitif de la taxe d’aménagement due.

                                                                                                                                                                                              Contact