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Flash infos
Publié le – Mis à jour le
Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.
Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.
En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.
Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)
Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.
Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.
Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !
La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.
Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :
Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.
La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37
Vous êtes travailleur en situation de handicap et avez besoin d’être logé dans un cadre de vie adapté ? Vous pouvez être logé en foyer d’hébergement pour travailleurs handicapés. Le foyer d’hébergement est souvent annexé à un établissement et service d’accompagnement par le travail (Ésat). Il n’est pas médicalisé. Pour y être admis, vous devez avoir obtenu la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) accordée par la CDAPH . Nous vous présentons les informations à connaître.
Le foyer d’hébergement pour travailleurs handicapés est destiné à l’hébergement et à l’accompagnement des adultes en situation de handicap qui exercent une activité professionnelle.
Ce mode d’hébergement peut varier au niveau de sa formule d’hébergement (pouvant aller du bâtiment spécifique et autonome, aux petits groupes de logements dans l’habitat ordinaire). Il peut également varier en fonction de l’accompagnement qui peut laisser une part plus ou moins importante à l’autonomie.
Le foyer d’hébergement est souvent annexé à un Ésat.
Il n’est pas médicalisé. Les soins médicaux, en cas de besoin, sont réalisés par des médecins libéraux.
Pour pouvoir être admis dans un foyer d’hébergement pour travailleurs handicapés, vous devez remplir les conditions suivantes :
Avoir obtenu la RQTH
Exercer une activité professionnelle.
Par ailleurs, vous devez être de nationalité française ou ressortissant de l’Espace économique européen (EEE) (ou avoir un titre de séjour valide si vous êtes de nationalité étrangère).
Vous devez faire votre demande d’accueil auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de votre département.
La demande peut être faite en ligne par le biais d’un téléservice, si la MDPH de votre lieu de résidence le propose :
Vous pouvez aussi faire votre demande par courrier par le biais d’un formulaire :
Vous devez joindre les documents justificatifs mentionnés à l’occasion de votre demande en ligne ou sur le formulaire.
Les documents doivent être envoyés (ou scannés si vous faites votre demande en ligne) à la MDPH de votre lieu de résidence.
La CDAPH se réunit ensuite pour étudier la demande et prendre une décision sur votre orientation en foyer d’hébergement.
Sa réponse intervient généralement dans un délai de 4 mois à partir de la date de dépôt de votre demande.
En l’absence de réponse au-delà de 4 mois, votre demande est considérée comme rejetée.
Ce n’est qu’une fois que vous avez obtenu une réponse favorable de la CDAPH que vous pouvez directement faire votre demande d’admission auprès d’un foyer d’hébergement pour travailleurs handicapés. La liste de ces structures est disponible auprès de votre mairie.
Si vous n’êtes pas d’accord avec la décision de la CDAPH, vous devez dans un 1er temps faire un recours préalable auprès d’elle.
Pour cela, vous devez adresser un courrier à la CDAPH en expliquant pourquoi vous n’êtes pas d’accord avec sa décision. Vous devez joindre le courrier vous informant de la décision. Vous pouvez joindre des documents complémentaires si vous le jugez nécessaire.
Vous pouvez adresser votre courrier par voie postale ou bien le déposer à l’accueil de votre MDPH.
La CDAPH a 2 mois pour vous répondre après réception de votre courrier.
Si vous n’êtes toujours pas d’accord avec la décision CDAPH, vous pouvez contester cette décision auprès du tribunal judiciaire.
Vous avez 2 mois pour adresser un courrier au tribunal après avoir reçu la réponse CDAPH à votre recours préalable.
Vous devez joindre le courrier reçu suite à votre recours préalable auprès de la CDAPH.
Vous pouvez adresser votre courrier par voie postale ou bien le déposer à l’accueil du tribunal.
Votre participation aux frais d’hébergement est fixée en fonction de vos ressources.
Néanmoins, un minimum de revenu est laissé à votre disposition.
Ce minimum de revenu est équivalent au ⅓ de vos ressources issues de votre travail ou assimilé (stage de formation professionnelle ou de rééducation professionnelle ou situation de chômage indemnisé).
Ce montant laissé à votre disposition doit être au minimum égal à 50 % de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), soit 516,66 par mois.
Le minimum de revenu laissé à votre disposition est augmenté de 20 % du montant de l’AAH, soit 206,66 si vous prenez au moins 5 des principaux repas au cours d’une semaine à l’extérieur du foyer.
Si vous devez assumer la responsabilité d’un parent pendant votre hébergement, le minimum de revenu laissé à votre disposition est augmenté de l’une ou l’autre de ces sommes :
35 % du montant de l’AAH, soit 361,66 , si vous êtes marié sans enfant et si votre époux(se) ne travaille pas pour un motif reconnu par la CDAPH
30 % du montant de l’AAH, soit 310,00 par enfant ou par ascendant à charge.