Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Accident du travail : indemnisation en cas d’incapacité permanente

Vous êtes victime d’un accident du travail et vous souhaitez savoir si vous pouvez bénéficier d’une indemnisation si votre capacité de travail est définitivement réduite en raison de cet accident ? Vous voulez savoir si une indemnisation complémentaire peut vous être versée en cas de faute (très grave ou intentionnelle) de votre employeur ou d’une faute d’une personne extérieure à l’entreprise) ? Nous vous présentons les informations à connaître.

    Si vous êtes victime d’un accident du travail, vous pouvez conserver des séquelles et souffrir d’une diminution durable de vos capacités physiques ou mentales. Dans ce cas, votre organisme de sécurité sociale ( CPAM  ou  MSA ) détermine un taux d’incapacité permanente (IPP) qui vous permet de percevoir une indemnisation. Selon votre taux d’IPP, cette indemnité est versée sous forme de capital ou de rente viagère.

    Procédure

    La CPAM ou la MSA fixe votre taux d’IPP définitive d’après les informations recueillies. Votre organisme de sécurité sociale demande l’avis de son médecin-conseil et, dans certains cas, du médecin du travail (notamment lorsque l’incapacité permanente pourrait vous rendre inapte à votre travail).

    Vous et votre employeur en êtes informés et pouvez demander communication de l’avis du médecin conseil dans les 10 jours suivant la notification de la décision.

    À noter

    le taux d’IPP définitif peut être révisé en fonction de l’évolution de votre état de santé.

    Critères utilisés pour déterminer le taux d’incapacité

    Pour déterminer votre taux d’IPP, la CPAM ou la MSA se base sur les critères suivants :

    • Nature de votre infirmité

    • Votre état général

    • Votre âge

    • Vos facultés physiques et mentales

    • Vos aptitudes et qualifications professionnelles

    Recours

    Vous et votre employeur pouvez contester la décision de votre organisme de sécurité sociale auprès de la Commission médicale de recours amiable, dans les 2 mois qui suivent sa notification du taux d’IPP.

    Montant

    Si la CPAM ou la MSA fixe un taux d’IPP inférieur à 10 % , vous percevez une indemnité en capital versée en une seule fois.

    Son montant varie dans les conditions suivantes :

    Montant de l’indemnité en capital versé selon votre taux d’incapacité

    Taux d’incapacité permanente

    Montant de l’indemnité en capital

    1 %

    484,53 €

    2 %

    787,56 €

    3 %

    1 150,85 €

    4 %

    1 816,43 €

    5 %

    2 301,09 €

    6 %

    2 846,07 €

    7 %

    3 451,36 €

    8 %

    4 117,70 €

    9 %

    4 844,30 €

      Vous percevez une rente viagère jusqu’à votre décès.

      Son montant est calculé sur la base de votre salaire annuel, multiplié par le taux d’incapacité.

      Votre salaire annuel correspond à la rémunération effective totale perçue au cours des 12 mois précédant l’arrêt de travail consécutif à l’accident ou la maladie.

      Le salaire annuel de référence pris en compte est au minimum de  21 547,85 et au maximum de  172 382,83 € .

      Pour déterminer le montant de la rente, votre salaire annuel est pris en compte dans une certaine limite. Au-delà, une partie de votre rémunération est prise en compte soit partiellement, soit pas du tout. La fraction de salaire prise en compte ou non est déterminée dans les conditions suivantes :

      Fraction prise en compte en fonction de votre salaire annuel

      Salaire annuel

      Fraction de salaire prise en compte

      Salaire inférieur à  43 095,70 €

      Prise en compte intégrale

      Salaire compris entre  43 095,70 €  et  172 382,83 €

      Prise en compte à raison d’un tiers

      Salaire supérieur à  172 382,83 €

      Pas de prise en compte

      Votre taux d’incapacité est déterminé en le réduisant de moitié jusqu’à 50 % d’incapacité et en l’augmentant de moitié pour la partie du taux excédant 50 % .

      Exemple

      Si votre taux d’IPP est fixé à 75 % , le taux retenu pour le calcul de votre rente est de 62,5 % (soit (50 : 2) + (25 x 1,5)).

        Vous percevez une rente viagère jusqu’à votre décès.

        Son montant est calculé sur la base de votre salaire annuel, multiplié par le taux d’incapacité.

        Votre salaire annuel correspond à la rémunération effective totale perçue au cours des 12 mois précédant l’arrêt de travail consécutif à l’accident ou la maladie.

        Le salaire annuel de référence pris en compte est au minimum de  21 547,85 et au maximum de  172 382,83 € .

        Pour déterminer le montant de la rente, votre salaire annuel est pris en compte dans une certaine limite. Au-delà, une partie de votre rémunération est prise en compte soit partiellement, soit pas du tout. La fraction de salaire prise en compte ou non est déterminée dans les conditions suivantes :

        Fraction prise en compte en fonction de votre salaire annuel

        Salaire annuel

        Fraction de salaire prise en compte

        Salaire inférieur à  43 095,70 €

        Prise en compte intégrale

        Salaire compris entre  43 095,70 €  et  172 382,83 €

        Prise en compte à raison d’un tiers

        Salaire supérieur à  172 382,83 €

        Pas de prise en compte

        Votre taux d’incapacité est déterminé en le réduisant de moitié jusqu’à 50 % d’incapacité et en l’augmentant de moitié pour la partie du taux excédant 50 % .

        Exemple

        Exemple n°1

        Admettons, pour le calcul de votre pension d’invalidité, que votre salaire sur les 12 derniers mois s’élève à 35 000 € et que votre taux d’IPP est de 20% :

        • Votre salaire sera pris en compte intégralement, puisqu’il est inférieur à 37 299,82 € (salaire minimum de base).

        • Le taux d’IPP retenu pour le calcul de votre rente sera de 10% (20 : 2), car les taux d’IPP inférieurs à 50% sont réduits de moitié.

        Le calcul de votre pension s’effectuera de la manière suivante : 35 000 x 10%. Votre pension d’invalidité sera alors de 3 500 € .

        Exemple n°2

        Admettons, pour le calcul de votre pension d’invalidité, que votre salaire sur les 12 derniers mois s’élève à 45 000 € et que votre taux d’IPP est de 75% :

        • Votre salaire sera pris en compte intégralement jusqu’à 37 299,82 € (salaire minimum de base).

        • La fraction dépassant 37 299,82 €, soit 7 700,18 € (45 000 – 37 299,82) sera prise en compte à hauteur d’1/3. Ce sont donc 2 566,73 € qui s’ajouteront aux 37 299,82 soit 39 866,55 € .

        • Le taux d’IPP retenu pour le calcul de votre rente sera de 62,5 % (soit (50 : 2) car les taux d’IPP inférieurs à 50% sont réduits de moitié + (25 x 1,5) car la fraction du taux d’IPP supérieur à 50% doit être augmentée de sa moitié, soit x 1,5).

        Le calcul de votre pension s’effectuera de la manière suivante : 39 866,55 € (37 299,82 + 2 566,73) x 62,5% [50 : 2 + (25 x 1,5) soit 25 + 37,5].

        Votre pension d’invalidité sera alors de 24 916,59 € .

        Si votre état de santé vous oblige à recourir à l’assistance d’une tierce personne, vous avez droit au versement de la prestation complémentaire pour recours à tierce personne (PCRTP). Cette personne vous aide à effectuer les actes ordinaires de la vie courante (exemple : se lever, se coucher, s’habiller,…).

          Versement de la rente

          La rente d’incapacité est versée chaque trimestre (ou chaque mois en cas d’IPP d’au moins 50 % ).

          Vous pouvez demander qu’une partie de votre rente viagère soit reversée (pour moitié au plus) à votre époux ou épouse ou partenaire de Pacs, en cas de décès.

          La procédure de demande varie selon que vous relevez du régime général (CPAM) ou du régime général agricole (MSA).

          Pour demander la conversion de la rente, vous devez adresser à votre  CPAM  le formulaire de demande suivant :

          Cette demande peut être faite à tout moment, à compter de la notification d’attribution de la rente.

          La CPAM dispose d’un délai de 2 mois pour répondre.

          En l’absence de réponse à l’issue de ce délai, votre demande est considérée comme acceptée.

          La conversion de votre rente en rente réversible (c’est-à-dire du revenu qui sera reversé, à votre décès, à votre conjoint) est définitive.

          Pour demander la conversion de la rente, vous devez adresser à votre caisse de la  MSA  le formulaire de demande suivant :

          Où s’adresser ?

           Mutualité sociale agricole (MSA) 

          Faute très grave (inexcusable) de l’employeur

          Votre accident peut être la conséquence d’une faute dite inexcusable de votre employeur. Cette faute est reconnue s’il est établi que l’employeur avait (ou aurait dû avoir) conscience du danger auquel vous étiez exposé et qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour vous en préserver. C’est à vous de prouver l’existence d’un dommage et que votre employeur n’a pas mis en œuvre les moyens pour assurer votre sécurité.

          Si la faute inexcusable est reconnue, elle vous permet d’obtenir une majoration de votre rente d’incapacité permanente. Elle vous permet également d’obtenir la réparation intégrale des préjudices subis et non indemnisés par la rente.

          Exemple

          Souffrances physiques et morales, préjudices esthétiques et d’agrément, préjudices résultant de la perte ou de la diminution de vos possibilités de promotion professionnelle.

          Vous devez faire la demande d’indemnisation et de réparation des préjudices auprès de la CPAM ou de la MSA.

          Où s’adresser ?

           Mutualité sociale agricole (MSA) 

            Faute intentionnelle de l’employeur

            Si l’employeur a volontairement cherché à causer des blessures (violences physiques, par exemple), vous pouvez faire reconnaître la faute intentionnelle de l’employeur auprès du tribunal correctionnel. Vous pourrez obtenir une indemnisation en lien avec cette faute.

            Si votre accident a été causé par une personne extérieure à l’entreprise, vous pouvez demander la réparation du préjudice causé auprès du tribunal correctionnel (sauf si le préjudice est déjà indemnisé par la rente d’incapacité).

          Accident du travail : indemnisation en cas d’incapacité permanente

          Vous êtes victime d’un accident du travail et vous souhaitez savoir si vous pouvez bénéficier d’une indemnisation si votre capacité de travail est définitivement réduite en raison de cet accident ? Vous voulez savoir si une indemnisation complémentaire peut vous être versée en cas de faute (très grave ou intentionnelle) de votre employeur ou d’une faute d’une personne extérieure à l’entreprise) ? Nous vous présentons les informations à connaître.

            Si vous êtes victime d’un accident du travail, vous pouvez conserver des séquelles et souffrir d’une diminution durable de vos capacités physiques ou mentales. Dans ce cas, votre organisme de sécurité sociale ( CPAM  ou  MSA ) détermine un taux d’incapacité permanente (IPP) qui vous permet de percevoir une indemnisation. Selon votre taux d’IPP, cette indemnité est versée sous forme de capital ou de rente viagère.

            Procédure

            La CPAM ou la MSA fixe votre taux d’IPP définitive d’après les informations recueillies. Votre organisme de sécurité sociale demande l’avis de son médecin-conseil et, dans certains cas, du médecin du travail (notamment lorsque l’incapacité permanente pourrait vous rendre inapte à votre travail).

            Vous et votre employeur en êtes informés et pouvez demander communication de l’avis du médecin conseil dans les 10 jours suivant la notification de la décision.

            À noter

            le taux d’IPP définitif peut être révisé en fonction de l’évolution de votre état de santé.

            Critères utilisés pour déterminer le taux d’incapacité

            Pour déterminer votre taux d’IPP, la CPAM ou la MSA se base sur les critères suivants :

            • Nature de votre infirmité

            • Votre état général

            • Votre âge

            • Vos facultés physiques et mentales

            • Vos aptitudes et qualifications professionnelles

            Recours

            Vous et votre employeur pouvez contester la décision de votre organisme de sécurité sociale auprès de la Commission médicale de recours amiable, dans les 2 mois qui suivent sa notification du taux d’IPP.

            Montant

            Si la CPAM ou la MSA fixe un taux d’IPP inférieur à 10 % , vous percevez une indemnité en capital versée en une seule fois.

            Son montant varie dans les conditions suivantes :

            Montant de l’indemnité en capital versé selon votre taux d’incapacité

            Taux d’incapacité permanente

            Montant de l’indemnité en capital

            1 %

            484,53 €

            2 %

            787,56 €

            3 %

            1 150,85 €

            4 %

            1 816,43 €

            5 %

            2 301,09 €

            6 %

            2 846,07 €

            7 %

            3 451,36 €

            8 %

            4 117,70 €

            9 %

            4 844,30 €

              Vous percevez une rente viagère jusqu’à votre décès.

              Son montant est calculé sur la base de votre salaire annuel, multiplié par le taux d’incapacité.

              Votre salaire annuel correspond à la rémunération effective totale perçue au cours des 12 mois précédant l’arrêt de travail consécutif à l’accident ou la maladie.

              Le salaire annuel de référence pris en compte est au minimum de  21 547,85 et au maximum de  172 382,83 € .

              Pour déterminer le montant de la rente, votre salaire annuel est pris en compte dans une certaine limite. Au-delà, une partie de votre rémunération est prise en compte soit partiellement, soit pas du tout. La fraction de salaire prise en compte ou non est déterminée dans les conditions suivantes :

              Fraction prise en compte en fonction de votre salaire annuel

              Salaire annuel

              Fraction de salaire prise en compte

              Salaire inférieur à  43 095,70 €

              Prise en compte intégrale

              Salaire compris entre  43 095,70 €  et  172 382,83 €

              Prise en compte à raison d’un tiers

              Salaire supérieur à  172 382,83 €

              Pas de prise en compte

              Votre taux d’incapacité est déterminé en le réduisant de moitié jusqu’à 50 % d’incapacité et en l’augmentant de moitié pour la partie du taux excédant 50 % .

              Exemple

              Si votre taux d’IPP est fixé à 75 % , le taux retenu pour le calcul de votre rente est de 62,5 % (soit (50 : 2) + (25 x 1,5)).

                Vous percevez une rente viagère jusqu’à votre décès.

                Son montant est calculé sur la base de votre salaire annuel, multiplié par le taux d’incapacité.

                Votre salaire annuel correspond à la rémunération effective totale perçue au cours des 12 mois précédant l’arrêt de travail consécutif à l’accident ou la maladie.

                Le salaire annuel de référence pris en compte est au minimum de  21 547,85 et au maximum de  172 382,83 € .

                Pour déterminer le montant de la rente, votre salaire annuel est pris en compte dans une certaine limite. Au-delà, une partie de votre rémunération est prise en compte soit partiellement, soit pas du tout. La fraction de salaire prise en compte ou non est déterminée dans les conditions suivantes :

                Fraction prise en compte en fonction de votre salaire annuel

                Salaire annuel

                Fraction de salaire prise en compte

                Salaire inférieur à  43 095,70 €

                Prise en compte intégrale

                Salaire compris entre  43 095,70 €  et  172 382,83 €

                Prise en compte à raison d’un tiers

                Salaire supérieur à  172 382,83 €

                Pas de prise en compte

                Votre taux d’incapacité est déterminé en le réduisant de moitié jusqu’à 50 % d’incapacité et en l’augmentant de moitié pour la partie du taux excédant 50 % .

                Exemple

                Exemple n°1

                Admettons, pour le calcul de votre pension d’invalidité, que votre salaire sur les 12 derniers mois s’élève à 35 000 € et que votre taux d’IPP est de 20% :

                • Votre salaire sera pris en compte intégralement, puisqu’il est inférieur à 37 299,82 € (salaire minimum de base).

                • Le taux d’IPP retenu pour le calcul de votre rente sera de 10% (20 : 2), car les taux d’IPP inférieurs à 50% sont réduits de moitié.

                Le calcul de votre pension s’effectuera de la manière suivante : 35 000 x 10%. Votre pension d’invalidité sera alors de 3 500 € .

                Exemple n°2

                Admettons, pour le calcul de votre pension d’invalidité, que votre salaire sur les 12 derniers mois s’élève à 45 000 € et que votre taux d’IPP est de 75% :

                • Votre salaire sera pris en compte intégralement jusqu’à 37 299,82 € (salaire minimum de base).

                • La fraction dépassant 37 299,82 €, soit 7 700,18 € (45 000 – 37 299,82) sera prise en compte à hauteur d’1/3. Ce sont donc 2 566,73 € qui s’ajouteront aux 37 299,82 soit 39 866,55 € .

                • Le taux d’IPP retenu pour le calcul de votre rente sera de 62,5 % (soit (50 : 2) car les taux d’IPP inférieurs à 50% sont réduits de moitié + (25 x 1,5) car la fraction du taux d’IPP supérieur à 50% doit être augmentée de sa moitié, soit x 1,5).

                Le calcul de votre pension s’effectuera de la manière suivante : 39 866,55 € (37 299,82 + 2 566,73) x 62,5% [50 : 2 + (25 x 1,5) soit 25 + 37,5].

                Votre pension d’invalidité sera alors de 24 916,59 € .

                Si votre état de santé vous oblige à recourir à l’assistance d’une tierce personne, vous avez droit au versement de la prestation complémentaire pour recours à tierce personne (PCRTP). Cette personne vous aide à effectuer les actes ordinaires de la vie courante (exemple : se lever, se coucher, s’habiller,…).

                  Versement de la rente

                  La rente d’incapacité est versée chaque trimestre (ou chaque mois en cas d’IPP d’au moins 50 % ).

                  Vous pouvez demander qu’une partie de votre rente viagère soit reversée (pour moitié au plus) à votre époux ou épouse ou partenaire de Pacs, en cas de décès.

                  La procédure de demande varie selon que vous relevez du régime général (CPAM) ou du régime général agricole (MSA).

                  Pour demander la conversion de la rente, vous devez adresser à votre  CPAM  le formulaire de demande suivant :

                  Cette demande peut être faite à tout moment, à compter de la notification d’attribution de la rente.

                  La CPAM dispose d’un délai de 2 mois pour répondre.

                  En l’absence de réponse à l’issue de ce délai, votre demande est considérée comme acceptée.

                  La conversion de votre rente en rente réversible (c’est-à-dire du revenu qui sera reversé, à votre décès, à votre conjoint) est définitive.

                  Pour demander la conversion de la rente, vous devez adresser à votre caisse de la  MSA  le formulaire de demande suivant :

                  Où s’adresser ?

                   Mutualité sociale agricole (MSA) 

                  Faute très grave (inexcusable) de l’employeur

                  Votre accident peut être la conséquence d’une faute dite inexcusable de votre employeur. Cette faute est reconnue s’il est établi que l’employeur avait (ou aurait dû avoir) conscience du danger auquel vous étiez exposé et qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour vous en préserver. C’est à vous de prouver l’existence d’un dommage et que votre employeur n’a pas mis en œuvre les moyens pour assurer votre sécurité.

                  Si la faute inexcusable est reconnue, elle vous permet d’obtenir une majoration de votre rente d’incapacité permanente. Elle vous permet également d’obtenir la réparation intégrale des préjudices subis et non indemnisés par la rente.

                  Exemple

                  Souffrances physiques et morales, préjudices esthétiques et d’agrément, préjudices résultant de la perte ou de la diminution de vos possibilités de promotion professionnelle.

                  Vous devez faire la demande d’indemnisation et de réparation des préjudices auprès de la CPAM ou de la MSA.

                  Où s’adresser ?

                   Mutualité sociale agricole (MSA) 

                    Faute intentionnelle de l’employeur

                    Si l’employeur a volontairement cherché à causer des blessures (violences physiques, par exemple), vous pouvez faire reconnaître la faute intentionnelle de l’employeur auprès du tribunal correctionnel. Vous pourrez obtenir une indemnisation en lien avec cette faute.

                    Si votre accident a été causé par une personne extérieure à l’entreprise, vous pouvez demander la réparation du préjudice causé auprès du tribunal correctionnel (sauf si le préjudice est déjà indemnisé par la rente d’incapacité).

                  Contact