Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Travail de nuit du salarié du secteur privé

Le travail de nuit est justifié par la nécessité d’assurer la continuité de l’activité de l’entreprise. Il doit être exceptionnel. L’employeur peut dans ce cas faire travailler les salariés de nuit. Nous faisons un point sur la réglementation.

La réglementation varie selon qu’un accord collectif sur le travail de nuit est applicable dans l’entreprise ou non.

Conditions de travail dans le secteur privé

    La période de travail de nuit est définie par accord collectif.

    Cette période est différente dans certains secteurs d’activité.

    L’accord collectif définit la période de travail de nuit.

    Cette période est de 9 heures de suite. Elle comprend l’intervalle entre minuit et 5 heures.

    Cette période commence au plus tôt à 21 heures et se termine au plus tard à 7 heures.

      Dans le secteur des activités de production rédactionnelle et industrielle de presse, la période de travail de nuit est de 7 heures de suite ou plus.

      Elle comprend l’intervalle entre minuit et 5 heures.

        La période de travail de nuit est de 7 heures de suite ou plus.

        Elle comprend l’intervalle entre minuit et 5 heures.

          La période de travail de nuit est de 7 heures de suite ou plus.

          Elle comprend l’intervalle entre minuit et 5 heures.

            Ls règles varient selon que le travail de nuit débute avant 22 heures ou après 22 heures.

            Dans les établissements de vente au détail situés dans les ZTI, la période de travail de nuit est de 9 heures de suite ou plus.

            Elle comprend l’intervalle entre minuit et 7 heures.

              Dans les établissements de vente au détail situés dans les ZTI, la période de travail de nuit peut pas être inférieure à 9 heures.

              Elle est d’au moins 7 heures consécutives.

              Elle comprend l’intervalle entre minuit et 7 heures.

                  L’accord collectif définit les salariés concernés.

                  Il précise les points suivants :

                  • Fréquence et nombre d’heures de travail de nuit. Exemple : salarié qui accomplit 2 fois par semaine, 2 heures de travail sur la plage horaire de nuit.

                  • Nombre minimal d’heures de travail de nuit et période de référence. Exemple : salarié qui accomplit 200 heures de travail sur la plage horaire de nuit du 1er janvier au 31 décembre.

                  Un service en ligne vous permet de rechercher une convention collective :

                • Rechercher une convention collective étendue
                • À savoir

                  le travail de nuit des jeunes de moins de 18 ans est interdit. Dans certains secteurs (boulangerie par exemple), des dérogations à cette interdiction peuvent être données par l’inspecteur du travail.

                  Durée quotidienne

                  L’accord collectif définit la durée maximale quotidienne du travail de nuit.

                  En l’absence de précisions dans l’accord, la durée quotidienne de travail de nuit ne peut pas dépasser 8 heures de suite.

                  Durée hebdomadaire

                  L’accord collectif définit la durée maximale hebdomadaire du travail de nuit.

                  Cette durée, calculée sur une période de 12 semaines de suite, ne peut pas dépasser 40 heures par semaine en moyenne.

                  Si l’activité du secteur le justifie, l’accord collectif peut porter cette durée maximale hebdomadaire à 44 heures sur 12 semaines de suite.

                  L’accord collectif définit la durée du repos quotidien.

                  En l’absence de précisions dans l’accord, le travailleur de nuit bénéficie d’un repos quotidien de 11 heures pris obligatoirement après la période travaillée.

                  L’accord collectif fixe les contreparties au travail de nuit.

                  Ces contreparties sous forme de repos compensateur sont obligatoires.

                  Une majoration de salaire peut s’ajouter au repos compensateur.

                  À savoir

                  L’accord collectif peut également prévoir des contreparties pour le salarié qui n’a pas le statut de travailleur de nuit (majoration de salaire pour travail exceptionnel de nuit par exemple).

                  Le fait de travailler de nuit permet au salarié de bénéficier d’un certain nombre de garanties.

                  Le travailleur de nuit a-t-il une surveillance médicale spécifique ?

                  Avant son affectation à un poste de travail de nuit, le travailleur de nuit doit passer une visite d’information et de prévention (Vip).

                  Cette visite est réalisée par un professionnel de santé (médecin de travail, infirmier par exemple).

                  Le médecin du travail peut prescrire des examens spécialisés complémentaires. Ils sont à la charge de l’employeur.

                  Peut-on obliger un salarié à travailler la nuit ?

                  L’employeur ne peut pas imposer le travail de nuit à un travailleur de jour.

                  L’affectation à un poste de nuit est une modification du contrat de travail que le salarié peut refuser.

                  Face au refus du salarié, l’employeur peut annuler cette proposition de modification du contrat de travail ou entamer une procédure de licenciement.

                    Si le travail de nuit est incompatible avec des obligations familiales impérieuses (garde d’un enfant par exemple), le refus du salarié de travailler de nuit ne constitue pas une faute ou un motif de licenciement.

                      Le travailleur de nuit peut-il demander un retour à un poste de jour ?

                      Dans certains cas, le travailleur de nuit peut bénéficier d’une affectation à un poste de jour.

                      Si le travail de nuit est incompatible avec des obligations familiales impérieuses (garde d’enfants par exemple), le salarié peut demander à travailler sur un poste de jour sous réserve d’un poste disponible.

                        Si l’état de santé du salarié, constaté par le médecin du travail, l’exige, le salarié est affecté à un poste de jour.

                        Ce poste correspond à sa qualification.

                        Sur sa demande, ou si le médecin du travail le recommande, la salariée enceinte ou venant d’accoucher bénéficie d’un reclassement sur un poste « de jour ».

                          Si le salarié souhaite occuper ou reprendre un poste de jour, il bénéficie d’une priorité pour l’attribution d’un emploi ressortissant de sa catégorie professionnelle ou d’un emploi équivalent.

                          L’employeur doit l’informer des emplois disponibles correspondants.

                          À savoir

                          cette priorité d’emploi s’applique également si un travailleur de jour souhaite occuper ou reprendre un poste de nuit.

                            Tout travail accompli entre 21 heures et 6 heures est considéré comme du travail de nuit.

                            Si les caractéristiques de l’activité de l’entreprise le justifient, l’inspecteur du travail peut autoriser la définition d’une autre période.

                            Cette période est différente dans certains secteurs d’activité.

                            Tout travail effectué au cours d’une période d’au moins 9 heures de suite comprenant l’intervalle entre minuit et 5 heures est considéré comme du travail de nuit.

                            La période de travail de nuit commence au plus tôt à 21 heures et se termine au plus tard à 6 heures.

                            Si les caractéristiques de l’activité de l’entreprise le justifient, l’inspecteur du travail peut autoriser la définition d’une autre période.

                            Cette décision est prise après consultation des délégués syndicaux et avis du comité social et économique (CSE), s’ils existent.

                              Dans le secteur des activités de production rédactionnelle et industrielle de la presse, la période de travail accomplie entre minuit et 7 heures est considérée comme du travail de nuit.

                                La période de travail accomplie entre minuit et 7 heures est considérée comme du travail de nuit.

                                  La période de travail accomplie entre minuit et 7 heures est considérée comme du travail de nuit.

                                    Dans les établissements de vente au détail situés dans les ZTI, le travail accompli entre 21 heures et 6 heures est considéré comme du travail de nuit.

                                      Un salarié est considéré comme travailleur de nuit s’il remplit l’une les conditions suivantes :

                                      • Travaille au moins 2 fois par semaine, selon son horaire de travail habituel, au moins 3 heures sur la période de travail de nuit

                                      • Effectue 270 heures de nuit sur une période de référence de 12 mois continus

                                      Dans les établissements de vente au détail des ZTI, les heures accomplies en soirée (entre 21 heures et le début de la période de nuit) sont prises en compte pour avoir le statut de travailleur de nuit.

                                      À savoir

                                      Le travail de nuit des jeunes de moins de 18 ans est interdit. Dans certains secteurs (boulangerie par exemple), des dérogations à cette interdiction peuvent être données par l’inspecteur du travail.

                                      Durée quotidienne

                                      La durée quotidienne de travail de nuit ne peut pas dépasser 8 heures de suite.

                                      En cas de circonstances exceptionnelles, l’inspecteur du travail peut autoriser le dépassement de 8 heures de suite.

                                      Dans ce cas, l’employeur consulte les délégués syndicaux et demande l’avis du comité social et économique (CSE).

                                      En l’absence d’institution représentative du personnel, l’employeur doit transmettre un document attestant de l’information préalable des salariés.

                                      La demande, accompagnée des justificatifs nécessaires, est transmise par l’employeur à l’inspecteur du travail.

                                      Durée hebdomadaire

                                      La durée du travail de nuit, calculée sur une période de 12 semaines continues, ne peut pas dépasser 40 heures par semaine en moyenne.

                                      Le travailleur de nuit bénéficie d’un repos quotidien de 11 heures pris obligatoirement après la période travaillée.

                                      Les contreparties sous forme de repos compensateur sont obligatoires.

                                      Une majoration de salaire peut s’ajouter au repos compensateur.

                                      Le fait de travailler de nuit permet au salarié de bénéficier d’un certain nombre de garanties.

                                      Le travailleur de nuit a-t-il une surveillance médicale spécifique ?

                                      Avant son affectation à un poste de travail de nuit, le travailleur de nuit doit passer une visite d’information et de prévention (Vip).

                                      Cette visite est réalisée par un professionnel de santé (médecin de travail, infirmier par exemple).

                                      Le médecin du travail peut prescrire des examens spécialisés complémentaires. Ils sont à la charge de l’employeur.

                                      Peut-on obliger un salarié à travailler la nuit ?

                                      L’employeur ne peut pas imposer le travail de nuit à un travailleur de jour.

                                      L’affectation à un poste de nuit est une modification du contrat de travail que le salarié peut refuser.

                                      Face au refus du salarié, l’employeur peut annuler cette proposition de modification du contrat de travail ou entamer une procédure de licenciement.

                                        Si le travail de nuit est incompatible avec des obligations familiales impérieuses (garde d’un enfant par exemple), le refus du salarié de travailler de nuit ne constitue pas une faute ou un motif de licenciement.

                                          Le travailleur de nuit peut-il demander un retour à un poste de jour ?

                                          Dans certains cas, le travailleur de nuit peut bénéficier d’une affectation à un poste de jour.

                                          Si le travail de nuit est incompatible avec des obligations familiales impérieuses (garde d’enfants par exemple), le salarié peut demander à travailler sur un poste de jour sous réserve d’un poste disponible.

                                            Si l’état de santé du salarié, constaté par le médecin du travail, l’exige, le salarié est affecté à un poste de jour.

                                            Ce poste correspond à sa qualification.

                                            Sur sa demande, ou si le médecin du travail le recommande, la salariée enceinte ou venant d’accoucher bénéficie d’un reclassement sur un poste « de jour ».

                                              Si le salarié souhaite occuper ou reprendre un poste de jour, il bénéficie d’une priorité pour l’attribution d’un emploi ressortissant de sa catégorie professionnelle ou d’un emploi équivalent.

                                              L’employeur doit l’informer des emplois disponibles correspondants.

                                              À savoir

                                              cette priorité d’emploi s’applique également si un travailleur de jour souhaite occuper ou reprendre un poste de nuit.

                                              Travail de nuit du salarié du secteur privé

                                              Le travail de nuit est justifié par la nécessité d’assurer la continuité de l’activité de l’entreprise. Il doit être exceptionnel. L’employeur peut dans ce cas faire travailler les salariés de nuit. Nous faisons un point sur la réglementation.

                                              La réglementation varie selon qu’un accord collectif sur le travail de nuit est applicable dans l’entreprise ou non.

                                              Conditions de travail dans le secteur privé

                                                La période de travail de nuit est définie par accord collectif.

                                                Cette période est différente dans certains secteurs d’activité.

                                                L’accord collectif définit la période de travail de nuit.

                                                Cette période est de 9 heures de suite. Elle comprend l’intervalle entre minuit et 5 heures.

                                                Cette période commence au plus tôt à 21 heures et se termine au plus tard à 7 heures.

                                                  Dans le secteur des activités de production rédactionnelle et industrielle de presse, la période de travail de nuit est de 7 heures de suite ou plus.

                                                  Elle comprend l’intervalle entre minuit et 5 heures.

                                                    La période de travail de nuit est de 7 heures de suite ou plus.

                                                    Elle comprend l’intervalle entre minuit et 5 heures.

                                                      La période de travail de nuit est de 7 heures de suite ou plus.

                                                      Elle comprend l’intervalle entre minuit et 5 heures.

                                                        Ls règles varient selon que le travail de nuit débute avant 22 heures ou après 22 heures.

                                                        Dans les établissements de vente au détail situés dans les ZTI, la période de travail de nuit est de 9 heures de suite ou plus.

                                                        Elle comprend l’intervalle entre minuit et 7 heures.

                                                          Dans les établissements de vente au détail situés dans les ZTI, la période de travail de nuit peut pas être inférieure à 9 heures.

                                                          Elle est d’au moins 7 heures consécutives.

                                                          Elle comprend l’intervalle entre minuit et 7 heures.

                                                              L’accord collectif définit les salariés concernés.

                                                              Il précise les points suivants :

                                                              • Fréquence et nombre d’heures de travail de nuit. Exemple : salarié qui accomplit 2 fois par semaine, 2 heures de travail sur la plage horaire de nuit.

                                                              • Nombre minimal d’heures de travail de nuit et période de référence. Exemple : salarié qui accomplit 200 heures de travail sur la plage horaire de nuit du 1er janvier au 31 décembre.

                                                              Un service en ligne vous permet de rechercher une convention collective :

                                                            • Rechercher une convention collective étendue
                                                            • À savoir

                                                              le travail de nuit des jeunes de moins de 18 ans est interdit. Dans certains secteurs (boulangerie par exemple), des dérogations à cette interdiction peuvent être données par l’inspecteur du travail.

                                                              Durée quotidienne

                                                              L’accord collectif définit la durée maximale quotidienne du travail de nuit.

                                                              En l’absence de précisions dans l’accord, la durée quotidienne de travail de nuit ne peut pas dépasser 8 heures de suite.

                                                              Durée hebdomadaire

                                                              L’accord collectif définit la durée maximale hebdomadaire du travail de nuit.

                                                              Cette durée, calculée sur une période de 12 semaines de suite, ne peut pas dépasser 40 heures par semaine en moyenne.

                                                              Si l’activité du secteur le justifie, l’accord collectif peut porter cette durée maximale hebdomadaire à 44 heures sur 12 semaines de suite.

                                                              L’accord collectif définit la durée du repos quotidien.

                                                              En l’absence de précisions dans l’accord, le travailleur de nuit bénéficie d’un repos quotidien de 11 heures pris obligatoirement après la période travaillée.

                                                              L’accord collectif fixe les contreparties au travail de nuit.

                                                              Ces contreparties sous forme de repos compensateur sont obligatoires.

                                                              Une majoration de salaire peut s’ajouter au repos compensateur.

                                                              À savoir

                                                              L’accord collectif peut également prévoir des contreparties pour le salarié qui n’a pas le statut de travailleur de nuit (majoration de salaire pour travail exceptionnel de nuit par exemple).

                                                              Le fait de travailler de nuit permet au salarié de bénéficier d’un certain nombre de garanties.

                                                              Le travailleur de nuit a-t-il une surveillance médicale spécifique ?

                                                              Avant son affectation à un poste de travail de nuit, le travailleur de nuit doit passer une visite d’information et de prévention (Vip).

                                                              Cette visite est réalisée par un professionnel de santé (médecin de travail, infirmier par exemple).

                                                              Le médecin du travail peut prescrire des examens spécialisés complémentaires. Ils sont à la charge de l’employeur.

                                                              Peut-on obliger un salarié à travailler la nuit ?

                                                              L’employeur ne peut pas imposer le travail de nuit à un travailleur de jour.

                                                              L’affectation à un poste de nuit est une modification du contrat de travail que le salarié peut refuser.

                                                              Face au refus du salarié, l’employeur peut annuler cette proposition de modification du contrat de travail ou entamer une procédure de licenciement.

                                                                Si le travail de nuit est incompatible avec des obligations familiales impérieuses (garde d’un enfant par exemple), le refus du salarié de travailler de nuit ne constitue pas une faute ou un motif de licenciement.

                                                                  Le travailleur de nuit peut-il demander un retour à un poste de jour ?

                                                                  Dans certains cas, le travailleur de nuit peut bénéficier d’une affectation à un poste de jour.

                                                                  Si le travail de nuit est incompatible avec des obligations familiales impérieuses (garde d’enfants par exemple), le salarié peut demander à travailler sur un poste de jour sous réserve d’un poste disponible.

                                                                    Si l’état de santé du salarié, constaté par le médecin du travail, l’exige, le salarié est affecté à un poste de jour.

                                                                    Ce poste correspond à sa qualification.

                                                                    Sur sa demande, ou si le médecin du travail le recommande, la salariée enceinte ou venant d’accoucher bénéficie d’un reclassement sur un poste « de jour ».

                                                                      Si le salarié souhaite occuper ou reprendre un poste de jour, il bénéficie d’une priorité pour l’attribution d’un emploi ressortissant de sa catégorie professionnelle ou d’un emploi équivalent.

                                                                      L’employeur doit l’informer des emplois disponibles correspondants.

                                                                      À savoir

                                                                      cette priorité d’emploi s’applique également si un travailleur de jour souhaite occuper ou reprendre un poste de nuit.

                                                                        Tout travail accompli entre 21 heures et 6 heures est considéré comme du travail de nuit.

                                                                        Si les caractéristiques de l’activité de l’entreprise le justifient, l’inspecteur du travail peut autoriser la définition d’une autre période.

                                                                        Cette période est différente dans certains secteurs d’activité.

                                                                        Tout travail effectué au cours d’une période d’au moins 9 heures de suite comprenant l’intervalle entre minuit et 5 heures est considéré comme du travail de nuit.

                                                                        La période de travail de nuit commence au plus tôt à 21 heures et se termine au plus tard à 6 heures.

                                                                        Si les caractéristiques de l’activité de l’entreprise le justifient, l’inspecteur du travail peut autoriser la définition d’une autre période.

                                                                        Cette décision est prise après consultation des délégués syndicaux et avis du comité social et économique (CSE), s’ils existent.

                                                                          Dans le secteur des activités de production rédactionnelle et industrielle de la presse, la période de travail accomplie entre minuit et 7 heures est considérée comme du travail de nuit.

                                                                            La période de travail accomplie entre minuit et 7 heures est considérée comme du travail de nuit.

                                                                              La période de travail accomplie entre minuit et 7 heures est considérée comme du travail de nuit.

                                                                                Dans les établissements de vente au détail situés dans les ZTI, le travail accompli entre 21 heures et 6 heures est considéré comme du travail de nuit.

                                                                                  Un salarié est considéré comme travailleur de nuit s’il remplit l’une les conditions suivantes :

                                                                                  • Travaille au moins 2 fois par semaine, selon son horaire de travail habituel, au moins 3 heures sur la période de travail de nuit

                                                                                  • Effectue 270 heures de nuit sur une période de référence de 12 mois continus

                                                                                  Dans les établissements de vente au détail des ZTI, les heures accomplies en soirée (entre 21 heures et le début de la période de nuit) sont prises en compte pour avoir le statut de travailleur de nuit.

                                                                                  À savoir

                                                                                  Le travail de nuit des jeunes de moins de 18 ans est interdit. Dans certains secteurs (boulangerie par exemple), des dérogations à cette interdiction peuvent être données par l’inspecteur du travail.

                                                                                  Durée quotidienne

                                                                                  La durée quotidienne de travail de nuit ne peut pas dépasser 8 heures de suite.

                                                                                  En cas de circonstances exceptionnelles, l’inspecteur du travail peut autoriser le dépassement de 8 heures de suite.

                                                                                  Dans ce cas, l’employeur consulte les délégués syndicaux et demande l’avis du comité social et économique (CSE).

                                                                                  En l’absence d’institution représentative du personnel, l’employeur doit transmettre un document attestant de l’information préalable des salariés.

                                                                                  La demande, accompagnée des justificatifs nécessaires, est transmise par l’employeur à l’inspecteur du travail.

                                                                                  Durée hebdomadaire

                                                                                  La durée du travail de nuit, calculée sur une période de 12 semaines continues, ne peut pas dépasser 40 heures par semaine en moyenne.

                                                                                  Le travailleur de nuit bénéficie d’un repos quotidien de 11 heures pris obligatoirement après la période travaillée.

                                                                                  Les contreparties sous forme de repos compensateur sont obligatoires.

                                                                                  Une majoration de salaire peut s’ajouter au repos compensateur.

                                                                                  Le fait de travailler de nuit permet au salarié de bénéficier d’un certain nombre de garanties.

                                                                                  Le travailleur de nuit a-t-il une surveillance médicale spécifique ?

                                                                                  Avant son affectation à un poste de travail de nuit, le travailleur de nuit doit passer une visite d’information et de prévention (Vip).

                                                                                  Cette visite est réalisée par un professionnel de santé (médecin de travail, infirmier par exemple).

                                                                                  Le médecin du travail peut prescrire des examens spécialisés complémentaires. Ils sont à la charge de l’employeur.

                                                                                  Peut-on obliger un salarié à travailler la nuit ?

                                                                                  L’employeur ne peut pas imposer le travail de nuit à un travailleur de jour.

                                                                                  L’affectation à un poste de nuit est une modification du contrat de travail que le salarié peut refuser.

                                                                                  Face au refus du salarié, l’employeur peut annuler cette proposition de modification du contrat de travail ou entamer une procédure de licenciement.

                                                                                    Si le travail de nuit est incompatible avec des obligations familiales impérieuses (garde d’un enfant par exemple), le refus du salarié de travailler de nuit ne constitue pas une faute ou un motif de licenciement.

                                                                                      Le travailleur de nuit peut-il demander un retour à un poste de jour ?

                                                                                      Dans certains cas, le travailleur de nuit peut bénéficier d’une affectation à un poste de jour.

                                                                                      Si le travail de nuit est incompatible avec des obligations familiales impérieuses (garde d’enfants par exemple), le salarié peut demander à travailler sur un poste de jour sous réserve d’un poste disponible.

                                                                                        Si l’état de santé du salarié, constaté par le médecin du travail, l’exige, le salarié est affecté à un poste de jour.

                                                                                        Ce poste correspond à sa qualification.

                                                                                        Sur sa demande, ou si le médecin du travail le recommande, la salariée enceinte ou venant d’accoucher bénéficie d’un reclassement sur un poste « de jour ».

                                                                                          Si le salarié souhaite occuper ou reprendre un poste de jour, il bénéficie d’une priorité pour l’attribution d’un emploi ressortissant de sa catégorie professionnelle ou d’un emploi équivalent.

                                                                                          L’employeur doit l’informer des emplois disponibles correspondants.

                                                                                          À savoir

                                                                                          cette priorité d’emploi s’applique également si un travailleur de jour souhaite occuper ou reprendre un poste de nuit.

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