Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Saisie immobilière

Si vous avez une dette et que vous ne parvenez pas à la rembourser, vous êtes appelé le débiteur . La personne à qui vous devez de l’argent (banque ou syndic de l’immeuble en copropriété) est appelée le créancier .

Votre créancier peut demander à un commissaire de justice de saisir un bien immobilier (maison, appartement…) vous appartenant.

Si vous ne remboursez pas votre dette dans les 8 jours, le bien immobilier peut être vendu pour payer votre créancier.

    Tout bien immobilier dont vous êtes propriétaire peut être saisi (maison, appartement…).

    Le bien immobilier peut être habité ou non.

    Sa valeur doit être proche du montant de la somme que vous devez.

    Lorsque votre créancier a un titre exécutoire (jugement ou document fait par un notaire), il peut charger un commissaire de justice de saisir votre bien immobilier.

    Généralement, la saisie immobilière a lieu si vous avez a déjà reçu plusieurs demandes de paiement et que vous restez sans payer les mensualités d’un crédit immobilier (ou les charges de copropriété, dans le cas d’un logement en copropriété).

    Le commissaire de justice vous signifie un commandement de payer, en personne ou à votre domicile.

    Ce commandement de payer vaut saisie du bien immobilier.

    En conséquence :

    • Vous avez 8 jours pour payer la somme que vous devez. Ce délai est de 30 jours si vous avez hypothéqué votre bien immobilier pour garantir la dette d’une autre personne.

    • Vous avez désormais interdiction de vendre ou de donner le bien saisi. S’il est mis en location, vous avez interdiction d’utiliser le montant des loyers.

    • Si quelqu’un habite le bien saisi et que le commandement de payer ordonne son expulsion, alors la personne doit quitter le bien saisi.

    Pour être valable, le commandement de payer doit notamment indiquer les informations suivantes :

    • Avocat du créancier

    • Date et titre exécutoire (jugement ou acte d’un notaire)

    • Bien immobilier saisi

    • Juge de l’exécution à qui vous adresser, notamment pour contester la saisie

    • Décompte des sommes qui vous sont réclamées (montant de votre dette, des frais et des intérêts dus et taux des intérêts moratoires)

    • Obligation de payer ces sommes dans un certain délai. Et que si vous ne le faites pas, vous serez convoqué devant le juge de l’exécution. Le juge décidera alors de la vente du bien immobilier.

    • Obligation d’indiquer au commissaire de justice l’identité et les coordonnées du locataire, si le bien saisi est mis en location

    • Possibilité de demander l’aide juridictionnelle si vous en remplissez les conditions d’attribution

    • Possibilité de déposer un dossier de surendettement auprès de la commission de surendettement des particuliers, si vous estimez être surendetté

    • Possibilité de continuer à rechercher un acheteur pour le bien immobilier ou à donner mandat pour cette recherche. Mais cette vente ne pourra désormais se faire qu’avec l’autorisation du juge de l’exécution.

    À savoir

    dès la remise du commandement de payer, si vous êtes surendetté, vous pouvez demander à la commission de surendettement la suspension de la saisie immobilière (c’est-à-dire son arrêt temporaire).

    Si vous avez payé la somme qui vous est réclamée dans le délai indiqué dans le commandement de payer, la saisie immobilière et ses conséquences s’arrêtent définitivement.

      Si vous n’avez pas payé les sommes réclamées dans le délai indiqué dans le commandement de payer, alors le commissaire de justice réalise les actes préparatoires à la vente du bien saisi :

      1. Le commissaire de justice se rend sur place pour établir un procès-verbal (PV) de description du bien saisi. Il peut entrer à l’intérieur du bien saisi que la personne qui habite le bien saisi soit présente ou non, et avec ou sans son accord.

      2. Le commissaire de justice doit faire publier le commandement de payer au service de publicité foncière (ex-conservation des hypothèques), au plus tard 2 mois après vous l’avoir signifié.

      3. Après avoir fait publié le commandement de payer au service de publicité foncière, le commissaire de justice a deux mois pour vous remettre une assignation à comparaître à une audience d’orientation. C’est pendant cette audience que le juge décide si le bien saisi doit ou non être mis en vente. L’assignation à comparaître doit vous parvenir dans un délai de 1 à 3 mois avant l’audience d’orientation.

      À savoir

      sans attendre l’audience d’orientation, vous pouvez demander la vente amiable de votre bien au juge, à la condition d’informer le créancier.

        Rappel

        après la publication du commandement au service de publicité foncière, le commissaire de justice a 2 mois pour vous assigner à comparaître à une audience d’orientation. L’assignation à comparaître doit vous parvenir dans un délai de 1 à 3 mois avant l’audience d’orientation.

        C’est au cours de l’audience d’orientation que le juge de l’exécution décide si le bien saisi doit ou non être mis en vente.

        L’audience a lieu au tribunal judiciaire dont dépend le bien saisi.

        L’audience se déroule en votre présence (et éventuellement celle de votre avocat) et en présence du créancier et de son avocat.

        Lors de cette audience, votre avocat peut contester la saisie.

        Selon le motif de la contestation, vous pouvez obtenir

        • soit l’arrêt définitif de la procédure de saisie (par exemple : le bien saisi ne vous appartient pas),

        • soit son arrêt temporaire (par exemple, le commandement de payer n’est pas valable car le commissaire de justice n’a pas respecté les délais de la procédure).

        Mais, lors de cette audience, vous-même ou votre avocat pouvez demander au juge qu’il décide la vente amiable du bien, plutôt que sa vente forcée.

        En effet, une vente amiable peut permettre de vendre le bien saisi à un meilleur prix que lors d’une vente forcée.

        À noter

        pour payer votre avocat, vous pouvez obtenir l’aide juridictionnelle dans certains cas. Mais si vous souhaitez obtenir uniquement les conseils d’un avocat, vous pouvez en consulter un gratuitement.

        À la fin de l’audience, le juge rend sa décision.

        Il peut décider :

        • Soit d’autoriser la vente amiable du bien saisi

        • Soit d’ordonner la vente forcée du bien saisi

        • Soit de mettre fin, définitivement ou temporairement, à la procédure de saisie

        À savoir

        si vous avez déposé un dossier de surendettement et que le juge ordonne la vente forcée du bien saisi, vous pouvez demander à la commission de surendettement d’intervenir auprès de juge pour obtenir le report de la vente.

        Autorisation de la vente

        La vente amiable n’est possible que si le juge l’autorise.

        Vous pouvez demander la vente amiable au juge 

        • sans attendre l’audience d’orientation, mais à la condition d’en prévenir le créancier

        • ou lors de l’audience d’orientation.

        Organisation de la vente amiable

        Le juge fixe le prix minimum auquel le bien peut être vendu.

        Il fixe la date l’audience de rappel .

        Cette audience de rappel doit se tenir au maximum 4 mois plus tard.

        Dans l’attente de cette audience,

        • vous devez faire les démarches pour vendre votre bien

        • et le créancier a le droit de demander l’arrêt de la procédure de vente amiable et d’enclencher la procédure de vente forcée du bien.

        Lors de l’audience de rappel, si vous justifiez d’un compromis de vente, le juge vous accorde un délai de 3 mois supplémentaires pour signer l’acte authentique de vente.

        Après ce délai de 3 mois :

        • Si le juge constate que les conditions fixées pour la vente amiable sont remplies, la vente du bien est définitive.

        • En l’absence d’acheteur ou si les conditions fixées pour la vente par le juge ne sont pas remplies, le juge ordonne la vente forcée du bien.

        Après la vente amiable

        La somme versée par l’acheteur est reversée à votre créancier.

        Lorsque le montant de cette somme est supérieur au total des sommes que vous devez, le reste de la somme vous est reversé.

        Lorsque le montant de cette somme est inférieur au total des sommes que vous devez, vous devez payer le montant restant de la dette.

        Organisation de la vente forcée

        La décision de la vente forcée est prise par le juge.

        Le juge fixe la date de l’audience d’adjudication (vente aux enchères) du bien, dans un délai qui doit être compris entre 2 et 4 mois.

        Le juge détermine les règles de visite du bien, à la demande du créancier.

        Dans l’attente de cette audience :

        • L’annonce de la vente forcée doit être diffusée (publication dans des journaux d’annonces légales, affichage d’un avis devant le bien saisi…). Il s’agit d’informer le plus grand nombre d’acheteurs potentiels. Cette démarche est faite par le créancier, à vos frais.

        • Le créancier fixe le montant auquel le bien sera mis à prix. Si aucune enchère n’a lieu durant la vente forcée, le créancier sera déclaré adjudicataire du bien à ce montant. Si vous estimez que la mise à prix est insuffisante, vus pouvez saisir le juge.

        À savoir

        vous pouvez convenir avec le créancier que le bien pourra être vendu de gré à gré. Cette vente peut être réalisée jusqu’à l’ouverture des enchères.

        Vente aux enchères

        L’audience d’adjudication se déroule au palais de justice, devant le juge de l’exécution.

        Chaque potentiel acheteur fait enchère par l’intermédiaire de son avocat.

        La dernière enchère détermine l’acheteur du bien.

        À savoir

        si aucune surenchère n’est faite, le créancier est déclaré adjudicataire, pour le montant de la mise à prix.

        Dans les 10 jours qui suivent la vente aux enchères, toute personne peut faire une surenchère, par acte d’avocat et déposée au greffe du juge de l’exécution.

        Cette surenchère doit être d’au moins 10 % du prix principal de la vente.

        Elle vaut demande de fixation d’une audience de surenchère.

        Le juge de l’exécution fixe l’audience de surenchère à une date comprise dans un délai de 2 à 4 mois après la surenchère.

        Lors de l’audience de surenchère, les enchères reprennent au niveau du montant de la surenchère.

        Si aucune personne ne fait d’enchère plus élevée, le surenchérisseur est déclaré adjudicataire.

        À la fin de l’audience, le juge de l’exécution rend un jugement d’adjudication.

        Le jugement indique notamment la date et le lieu de la vente forcée, l’identité de l’adjudicataire et le prix de la vente.

          À la fin de l’audience d’adjudication, le juge de l’exécution rend un jugement d’adjudication.

          Le jugement indique notamment la date et le lieu de la vente forcée, l’identité de l’adjudicataire et le prix de la vente.

            Après la vente aux enchères

            La somme récoltée à la fin de la dernière enchère est ensuite versée au créancier.

            Après remboursement, le juge met fin à la procédure de saisie.

            L’acheteur du bien peut faire expulser du bien saisi la personne qui l’occupe, sauf si les conditions de la vente prévoit son maintien dans les lieux.

          Saisie immobilière

          Si vous avez une dette et que vous ne parvenez pas à la rembourser, vous êtes appelé le débiteur . La personne à qui vous devez de l’argent (banque ou syndic de l’immeuble en copropriété) est appelée le créancier .

          Votre créancier peut demander à un commissaire de justice de saisir un bien immobilier (maison, appartement…) vous appartenant.

          Si vous ne remboursez pas votre dette dans les 8 jours, le bien immobilier peut être vendu pour payer votre créancier.

            Tout bien immobilier dont vous êtes propriétaire peut être saisi (maison, appartement…).

            Le bien immobilier peut être habité ou non.

            Sa valeur doit être proche du montant de la somme que vous devez.

            Lorsque votre créancier a un titre exécutoire (jugement ou document fait par un notaire), il peut charger un commissaire de justice de saisir votre bien immobilier.

            Généralement, la saisie immobilière a lieu si vous avez a déjà reçu plusieurs demandes de paiement et que vous restez sans payer les mensualités d’un crédit immobilier (ou les charges de copropriété, dans le cas d’un logement en copropriété).

            Le commissaire de justice vous signifie un commandement de payer, en personne ou à votre domicile.

            Ce commandement de payer vaut saisie du bien immobilier.

            En conséquence :

            • Vous avez 8 jours pour payer la somme que vous devez. Ce délai est de 30 jours si vous avez hypothéqué votre bien immobilier pour garantir la dette d’une autre personne.

            • Vous avez désormais interdiction de vendre ou de donner le bien saisi. S’il est mis en location, vous avez interdiction d’utiliser le montant des loyers.

            • Si quelqu’un habite le bien saisi et que le commandement de payer ordonne son expulsion, alors la personne doit quitter le bien saisi.

            Pour être valable, le commandement de payer doit notamment indiquer les informations suivantes :

            • Avocat du créancier

            • Date et titre exécutoire (jugement ou acte d’un notaire)

            • Bien immobilier saisi

            • Juge de l’exécution à qui vous adresser, notamment pour contester la saisie

            • Décompte des sommes qui vous sont réclamées (montant de votre dette, des frais et des intérêts dus et taux des intérêts moratoires)

            • Obligation de payer ces sommes dans un certain délai. Et que si vous ne le faites pas, vous serez convoqué devant le juge de l’exécution. Le juge décidera alors de la vente du bien immobilier.

            • Obligation d’indiquer au commissaire de justice l’identité et les coordonnées du locataire, si le bien saisi est mis en location

            • Possibilité de demander l’aide juridictionnelle si vous en remplissez les conditions d’attribution

            • Possibilité de déposer un dossier de surendettement auprès de la commission de surendettement des particuliers, si vous estimez être surendetté

            • Possibilité de continuer à rechercher un acheteur pour le bien immobilier ou à donner mandat pour cette recherche. Mais cette vente ne pourra désormais se faire qu’avec l’autorisation du juge de l’exécution.

            À savoir

            dès la remise du commandement de payer, si vous êtes surendetté, vous pouvez demander à la commission de surendettement la suspension de la saisie immobilière (c’est-à-dire son arrêt temporaire).

            Si vous avez payé la somme qui vous est réclamée dans le délai indiqué dans le commandement de payer, la saisie immobilière et ses conséquences s’arrêtent définitivement.

              Si vous n’avez pas payé les sommes réclamées dans le délai indiqué dans le commandement de payer, alors le commissaire de justice réalise les actes préparatoires à la vente du bien saisi :

              1. Le commissaire de justice se rend sur place pour établir un procès-verbal (PV) de description du bien saisi. Il peut entrer à l’intérieur du bien saisi que la personne qui habite le bien saisi soit présente ou non, et avec ou sans son accord.

              2. Le commissaire de justice doit faire publier le commandement de payer au service de publicité foncière (ex-conservation des hypothèques), au plus tard 2 mois après vous l’avoir signifié.

              3. Après avoir fait publié le commandement de payer au service de publicité foncière, le commissaire de justice a deux mois pour vous remettre une assignation à comparaître à une audience d’orientation. C’est pendant cette audience que le juge décide si le bien saisi doit ou non être mis en vente. L’assignation à comparaître doit vous parvenir dans un délai de 1 à 3 mois avant l’audience d’orientation.

              À savoir

              sans attendre l’audience d’orientation, vous pouvez demander la vente amiable de votre bien au juge, à la condition d’informer le créancier.

                Rappel

                après la publication du commandement au service de publicité foncière, le commissaire de justice a 2 mois pour vous assigner à comparaître à une audience d’orientation. L’assignation à comparaître doit vous parvenir dans un délai de 1 à 3 mois avant l’audience d’orientation.

                C’est au cours de l’audience d’orientation que le juge de l’exécution décide si le bien saisi doit ou non être mis en vente.

                L’audience a lieu au tribunal judiciaire dont dépend le bien saisi.

                L’audience se déroule en votre présence (et éventuellement celle de votre avocat) et en présence du créancier et de son avocat.

                Lors de cette audience, votre avocat peut contester la saisie.

                Selon le motif de la contestation, vous pouvez obtenir

                • soit l’arrêt définitif de la procédure de saisie (par exemple : le bien saisi ne vous appartient pas),

                • soit son arrêt temporaire (par exemple, le commandement de payer n’est pas valable car le commissaire de justice n’a pas respecté les délais de la procédure).

                Mais, lors de cette audience, vous-même ou votre avocat pouvez demander au juge qu’il décide la vente amiable du bien, plutôt que sa vente forcée.

                En effet, une vente amiable peut permettre de vendre le bien saisi à un meilleur prix que lors d’une vente forcée.

                À noter

                pour payer votre avocat, vous pouvez obtenir l’aide juridictionnelle dans certains cas. Mais si vous souhaitez obtenir uniquement les conseils d’un avocat, vous pouvez en consulter un gratuitement.

                À la fin de l’audience, le juge rend sa décision.

                Il peut décider :

                • Soit d’autoriser la vente amiable du bien saisi

                • Soit d’ordonner la vente forcée du bien saisi

                • Soit de mettre fin, définitivement ou temporairement, à la procédure de saisie

                À savoir

                si vous avez déposé un dossier de surendettement et que le juge ordonne la vente forcée du bien saisi, vous pouvez demander à la commission de surendettement d’intervenir auprès de juge pour obtenir le report de la vente.

                Autorisation de la vente

                La vente amiable n’est possible que si le juge l’autorise.

                Vous pouvez demander la vente amiable au juge 

                • sans attendre l’audience d’orientation, mais à la condition d’en prévenir le créancier

                • ou lors de l’audience d’orientation.

                Organisation de la vente amiable

                Le juge fixe le prix minimum auquel le bien peut être vendu.

                Il fixe la date l’audience de rappel .

                Cette audience de rappel doit se tenir au maximum 4 mois plus tard.

                Dans l’attente de cette audience,

                • vous devez faire les démarches pour vendre votre bien

                • et le créancier a le droit de demander l’arrêt de la procédure de vente amiable et d’enclencher la procédure de vente forcée du bien.

                Lors de l’audience de rappel, si vous justifiez d’un compromis de vente, le juge vous accorde un délai de 3 mois supplémentaires pour signer l’acte authentique de vente.

                Après ce délai de 3 mois :

                • Si le juge constate que les conditions fixées pour la vente amiable sont remplies, la vente du bien est définitive.

                • En l’absence d’acheteur ou si les conditions fixées pour la vente par le juge ne sont pas remplies, le juge ordonne la vente forcée du bien.

                Après la vente amiable

                La somme versée par l’acheteur est reversée à votre créancier.

                Lorsque le montant de cette somme est supérieur au total des sommes que vous devez, le reste de la somme vous est reversé.

                Lorsque le montant de cette somme est inférieur au total des sommes que vous devez, vous devez payer le montant restant de la dette.

                Organisation de la vente forcée

                La décision de la vente forcée est prise par le juge.

                Le juge fixe la date de l’audience d’adjudication (vente aux enchères) du bien, dans un délai qui doit être compris entre 2 et 4 mois.

                Le juge détermine les règles de visite du bien, à la demande du créancier.

                Dans l’attente de cette audience :

                • L’annonce de la vente forcée doit être diffusée (publication dans des journaux d’annonces légales, affichage d’un avis devant le bien saisi…). Il s’agit d’informer le plus grand nombre d’acheteurs potentiels. Cette démarche est faite par le créancier, à vos frais.

                • Le créancier fixe le montant auquel le bien sera mis à prix. Si aucune enchère n’a lieu durant la vente forcée, le créancier sera déclaré adjudicataire du bien à ce montant. Si vous estimez que la mise à prix est insuffisante, vus pouvez saisir le juge.

                À savoir

                vous pouvez convenir avec le créancier que le bien pourra être vendu de gré à gré. Cette vente peut être réalisée jusqu’à l’ouverture des enchères.

                Vente aux enchères

                L’audience d’adjudication se déroule au palais de justice, devant le juge de l’exécution.

                Chaque potentiel acheteur fait enchère par l’intermédiaire de son avocat.

                La dernière enchère détermine l’acheteur du bien.

                À savoir

                si aucune surenchère n’est faite, le créancier est déclaré adjudicataire, pour le montant de la mise à prix.

                Dans les 10 jours qui suivent la vente aux enchères, toute personne peut faire une surenchère, par acte d’avocat et déposée au greffe du juge de l’exécution.

                Cette surenchère doit être d’au moins 10 % du prix principal de la vente.

                Elle vaut demande de fixation d’une audience de surenchère.

                Le juge de l’exécution fixe l’audience de surenchère à une date comprise dans un délai de 2 à 4 mois après la surenchère.

                Lors de l’audience de surenchère, les enchères reprennent au niveau du montant de la surenchère.

                Si aucune personne ne fait d’enchère plus élevée, le surenchérisseur est déclaré adjudicataire.

                À la fin de l’audience, le juge de l’exécution rend un jugement d’adjudication.

                Le jugement indique notamment la date et le lieu de la vente forcée, l’identité de l’adjudicataire et le prix de la vente.

                  À la fin de l’audience d’adjudication, le juge de l’exécution rend un jugement d’adjudication.

                  Le jugement indique notamment la date et le lieu de la vente forcée, l’identité de l’adjudicataire et le prix de la vente.

                    Après la vente aux enchères

                    La somme récoltée à la fin de la dernière enchère est ensuite versée au créancier.

                    Après remboursement, le juge met fin à la procédure de saisie.

                    L’acheteur du bien peut faire expulser du bien saisi la personne qui l’occupe, sauf si les conditions de la vente prévoit son maintien dans les lieux.

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