Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Surendettement : plan conventionnel de redressement

Lorsque le dossier de surendettement est recevable et que la dette est remboursable, la commission peut orienter le dossier vers l’élaboration d’un plan conventionnel de redressement , sous certaines conditions.

    Lorsque la dette est remboursable et que le demandeur possède un bien immobilier, la commission de surendettement recherche d’abord un accord entre les parties (créanciers et surendetté).

    Cet accord prend la forme d’un plan conventionnel de redressement. Il contient des solutions pour alléger le poids de la dette du surendetté (report ou rééchelonnement des échéances, remise de dettes, réduction ou suppression du taux d’intérêt,…).

    En l’absence d’accord, et à la demande du surendetté, la commission décidera des mesures imposées.

    À noter

    lorsque le surendetté ne possède pas de bien immobilier, la commission peut orienter directement le dossier vers des mesures imposées.

    Pour définir les mesures à prendre, la commission détermine le montant minimum à laisser au surendetté pour qu’il puisse payer ses dépenses inévitables.

    À noter

    Le montant des dépenses du budget vie courante ne peut en aucun cas être inférieur au montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA).

    Si le dossier a été déposé par un seul membre du couple (marié, pacsé, concubinage), la commission demande au surendetté des informations :

    • Soit sur les ressources de l’époux, partenaire de  Pacs , concubin ne participant pas à la procédure

    • Soit sur le partage des charges courantes du couple

    Ces informations sont nécessaires pour établir la quote-part des dépenses supportées par le surendetté.

    Évaluation des dépenses

    Certaines dépenses sont prises en compte à leur montant réel, d’autres sont évaluées selon un barème, d’autres encore peuvent être réajustées au-delà de ce barème :

    Budget vie courante : mode de prise en compte des dépenses

    Dépenses

    Prise en compte

    Alimentation

    Application d’un barème

    Frais d’hygiène

    Habillement

    Frais de santé (dont mutuelle)

    Montant réel, dans la limite d’un barème

    Frais pour les personnes à charge

    Frais de scolarité

    Montant réel

    Il faut fournir un justificatif

    Frais de garde

    Impôts (sur le revenu, taxes foncières …)

    Montant réel

    Il faut fournir un justificatif

    Pensions alimentaires (versées)

    Prestation compensatoire (versée)

    Habitation

    Loyer (hors charges)

    Montant réel

    Il faut fournir un justificatif

    Assurance habitation

    Montant réel, dans la limite d’un barème

    Un justificatif peut devoir être fourni

    Eau

    Électricité (hors chauffage)

    Téléphone

    Chauffage

    Application d’un barème

    Produits d’entretien ménager

    Frais de trajets domicile-travail

    Véhicule personnel

    Application d’un barème

    Transport en commun

    Montant réel

    Il faut fournir un justificatif

    Autres frais de transport

    Application d’un barème

    Évaluation des ressources

    La commission tient compte de tout type de ressource, saisissable ou non, perçue par le surendetté (salaires, prestations familiales, pensions alimentaires, prestations compensatoires, pensions de veuvage…).

    La commission recherche un accord entre le surendetté et ses créanciers en tenant compte du budget vie courante qu’elle a déterminé. Dans ce cadre, elle établit des propositions de plan sur lesquelles le surendetté et les créanciers peuvent se mettre d’accord.

    Mesures mises en place

    L’objectif du plan conventionnel est d’alléger le poids de la dette de la personne surendettée.

    Dans ce cadre, le montant affecté au remboursement de la dette est évalué par la commission, déduction faite du budget vie courante , sans que ce montant puisse dépasser la différence entre le montant de ses ressources réelles et le montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA).

    À partir de là, le plan peut comporter différentes mesures, combinées ou non :

    • Report ou rééchelonnement d’une ou plusieurs dettes

    • Remises de dette

    • Consolidation, création ou substitution de garantie

    Le plan peut par ailleurs prévoir certains engagements de la part du demandeur :

    • Réalisation d’actes visant à faciliter ou garantir le paiement de sa dette (par exemple, vente d’une partie de ses biens)

    • Promesse de ne pas faire d’acte pouvant aggraver son insolvabilité (par exemple, ne pas prendre de nouveaux crédits)

    À savoir

    la priorité est toujours accordée aux dettes de logement. Et aucun rééchelonnement, remise ou effacement n’est possible sans l’accord du créancier pour les dettes alimentaires, les dommages et intérêts et les dettes frauduleuses contre un organisme de protection sociale.

    Proposition du plan aux créanciers

    Le plan élaborée par la commission est notifié aux créanciers par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.

    Le créancier a 30 jours pour refuser cette proposition.

    En l’absence de réponse dans ce délai, l’accord du créancier est réputé acquis.

    Accord du surendetté et des créanciers

    Si le surendetté et les créanciers sont d’accord sur les mesures envisagées, le plan conventionnel est signé et daté par le surendetté et ses créanciers.

    Chacun en reçoit une copie par courrier simple.

    Le plan entre en application à la date fixée par la commission. Si ce n’est pas le cas, il entre en application au plus tard le dernier jour du mois suivant la date du courrier par lequel la commission informe les parties (créanciers, surendetté) de l’approbation du plan.

    À noter

    si le surendetté ne tient pas ses engagements, 15 jours après une mise en demeure restée infructueuse, le plan n’est plus applicable et les créanciers peuvent reprendre leurs procédures de recouvrement. Le surendetté ne peut pas déposer un nouveau dossier de surendettement, sauf s’il peut justifier de circonstances nouvelles.

    En l’absence d’accord

    Si aucun accord n’a été trouvé, la commission constate l’échec de la procédure amiable par procès-verbal. Le surendetté en est informé par lettre recommandée avec accusé de réception.

    Dans les 15 jours ans qui suivent cette notification, le surendetté peut demander à la commission d’imposer certaines mesures. La demande doit être signée, déposée ou envoyée au secrétariat de la commission au moyen d’un courrier recommandé avec avis de réception.

    Attention

    en l’absence de demande de la part du surendetté, le dossier de surendettement est clos et les créanciers peuvent reprendre leurs procédures de recouvrement.

    La commission avertit alors les créanciers qu’ils bénéficient d’un délai de 15 jours pour présenter leurs observations.

    Le plan ne peut pas dépasser 7 ans, même s’il fait l’objet d’une révision ou d’un renouvellement.

    Toutefois, les mesures peuvent excéder cette durée dans l’une des 2 situations suivantes :

    • Elles concernent le remboursement de prêts souscrits pour l’achat de la résidence principale du surendetté

    • Elles permettent au surendetté de rembourser la totalité de ses dettes, tout en évitant la vente de sa résidence principale

    Le surendetté dont la situation financière se dégrade en cours de plan peut saisir la commission pour lui demander :

    • Soit un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire

    • Soit une procédure de rétablissement personnel avec liquidation judiciaire

    Cette demande doit être faite à l’aide d’une lettre signée, déposée ou envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

    La lettre doit comporter les informations suivantes :

    • Nom, prénoms et adresse

    • Situation familiale

    • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

    • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise

Surendettement

    Surendettement : plan conventionnel de redressement

    Lorsque le dossier de surendettement est recevable et que la dette est remboursable, la commission peut orienter le dossier vers l’élaboration d’un plan conventionnel de redressement , sous certaines conditions.

      Lorsque la dette est remboursable et que le demandeur possède un bien immobilier, la commission de surendettement recherche d’abord un accord entre les parties (créanciers et surendetté).

      Cet accord prend la forme d’un plan conventionnel de redressement. Il contient des solutions pour alléger le poids de la dette du surendetté (report ou rééchelonnement des échéances, remise de dettes, réduction ou suppression du taux d’intérêt,…).

      En l’absence d’accord, et à la demande du surendetté, la commission décidera des mesures imposées.

      À noter

      lorsque le surendetté ne possède pas de bien immobilier, la commission peut orienter directement le dossier vers des mesures imposées.

      Pour définir les mesures à prendre, la commission détermine le montant minimum à laisser au surendetté pour qu’il puisse payer ses dépenses inévitables.

      À noter

      Le montant des dépenses du budget vie courante ne peut en aucun cas être inférieur au montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA).

      Si le dossier a été déposé par un seul membre du couple (marié, pacsé, concubinage), la commission demande au surendetté des informations :

      • Soit sur les ressources de l’époux, partenaire de  Pacs , concubin ne participant pas à la procédure

      • Soit sur le partage des charges courantes du couple

      Ces informations sont nécessaires pour établir la quote-part des dépenses supportées par le surendetté.

      Évaluation des dépenses

      Certaines dépenses sont prises en compte à leur montant réel, d’autres sont évaluées selon un barème, d’autres encore peuvent être réajustées au-delà de ce barème :

      Budget vie courante : mode de prise en compte des dépenses

      Dépenses

      Prise en compte

      Alimentation

      Application d’un barème

      Frais d’hygiène

      Habillement

      Frais de santé (dont mutuelle)

      Montant réel, dans la limite d’un barème

      Frais pour les personnes à charge

      Frais de scolarité

      Montant réel

      Il faut fournir un justificatif

      Frais de garde

      Impôts (sur le revenu, taxes foncières …)

      Montant réel

      Il faut fournir un justificatif

      Pensions alimentaires (versées)

      Prestation compensatoire (versée)

      Habitation

      Loyer (hors charges)

      Montant réel

      Il faut fournir un justificatif

      Assurance habitation

      Montant réel, dans la limite d’un barème

      Un justificatif peut devoir être fourni

      Eau

      Électricité (hors chauffage)

      Téléphone

      Chauffage

      Application d’un barème

      Produits d’entretien ménager

      Frais de trajets domicile-travail

      Véhicule personnel

      Application d’un barème

      Transport en commun

      Montant réel

      Il faut fournir un justificatif

      Autres frais de transport

      Application d’un barème

      Évaluation des ressources

      La commission tient compte de tout type de ressource, saisissable ou non, perçue par le surendetté (salaires, prestations familiales, pensions alimentaires, prestations compensatoires, pensions de veuvage…).

      La commission recherche un accord entre le surendetté et ses créanciers en tenant compte du budget vie courante qu’elle a déterminé. Dans ce cadre, elle établit des propositions de plan sur lesquelles le surendetté et les créanciers peuvent se mettre d’accord.

      Mesures mises en place

      L’objectif du plan conventionnel est d’alléger le poids de la dette de la personne surendettée.

      Dans ce cadre, le montant affecté au remboursement de la dette est évalué par la commission, déduction faite du budget vie courante , sans que ce montant puisse dépasser la différence entre le montant de ses ressources réelles et le montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA).

      À partir de là, le plan peut comporter différentes mesures, combinées ou non :

      • Report ou rééchelonnement d’une ou plusieurs dettes

      • Remises de dette

      • Consolidation, création ou substitution de garantie

      Le plan peut par ailleurs prévoir certains engagements de la part du demandeur :

      • Réalisation d’actes visant à faciliter ou garantir le paiement de sa dette (par exemple, vente d’une partie de ses biens)

      • Promesse de ne pas faire d’acte pouvant aggraver son insolvabilité (par exemple, ne pas prendre de nouveaux crédits)

      À savoir

      la priorité est toujours accordée aux dettes de logement. Et aucun rééchelonnement, remise ou effacement n’est possible sans l’accord du créancier pour les dettes alimentaires, les dommages et intérêts et les dettes frauduleuses contre un organisme de protection sociale.

      Proposition du plan aux créanciers

      Le plan élaborée par la commission est notifié aux créanciers par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.

      Le créancier a 30 jours pour refuser cette proposition.

      En l’absence de réponse dans ce délai, l’accord du créancier est réputé acquis.

      Accord du surendetté et des créanciers

      Si le surendetté et les créanciers sont d’accord sur les mesures envisagées, le plan conventionnel est signé et daté par le surendetté et ses créanciers.

      Chacun en reçoit une copie par courrier simple.

      Le plan entre en application à la date fixée par la commission. Si ce n’est pas le cas, il entre en application au plus tard le dernier jour du mois suivant la date du courrier par lequel la commission informe les parties (créanciers, surendetté) de l’approbation du plan.

      À noter

      si le surendetté ne tient pas ses engagements, 15 jours après une mise en demeure restée infructueuse, le plan n’est plus applicable et les créanciers peuvent reprendre leurs procédures de recouvrement. Le surendetté ne peut pas déposer un nouveau dossier de surendettement, sauf s’il peut justifier de circonstances nouvelles.

      En l’absence d’accord

      Si aucun accord n’a été trouvé, la commission constate l’échec de la procédure amiable par procès-verbal. Le surendetté en est informé par lettre recommandée avec accusé de réception.

      Dans les 15 jours ans qui suivent cette notification, le surendetté peut demander à la commission d’imposer certaines mesures. La demande doit être signée, déposée ou envoyée au secrétariat de la commission au moyen d’un courrier recommandé avec avis de réception.

      Attention

      en l’absence de demande de la part du surendetté, le dossier de surendettement est clos et les créanciers peuvent reprendre leurs procédures de recouvrement.

      La commission avertit alors les créanciers qu’ils bénéficient d’un délai de 15 jours pour présenter leurs observations.

      Le plan ne peut pas dépasser 7 ans, même s’il fait l’objet d’une révision ou d’un renouvellement.

      Toutefois, les mesures peuvent excéder cette durée dans l’une des 2 situations suivantes :

      • Elles concernent le remboursement de prêts souscrits pour l’achat de la résidence principale du surendetté

      • Elles permettent au surendetté de rembourser la totalité de ses dettes, tout en évitant la vente de sa résidence principale

      Le surendetté dont la situation financière se dégrade en cours de plan peut saisir la commission pour lui demander :

      • Soit un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire

      • Soit une procédure de rétablissement personnel avec liquidation judiciaire

      Cette demande doit être faite à l’aide d’une lettre signée, déposée ou envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

      La lettre doit comporter les informations suivantes :

      • Nom, prénoms et adresse

      • Situation familiale

      • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

      • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise

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