Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme, que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles différentes selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale à l’accueil du service urbanisme, Mairie de Bègles, mais aussi depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire en mairie sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable.

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Période d’essai pour un salarié

La période d’essai permet à l’employeur d’évaluer les compétences du salarié avant son embauche définitive ou temporaire. La période d’essai permet également au futur salarié d’apprécier les fonctions qu’il va occuper dans l’entreprise. Nous vous expliquons la réglementation selon que le contrat est un  CDI , un  CDD  ou un contrat de travail temporaire (intérim).

Recrutement dans le secteur privé

      Non, la période d’essai n’est pas obligatoire.

      Cependant, le salarié doit effectuer une période d’essai si elle est prévue dans son contrat de travail ou sa lettre d’engagement.

      Attention

      Il faut distinguer la période d’essai de l’essai professionnel et de la période probatoire.

      Si le salarié a effectué une période d’essai à l’occasion d’un CDD et que celui-ci se transforme en CDI dans la même entreprise, l’employeur peut demander au salarié d’effectuer alors une nouvelle période d’essai.

      La durée de la période d’essai varie en fonction de la qualification du salarié :

      Durée initiale de la période d’essai

      La durée maximale légale de la période d’essai initiale d’un CDI est de 2 mois.

      Une convention collective ou le contrat de travail peut prévoir une durée plus courte.

      La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

      La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

      Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

      Exemple

      Une période d’essai de 2 mois qui débute un 15 mars doit prendre fin le 14 mai suivant à minuit (même si ce dernier jour tombe un dimanche ou un jour férié).

      Renouvellement de la période d’essai

      La période d’essai est renouvelable 1 fois.

      Elle est donc de 4 mois maximum si les 3 conditions suivantes sont réunies :

      • Le renouvellement de la période d’essai est prévu par accord de branche étendu

      • Le fait qu’elle peut être renouvelée est clairement indiqué dans le contrat de travail ou la lettre d’engagement

      • Le salarié a donné son accord pour renouveler la période d’essai, durant la période d’essai initiale, par écrit ou par mail

      L’employeur ne peut pas imposer au salarié une période d’essai initiale de 4 mois d’emblée. La période d’essai initiale doit d’abord être de 2 mois, puis être renouvelée par la suite afin d’atteindre 4 mois au maximum.

        Durée initiale de la période d’essai

        La durée maximale légale de la période d’essai initiale d’un CDI est de 3 mois.

        Une convention collective ou le contrat de travail peut prévoir une durée plus courte.

        La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

        La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

        Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

        Exemple

        Une période d’essai de 3 mois qui débute un 15 mars doit prendre fin le 14 juin suivant à minuit (même si ce dernier jour tombe un dimanche ou un jour férié).

        Renouvellement de la période d’essai

        La période d’essai est renouvelable une fois.

        Elle est donc de 6 mois maximum, si les 3 conditions suivantes sont réunies :

        • Le renouvellement de la période d’essai est prévu par accord de branche étendu

        • Le fait qu’elle peut être renouvelée est clairement indiqué dans le contrat de travail ou la lettre d’engagement)

        • Le salarié a donné son accord pour renouveler la période d’essai, durant la période d’essai initiale, par écrit ou par mail

        L’employeur ne peut pas imposer au salarié une période d’essai initiale de 6 mois d’emblée. La période d’essai initiale doit d’abord être de 3 mois, puis être renouvelée par la suite afin d’atteindre 6 mois au maximum.

          Durée initiale de la période d’essai

          La durée maximale légale de la période d’essai initiale d’un CDI est de 4 mois.

          Une convention collective ou le contrat de travail peut prévoir une durée plus courte.

          Attention

          Il n’est plus possible de déroger à la durée maximale légale de la période d’essai depuis le 9 septembre 2023. En revanche, les contrats de travail conclus avant cette date et prévoyant une durée dérogatoire plus longue restent applicables.

          La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

          La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

          Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

          Exemple

          Une période d’essai de 4 mois qui débute un 15 mars doit prendre fin le 14 juillet suivant à minuit (même si ce dernier jour tombe un dimanche ou un jour férié).

          Renouvellement de la période d’essai

          La période d’essai est renouvelable une fois.

          Elle est donc de 8 mois maximum, si les 3 conditions suivantes sont réunies :

          • Le renouvellement de la période d’essai est prévu par accord de branche étendu

          • Le fait qu’elle peut être renouvelée est clairement indiqué dans le contrat de travail ou la lettre d’engagement)

          • Le salarié a donné son accord pour renouveler la période d’essai, durant la période d’essai initiale, par écrit ou par mail

          L’employeur ne peut pas vous imposer au salarié une période d’essai initiale de 8 mois d’emblée. La période d’essai initiale doit d’abord être de 4 mois puis renouvelée par la suite afin d’atteindre 8 mois au maximum.

            Un simulateur permet d’obtenir une réponse en fonction de la convention collective à laquelle l’entreprise est rattachée :

          • Savoir si la période d’essai peut être renouvelée

            La rémunération versée durant la période d’essai est celle fixée dans le contrat de travail.

            L’employeur ou le salarié peuvent rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

            L’employeur qui souhaite rompre la période d’essai doit prévenir le salarié, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

            Ce délai de prévenance est applicable si le contrat de travail du salarié comporte une période d’essai d’au moins 1 semaine.

            Le délai minimum de prévenance varie selon la durée de présence du salarié dans l’entreprise :

            Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

            Durée de présence du salarié dans l’entreprise

            Délai de prévenance

            Inférieure à 8 jours

            24 heures

            Entre 8 jours et 1 mois de présence

            48 heures

            Entre 1 mois et 3 mois de présence

            2 semaines

            Après 3 mois de présence

            1 mois

            En raison de la durée du délai de prévenance, la période d’essai ne peut pas être prolongée.

            Si le délai légal de prévenance n’est pas respecté, l’employeur doit verser au salarié une indemnité compensatrice.

            Son montant (indemnité compensatrice de congés payés comprise) est égal au montant des salaires et avantages que le salarié aurait perçus s’il avait travaillé jusqu’à la fin du délai de prévenance.

            À savoir

            La rupture de la période d’essai par l’employeur peut être considérée comme abusive par le conseil de prud’hommes (CPH) si le motif de la rupture elle n’est pas liée aux compétences du salarié.

            L’employeur remet au salarié les documents de fin de contrat à la fin du délai de prévenance.

              Procédure

              Pendant la période d’essai, le salarié peut rompre librement son contrat de travail.

              Aucune procédure particulière n’est imposée au salarié qui souhaite rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

              Il n’existe pas de formalisme.

              Pour éviter tout litige, le salarié peut prévenir l’employeur de sa décision par lettre avec  RAR  ou par mail avec demande d’accusé de réception.

              Délai de prévenance

              Le salarié qui souhaite rompre votre contrat de travail pendant la période d’essai doit avertir l’employeur, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

              Le délai minimum de prévenance varie selon en fonction de la durée de la présence du salarié dans l’entreprise :

              Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

              Durée de présence du salarié dans l’entreprise

              Délai de prévenance

              Inférieure à 8 jours

              24 heures

              Au moins 8 jours

              48 heures

              La rupture du contrat de travail pendant la période d’essai par le salarié ne lui donne pas droit à l’allocation chômage, mais il existe des exceptions.

                À la fin de la période d’essai, et en l’absence de rupture anticipée, la relation de travail se poursuit automatiquement entre le salarié et l’employeur.

                Non, la période d’essai n’est pas obligatoire.

                Cependant, le salarié doit effectuer une période d’essai si elle est prévue dans son contrat de travail ou sa lettre d’engagement.

                Attention

                Il faut distinguer la période d’essai de l’essai professionnel et de la période probatoire.

                La durée de la période d’essai varie en fonction de la durée du contrat de travail du salarié :

                La durée maximale légale de la période d’essai d’un CDD est de 2 semaines.

                La convention collective ou un usage peuvent prévoir une durée inférieure.

                Attention

                Il n’est plus possible de déroger à la durée maximale légale de la période d’essai depuis le 9 septembre 2023. En revanche, les contrats de travail conclus avant cette date et prévoyant une durée dérogatoire plus longue restent applicables.

                La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

                Exemple

                Une période d’essai de 2 semaines qui débute un 3 mai doit prendre fin le 16 mai suivant à minuit (même si ce dernier jour tombe un dimanche ou un jour férié).

                Attention

                Contrairement à la période d’essai d’un CDI, il n’est pas possible de renouveler la période d’essai d’un CDD, même en cas d’accord entre le salarié et l’employeur.

                  La durée maximale légale de la période d’essai d’un CDD est de 1 mois.

                  La convention collective ou un usage peuvent prévoir une durée inférieure.

                  Attention

                  Il n’est plus possible de déroger à la durée maximale légale de la période d’essai depuis le 9 septembre 2023. En revanche, les contrats de travail conclus avant cette date et prévoyant une durée dérogatoire plus longue restent applicables.

                  La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                  La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                  Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille salarié à temps plein ou à temps partiel.

                  Exemple

                  Une période d’essai de 1 mois qui débute un 3 mai doit prendre fin le 2 juin suivant à minuit (même si ce dernier jour tombe un dimanche ou un jour férié).

                  Attention

                  Contrairement à la période d’essai d’un CDI, il n’est pas possible de renouveler la période d’essai d’un CDD, même en cas d’accord entre le salarié et l’employeur.

                    Si le CDD du salarié ne comporte pas de terme précis, une durée minimale de la période d’essai doit être prévue par le contrat de travail.

                    La durée de la période d’essai est alors calculée en fonction de cette durée minimale.

                    La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                    La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                    Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

                    Attention

                    Contrairement à la période d’essai d’un CDI, il n’est pas possible de renouveler la période d’essai d’un CDD, même en cas d’accord entre le salarié et l’employeur.

                      La rémunération versée durant la période d’essai est celle fixée dans le contrat de travail.

                      L’employeur ou le salarié peuvent rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

                      L’employeur qui souhaite rompre la période d’essai doit prévenir le salarié, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

                      Ce délai de prévenance est applicable si le contrat de travail du salarié comporte une période d’essai d’au moins 1 semaine.

                      Le délai minimum de prévenance varie selon la durée de présence du salarié dans l’entreprise :

                      Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

                      Durée de présence du salarié dans l’entreprise

                      Délai de prévenance

                      Inférieure à 8 jours

                      24 heures

                      Entre 8 jours et 1 mois de présence

                      48 heures

                      Entre 1 mois et 3 mois de présence

                      2 semaines

                      Après 3 mois de présence

                      1 mois

                      En raison de la durée du délai de prévenance, la période d’essai ne peut pas être prolongée.

                      Si le délai légal de prévenance n’est pas respecté, l’employeur doit verser au salarié une indemnité compensatrice.

                      Son montant (indemnité compensatrice de congés payés comprise) est égal au montant des salaires et avantages que le salarié aurait perçus s’il avait travaillé jusqu’à la fin du délai de prévenance.

                      À savoir

                      La rupture de la période d’essai par l’employeur peut être considérée comme abusive par le conseil de prud’hommes (CPH) si le motif de la rupture elle n’est pas liée aux compétences du salarié.

                      L’employeur remet au salarié les documents de fin de contrat à la fin du délai de prévenance.

                        Procédure

                        Pendant la période d’essai, le salarié peut rompre librement son contrat de travail.

                        Aucune procédure particulière n’est imposée au salarié qui souhaite rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

                        Il n’existe pas de formalisme.

                        Pour éviter tout litige, le salarié peut prévenir l’employeur de sa décision par lettre avec  RAR  ou par mail avec demande d’accusé de réception.

                        Délai de prévenance

                        Le salarié qui souhaite rompre votre contrat de travail pendant la période d’essai doit avertir l’employeur, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

                        Le délai minimum de prévenance varie selon en fonction de la durée de la présence du salarié dans l’entreprise :

                        Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

                        Durée de présence du salarié dans l’entreprise

                        Délai de prévenance

                        Inférieure à 8 jours

                        24 heures

                        Au moins 8 jours

                        48 heures

                        La rupture du contrat de travail pendant la période d’essai par le salarié ne lui donne pas droit à l’allocation chômage, mais il existe des exceptions.

                          À la fin de la période d’essai, et en l’absence de rupture anticipée, la relation de travail se poursuit automatiquement entre le salarié et l’employeur.

                          Non, la période d’essai n’est pas obligatoire.

                          Cependant, le salarié doit effectuer une période d’essai si elle est prévue dans son contrat de travail ou sa lettre d’engagement.

                          Attention

                          Il faut distinguer la période d’essai de l’essai professionnel et de la période probatoire.

                          La durée de la période d’essai varie en fonction de la durée du contrat de travail du salarié :

                          La durée de la période d’essai est fixée par dispositions conventionnelles.

                          En l’absence de dispositions, la période d’essai est de 2 jours maximum.

                          La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                          La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                          Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

                            La durée de la période d’essai est fixée par dispositions conventionnelles.

                            En l’absence de dispositions, la période d’essai est de 3 jours maximum.

                            La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                            La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                            Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

                              La durée de la période d’essai est fixée par dispositions conventionnelles.

                              En l’absence de dispositions, la période d’essai est de 5 jours maximum.

                              La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                              La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                              Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

                                La rémunération versée durant la période d’essai est celle fixée dans le contrat de travail.

                                L’employeur ou le salarié peuvent rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

                                L’employeur qui souhaite rompre la période d’essai doit prévenir le salarié, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

                                Ce délai de prévenance est applicable si le contrat de travail du salarié comporte une période d’essai d’au moins 1 semaine.

                                Le délai minimum de prévenance varie selon la durée de présence du salarié dans l’entreprise :

                                Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

                                Durée de présence du salarié dans l’entreprise

                                Délai de prévenance

                                Inférieure à 8 jours

                                24 heures

                                Entre 8 jours et 1 mois de présence

                                48 heures

                                Entre 1 mois et 3 mois de présence

                                2 semaines

                                Après 3 mois de présence

                                1 mois

                                En raison de la durée du délai de prévenance, la période d’essai ne peut pas être prolongée.

                                Si le délai légal de prévenance n’est pas respecté, l’employeur doit verser au salarié une indemnité compensatrice.

                                Son montant (indemnité compensatrice de congés payés comprise) est égal au montant des salaires et avantages que le salarié aurait perçus s’il avait travaillé jusqu’à la fin du délai de prévenance.

                                À savoir

                                La rupture de la période d’essai par l’employeur peut être considérée comme abusive par le conseil de prud’hommes (CPH) si le motif de la rupture elle n’est pas liée aux compétences du salarié.

                                L’employeur remet au salarié les documents de fin de contrat à la fin du délai de prévenance.

                                  Procédure

                                  Pendant la période d’essai, le salarié peut rompre librement son contrat de travail.

                                  Aucune procédure particulière n’est imposée au salarié qui souhaite rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

                                  Il n’existe pas de formalisme.

                                  Pour éviter tout litige, le salarié peut prévenir l’employeur de sa décision par lettre avec  RAR  ou par mail avec demande d’accusé de réception.

                                  Délai de prévenance

                                  Le salarié qui souhaite rompre votre contrat de travail pendant la période d’essai doit avertir l’employeur, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

                                  Le délai minimum de prévenance varie selon en fonction de la durée de la présence du salarié dans l’entreprise :

                                  Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

                                  Durée de présence du salarié dans l’entreprise

                                  Délai de prévenance

                                  Inférieure à 8 jours

                                  24 heures

                                  Au moins 8 jours

                                  48 heures

                                  La rupture du contrat de travail pendant la période d’essai par le salarié ne lui donne pas droit à l’allocation chômage, mais il existe des exceptions.

                                    À la fin de la période d’essai, et en l’absence de rupture anticipée, la relation de travail se poursuit automatiquement entre le salarié et l’employeur.

                                    Période d’essai pour un salarié

                                    La période d’essai permet à l’employeur d’évaluer les compétences du salarié avant son embauche définitive ou temporaire. La période d’essai permet également au futur salarié d’apprécier les fonctions qu’il va occuper dans l’entreprise. Nous vous expliquons la réglementation selon que le contrat est un  CDI , un  CDD  ou un contrat de travail temporaire (intérim).

                                    Recrutement dans le secteur privé

                                        Non, la période d’essai n’est pas obligatoire.

                                        Cependant, le salarié doit effectuer une période d’essai si elle est prévue dans son contrat de travail ou sa lettre d’engagement.

                                        Attention

                                        Il faut distinguer la période d’essai de l’essai professionnel et de la période probatoire.

                                        Si le salarié a effectué une période d’essai à l’occasion d’un CDD et que celui-ci se transforme en CDI dans la même entreprise, l’employeur peut demander au salarié d’effectuer alors une nouvelle période d’essai.

                                        La durée de la période d’essai varie en fonction de la qualification du salarié :

                                        Durée initiale de la période d’essai

                                        La durée maximale légale de la période d’essai initiale d’un CDI est de 2 mois.

                                        Une convention collective ou le contrat de travail peut prévoir une durée plus courte.

                                        La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                                        La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                                        Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

                                        Exemple

                                        Une période d’essai de 2 mois qui débute un 15 mars doit prendre fin le 14 mai suivant à minuit (même si ce dernier jour tombe un dimanche ou un jour férié).

                                        Renouvellement de la période d’essai

                                        La période d’essai est renouvelable 1 fois.

                                        Elle est donc de 4 mois maximum si les 3 conditions suivantes sont réunies :

                                        • Le renouvellement de la période d’essai est prévu par accord de branche étendu

                                        • Le fait qu’elle peut être renouvelée est clairement indiqué dans le contrat de travail ou la lettre d’engagement

                                        • Le salarié a donné son accord pour renouveler la période d’essai, durant la période d’essai initiale, par écrit ou par mail

                                        L’employeur ne peut pas imposer au salarié une période d’essai initiale de 4 mois d’emblée. La période d’essai initiale doit d’abord être de 2 mois, puis être renouvelée par la suite afin d’atteindre 4 mois au maximum.

                                          Durée initiale de la période d’essai

                                          La durée maximale légale de la période d’essai initiale d’un CDI est de 3 mois.

                                          Une convention collective ou le contrat de travail peut prévoir une durée plus courte.

                                          La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                                          La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                                          Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

                                          Exemple

                                          Une période d’essai de 3 mois qui débute un 15 mars doit prendre fin le 14 juin suivant à minuit (même si ce dernier jour tombe un dimanche ou un jour férié).

                                          Renouvellement de la période d’essai

                                          La période d’essai est renouvelable une fois.

                                          Elle est donc de 6 mois maximum, si les 3 conditions suivantes sont réunies :

                                          • Le renouvellement de la période d’essai est prévu par accord de branche étendu

                                          • Le fait qu’elle peut être renouvelée est clairement indiqué dans le contrat de travail ou la lettre d’engagement)

                                          • Le salarié a donné son accord pour renouveler la période d’essai, durant la période d’essai initiale, par écrit ou par mail

                                          L’employeur ne peut pas imposer au salarié une période d’essai initiale de 6 mois d’emblée. La période d’essai initiale doit d’abord être de 3 mois, puis être renouvelée par la suite afin d’atteindre 6 mois au maximum.

                                            Durée initiale de la période d’essai

                                            La durée maximale légale de la période d’essai initiale d’un CDI est de 4 mois.

                                            Une convention collective ou le contrat de travail peut prévoir une durée plus courte.

                                            Attention

                                            Il n’est plus possible de déroger à la durée maximale légale de la période d’essai depuis le 9 septembre 2023. En revanche, les contrats de travail conclus avant cette date et prévoyant une durée dérogatoire plus longue restent applicables.

                                            La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                                            La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                                            Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

                                            Exemple

                                            Une période d’essai de 4 mois qui débute un 15 mars doit prendre fin le 14 juillet suivant à minuit (même si ce dernier jour tombe un dimanche ou un jour férié).

                                            Renouvellement de la période d’essai

                                            La période d’essai est renouvelable une fois.

                                            Elle est donc de 8 mois maximum, si les 3 conditions suivantes sont réunies :

                                            • Le renouvellement de la période d’essai est prévu par accord de branche étendu

                                            • Le fait qu’elle peut être renouvelée est clairement indiqué dans le contrat de travail ou la lettre d’engagement)

                                            • Le salarié a donné son accord pour renouveler la période d’essai, durant la période d’essai initiale, par écrit ou par mail

                                            L’employeur ne peut pas vous imposer au salarié une période d’essai initiale de 8 mois d’emblée. La période d’essai initiale doit d’abord être de 4 mois puis renouvelée par la suite afin d’atteindre 8 mois au maximum.

                                              Un simulateur permet d’obtenir une réponse en fonction de la convention collective à laquelle l’entreprise est rattachée :

                                            • Savoir si la période d’essai peut être renouvelée

                                              La rémunération versée durant la période d’essai est celle fixée dans le contrat de travail.

                                              L’employeur ou le salarié peuvent rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

                                              L’employeur qui souhaite rompre la période d’essai doit prévenir le salarié, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

                                              Ce délai de prévenance est applicable si le contrat de travail du salarié comporte une période d’essai d’au moins 1 semaine.

                                              Le délai minimum de prévenance varie selon la durée de présence du salarié dans l’entreprise :

                                              Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

                                              Durée de présence du salarié dans l’entreprise

                                              Délai de prévenance

                                              Inférieure à 8 jours

                                              24 heures

                                              Entre 8 jours et 1 mois de présence

                                              48 heures

                                              Entre 1 mois et 3 mois de présence

                                              2 semaines

                                              Après 3 mois de présence

                                              1 mois

                                              En raison de la durée du délai de prévenance, la période d’essai ne peut pas être prolongée.

                                              Si le délai légal de prévenance n’est pas respecté, l’employeur doit verser au salarié une indemnité compensatrice.

                                              Son montant (indemnité compensatrice de congés payés comprise) est égal au montant des salaires et avantages que le salarié aurait perçus s’il avait travaillé jusqu’à la fin du délai de prévenance.

                                              À savoir

                                              La rupture de la période d’essai par l’employeur peut être considérée comme abusive par le conseil de prud’hommes (CPH) si le motif de la rupture elle n’est pas liée aux compétences du salarié.

                                              L’employeur remet au salarié les documents de fin de contrat à la fin du délai de prévenance.

                                                Procédure

                                                Pendant la période d’essai, le salarié peut rompre librement son contrat de travail.

                                                Aucune procédure particulière n’est imposée au salarié qui souhaite rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

                                                Il n’existe pas de formalisme.

                                                Pour éviter tout litige, le salarié peut prévenir l’employeur de sa décision par lettre avec  RAR  ou par mail avec demande d’accusé de réception.

                                                Délai de prévenance

                                                Le salarié qui souhaite rompre votre contrat de travail pendant la période d’essai doit avertir l’employeur, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

                                                Le délai minimum de prévenance varie selon en fonction de la durée de la présence du salarié dans l’entreprise :

                                                Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

                                                Durée de présence du salarié dans l’entreprise

                                                Délai de prévenance

                                                Inférieure à 8 jours

                                                24 heures

                                                Au moins 8 jours

                                                48 heures

                                                La rupture du contrat de travail pendant la période d’essai par le salarié ne lui donne pas droit à l’allocation chômage, mais il existe des exceptions.

                                                  À la fin de la période d’essai, et en l’absence de rupture anticipée, la relation de travail se poursuit automatiquement entre le salarié et l’employeur.

                                                  Non, la période d’essai n’est pas obligatoire.

                                                  Cependant, le salarié doit effectuer une période d’essai si elle est prévue dans son contrat de travail ou sa lettre d’engagement.

                                                  Attention

                                                  Il faut distinguer la période d’essai de l’essai professionnel et de la période probatoire.

                                                  La durée de la période d’essai varie en fonction de la durée du contrat de travail du salarié :

                                                  La durée maximale légale de la période d’essai d’un CDD est de 2 semaines.

                                                  La convention collective ou un usage peuvent prévoir une durée inférieure.

                                                  Attention

                                                  Il n’est plus possible de déroger à la durée maximale légale de la période d’essai depuis le 9 septembre 2023. En revanche, les contrats de travail conclus avant cette date et prévoyant une durée dérogatoire plus longue restent applicables.

                                                  La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                                                  La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                                                  Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

                                                  Exemple

                                                  Une période d’essai de 2 semaines qui débute un 3 mai doit prendre fin le 16 mai suivant à minuit (même si ce dernier jour tombe un dimanche ou un jour férié).

                                                  Attention

                                                  Contrairement à la période d’essai d’un CDI, il n’est pas possible de renouveler la période d’essai d’un CDD, même en cas d’accord entre le salarié et l’employeur.

                                                    La durée maximale légale de la période d’essai d’un CDD est de 1 mois.

                                                    La convention collective ou un usage peuvent prévoir une durée inférieure.

                                                    Attention

                                                    Il n’est plus possible de déroger à la durée maximale légale de la période d’essai depuis le 9 septembre 2023. En revanche, les contrats de travail conclus avant cette date et prévoyant une durée dérogatoire plus longue restent applicables.

                                                    La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                                                    La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                                                    Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille salarié à temps plein ou à temps partiel.

                                                    Exemple

                                                    Une période d’essai de 1 mois qui débute un 3 mai doit prendre fin le 2 juin suivant à minuit (même si ce dernier jour tombe un dimanche ou un jour férié).

                                                    Attention

                                                    Contrairement à la période d’essai d’un CDI, il n’est pas possible de renouveler la période d’essai d’un CDD, même en cas d’accord entre le salarié et l’employeur.

                                                      Si le CDD du salarié ne comporte pas de terme précis, une durée minimale de la période d’essai doit être prévue par le contrat de travail.

                                                      La durée de la période d’essai est alors calculée en fonction de cette durée minimale.

                                                      La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                                                      La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                                                      Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

                                                      Attention

                                                      Contrairement à la période d’essai d’un CDI, il n’est pas possible de renouveler la période d’essai d’un CDD, même en cas d’accord entre le salarié et l’employeur.

                                                        La rémunération versée durant la période d’essai est celle fixée dans le contrat de travail.

                                                        L’employeur ou le salarié peuvent rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

                                                        L’employeur qui souhaite rompre la période d’essai doit prévenir le salarié, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

                                                        Ce délai de prévenance est applicable si le contrat de travail du salarié comporte une période d’essai d’au moins 1 semaine.

                                                        Le délai minimum de prévenance varie selon la durée de présence du salarié dans l’entreprise :

                                                        Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

                                                        Durée de présence du salarié dans l’entreprise

                                                        Délai de prévenance

                                                        Inférieure à 8 jours

                                                        24 heures

                                                        Entre 8 jours et 1 mois de présence

                                                        48 heures

                                                        Entre 1 mois et 3 mois de présence

                                                        2 semaines

                                                        Après 3 mois de présence

                                                        1 mois

                                                        En raison de la durée du délai de prévenance, la période d’essai ne peut pas être prolongée.

                                                        Si le délai légal de prévenance n’est pas respecté, l’employeur doit verser au salarié une indemnité compensatrice.

                                                        Son montant (indemnité compensatrice de congés payés comprise) est égal au montant des salaires et avantages que le salarié aurait perçus s’il avait travaillé jusqu’à la fin du délai de prévenance.

                                                        À savoir

                                                        La rupture de la période d’essai par l’employeur peut être considérée comme abusive par le conseil de prud’hommes (CPH) si le motif de la rupture elle n’est pas liée aux compétences du salarié.

                                                        L’employeur remet au salarié les documents de fin de contrat à la fin du délai de prévenance.

                                                          Procédure

                                                          Pendant la période d’essai, le salarié peut rompre librement son contrat de travail.

                                                          Aucune procédure particulière n’est imposée au salarié qui souhaite rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

                                                          Il n’existe pas de formalisme.

                                                          Pour éviter tout litige, le salarié peut prévenir l’employeur de sa décision par lettre avec  RAR  ou par mail avec demande d’accusé de réception.

                                                          Délai de prévenance

                                                          Le salarié qui souhaite rompre votre contrat de travail pendant la période d’essai doit avertir l’employeur, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

                                                          Le délai minimum de prévenance varie selon en fonction de la durée de la présence du salarié dans l’entreprise :

                                                          Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

                                                          Durée de présence du salarié dans l’entreprise

                                                          Délai de prévenance

                                                          Inférieure à 8 jours

                                                          24 heures

                                                          Au moins 8 jours

                                                          48 heures

                                                          La rupture du contrat de travail pendant la période d’essai par le salarié ne lui donne pas droit à l’allocation chômage, mais il existe des exceptions.

                                                            À la fin de la période d’essai, et en l’absence de rupture anticipée, la relation de travail se poursuit automatiquement entre le salarié et l’employeur.

                                                            Non, la période d’essai n’est pas obligatoire.

                                                            Cependant, le salarié doit effectuer une période d’essai si elle est prévue dans son contrat de travail ou sa lettre d’engagement.

                                                            Attention

                                                            Il faut distinguer la période d’essai de l’essai professionnel et de la période probatoire.

                                                            La durée de la période d’essai varie en fonction de la durée du contrat de travail du salarié :

                                                            La durée de la période d’essai est fixée par dispositions conventionnelles.

                                                            En l’absence de dispositions, la période d’essai est de 2 jours maximum.

                                                            La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                                                            La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                                                            Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

                                                              La durée de la période d’essai est fixée par dispositions conventionnelles.

                                                              En l’absence de dispositions, la période d’essai est de 3 jours maximum.

                                                              La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                                                              La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                                                              Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

                                                                La durée de la période d’essai est fixée par dispositions conventionnelles.

                                                                En l’absence de dispositions, la période d’essai est de 5 jours maximum.

                                                                La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                                                                La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                                                                Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

                                                                  La rémunération versée durant la période d’essai est celle fixée dans le contrat de travail.

                                                                  L’employeur ou le salarié peuvent rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

                                                                  L’employeur qui souhaite rompre la période d’essai doit prévenir le salarié, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

                                                                  Ce délai de prévenance est applicable si le contrat de travail du salarié comporte une période d’essai d’au moins 1 semaine.

                                                                  Le délai minimum de prévenance varie selon la durée de présence du salarié dans l’entreprise :

                                                                  Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

                                                                  Durée de présence du salarié dans l’entreprise

                                                                  Délai de prévenance

                                                                  Inférieure à 8 jours

                                                                  24 heures

                                                                  Entre 8 jours et 1 mois de présence

                                                                  48 heures

                                                                  Entre 1 mois et 3 mois de présence

                                                                  2 semaines

                                                                  Après 3 mois de présence

                                                                  1 mois

                                                                  En raison de la durée du délai de prévenance, la période d’essai ne peut pas être prolongée.

                                                                  Si le délai légal de prévenance n’est pas respecté, l’employeur doit verser au salarié une indemnité compensatrice.

                                                                  Son montant (indemnité compensatrice de congés payés comprise) est égal au montant des salaires et avantages que le salarié aurait perçus s’il avait travaillé jusqu’à la fin du délai de prévenance.

                                                                  À savoir

                                                                  La rupture de la période d’essai par l’employeur peut être considérée comme abusive par le conseil de prud’hommes (CPH) si le motif de la rupture elle n’est pas liée aux compétences du salarié.

                                                                  L’employeur remet au salarié les documents de fin de contrat à la fin du délai de prévenance.

                                                                    Procédure

                                                                    Pendant la période d’essai, le salarié peut rompre librement son contrat de travail.

                                                                    Aucune procédure particulière n’est imposée au salarié qui souhaite rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

                                                                    Il n’existe pas de formalisme.

                                                                    Pour éviter tout litige, le salarié peut prévenir l’employeur de sa décision par lettre avec  RAR  ou par mail avec demande d’accusé de réception.

                                                                    Délai de prévenance

                                                                    Le salarié qui souhaite rompre votre contrat de travail pendant la période d’essai doit avertir l’employeur, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

                                                                    Le délai minimum de prévenance varie selon en fonction de la durée de la présence du salarié dans l’entreprise :

                                                                    Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

                                                                    Durée de présence du salarié dans l’entreprise

                                                                    Délai de prévenance

                                                                    Inférieure à 8 jours

                                                                    24 heures

                                                                    Au moins 8 jours

                                                                    48 heures

                                                                    La rupture du contrat de travail pendant la période d’essai par le salarié ne lui donne pas droit à l’allocation chômage, mais il existe des exceptions.

                                                                      À la fin de la période d’essai, et en l’absence de rupture anticipée, la relation de travail se poursuit automatiquement entre le salarié et l’employeur.

                                                                      Contact