Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire en mairie sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable.

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Réglementation dans un bar ou un restaurant (alcool, aliment, hygiène, sécurité)

Un bar ou un restaurant est soumis à une réglementation en matière d’affichage (viandes, boissons, prix, licence, etc.), de protection des mineurs, d’hygiène, de sécurité, etc.

    Une addition (aussi appelée note ) doit obligatoirement être remise au consommateur.

    Elle doit faire apparaître les informations suivantes :

    • Nom et adresse de l’établissement

    • Prix de chaque prestation fournie (il doit correspondre à ceux affichés à l’extérieur et à l’intérieur de l’établissement), taxes et services compris

    • Total

    Vous devez respecter les règles d’affichage suivantes :

    • Afficher à l’extérieur le menu et la carte du jour pendant la durée du service (et au minimum à partir de 11h30 pour le déjeuner et 18h pour le dîner). Les mentions boisson comprise ou boisson non comprise pour le menu doivent y être écrites. Vous devez y indiquer les horaires de services si certains menus ne sont servis qu’à certaines heures de la journée (par exemple : le midi seulement ).

    • Utiliser dans le menu ou la carte, le nom exact des plats et des ingrédients. Ils ne doivent pas être trompeurs et doivent être les mêmes que ceux figurant sur la facture du fournisseur. Par exemple, un bloc de foie gras ne doit pas être qualifié de foie gras sur la carte.

    • Indiquer le pays d’origine de toutes les viandes (volaille, bœuf, porc, mouton) sur le menu ou en affichette, pour tout type de plat de viandes comme ingrédient de base ou de préparation à base de viande.

      Vous devez l’indiquer par l’une des mentions suivantes :

      • Soit Origine : (nom du pays) lorsque la naissance, l’élevage et l’abattage ont eu lieu dans le même pays

      • Soit Né et élevé : (nom du ou des pays) et Abattu : (nom du pays) lorsque la naissance, l’élevage et l’abattage ont eu lieu dans des pays différents

      Cette obligation concerne dorénavant aussi les viandes achetées déjà cuites pour être revendues.

      Cependant, si le restaurateur ne connaît pas le pays d’origine exact de la viande ou de la préparation à base de viande, il peut indiquer soit « UE » soit « hors UE ».

      En cas de non-respect de ces affichages, vous risquez une amende de 1 500 € pour une personne physique ou de 7 500 € pour une personne morale.

    • La mention et le logo “fait maison” doivent signaler les plats fabriqués de façon artisanale dans des conditions précises.

    • L’indication des allergènes dans les denrées non préemballées doit figurer sur le menu ou sur un cahier tenu à la disposition des clients.

    À savoir

    Ces règles, notamment l’affichage de l’origine des viandes, s’appliquent dans tout type de restauration (sur place, à emporter, par livraison, collective).

    Vin et alcool

    La carte des vins d’un restaurant peut être un document distinct du menu ou être inscrite au dos de celui-ci.

    Elle doit indiquer les éléments suivants :

    • Contenance servie : bouteille, pichet ou au verre

    • Quantité servie en centilitres (aussi valable pour le vin au verre)

    • Provenance du vin : pays d’origine du vin avec appellation d’origine protégée (AOP) ou indication géographique protégée (IGP) ou provenance européenne

    • Prix du vin  TTC  et service compris

    À noter

    Le millésime, le taux d’alcool, la marque commerciale, le cépage, le nom de l’exploitation (comme le nom de « Château ») et les médailles ou récompenses sont des mentions facultatives sur une carte des vins.

    Eau potable gratuite

    Vous devez afficher dans votre bar ou restaurant, la possibilité pour les consommateurs de demander de l’eau potable et gratuite.

    Vous devez servir cette eau, fraîche ou tempérée.

    Service des boissons

    Si vous servez une boisson au verre, vous devez la verser en présence du consommateur, afin qu’il voie la bouteille d’où elle est issue.

    Si le client commande une bouteille entière ou une canette fermée, elle doit être déposée devant lui fermée. Vous devez l’ouvrir en sa présence devant lui.

    Si votre bar ou votre restaurant distribue des boissons alcoolisées, vous devez avoir une licence autorisant cette vente.

    Vous devez afficher une pancarte mentionnant le type de licence.

    À l’intérieur, vous devez afficher la liste des boissons et leur prix.

    À l’extérieur, vous devez afficher les prix au comptoir et en salle des boissons les plus souvent servies.

    Le prix des plats et de toutes les boissons doit figurer sur la carte (menu).

    Attention

    vous devez afficher que vous servez gratuitement de l’eau potable, fraîche ou tempérée.

    Vous devez afficher de manière visible depuis l’extérieur de votre établissement et sur la terrasse, les prix des boissons et des plats suivants les plus souvent servis :

    • Tasse de café noir

    • Demi de bière à la pression

    • Bouteille de bière (avec sa contenance)

    • Jus de fruit (avec sa contenance)

    • Soda (avec sa contenance)

    • Eau minérale plate ou gazeuse (avec sa contenance)

    • Apéritif anisé (avec sa contenance)

    • Plat du jour

    • Sandwich

    Ces produits et leurs prix doivent être écrits avec des lettres d’une hauteur minimale de 1,5 cm.

    Si le prix inclut le service, vous devez indiquer prix service compris .

    À savoir

    vous ne devez pas afficher de publicité de prix à l’égard du consommateur sur des articles indisponibles à la vente.

    Si vous diffusez de la musique dans votre bar ou restaurant, vous devez demander une autorisation à la  Sacem .

    Vous devez respecter un maximum de niveau sonore pour ne pas déranger le voisinage. Si vous dépassez un certain seuil de décibels sur une durée déterminée, vous devez alors réaliser une étude d’impact sonore auprès d’un bureau d’étude acoustique.

    Le  tableau des seuils de décibels  à respecter en fonction de la durée est disponible sur les sites des l’Agences régionales de santé.

    Vous devez présenter un étalage de boissons sans alcool mises en vente dans l’établissement.

    L’étalage doit être séparé de celui des autres boissons.

    Il doit être visible à l’intérieur par les consommateurs.

    Il doit présenter au moins 10 bouteilles avec un exemplaire de chacune des boissons suivantes :

    • Jus de fruits ou de légumes

    • Boisson gazeuse au jus de fruits

    • Soda

    • Limonade

    • Sirop

    • Eau minérale (gazeuse ou non)

    • Eau ordinaire gazéifiée artificiellement ou non

    Attention

    pour les happy hours , la publicité sur les prix doit être la même pour les boissons alcoolisées ou non.

    Vous devez respecter des règles d’hygiène sur les points suivants :

    • Locaux, matériels et équipements propres

    • Aménagement dédié à l’hygiène du personnel (vestiaire, lave-mains, WC)

    • Alimentation suffisante en eau potable

    • Stockage et conservation des aliments

    • Gestion des déchets

    • Respect de la chaîne du froid, du chaud et congélation

    • Formation aux règles d’hygiène alimentaire (l’exploitant et au moins un membre du personnel).

    À noter

    Pour connaître en détail les règles d’hygiène, vous pouvez consulter notre page dédiée : Règles d’hygiène dans la restauration et les commerces alimentaires

    Interdiction de vente d’alcool

    Vous devez afficher la réglementation sur la répression de l’ivresse publique et la protection des mineurs (interdiction de vente d’alcool aux moins de 18 ans).

    Vous ne devez pas vendre ou offrir gratuitement de l’alcool à un mineur.

    Si vous le faites, vous risquez une amende de 7 500 € et une interdiction d’exploiter votre licence pendant 1 an.

    Vous devez exiger du client qu’il prouve sa majorité au moyen d’un justificatif.

    Il est interdit de laisser entrer un jeune de moins de 16 ans non accompagné par un adulte.

    Vous ne pouvez pas employer ou prendre en stage un mineur, sauf si c’est un membre de la famille (jusqu’aux cousins éloignés, dits cousins germains ).

    Interdiction de fumer

    Vous devez afficher un panneau  signalant l’interdiction de fumer – APPLICATION/PDF – 550.7 KB .

    Affiche Interdiction de fumer

    Accessibilité

    Votre débit de boissons ou restaurant doit être conforme aux normes d’accessibilité pour les personnes handicapées.

    Règles de sécurité

    La réglementation sur la sécurité impose des obligations sur les points suivants :

    • Évacuation des personnes

    • Éclairage de sécurité

    • Garantie des appareils de cuisson et de chauffage

    • Alarme et extincteurs

    Vous pouvez vous adresser à la mairie ou à la préfecture du département (où est situé votre bar ou restaurant) pour connaître précisément vos obligations.

    Où s’adresser ?

     Mairie 

    Où s’adresser ?

     Préfecture 

    Si vous souhaitez occuper une partie de l’espace public (trottoirs, places) pour votre bar ou restaurant, vous devez en demander l’autorisation (en mairie ou préfecture). Il s’agit d’une  AOT .

    Vous avez le choix entre 2 types d’autorisations : permis de stationnement (terrasse ouverte, food-truck ) ou permis de voirie (terrasse fermée).

    À savoir

    vous n’avez pas le droit d’installer un système de chauffage ou de climatisation. Toutefois, l’installation est possible s’il s’agit d’une terrasse fermée par des murs et hermétique à l’air.

    Points vérifiés lors d’un contrôle

    Des contrôles réguliers sont effectués par les agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP).

    Ils vérifient en particulier les points suivants :

    • Les dates limites de consommation ne sont pas dépassées

    • Il n’y a pas de congélations illicites ou avec du matériel inadapté

    • Les règles de température sont respectées et il y a des thermomètres dans les réfrigérateurs ou chambres froides

    • Les règles d’hygiène dans les locaux notamment dans les installations sanitaires sont respectées

    • La méthode et les principes de gestion de la sécurité sanitaire des aliments permettent à l’établissement d’assurer le transport, la conservation et l’utilisation jusqu’à la remise au consommateur final des denrées alimentaires dans les conditions sanitaires requises

    • Il n’y a pas de fausse mention valorisante sur l’origine des produits (exemples : régional , fermier ), le type de fabrication (exemples : maison , du chef ) ou sur la nature même des produits (exemple : jambon pour de l’épaule)

    Que faire en cas d’anomalie grave ?

    En cas d’anomalie grave (intoxication alimentaire, par exemple), il faut contacter directement la DDPP ou DDSCPP.

    En cas de litige avec un restaurateur, bistrotier ou cafetier, il faut dans un 1er temps faire une réclamation auprès de celui-ci.

    Cette déclaration doit prendre la forme d’un courrier écrit.

    Cette première démarche de est une obligation.

    Si le consommateur n’obtient pas satisfaction, il est possible de faire appel à un médiateur du secteur des hôtels, cafés et restaurants, disponible dans chaque département.

    La médiation est aussi un moyen de règlement d’un litige à l’amiable.

    Pour connaître les coordonnées d’un médiateur dans son département, le consommateur peut contacter sa préfecture.

    Où s’adresser ?

     Préfecture 

    Il existe également des médiateurs nationaux de la consommation.

    Les coordonnées, y compris l’adresse du site internet, doivent être fournies au consommateur par le professionnel (sur son site internet, conditions générales de vente ou de service ou tout autre moyen approprié).

    Dans le secteur de l’hôtellerie restauration, selon les enseignes, le médiateur compétent est :

    • le médiateur du commerce coopératif et associé,

    • ou le médiateur du tourisme et des voyages.

    Où s’adresser ?

    Médiateur du commerce coopératif et associé

    En ligne

    Accès au  formulaire de contact 

    Par courrier

    Médiateur du commerce coopératif et associé

    FCA

    77 rue de Lourmel

    75015 PARIS

    (locaux non ouverts au public)

    Par messagerie

    servicemediation@mcca-mediation.fr

  • Saisir le médiateur Tourisme et Voyage

Alimentation, restauration

    Réglementation dans un bar ou un restaurant (alcool, aliment, hygiène, sécurité)

    Un bar ou un restaurant est soumis à une réglementation en matière d’affichage (viandes, boissons, prix, licence, etc.), de protection des mineurs, d’hygiène, de sécurité, etc.

      Une addition (aussi appelée note ) doit obligatoirement être remise au consommateur.

      Elle doit faire apparaître les informations suivantes :

      • Nom et adresse de l’établissement

      • Prix de chaque prestation fournie (il doit correspondre à ceux affichés à l’extérieur et à l’intérieur de l’établissement), taxes et services compris

      • Total

      Vous devez respecter les règles d’affichage suivantes :

      • Afficher à l’extérieur le menu et la carte du jour pendant la durée du service (et au minimum à partir de 11h30 pour le déjeuner et 18h pour le dîner). Les mentions boisson comprise ou boisson non comprise pour le menu doivent y être écrites. Vous devez y indiquer les horaires de services si certains menus ne sont servis qu’à certaines heures de la journée (par exemple : le midi seulement ).

      • Utiliser dans le menu ou la carte, le nom exact des plats et des ingrédients. Ils ne doivent pas être trompeurs et doivent être les mêmes que ceux figurant sur la facture du fournisseur. Par exemple, un bloc de foie gras ne doit pas être qualifié de foie gras sur la carte.

      • Indiquer le pays d’origine de toutes les viandes (volaille, bœuf, porc, mouton) sur le menu ou en affichette, pour tout type de plat de viandes comme ingrédient de base ou de préparation à base de viande.

        Vous devez l’indiquer par l’une des mentions suivantes :

        • Soit Origine : (nom du pays) lorsque la naissance, l’élevage et l’abattage ont eu lieu dans le même pays

        • Soit Né et élevé : (nom du ou des pays) et Abattu : (nom du pays) lorsque la naissance, l’élevage et l’abattage ont eu lieu dans des pays différents

        Cette obligation concerne dorénavant aussi les viandes achetées déjà cuites pour être revendues.

        Cependant, si le restaurateur ne connaît pas le pays d’origine exact de la viande ou de la préparation à base de viande, il peut indiquer soit « UE » soit « hors UE ».

        En cas de non-respect de ces affichages, vous risquez une amende de 1 500 € pour une personne physique ou de 7 500 € pour une personne morale.

      • La mention et le logo “fait maison” doivent signaler les plats fabriqués de façon artisanale dans des conditions précises.

      • L’indication des allergènes dans les denrées non préemballées doit figurer sur le menu ou sur un cahier tenu à la disposition des clients.

      À savoir

      Ces règles, notamment l’affichage de l’origine des viandes, s’appliquent dans tout type de restauration (sur place, à emporter, par livraison, collective).

      Vin et alcool

      La carte des vins d’un restaurant peut être un document distinct du menu ou être inscrite au dos de celui-ci.

      Elle doit indiquer les éléments suivants :

      • Contenance servie : bouteille, pichet ou au verre

      • Quantité servie en centilitres (aussi valable pour le vin au verre)

      • Provenance du vin : pays d’origine du vin avec appellation d’origine protégée (AOP) ou indication géographique protégée (IGP) ou provenance européenne

      • Prix du vin  TTC  et service compris

      À noter

      Le millésime, le taux d’alcool, la marque commerciale, le cépage, le nom de l’exploitation (comme le nom de « Château ») et les médailles ou récompenses sont des mentions facultatives sur une carte des vins.

      Eau potable gratuite

      Vous devez afficher dans votre bar ou restaurant, la possibilité pour les consommateurs de demander de l’eau potable et gratuite.

      Vous devez servir cette eau, fraîche ou tempérée.

      Service des boissons

      Si vous servez une boisson au verre, vous devez la verser en présence du consommateur, afin qu’il voie la bouteille d’où elle est issue.

      Si le client commande une bouteille entière ou une canette fermée, elle doit être déposée devant lui fermée. Vous devez l’ouvrir en sa présence devant lui.

      Si votre bar ou votre restaurant distribue des boissons alcoolisées, vous devez avoir une licence autorisant cette vente.

      Vous devez afficher une pancarte mentionnant le type de licence.

      À l’intérieur, vous devez afficher la liste des boissons et leur prix.

      À l’extérieur, vous devez afficher les prix au comptoir et en salle des boissons les plus souvent servies.

      Le prix des plats et de toutes les boissons doit figurer sur la carte (menu).

      Attention

      vous devez afficher que vous servez gratuitement de l’eau potable, fraîche ou tempérée.

      Vous devez afficher de manière visible depuis l’extérieur de votre établissement et sur la terrasse, les prix des boissons et des plats suivants les plus souvent servis :

      • Tasse de café noir

      • Demi de bière à la pression

      • Bouteille de bière (avec sa contenance)

      • Jus de fruit (avec sa contenance)

      • Soda (avec sa contenance)

      • Eau minérale plate ou gazeuse (avec sa contenance)

      • Apéritif anisé (avec sa contenance)

      • Plat du jour

      • Sandwich

      Ces produits et leurs prix doivent être écrits avec des lettres d’une hauteur minimale de 1,5 cm.

      Si le prix inclut le service, vous devez indiquer prix service compris .

      À savoir

      vous ne devez pas afficher de publicité de prix à l’égard du consommateur sur des articles indisponibles à la vente.

      Si vous diffusez de la musique dans votre bar ou restaurant, vous devez demander une autorisation à la  Sacem .

      Vous devez respecter un maximum de niveau sonore pour ne pas déranger le voisinage. Si vous dépassez un certain seuil de décibels sur une durée déterminée, vous devez alors réaliser une étude d’impact sonore auprès d’un bureau d’étude acoustique.

      Le  tableau des seuils de décibels  à respecter en fonction de la durée est disponible sur les sites des l’Agences régionales de santé.

      Vous devez présenter un étalage de boissons sans alcool mises en vente dans l’établissement.

      L’étalage doit être séparé de celui des autres boissons.

      Il doit être visible à l’intérieur par les consommateurs.

      Il doit présenter au moins 10 bouteilles avec un exemplaire de chacune des boissons suivantes :

      • Jus de fruits ou de légumes

      • Boisson gazeuse au jus de fruits

      • Soda

      • Limonade

      • Sirop

      • Eau minérale (gazeuse ou non)

      • Eau ordinaire gazéifiée artificiellement ou non

      Attention

      pour les happy hours , la publicité sur les prix doit être la même pour les boissons alcoolisées ou non.

      Vous devez respecter des règles d’hygiène sur les points suivants :

      • Locaux, matériels et équipements propres

      • Aménagement dédié à l’hygiène du personnel (vestiaire, lave-mains, WC)

      • Alimentation suffisante en eau potable

      • Stockage et conservation des aliments

      • Gestion des déchets

      • Respect de la chaîne du froid, du chaud et congélation

      • Formation aux règles d’hygiène alimentaire (l’exploitant et au moins un membre du personnel).

      À noter

      Pour connaître en détail les règles d’hygiène, vous pouvez consulter notre page dédiée : Règles d’hygiène dans la restauration et les commerces alimentaires

      Interdiction de vente d’alcool

      Vous devez afficher la réglementation sur la répression de l’ivresse publique et la protection des mineurs (interdiction de vente d’alcool aux moins de 18 ans).

      Vous ne devez pas vendre ou offrir gratuitement de l’alcool à un mineur.

      Si vous le faites, vous risquez une amende de 7 500 € et une interdiction d’exploiter votre licence pendant 1 an.

      Vous devez exiger du client qu’il prouve sa majorité au moyen d’un justificatif.

      Il est interdit de laisser entrer un jeune de moins de 16 ans non accompagné par un adulte.

      Vous ne pouvez pas employer ou prendre en stage un mineur, sauf si c’est un membre de la famille (jusqu’aux cousins éloignés, dits cousins germains ).

      Interdiction de fumer

      Vous devez afficher un panneau  signalant l’interdiction de fumer – APPLICATION/PDF – 550.7 KB .

      Affiche Interdiction de fumer

      Accessibilité

      Votre débit de boissons ou restaurant doit être conforme aux normes d’accessibilité pour les personnes handicapées.

      Règles de sécurité

      La réglementation sur la sécurité impose des obligations sur les points suivants :

      • Évacuation des personnes

      • Éclairage de sécurité

      • Garantie des appareils de cuisson et de chauffage

      • Alarme et extincteurs

      Vous pouvez vous adresser à la mairie ou à la préfecture du département (où est situé votre bar ou restaurant) pour connaître précisément vos obligations.

      Où s’adresser ?

       Mairie 

      Où s’adresser ?

       Préfecture 

      Si vous souhaitez occuper une partie de l’espace public (trottoirs, places) pour votre bar ou restaurant, vous devez en demander l’autorisation (en mairie ou préfecture). Il s’agit d’une  AOT .

      Vous avez le choix entre 2 types d’autorisations : permis de stationnement (terrasse ouverte, food-truck ) ou permis de voirie (terrasse fermée).

      À savoir

      vous n’avez pas le droit d’installer un système de chauffage ou de climatisation. Toutefois, l’installation est possible s’il s’agit d’une terrasse fermée par des murs et hermétique à l’air.

      Points vérifiés lors d’un contrôle

      Des contrôles réguliers sont effectués par les agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP).

      Ils vérifient en particulier les points suivants :

      • Les dates limites de consommation ne sont pas dépassées

      • Il n’y a pas de congélations illicites ou avec du matériel inadapté

      • Les règles de température sont respectées et il y a des thermomètres dans les réfrigérateurs ou chambres froides

      • Les règles d’hygiène dans les locaux notamment dans les installations sanitaires sont respectées

      • La méthode et les principes de gestion de la sécurité sanitaire des aliments permettent à l’établissement d’assurer le transport, la conservation et l’utilisation jusqu’à la remise au consommateur final des denrées alimentaires dans les conditions sanitaires requises

      • Il n’y a pas de fausse mention valorisante sur l’origine des produits (exemples : régional , fermier ), le type de fabrication (exemples : maison , du chef ) ou sur la nature même des produits (exemple : jambon pour de l’épaule)

      Que faire en cas d’anomalie grave ?

      En cas d’anomalie grave (intoxication alimentaire, par exemple), il faut contacter directement la DDPP ou DDSCPP.

      En cas de litige avec un restaurateur, bistrotier ou cafetier, il faut dans un 1er temps faire une réclamation auprès de celui-ci.

      Cette déclaration doit prendre la forme d’un courrier écrit.

      Cette première démarche de est une obligation.

      Si le consommateur n’obtient pas satisfaction, il est possible de faire appel à un médiateur du secteur des hôtels, cafés et restaurants, disponible dans chaque département.

      La médiation est aussi un moyen de règlement d’un litige à l’amiable.

      Pour connaître les coordonnées d’un médiateur dans son département, le consommateur peut contacter sa préfecture.

      Où s’adresser ?

       Préfecture 

      Il existe également des médiateurs nationaux de la consommation.

      Les coordonnées, y compris l’adresse du site internet, doivent être fournies au consommateur par le professionnel (sur son site internet, conditions générales de vente ou de service ou tout autre moyen approprié).

      Dans le secteur de l’hôtellerie restauration, selon les enseignes, le médiateur compétent est :

      • le médiateur du commerce coopératif et associé,

      • ou le médiateur du tourisme et des voyages.

      Où s’adresser ?

      Médiateur du commerce coopératif et associé

      En ligne

      Accès au  formulaire de contact 

      Par courrier

      Médiateur du commerce coopératif et associé

      FCA

      77 rue de Lourmel

      75015 PARIS

      (locaux non ouverts au public)

      Par messagerie

      servicemediation@mcca-mediation.fr

    • Saisir le médiateur Tourisme et Voyage

    Alimentation, restauration

      Contact