Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme, que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles différentes selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale à l’accueil du service urbanisme, Mairie de Bègles, mais aussi depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire en mairie sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable.

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Saisie du véhicule

Une personne vous doit de l’argent ? Dans ce cas, vous êtes le créancier et la personne qui vous doit de l’argent est le débiteur. Si vous êtes le créancier, vous pouvez forcer le débiteur à payer sa dette, en chargeant un commissaire de justice à saisir son véhicule. Si vous êtes le débiteur, vous n’êtes averti de la saisie qu’au moment où elle intervient. Mais vous pouvez ensuite contester la saisie, notamment si le commissaire de justice ne respecte pas les règles de la procédure de saisie.

Saisies et recouvrements

Vous pouvez chercher à obtenir le paiement d’une créance en faisant saisir le véhicule de votre débiteur (voiture, moto, scooter, quad…). Deux saisies sont possibles : l’une empêche votre débiteur de vendre son véhicule, l’autre l’empêche d’utiliser son véhicule et peut entraîner la vente du véhicule.

    Le commissaire de justice peut saisir tout véhicule terrestre à moteur (voiture, moto, scooter, quad…) appartenant au débiteur.

    Toutefois, si le véhicule lui est nécessaire pour exercer personnellement son activité professionnelle, la saisie n’est pas possible (par exemple, si le débiteur est chauffeur de taxi ou VRP).

    Vous devez avoir un titre exécutoire.

    Vous devez charger un commissaire de justice de faire la saisie.

    Le commissaire de justice peut saisir le véhicule par déclaration à l’autorité administrative (par exemple : préfecture). Dans ce cas, le débiteur ne peut plus vendre son véhicule.

    Le commissaire de justice peut également saisir le véhicule par immobilisation. Dans ce cas, le débiteur ne peut plus utiliser son véhicule. Le véhicule peut par la suite être vendu pour vous rembourser.

    À savoir

    Le commissaire de justice peut engager ces 2 saisies indépendamment l’une de l’autre : l’une après l’autre ou en même temps.

    Déroulement

    Le commissaire de justice fait une déclaration à l’autorité administrative (par exemple : la préfecture).

    Cette déclaration vaut saisie du véhicule.

    Le commissaire de justice doit signifier la saisie au débiteur dans les 8 jours qui suivent, c’est-à-dire qu’il envoie au débiteur un acte de signification et la copie de la déclaration.

    À noter

    la déclaration expire au bout de 2 ans à partir de sa signification au débiteur, sauf si elle est renouvelée entre-temps.

    Conséquences

    Le débiteur peut continuer à utiliser son véhicule saisi.

    Mais il ne peut plus vendre son véhicule. En effet, le certificat d’immatriculation (nouveau nom de la carte grise) ne peut être délivré à un nouveau titulaire, tant que la saisie n’est pas levée. Seule une mainlevée donnée par le créancier ou ordonnée par le juge peut autoriser la vente.

    La saisie du véhicule est levée, c’est-à-dire qu’elle prend fin, après que le débiteur vous a payé ce qu’il vous doit.

    Contestation de la saisie par le débiteur

    Le débiteur peut contester la saisie (insaisissabilité du véhicule ou propriété du véhicule ou validité du procès-verbal…) devant le juge de l’exécution du lieu où il demeure.

    Le jour-même où le juge rend sa décision, une copie de sa décision vous est envoyée (et au débiteur et au commissaire de justice) par lettre simple.

    Vous-même et le débiteur êtes également informés de la décision du juge par lettre recommandée avec accusé de réception.

    Il est possible de faire appel de la décision du juge.

    Déroulement

    Le commissaire de justice rédige un procès-verbal d’immobilisation et le remet au débiteur.

    Si le débiteur est absent lors de la saisie, le commissaire de justice doit l’en informer par lettre simple (ou déposée au lieu où il demeure).

    En général, le véhicule est immobilisé à l’aide d’un sabot. Le véhicule peut aussi être déplacé et mis en dépôt.

    L’immobilisation ne doit en aucun cas détériorer le véhicule.

    Le commissaire de justice notifie un commandement de payer au débiteur dans les 8 jours qui suivent la date de l’immobilisation du véhicule.

    Si le débiteur ne vous paie pas, il a un délai d’un mois à partir de la date de l’immobilisation pour vendre son véhicule. Le commissaire de justice vous informe des conditions de la vente, car la réalisation de la vente est soumise à votre accord.

    Passé le délai d’un mois, le véhicule peut être vendu aux enchères publiques.

    Contestation par le débiteur

    Le débiteur peut contester la saisie (véhicule qui ne lui appartient pas ou qui n’est pas saisissable, procès-verbal non valable…) devant le juge de l’exécution du tribunal du domicile du débiteur ou du lieu d’immobilisation du véhicule.

    Le jour-même où le juge rend sa décision, une copie de sa décision vous est envoyée (et au débiteur et au commissaire de justice) par lettre simple. Vous-même et le débiteur êtes également informés de la décision du juge par lettre recommandée avec accusé de réception.

    Il est possible de faire appel de la décision du juge.

Si vous avez une dette, votre créancier peut chercher à se faire rembourser en faisant saisir votre véhicule (voiture, moto, scooter, quad…). Deux saisies sont possibles : l’une vous empêche de vendre votre véhicule, l’autre vous empêche d’utiliser votre véhicule et peut entraîner sa vente. Vous pouvez contester chacune de ces saisies.

    Tout véhicule terrestre à moteur (voiture, moto, scooter, quad…) peut être saisi.

    Toutefois, si le véhicule vous est nécessaire pour exercer personnellement votre activité professionnelle, la saisie n’est pas possible (par exemple, si vous êtes chauffeur de taxi ou VRP).

    Seul un commissaire de justice peut saisir un véhicule. Il peut le faire à la demande d’un créancier. Le créancier doit avoir un titre exécutoire.

    Le commissaire de justice peut faire 2 saisies :

    • Une saisie par déclaration à l’autorité administrative (par exemple : la préfecture), pour vous empêcher de vendre votre véhicule

    • Une saisie par immobilisation, pour vous empêcher d’utiliser votre véhicule et entraîner sa vente.

    Le commissaire de justice peut faire ces 2 saisies indépendamment l’une de l’autre : l’une après l’autre ou en même temps.

    Déroulement

    Le commissaire de justice fait une déclaration à l’autorité administrative (par exemple : la préfecture).

    Cette déclaration vaut saisie du véhicule.

    Le commissaire de justice doit vous signifier la saisie dans les 8 jours qui suivent, c’est-à-dire qu’il doit vous envoyer un acte de signification et une copie de la déclaration.

    La déclaration doit indiquer les informations suivantes :

    • Vos nom et adresse (en tant que débiteur)

    • Numéro d’immatriculation et marque du véhicule saisi

    • Titre exécutoire du créancier

    L’acte de signification doit indiquer les informations suivantes :

    • Décompte distinct des sommes réclamées (montant de la dette, des frais et des intérêts dus)

    • Possibilité de contester la saisie devant le juge de l’exécution du lieu où vous habitez (en caractères très apparents)

    À savoir

    la déclaration expire au bout de 2 ans à partir de sa signification, sauf si elle est renouvelée entre-temps.

    Conséquences

    Vous pouvez continuer à utiliser le véhicule saisi.

    Mais, tant que la saisie n’est pas levée, vous ne pouvez pas vendre votre véhicule. En effet, le certificat d’immatriculation (nouveau nom de la carte grise) ne peut être délivré à un nouveau titulaire, sauf en cas de mainlevée donnée par le créancier ou ordonnée par le juge de l’exécution.

    La saisie du véhicule est levée après que vous avez payez votre dette au créancier.

    Contestation

    Vous pouvez contester la saisie (par exemple, parce que le véhicule ne vous appartient pas ou qu’il est indispensable à votre activité professionnelle, ou parce que le procès-verbal n’est pas valable…) devant le juge de l’exécution.

    Vous devez vous adresser au greffe du tribunal de votre lieu d’habitation.

    Où s’adresser ?

     Tribunal judiciaire 

    Le jour-même où le juge rend sa décision, une copie de sa décision vous est envoyée (et au débiteur et au commissaire de justice) par lettre simple. Vous-même et le débiteur êtes également informés de la décision du juge par lettre recommandée avec accusé de réception.

    Il est possible de faire appel de la décision du juge.

    Déroulement

    En général, le véhicule est immobilisé à l’aide d’un sabot. Le véhicule peut aussi être déplacé et mis en dépôt.

    L’immobilisation ne doit en aucun cas détériorer le véhicule.

    Le commissaire de justice établit alors un procès-verbal d’immobilisation. Le document doit mentionner les informations suivantes :

    • Titre exécutoire autorisant la saisie

    • Date et heure de la saisie

    • Lieu de l’immobilisation (ou lieu où le véhicule a été transporté pour être mis en dépôt)

    • Description du véhicule (numéro d’immatriculation, marque, couleur et, éventuellement, contenu apparent et détériorations visibles)

    • Indication que vous êtes ou non présent lors de la saisie

    Le commissaire de justice vous remet ensuite le procès-verbal d’immobilisation.

    À savoir

    le véhicule peut être immobilisé lors d’une saisie-vente, pratiquée dans les locaux que vous occupez ou les locaux d’une autre personne qui détient le véhicule pour votre compte.

    Dans les 8 jours qui suivent l’immobilisation, le commissaire de justice doit vous notifier un commandement de payer.

    Ce commandement doit contenir les informations suivantes :

    • Copie du procès-verbal d’immobilisation

    • Décompte distinct des sommes réclamées (dettes, frais, intérêts dus) et du taux des intérêts

    • Avertissement que si vous ne payez pas et que vous ne vendez pas votre véhicule dans un délai d’un mois, votre véhicule sera vendu aux enchères publiques

    • Indication que vous pouvez contester l’immobilisation devant le juge de l’exécution du lieu où vous habitez ou du lieu d’immobilisation du véhicule

    • Texte des  articles R221-30 à R221-32 du code des procédures civiles d’exécution 

    Si vous ne payez pas, vous avez un mois à partir de la date d’immobilisation pour vendre véhicule. Le commissaire de justice informe le créancier des conditions de vente, car la vente ne peut avoir lieu qu’avec l’accord du créancier.

    Passé le délai d’un mois, votre véhicule peut être vendu aux enchères publiques.

      Le jour même de la saisie, le commissaire de justice doit vous informer de l’immobilisation par lettre simple envoyée ou déposée à votre adresse.

      Cette lettre doit mentionner :

      • Titre exécutoire autorisant la saisie

      • Lieu de l’immobilisation, ou le lieu où le véhicule a été transporté pour être mis en dépôt

      • Avertissement que l’immobilisation vaut saisie et que, si le véhicule a été immobilisé sur la voie publique, le lieu où il peut être transporté dans les 48 heures

      • Mention que vous pouvez contester l’immobilisation devant le juge de l’exécution du tribunal du lieu d’immobilisation du véhicule et l’adresse du greffe (en caractère très apparents)

      Dans les 8 jours qui suivent l’immobilisation, le commissaire de justice doit vous notifier un commandement de payer.

      Ce commandement doit contenir les informations suivantes :

      • Copie du procès-verbal d’immobilisation

      • Décompte distinct des sommes réclamées (dettes, frais, intérêts dus) et du taux des intérêts

      • Avertissement que si vous ne payez pas et que vous ne vendez pas votre véhicule dans un délai d’un mois, votre véhicule sera vendu aux enchères publiques

      • Indication que vous pouvez contester l’immobilisation devant le juge de l’exécution du lieu où vous habitez ou du lieu d’immobilisation du véhicule

      • Texte des  articles R221-30 à R221-32 du code des procédures civiles d’exécution 

      Si vous ne payez pas, vous avez un mois à partir de la date d’immobilisation pour vendre véhicule. Le commissaire de justice informe le créancier des conditions de vente, car la vente ne peut avoir lieu qu’avec l’accord du créancier.

      Passé le délai d’un mois, votre véhicule peut être vendu aux enchères publiques.

        Contestation

        Vous pouvez contester la saisie (par exemple, parce que le véhicule ne vous appartient pas ou qu’il est indispensable à votre activité professionnelle, ou parce que le procès-verbal n’est pas valable).

        La contestation se fait par assignation devant le juge de l’exécution du tribunal de votre domicile ou du lieu d’immobilisation du véhicule.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

        Le jour-même où le juge rend sa décision, une copie de sa décision vous est envoyée (et au débiteur et au commissaire de justice) par lettre simple. Vous-même et le débiteur êtes également informés de la décision du juge par lettre recommandée avec accusé de réception.

        Il est possible de faire appel de la décision du juge.

      Saisie du véhicule

      Une personne vous doit de l’argent ? Dans ce cas, vous êtes le créancier et la personne qui vous doit de l’argent est le débiteur. Si vous êtes le créancier, vous pouvez forcer le débiteur à payer sa dette, en chargeant un commissaire de justice à saisir son véhicule. Si vous êtes le débiteur, vous n’êtes averti de la saisie qu’au moment où elle intervient. Mais vous pouvez ensuite contester la saisie, notamment si le commissaire de justice ne respecte pas les règles de la procédure de saisie.

      Saisies et recouvrements

      Vous pouvez chercher à obtenir le paiement d’une créance en faisant saisir le véhicule de votre débiteur (voiture, moto, scooter, quad…). Deux saisies sont possibles : l’une empêche votre débiteur de vendre son véhicule, l’autre l’empêche d’utiliser son véhicule et peut entraîner la vente du véhicule.

        Le commissaire de justice peut saisir tout véhicule terrestre à moteur (voiture, moto, scooter, quad…) appartenant au débiteur.

        Toutefois, si le véhicule lui est nécessaire pour exercer personnellement son activité professionnelle, la saisie n’est pas possible (par exemple, si le débiteur est chauffeur de taxi ou VRP).

        Vous devez avoir un titre exécutoire.

        Vous devez charger un commissaire de justice de faire la saisie.

        Le commissaire de justice peut saisir le véhicule par déclaration à l’autorité administrative (par exemple : préfecture). Dans ce cas, le débiteur ne peut plus vendre son véhicule.

        Le commissaire de justice peut également saisir le véhicule par immobilisation. Dans ce cas, le débiteur ne peut plus utiliser son véhicule. Le véhicule peut par la suite être vendu pour vous rembourser.

        À savoir

        Le commissaire de justice peut engager ces 2 saisies indépendamment l’une de l’autre : l’une après l’autre ou en même temps.

        Déroulement

        Le commissaire de justice fait une déclaration à l’autorité administrative (par exemple : la préfecture).

        Cette déclaration vaut saisie du véhicule.

        Le commissaire de justice doit signifier la saisie au débiteur dans les 8 jours qui suivent, c’est-à-dire qu’il envoie au débiteur un acte de signification et la copie de la déclaration.

        À noter

        la déclaration expire au bout de 2 ans à partir de sa signification au débiteur, sauf si elle est renouvelée entre-temps.

        Conséquences

        Le débiteur peut continuer à utiliser son véhicule saisi.

        Mais il ne peut plus vendre son véhicule. En effet, le certificat d’immatriculation (nouveau nom de la carte grise) ne peut être délivré à un nouveau titulaire, tant que la saisie n’est pas levée. Seule une mainlevée donnée par le créancier ou ordonnée par le juge peut autoriser la vente.

        La saisie du véhicule est levée, c’est-à-dire qu’elle prend fin, après que le débiteur vous a payé ce qu’il vous doit.

        Contestation de la saisie par le débiteur

        Le débiteur peut contester la saisie (insaisissabilité du véhicule ou propriété du véhicule ou validité du procès-verbal…) devant le juge de l’exécution du lieu où il demeure.

        Le jour-même où le juge rend sa décision, une copie de sa décision vous est envoyée (et au débiteur et au commissaire de justice) par lettre simple.

        Vous-même et le débiteur êtes également informés de la décision du juge par lettre recommandée avec accusé de réception.

        Il est possible de faire appel de la décision du juge.

        Déroulement

        Le commissaire de justice rédige un procès-verbal d’immobilisation et le remet au débiteur.

        Si le débiteur est absent lors de la saisie, le commissaire de justice doit l’en informer par lettre simple (ou déposée au lieu où il demeure).

        En général, le véhicule est immobilisé à l’aide d’un sabot. Le véhicule peut aussi être déplacé et mis en dépôt.

        L’immobilisation ne doit en aucun cas détériorer le véhicule.

        Le commissaire de justice notifie un commandement de payer au débiteur dans les 8 jours qui suivent la date de l’immobilisation du véhicule.

        Si le débiteur ne vous paie pas, il a un délai d’un mois à partir de la date de l’immobilisation pour vendre son véhicule. Le commissaire de justice vous informe des conditions de la vente, car la réalisation de la vente est soumise à votre accord.

        Passé le délai d’un mois, le véhicule peut être vendu aux enchères publiques.

        Contestation par le débiteur

        Le débiteur peut contester la saisie (véhicule qui ne lui appartient pas ou qui n’est pas saisissable, procès-verbal non valable…) devant le juge de l’exécution du tribunal du domicile du débiteur ou du lieu d’immobilisation du véhicule.

        Le jour-même où le juge rend sa décision, une copie de sa décision vous est envoyée (et au débiteur et au commissaire de justice) par lettre simple. Vous-même et le débiteur êtes également informés de la décision du juge par lettre recommandée avec accusé de réception.

        Il est possible de faire appel de la décision du juge.

      Si vous avez une dette, votre créancier peut chercher à se faire rembourser en faisant saisir votre véhicule (voiture, moto, scooter, quad…). Deux saisies sont possibles : l’une vous empêche de vendre votre véhicule, l’autre vous empêche d’utiliser votre véhicule et peut entraîner sa vente. Vous pouvez contester chacune de ces saisies.

        Tout véhicule terrestre à moteur (voiture, moto, scooter, quad…) peut être saisi.

        Toutefois, si le véhicule vous est nécessaire pour exercer personnellement votre activité professionnelle, la saisie n’est pas possible (par exemple, si vous êtes chauffeur de taxi ou VRP).

        Seul un commissaire de justice peut saisir un véhicule. Il peut le faire à la demande d’un créancier. Le créancier doit avoir un titre exécutoire.

        Le commissaire de justice peut faire 2 saisies :

        • Une saisie par déclaration à l’autorité administrative (par exemple : la préfecture), pour vous empêcher de vendre votre véhicule

        • Une saisie par immobilisation, pour vous empêcher d’utiliser votre véhicule et entraîner sa vente.

        Le commissaire de justice peut faire ces 2 saisies indépendamment l’une de l’autre : l’une après l’autre ou en même temps.

        Déroulement

        Le commissaire de justice fait une déclaration à l’autorité administrative (par exemple : la préfecture).

        Cette déclaration vaut saisie du véhicule.

        Le commissaire de justice doit vous signifier la saisie dans les 8 jours qui suivent, c’est-à-dire qu’il doit vous envoyer un acte de signification et une copie de la déclaration.

        La déclaration doit indiquer les informations suivantes :

        • Vos nom et adresse (en tant que débiteur)

        • Numéro d’immatriculation et marque du véhicule saisi

        • Titre exécutoire du créancier

        L’acte de signification doit indiquer les informations suivantes :

        • Décompte distinct des sommes réclamées (montant de la dette, des frais et des intérêts dus)

        • Possibilité de contester la saisie devant le juge de l’exécution du lieu où vous habitez (en caractères très apparents)

        À savoir

        la déclaration expire au bout de 2 ans à partir de sa signification, sauf si elle est renouvelée entre-temps.

        Conséquences

        Vous pouvez continuer à utiliser le véhicule saisi.

        Mais, tant que la saisie n’est pas levée, vous ne pouvez pas vendre votre véhicule. En effet, le certificat d’immatriculation (nouveau nom de la carte grise) ne peut être délivré à un nouveau titulaire, sauf en cas de mainlevée donnée par le créancier ou ordonnée par le juge de l’exécution.

        La saisie du véhicule est levée après que vous avez payez votre dette au créancier.

        Contestation

        Vous pouvez contester la saisie (par exemple, parce que le véhicule ne vous appartient pas ou qu’il est indispensable à votre activité professionnelle, ou parce que le procès-verbal n’est pas valable…) devant le juge de l’exécution.

        Vous devez vous adresser au greffe du tribunal de votre lieu d’habitation.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

        Le jour-même où le juge rend sa décision, une copie de sa décision vous est envoyée (et au débiteur et au commissaire de justice) par lettre simple. Vous-même et le débiteur êtes également informés de la décision du juge par lettre recommandée avec accusé de réception.

        Il est possible de faire appel de la décision du juge.

        Déroulement

        En général, le véhicule est immobilisé à l’aide d’un sabot. Le véhicule peut aussi être déplacé et mis en dépôt.

        L’immobilisation ne doit en aucun cas détériorer le véhicule.

        Le commissaire de justice établit alors un procès-verbal d’immobilisation. Le document doit mentionner les informations suivantes :

        • Titre exécutoire autorisant la saisie

        • Date et heure de la saisie

        • Lieu de l’immobilisation (ou lieu où le véhicule a été transporté pour être mis en dépôt)

        • Description du véhicule (numéro d’immatriculation, marque, couleur et, éventuellement, contenu apparent et détériorations visibles)

        • Indication que vous êtes ou non présent lors de la saisie

        Le commissaire de justice vous remet ensuite le procès-verbal d’immobilisation.

        À savoir

        le véhicule peut être immobilisé lors d’une saisie-vente, pratiquée dans les locaux que vous occupez ou les locaux d’une autre personne qui détient le véhicule pour votre compte.

        Dans les 8 jours qui suivent l’immobilisation, le commissaire de justice doit vous notifier un commandement de payer.

        Ce commandement doit contenir les informations suivantes :

        • Copie du procès-verbal d’immobilisation

        • Décompte distinct des sommes réclamées (dettes, frais, intérêts dus) et du taux des intérêts

        • Avertissement que si vous ne payez pas et que vous ne vendez pas votre véhicule dans un délai d’un mois, votre véhicule sera vendu aux enchères publiques

        • Indication que vous pouvez contester l’immobilisation devant le juge de l’exécution du lieu où vous habitez ou du lieu d’immobilisation du véhicule

        • Texte des  articles R221-30 à R221-32 du code des procédures civiles d’exécution 

        Si vous ne payez pas, vous avez un mois à partir de la date d’immobilisation pour vendre véhicule. Le commissaire de justice informe le créancier des conditions de vente, car la vente ne peut avoir lieu qu’avec l’accord du créancier.

        Passé le délai d’un mois, votre véhicule peut être vendu aux enchères publiques.

          Le jour même de la saisie, le commissaire de justice doit vous informer de l’immobilisation par lettre simple envoyée ou déposée à votre adresse.

          Cette lettre doit mentionner :

          • Titre exécutoire autorisant la saisie

          • Lieu de l’immobilisation, ou le lieu où le véhicule a été transporté pour être mis en dépôt

          • Avertissement que l’immobilisation vaut saisie et que, si le véhicule a été immobilisé sur la voie publique, le lieu où il peut être transporté dans les 48 heures

          • Mention que vous pouvez contester l’immobilisation devant le juge de l’exécution du tribunal du lieu d’immobilisation du véhicule et l’adresse du greffe (en caractère très apparents)

          Dans les 8 jours qui suivent l’immobilisation, le commissaire de justice doit vous notifier un commandement de payer.

          Ce commandement doit contenir les informations suivantes :

          • Copie du procès-verbal d’immobilisation

          • Décompte distinct des sommes réclamées (dettes, frais, intérêts dus) et du taux des intérêts

          • Avertissement que si vous ne payez pas et que vous ne vendez pas votre véhicule dans un délai d’un mois, votre véhicule sera vendu aux enchères publiques

          • Indication que vous pouvez contester l’immobilisation devant le juge de l’exécution du lieu où vous habitez ou du lieu d’immobilisation du véhicule

          • Texte des  articles R221-30 à R221-32 du code des procédures civiles d’exécution 

          Si vous ne payez pas, vous avez un mois à partir de la date d’immobilisation pour vendre véhicule. Le commissaire de justice informe le créancier des conditions de vente, car la vente ne peut avoir lieu qu’avec l’accord du créancier.

          Passé le délai d’un mois, votre véhicule peut être vendu aux enchères publiques.

            Contestation

            Vous pouvez contester la saisie (par exemple, parce que le véhicule ne vous appartient pas ou qu’il est indispensable à votre activité professionnelle, ou parce que le procès-verbal n’est pas valable).

            La contestation se fait par assignation devant le juge de l’exécution du tribunal de votre domicile ou du lieu d’immobilisation du véhicule.

            Où s’adresser ?

             Tribunal judiciaire 

            Le jour-même où le juge rend sa décision, une copie de sa décision vous est envoyée (et au débiteur et au commissaire de justice) par lettre simple. Vous-même et le débiteur êtes également informés de la décision du juge par lettre recommandée avec accusé de réception.

            Il est possible de faire appel de la décision du juge.

          Contact