Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Escroquerie

L’escroquerie consiste pour l’escroc à obtenir un bien, un service ou de l’argent par une tromperie (manœuvres frauduleuses…) s’il est démontré que l’auteur des faits a eu l’intention de tromper sa victime. Si vous êtes victime, vous pouvez déposer plainte à la police ou en gendarmerie ou par courrier auprès du procureur. Pour certaines escroqueries commises sur Internet, vous pouvez porter plainte en ligne en utilisant le téléservice THESEE. Nous vous présentons les informations à connaître.

    Définition

    L’escroquerie est un délit.

    Elle consiste pour l’escroc à tromper une personne (physique ou morale) pour la pousser à lui remettre un bien, de l’argent ou à fournir un service.

    La victime doit avoir agi volontairement après avoir été trompée sur les intentions de l’auteur qui lui dissimule la vérité.

    L’escroc peut tromper sa victime à l’aide d’un des moyens suivants :

    • Utilisation d’un faux nom

    • Utilisation d’une fausse qualité (en prétendant être un professionnel du droit ou de la santé ou en se servant d’une fausse situation de famille comme se dire veuf alors que l’époux est toujours vivant)

    • Utilisation abusive de la confiance attachée à certaines professions, certaines fonctions (maire, délégué syndical, président d’association…)

    • Utilisation d’un faux document (un faux diplôme ou une fausse facture par exemple)

    L’escroquerie peut prendre des formes très simples ou parfois être de véritables manœuvres frauduleuse avec d’éventuelles mises en scène et interventions de tiers (complice). Un simple mensonge n’est pas de l’escroquerie. L’escroc doit avoir imaginé son action (ruses, mise en scène, etc.).

    Exemple
    • Vente de faux billets de concert

    • Dégradation ou faux vol d’un bien pour obtenir une indemnisation de l’assurance

    • SMS frauduleux vous demandant de régulariser une amende impayée sur un faux site administratif

    • Fausse convocation à la police ou gendarmerie reçue par mail afin de réclamer de l’argent à la victime

    • Phishing

    • Fausse vente en ligne

    • Arnaque à la romance (escroquerie aux sentiments) qui vise à obtenir une somme d’argent de la victime qui a développé des sentiments envers l’escroc

    • Faux conseiller bancaire vous demandant de valider des opérations

    Différence avec le vol et l’abus de confiance

    L’escroquerie est différente du vol. Il s’agit d’un vol lorsqu’un bien est dérobé à la victime contre sa volonté.

    L’escroquerie est différente de l’abus de confiance. Dans une escroquerie, la transaction est frauduleuse dès le début. Dans un abus de confiance, l’auteur des faits a reçu légalement le bien ou l’argent et l’a détourné ensuite.

    Exemple

    Un tuteur qui détourne l’argent de la personne sous tutelle commet un abus de confiance. Le tuteur a légalement le droit de gérer cet argent pour un usage précis mais il a par la suite détourné ce droit à son profit.

    À l’inverse, si l’escroc se fait passer pour le tuteur d’une personne pour retirer de l’argent à la banque, il commet une escroquerie, car il n’a pas le droit de gérer cet argent.

    À noter

    partir sans payer d’un restaurant ou d’une station-service est une filouterie. Il ne s’agit pas d’un vol ou d’une escroquerie.

    Déclarer la fraude

    Dès que vous vous apercevez que vous avez été victime d’une escroquerie (chèque falsifié, virement, achat par carte bancaire…), vous devez en alerter immédiatement votre banque.

    Cette démarche vous permet de tenter de faire annuler l’opération (sans garantie de succès) et d’éviter une nouvelle fraude.

    Si vos chèques ou données de carte bancaire ont été utilisées par l’escroc, vous devez former opposition.

    Vous pouvez également utiliser le service en ligne Perceval, pour faire un signalement de fraude à la carte bancaire :

  • Signaler une fraude à la carte bancaire (Perceval)
  • Cette démarche sur Perceval est généralement demandée par les banques pour prouver que vous avez prévenu le service de la gendarmerie nationale spécialisé dans les fraudes à la carte bancaire.

    Attention

    Si vous signalez la fraude par carte bancaire sur Perceval, vous devez aussi, sans délai, confirmer par écrit votre opposition.

    À savoir

    en cas de doute, n’hésitez pas à contacter votre banque pour vérifier la régularité d’une opération bancaire. Vous devez être particulièrement vigilant lorsque vous recevez des informations par téléphone, mail ou SMS confirmant ou demandant la validation d’opérations de paiement en cours, que vous n’avez pas demandées.

    Déposer plainte

    Vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits.

    Si vous ne connaissez pas son identité, vous pouvez porter plainte contre X.

    Le dépôt de plainte peut se faire même si l’auteur des faits se trouve à l’étranger.

    Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

    Où s’adresser ?

     Commissariat 

    Où s’adresser ?

     Gendarmerie 

    Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

    La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

      Si vous ne connaissez pas l’auteur des faits, vous pouvez remplir une plainte en ligne :

      En fonction des éléments déclarés, vous pouvez être contacté par un policier ou un gendarme pour venir compléter votre déclaration en commissariat ou en gendarmerie.

      Votre déclaration est traitée par un agent. Il détermine si elle remplit les conditions pour faire l’objet d’un procès verbal de plainte.

      Si votre déclaration est acceptée, vous êtes informé qu’une copie numérique du procès-verbal de plainte est mise en ligne.

      Sinon, vous recevez un mail vous indiquant le motif du rejet de votre déclaration.

      Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

      Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

      Où s’adresser ?

       Tribunal judiciaire 

      Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

      • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

      • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

      • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

      • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

      • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

      • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

      Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

      Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

      Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

      Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

      Vous disposez d’un délai de 6 ans pour déposer plainte. Ce délai commence à courir à partir du jour où le bien a été remis à l’escroc (ou à partir du dernier versement, s’il y eu plusieurs remises d’argent).

      À noter

      vous ne pouvez pas porter plainte si l’escroc est un ascendant, un descendant ou votre conjoint dont vous n’êtes pas séparé.

      Si l’escroquerie est commise au moyen d’un site proposant des contenus illégaux, vous pouvez faire un signalement en utilisant le site suivant du ministère de l’intérieur :

      Vous pouvez aussi contacter Info Escroqueries par téléphone pour obtenir des renseignements sur les démarches.

      Où s’adresser ?

      Info Escroqueries

      Par téléphone

      0 805 805 817

      Du lundi au vendredi de 9h à 18h30.

      Numéro vert (appel gratuit depuis la France).

      Vous pouvez porter plainte :

      Vous pouvez utiliser le service en ligne THESEE pour savoir si vous pouvez déposer plainte en ligne.

      La plainte effectuée sur THESEE est transmise à la Police nationale pour traitement.

        Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

        Où s’adresser ?

         Commissariat 

        Où s’adresser ?

         Gendarmerie 

        Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

        La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

          Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

          Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

          Où s’adresser ?

           Tribunal judiciaire 

          Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

          • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

          • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

          • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

          • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

          • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

          • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

          Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

          Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

          Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

          Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

            Demander une indemnisation

            Si l’auteur des faits est poursuivi devant le tribunal correctionnel, vous pouvez vous constituer partie civile.

            En tant que partie civile, vous pouvez être indemnisé en demandant des dommages-intérêts. L’indemnisation peut correspondre aux montants escroqués mais aussi réparer votre éventuel préjudice moral.

            Si l’auteur des faits est reconnu coupable, le tribunal peut le condamner à vous payer des dommages-intérêts et en détermine le montant.

            Sans attendre, vous pouvez effectuer une demande d’indemnisation auprès du Fonds de garantie des victimes.

            L’escroquerie est passible de 5 ans de prison et 375 000 € d’amende.

            Les peines maximales passent à 7 ans de prison et 750 000 € d’amende dans les cas suivants :

            • L’escroc prend l’identité d’un agent public

            • L’escroc organise une fausse collecte pour une œuvre caritative

            • La victime est vulnérable (infirmité, âge …)

            • L’escroc est agent public ou chargé d’une mission de service public

            • La victime est un organisme public qui verse des aides ou allocations

            Si l’escroquerie a été commise en bande organisée, les peines maximales sont de 10 ans de prison et 1 000 000 € d’amende.

            Des peines complémentaires peuvent être prononcées. Cela peut être par exemple la confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction (ordinateur, marchandise…), l’interdiction d’exercer une profession, une interdiction de séjour.

            À noter

            la tentative d’escroquerie est punie des mêmes peines (par exemple, si une personne se fait passer pour un assureur mais ne réussit pas à obtenir de l’argent de ses victimes).

          Vol – Vandalisme – Escroquerie

            • Info Escroqueries

              Par téléphone

              0 805 805 817

              Du lundi au vendredi de 9h à 18h30.

              Numéro vert (appel gratuit depuis la France).

            • 116 006 – Numéro d’aide aux victimes

              Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

              Par téléphone

              116 006

              Appel gratuit

              Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

              Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

              Par courriel

              victimes@france-victimes.fr

            Escroquerie

            L’escroquerie consiste pour l’escroc à obtenir un bien, un service ou de l’argent par une tromperie (manœuvres frauduleuses…) s’il est démontré que l’auteur des faits a eu l’intention de tromper sa victime. Si vous êtes victime, vous pouvez déposer plainte à la police ou en gendarmerie ou par courrier auprès du procureur. Pour certaines escroqueries commises sur Internet, vous pouvez porter plainte en ligne en utilisant le téléservice THESEE. Nous vous présentons les informations à connaître.

              Définition

              L’escroquerie est un délit.

              Elle consiste pour l’escroc à tromper une personne (physique ou morale) pour la pousser à lui remettre un bien, de l’argent ou à fournir un service.

              La victime doit avoir agi volontairement après avoir été trompée sur les intentions de l’auteur qui lui dissimule la vérité.

              L’escroc peut tromper sa victime à l’aide d’un des moyens suivants :

              • Utilisation d’un faux nom

              • Utilisation d’une fausse qualité (en prétendant être un professionnel du droit ou de la santé ou en se servant d’une fausse situation de famille comme se dire veuf alors que l’époux est toujours vivant)

              • Utilisation abusive de la confiance attachée à certaines professions, certaines fonctions (maire, délégué syndical, président d’association…)

              • Utilisation d’un faux document (un faux diplôme ou une fausse facture par exemple)

              L’escroquerie peut prendre des formes très simples ou parfois être de véritables manœuvres frauduleuse avec d’éventuelles mises en scène et interventions de tiers (complice). Un simple mensonge n’est pas de l’escroquerie. L’escroc doit avoir imaginé son action (ruses, mise en scène, etc.).

              Exemple
              • Vente de faux billets de concert

              • Dégradation ou faux vol d’un bien pour obtenir une indemnisation de l’assurance

              • SMS frauduleux vous demandant de régulariser une amende impayée sur un faux site administratif

              • Fausse convocation à la police ou gendarmerie reçue par mail afin de réclamer de l’argent à la victime

              • Phishing

              • Fausse vente en ligne

              • Arnaque à la romance (escroquerie aux sentiments) qui vise à obtenir une somme d’argent de la victime qui a développé des sentiments envers l’escroc

              • Faux conseiller bancaire vous demandant de valider des opérations

              Différence avec le vol et l’abus de confiance

              L’escroquerie est différente du vol. Il s’agit d’un vol lorsqu’un bien est dérobé à la victime contre sa volonté.

              L’escroquerie est différente de l’abus de confiance. Dans une escroquerie, la transaction est frauduleuse dès le début. Dans un abus de confiance, l’auteur des faits a reçu légalement le bien ou l’argent et l’a détourné ensuite.

              Exemple

              Un tuteur qui détourne l’argent de la personne sous tutelle commet un abus de confiance. Le tuteur a légalement le droit de gérer cet argent pour un usage précis mais il a par la suite détourné ce droit à son profit.

              À l’inverse, si l’escroc se fait passer pour le tuteur d’une personne pour retirer de l’argent à la banque, il commet une escroquerie, car il n’a pas le droit de gérer cet argent.

              À noter

              partir sans payer d’un restaurant ou d’une station-service est une filouterie. Il ne s’agit pas d’un vol ou d’une escroquerie.

              Déclarer la fraude

              Dès que vous vous apercevez que vous avez été victime d’une escroquerie (chèque falsifié, virement, achat par carte bancaire…), vous devez en alerter immédiatement votre banque.

              Cette démarche vous permet de tenter de faire annuler l’opération (sans garantie de succès) et d’éviter une nouvelle fraude.

              Si vos chèques ou données de carte bancaire ont été utilisées par l’escroc, vous devez former opposition.

              Vous pouvez également utiliser le service en ligne Perceval, pour faire un signalement de fraude à la carte bancaire :

            • Signaler une fraude à la carte bancaire (Perceval)
            • Cette démarche sur Perceval est généralement demandée par les banques pour prouver que vous avez prévenu le service de la gendarmerie nationale spécialisé dans les fraudes à la carte bancaire.

              Attention

              Si vous signalez la fraude par carte bancaire sur Perceval, vous devez aussi, sans délai, confirmer par écrit votre opposition.

              À savoir

              en cas de doute, n’hésitez pas à contacter votre banque pour vérifier la régularité d’une opération bancaire. Vous devez être particulièrement vigilant lorsque vous recevez des informations par téléphone, mail ou SMS confirmant ou demandant la validation d’opérations de paiement en cours, que vous n’avez pas demandées.

              Déposer plainte

              Vous pouvez déposer plainte contre l’auteur des faits.

              Si vous ne connaissez pas son identité, vous pouvez porter plainte contre X.

              Le dépôt de plainte peut se faire même si l’auteur des faits se trouve à l’étranger.

              Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

              Où s’adresser ?

               Commissariat 

              Où s’adresser ?

               Gendarmerie 

              Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

              La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

                Si vous ne connaissez pas l’auteur des faits, vous pouvez remplir une plainte en ligne :

                En fonction des éléments déclarés, vous pouvez être contacté par un policier ou un gendarme pour venir compléter votre déclaration en commissariat ou en gendarmerie.

                Votre déclaration est traitée par un agent. Il détermine si elle remplit les conditions pour faire l’objet d’un procès verbal de plainte.

                Si votre déclaration est acceptée, vous êtes informé qu’une copie numérique du procès-verbal de plainte est mise en ligne.

                Sinon, vous recevez un mail vous indiquant le motif du rejet de votre déclaration.

                Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

                Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                Vous disposez d’un délai de 6 ans pour déposer plainte. Ce délai commence à courir à partir du jour où le bien a été remis à l’escroc (ou à partir du dernier versement, s’il y eu plusieurs remises d’argent).

                À noter

                vous ne pouvez pas porter plainte si l’escroc est un ascendant, un descendant ou votre conjoint dont vous n’êtes pas séparé.

                Si l’escroquerie est commise au moyen d’un site proposant des contenus illégaux, vous pouvez faire un signalement en utilisant le site suivant du ministère de l’intérieur :

                Vous pouvez aussi contacter Info Escroqueries par téléphone pour obtenir des renseignements sur les démarches.

                Où s’adresser ?

                Info Escroqueries

                Par téléphone

                0 805 805 817

                Du lundi au vendredi de 9h à 18h30.

                Numéro vert (appel gratuit depuis la France).

                Vous pouvez porter plainte :

                Vous pouvez utiliser le service en ligne THESEE pour savoir si vous pouvez déposer plainte en ligne.

                La plainte effectuée sur THESEE est transmise à la Police nationale pour traitement.

                  Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

                  Où s’adresser ?

                   Commissariat 

                  Où s’adresser ?

                   Gendarmerie 

                  Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

                  La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

                    Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République.

                    Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                    Où s’adresser ?

                     Tribunal judiciaire 

                    Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                    • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                    • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                    • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                    • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                    • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                    • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.

                    Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                    Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                    Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                    Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                      Demander une indemnisation

                      Si l’auteur des faits est poursuivi devant le tribunal correctionnel, vous pouvez vous constituer partie civile.

                      En tant que partie civile, vous pouvez être indemnisé en demandant des dommages-intérêts. L’indemnisation peut correspondre aux montants escroqués mais aussi réparer votre éventuel préjudice moral.

                      Si l’auteur des faits est reconnu coupable, le tribunal peut le condamner à vous payer des dommages-intérêts et en détermine le montant.

                      Sans attendre, vous pouvez effectuer une demande d’indemnisation auprès du Fonds de garantie des victimes.

                      L’escroquerie est passible de 5 ans de prison et 375 000 € d’amende.

                      Les peines maximales passent à 7 ans de prison et 750 000 € d’amende dans les cas suivants :

                      • L’escroc prend l’identité d’un agent public

                      • L’escroc organise une fausse collecte pour une œuvre caritative

                      • La victime est vulnérable (infirmité, âge …)

                      • L’escroc est agent public ou chargé d’une mission de service public

                      • La victime est un organisme public qui verse des aides ou allocations

                      Si l’escroquerie a été commise en bande organisée, les peines maximales sont de 10 ans de prison et 1 000 000 € d’amende.

                      Des peines complémentaires peuvent être prononcées. Cela peut être par exemple la confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction (ordinateur, marchandise…), l’interdiction d’exercer une profession, une interdiction de séjour.

                      À noter

                      la tentative d’escroquerie est punie des mêmes peines (par exemple, si une personne se fait passer pour un assureur mais ne réussit pas à obtenir de l’argent de ses victimes).

                    Vol – Vandalisme – Escroquerie

                      • Info Escroqueries

                        Par téléphone

                        0 805 805 817

                        Du lundi au vendredi de 9h à 18h30.

                        Numéro vert (appel gratuit depuis la France).

                      • 116 006 – Numéro d’aide aux victimes

                        Écoute, informe et conseille les victimes d’infractions ainsi que leurs proches.

                        Par téléphone

                        116 006

                        Appel gratuit

                        Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h

                        Le service est également accessible en composant le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro à tarification normale).

                        Par courriel

                        victimes@france-victimes.fr

                      Contact