Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Suspension administrative du permis de conduire

Votre permis a été suspendu pour une durée de 6 mois et vous ne savez pas où passer le contrôle médical ? Nous vous présentons les principales règles à connaître sur la suspension du permis décidée par le préfet à la suite d’une infraction routière commise dans son département ou pour des raisons médicales.

À savoir

À la suite d’une grave infraction au code de la route, plusieurs procédures peuvent entraîner un retrait du permis de conduire  : l’invalidation, la suspension administrative, la suspension judiciaire et l’annulation judiciaire du permis.

Infractions routières

Lorsque les forces de l’ordre constatent une infraction qui peut être sanctionnée par une suspension administrative du permis de conduire, elles transmettent une copie du procès-verbal au préfet (ou sous-préfet). Pour certaines de ces infractions, les forces de l’ordre doivent auparavant procéder à une rétention du permis de conduire.

    Le préfet peut mettre en œuvre la procédure de suspension après rétention du permis de conduire à la suite des d’infractions suivantes :

    • Conduite sous l’emprise de l’alcool

    • Conduite sous l’emprise de stupéfiants

    • Refus de se soumettre aux vérifications concernant l’état d’alcoolémie ou l’usage de stupéfiants

    • Excès de vitesse ⩾ à 40 km/h

    • Conduite en tenant un téléphone en main lorsque le conducteur commet en même temps certaines infractions au code de la route : non respect des règles de conduite, non respect des distances de sécurité entre les véhicules, franchissement et chevauchement des lignes continues, non respect des feux de signalisation lumineux, non respect des règles de vitesse, non respect de certaines règles de dépassement, non respect de la signalisation imposant l’arrêt des véhicules ou le cédez le passage, non respect de la priorité de passage à l’égard des piétons.

    • En cas d’accident de la circulation ayant entraîné la mort d’une personne ou ayant causé un dommage corporel, si vous êtes soupçonné d’avoir enfreint les règles d’usage du téléphone tenu en main, de vitesse, croisement, dépassement, intersection ou priorité de passage

    • Refus d’obtempérer.

    Le préfet peut aussi prendre une mesure de suspension s’il est informé par procès-verbal d’une infraction punie par une peine complémentaire de suspension du permis de conduire. Par exemple, toute manœuvre acrobatique sur une voie ouverte à la circulation publique, franchissement irrégulier d’un passage à niveau.

    Le préfet prononce la suspension dans les délais suivants :

    • Dans les 72 heures de rétention du permis

    • Ou dans les 120 heures en cas d’infraction liée à l’emprise d’alcool ou l’usage de stupéfiants et nécessitant des vérifications.

    La décision vous est notifiée directement si vous vous présentez au service indiqué dans l’avis de rétention.

    Sinon, la décision vous est notifiée par lettre avec  AR .

    L’administration conserve votre permis pendant la durée fixée par le préfet.

    Si vous ne respectez pas la décision de suspension, vous encourez notamment une peine de 2 ans de prison et une amende de 4 500 € .

    À noter

    si le délai de 72 heures ou 120 heures n’a pas pu être respecté, le préfet peut prendre une mesure de suspension s’il est informé par procès verbal d’une infraction punie par une peine complémentaire de suspension.

      Dès réception du procès-verbal de l’infraction, le préfet peut décider la suspension de votre permis de conduire.

      La décision vous est notifiée par courrier avec  AR .

      Vous devez remettre votre permis aux services préfectoraux.

      Si vous refusez de restituer votre permis, vous encourez une peine de 2 ans de prison et une amende de 4 500 € .

        À savoir

        en cas d’infraction liée à l’alcool, le préfet peut aussi décider de restreindre votre droit à conduire à un véhicule équipé d’un dispositif anti-démarrage (EAD).

        De façon générale, la durée maximale de la suspension est de 6 mois.

        Elle peut cependant être portée à 1 an dans les cas suivants :

        • Accident de la circulation ayant entraîné la mort d’une personne

        • Accident de la circulation ayant entraîné un dommage corporel

        • Refus d’obtempérer

        • Conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise de l’alcool

        • Conduite après l’usage de stupéfiants

        • Refus de se soumettre aux vérifications concernant l’état d’alcoolémie

        • Refus de se soumettre aux vérifications concernant l’usage de stupéfiants.

        La décision de suspension prend effet à partir de la date de notification de la décision.

        Toutefois, si votre permis a été restitué, la mesure de suspension prend effet dès le début de la période de rétention du permis.

        En cas de décision de suspension judiciaire intervenant avant la fin de la période de suspension administrative, elle la remplace automatiquement. Les 2 sanctions ne se cumulent pas.

        Exemple

        Si le juge suspend le permis pour 12 mois et que la suspension administrative est de 6 mois, vous récupérerez votre permis de conduire au bout des 12 mois et non des 6 mois de suspension administrative.

        Attention

        la suspension administrative du permis ne peut pas être aménagée. Il n’y a pas de permis blanc.

        En cas de suspension supérieure à 1 mois, vous devez passer un contrôle médical pour pouvoir récupérer votre permis de conduire.

        Le contrôle médical inclut un examen psychotechnique en cas de suspension de 6 mois ou plus.

        Vous devez passer le contrôle médical sans attendre la fin de la période de suspension.

        Il est conseillé de le réaliser environ 1 mois avant la fin de la période de suspension.

        Où faire le contrôle médical ?

        Vous devez prendre rendez-vous auprès de la commission médicale sur le site internet de votre préfecture.

        Il peut aussi s’agir, sur décision du préfet, de la commission médicale du département où vous avez commis l’infraction.

          Vous devez vous adresser à un médecin de ville agréé par le préfet de votre département.

          Ce médecin ne doit pas être votre médecin traitant.

          Vous pouvez consulter la liste des médecins agréés sur les sites internet des préfectures.

          La liste des médecins agréés est aussi disponible dans les préfectures, sous-préfectures et dans les mairies de certaines communes.

          À savoir

          vous pouvez passer le contrôle médical auprès d’un médecin agréé dans un autre département que celui de votre résidence. Dans ce cas, il est prudent de joindre à votre dossier l’explication du recours à un autre médecin que celui de votre département de résidence.

            Quels documents fournir ?

            Vous devez télécharger le formulaire “Permis de conduire – avis médical” et le pré-remplir avant de passer le contrôle médical.

          • Permis de conduire – Avis médical
          • Le jour du contrôle, préparez les documents suivants :

            • Formulaire “Permis de conduire – avis médical” pré-rempli

            • Pièce d’identité

            • Décision de suspension et lettre de notification de la suspension

            • Résultats des examens biologiques s’ils sont demandés dans la lettre de notification

            • Résultat de l’examen psychotechnique si nécessaire.

            Comment se passe le contrôle médical ?

            Lors du rendez-vous avec la commission ou le médecin agréé, vous devez vous présenter avec les résultats des examens médicaux demandés dans la lettre de notification de la sanction.

            Par exemple, examen psychotechnique, examen biologique en cas d’infraction liée à l’alcool avec récidive ou stupéfiants.

            L’examen psychotechnique est à faire auprès d’un psychologue déclaré auprès du préfet. La liste des psychologues déclarés est disponible sur les sites internet des préfectures. L’examen dure au minimum 40 minutes. Il comprend un entretien individuel, ainsi qu’un ou plusieurs tests psychotechniques.

            La commission médicale départementale ou le médecin agréé vous informent que le contrôle porte sur votre aptitude physique, cognitive et sensorielle à conduire.

            La commission peut décider de vous soumettre à des examens complémentaires en plus de ceux demandés dans la lettre de notification de la sanction.

            La commission ou le médecin agréé peut également demander, dans le respect du secret médical, l’avis de professionnels de santé qualifiés dans des domaines particuliers.

            Le médecin agréé peut aussi demander que vous soyez examiné par la commission médicale départementale.

            Vous devez alors prendre rendez-vous le site internet de votre préfecture.

            Où s’adresser ?

             Préfecture 

            Quel est le prix ?

            • Devant un médecin agréé : 36 €

            • Devant la commission médicale : 50 €

            Le coût moyen de l’examen psychotechnique est de 100 € environ.

            L’assurance maladie ne prend pas en charge les frais du contrôle, ni les éventuels examens complémentaires.

            Toutefois, le contrôle médical est gratuit pour une personne handicapée dont le taux d’invalidité reconnu est égal ou supérieur à 50 %.

            Quelle conséquence si l’avis est favorable ?

            L’avis médical vous est remis.

            Il a une validité de 2 ans.

            Quelle conséquence si l’avis est défavorable ?

            Une décision d’inaptitude à la conduite vous est notifiée.

            La lettre précise les voies et délais de recours.

            La lettre vous notifiant la décision du préfet à la suite du contrôle médical indique comment faire un recours.

            Vous pouvez faire un recours contentieux devant le juge administratif.

            Vous pouvez aussi saisir la commission médicale d’appel.

            Votre recours n’empêche pas la décision du préfet de s’appliquer.

            La commission vous examine, consulte si nécessaire le médecin agréé et transmet son avis au préfet.

            Si le préfet prend de nouveau une décision défavorable, vous pouvez demander un nouveau contrôle médical dans les 6 mois suivant cette décision ou faire un recours devant le juge administratif.

            Où s’adresser ?

             Préfecture 

              Vous pouvez récupérer votre permis uniquement si vous avez été reconnu apte à la conduite à la suite du contrôle médical.

              La demande de permis se fait en ligne sur le site de l’ ANTS .

              Vous devez joindre les documents suivants au format numérique :

              Attention

              vérifiez si le permis de conduire qui vous est délivré a une durée de validité limitée à 6 mois ou 1 an. Si c’est le cas, vous devrez repasser un contrôle médical à la fin de cette période.

              Vous récupérez votre permis à votre préfecture.

              Où s’adresser ?

               Préfecture 

              Où s’adresser ?

               Préfecture de police de Paris 

                Vous pouvez récupérer votre permis uniquement si vous avez été reconnu apte à la conduite à la suite du contrôle médical.

                La demande de permis se fait en ligne sur le site de l’ ANTS .

                Vous devez joindre les documents suivants au format numérique :

                Attention

                vérifiez si le permis de conduire qui vous est délivré a une durée de validité limitée à 6 mois ou 1 an. Si c’est le cas, vous devrez repasser un contrôle médical à la fin de cette période.

                  Le préfet peut décider la suspension du permis de conduire si la commission médicale départementale ou le médecin agréé considèrent, après un contrôle médical, que vous êtes inapte à conduire.

                  De plus, le préfet peut décider de vous soumettre à un contrôle médical s’il a des informations permettant d’estimer que votre état de santé peut être incompatible avec le maintien du permis.

                  Au vu de l’avis médical, le préfet peut alors décider une suspension de votre permis de conduire.

                  Si vous refusez de vous soumettre au contrôle médical, le préfet peut également décider une suspension de votre permis de conduire.

                  Le préfet vous notifie sa décision par lettre.

                  La lettre précise les voies et délais de recours.

                  Indéterminée

                  Vous devez passer un nouveau contrôle médical avant de pouvoir récupérer le permis de conduire.

                Suspension administrative du permis de conduire

                Votre permis a été suspendu pour une durée de 6 mois et vous ne savez pas où passer le contrôle médical ? Nous vous présentons les principales règles à connaître sur la suspension du permis décidée par le préfet à la suite d’une infraction routière commise dans son département ou pour des raisons médicales.

                À savoir

                À la suite d’une grave infraction au code de la route, plusieurs procédures peuvent entraîner un retrait du permis de conduire  : l’invalidation, la suspension administrative, la suspension judiciaire et l’annulation judiciaire du permis.

                Infractions routières

                Lorsque les forces de l’ordre constatent une infraction qui peut être sanctionnée par une suspension administrative du permis de conduire, elles transmettent une copie du procès-verbal au préfet (ou sous-préfet). Pour certaines de ces infractions, les forces de l’ordre doivent auparavant procéder à une rétention du permis de conduire.

                  Le préfet peut mettre en œuvre la procédure de suspension après rétention du permis de conduire à la suite des d’infractions suivantes :

                  • Conduite sous l’emprise de l’alcool

                  • Conduite sous l’emprise de stupéfiants

                  • Refus de se soumettre aux vérifications concernant l’état d’alcoolémie ou l’usage de stupéfiants

                  • Excès de vitesse ⩾ à 40 km/h

                  • Conduite en tenant un téléphone en main lorsque le conducteur commet en même temps certaines infractions au code de la route : non respect des règles de conduite, non respect des distances de sécurité entre les véhicules, franchissement et chevauchement des lignes continues, non respect des feux de signalisation lumineux, non respect des règles de vitesse, non respect de certaines règles de dépassement, non respect de la signalisation imposant l’arrêt des véhicules ou le cédez le passage, non respect de la priorité de passage à l’égard des piétons.

                  • En cas d’accident de la circulation ayant entraîné la mort d’une personne ou ayant causé un dommage corporel, si vous êtes soupçonné d’avoir enfreint les règles d’usage du téléphone tenu en main, de vitesse, croisement, dépassement, intersection ou priorité de passage

                  • Refus d’obtempérer.

                  Le préfet peut aussi prendre une mesure de suspension s’il est informé par procès-verbal d’une infraction punie par une peine complémentaire de suspension du permis de conduire. Par exemple, toute manœuvre acrobatique sur une voie ouverte à la circulation publique, franchissement irrégulier d’un passage à niveau.

                  Le préfet prononce la suspension dans les délais suivants :

                  • Dans les 72 heures de rétention du permis

                  • Ou dans les 120 heures en cas d’infraction liée à l’emprise d’alcool ou l’usage de stupéfiants et nécessitant des vérifications.

                  La décision vous est notifiée directement si vous vous présentez au service indiqué dans l’avis de rétention.

                  Sinon, la décision vous est notifiée par lettre avec  AR .

                  L’administration conserve votre permis pendant la durée fixée par le préfet.

                  Si vous ne respectez pas la décision de suspension, vous encourez notamment une peine de 2 ans de prison et une amende de 4 500 € .

                  À noter

                  si le délai de 72 heures ou 120 heures n’a pas pu être respecté, le préfet peut prendre une mesure de suspension s’il est informé par procès verbal d’une infraction punie par une peine complémentaire de suspension.

                    Dès réception du procès-verbal de l’infraction, le préfet peut décider la suspension de votre permis de conduire.

                    La décision vous est notifiée par courrier avec  AR .

                    Vous devez remettre votre permis aux services préfectoraux.

                    Si vous refusez de restituer votre permis, vous encourez une peine de 2 ans de prison et une amende de 4 500 € .

                      À savoir

                      en cas d’infraction liée à l’alcool, le préfet peut aussi décider de restreindre votre droit à conduire à un véhicule équipé d’un dispositif anti-démarrage (EAD).

                      De façon générale, la durée maximale de la suspension est de 6 mois.

                      Elle peut cependant être portée à 1 an dans les cas suivants :

                      • Accident de la circulation ayant entraîné la mort d’une personne

                      • Accident de la circulation ayant entraîné un dommage corporel

                      • Refus d’obtempérer

                      • Conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise de l’alcool

                      • Conduite après l’usage de stupéfiants

                      • Refus de se soumettre aux vérifications concernant l’état d’alcoolémie

                      • Refus de se soumettre aux vérifications concernant l’usage de stupéfiants.

                      La décision de suspension prend effet à partir de la date de notification de la décision.

                      Toutefois, si votre permis a été restitué, la mesure de suspension prend effet dès le début de la période de rétention du permis.

                      En cas de décision de suspension judiciaire intervenant avant la fin de la période de suspension administrative, elle la remplace automatiquement. Les 2 sanctions ne se cumulent pas.

                      Exemple

                      Si le juge suspend le permis pour 12 mois et que la suspension administrative est de 6 mois, vous récupérerez votre permis de conduire au bout des 12 mois et non des 6 mois de suspension administrative.

                      Attention

                      la suspension administrative du permis ne peut pas être aménagée. Il n’y a pas de permis blanc.

                      En cas de suspension supérieure à 1 mois, vous devez passer un contrôle médical pour pouvoir récupérer votre permis de conduire.

                      Le contrôle médical inclut un examen psychotechnique en cas de suspension de 6 mois ou plus.

                      Vous devez passer le contrôle médical sans attendre la fin de la période de suspension.

                      Il est conseillé de le réaliser environ 1 mois avant la fin de la période de suspension.

                      Où faire le contrôle médical ?

                      Vous devez prendre rendez-vous auprès de la commission médicale sur le site internet de votre préfecture.

                      Il peut aussi s’agir, sur décision du préfet, de la commission médicale du département où vous avez commis l’infraction.

                        Vous devez vous adresser à un médecin de ville agréé par le préfet de votre département.

                        Ce médecin ne doit pas être votre médecin traitant.

                        Vous pouvez consulter la liste des médecins agréés sur les sites internet des préfectures.

                        La liste des médecins agréés est aussi disponible dans les préfectures, sous-préfectures et dans les mairies de certaines communes.

                        À savoir

                        vous pouvez passer le contrôle médical auprès d’un médecin agréé dans un autre département que celui de votre résidence. Dans ce cas, il est prudent de joindre à votre dossier l’explication du recours à un autre médecin que celui de votre département de résidence.

                          Quels documents fournir ?

                          Vous devez télécharger le formulaire “Permis de conduire – avis médical” et le pré-remplir avant de passer le contrôle médical.

                        • Permis de conduire – Avis médical
                        • Le jour du contrôle, préparez les documents suivants :

                          • Formulaire “Permis de conduire – avis médical” pré-rempli

                          • Pièce d’identité

                          • Décision de suspension et lettre de notification de la suspension

                          • Résultats des examens biologiques s’ils sont demandés dans la lettre de notification

                          • Résultat de l’examen psychotechnique si nécessaire.

                          Comment se passe le contrôle médical ?

                          Lors du rendez-vous avec la commission ou le médecin agréé, vous devez vous présenter avec les résultats des examens médicaux demandés dans la lettre de notification de la sanction.

                          Par exemple, examen psychotechnique, examen biologique en cas d’infraction liée à l’alcool avec récidive ou stupéfiants.

                          L’examen psychotechnique est à faire auprès d’un psychologue déclaré auprès du préfet. La liste des psychologues déclarés est disponible sur les sites internet des préfectures. L’examen dure au minimum 40 minutes. Il comprend un entretien individuel, ainsi qu’un ou plusieurs tests psychotechniques.

                          La commission médicale départementale ou le médecin agréé vous informent que le contrôle porte sur votre aptitude physique, cognitive et sensorielle à conduire.

                          La commission peut décider de vous soumettre à des examens complémentaires en plus de ceux demandés dans la lettre de notification de la sanction.

                          La commission ou le médecin agréé peut également demander, dans le respect du secret médical, l’avis de professionnels de santé qualifiés dans des domaines particuliers.

                          Le médecin agréé peut aussi demander que vous soyez examiné par la commission médicale départementale.

                          Vous devez alors prendre rendez-vous le site internet de votre préfecture.

                          Où s’adresser ?

                           Préfecture 

                          Quel est le prix ?

                          • Devant un médecin agréé : 36 €

                          • Devant la commission médicale : 50 €

                          Le coût moyen de l’examen psychotechnique est de 100 € environ.

                          L’assurance maladie ne prend pas en charge les frais du contrôle, ni les éventuels examens complémentaires.

                          Toutefois, le contrôle médical est gratuit pour une personne handicapée dont le taux d’invalidité reconnu est égal ou supérieur à 50 %.

                          Quelle conséquence si l’avis est favorable ?

                          L’avis médical vous est remis.

                          Il a une validité de 2 ans.

                          Quelle conséquence si l’avis est défavorable ?

                          Une décision d’inaptitude à la conduite vous est notifiée.

                          La lettre précise les voies et délais de recours.

                          La lettre vous notifiant la décision du préfet à la suite du contrôle médical indique comment faire un recours.

                          Vous pouvez faire un recours contentieux devant le juge administratif.

                          Vous pouvez aussi saisir la commission médicale d’appel.

                          Votre recours n’empêche pas la décision du préfet de s’appliquer.

                          La commission vous examine, consulte si nécessaire le médecin agréé et transmet son avis au préfet.

                          Si le préfet prend de nouveau une décision défavorable, vous pouvez demander un nouveau contrôle médical dans les 6 mois suivant cette décision ou faire un recours devant le juge administratif.

                          Où s’adresser ?

                           Préfecture 

                            Vous pouvez récupérer votre permis uniquement si vous avez été reconnu apte à la conduite à la suite du contrôle médical.

                            La demande de permis se fait en ligne sur le site de l’ ANTS .

                            Vous devez joindre les documents suivants au format numérique :

                            Attention

                            vérifiez si le permis de conduire qui vous est délivré a une durée de validité limitée à 6 mois ou 1 an. Si c’est le cas, vous devrez repasser un contrôle médical à la fin de cette période.

                            Vous récupérez votre permis à votre préfecture.

                            Où s’adresser ?

                             Préfecture 

                            Où s’adresser ?

                             Préfecture de police de Paris 

                              Vous pouvez récupérer votre permis uniquement si vous avez été reconnu apte à la conduite à la suite du contrôle médical.

                              La demande de permis se fait en ligne sur le site de l’ ANTS .

                              Vous devez joindre les documents suivants au format numérique :

                              Attention

                              vérifiez si le permis de conduire qui vous est délivré a une durée de validité limitée à 6 mois ou 1 an. Si c’est le cas, vous devrez repasser un contrôle médical à la fin de cette période.

                                Le préfet peut décider la suspension du permis de conduire si la commission médicale départementale ou le médecin agréé considèrent, après un contrôle médical, que vous êtes inapte à conduire.

                                De plus, le préfet peut décider de vous soumettre à un contrôle médical s’il a des informations permettant d’estimer que votre état de santé peut être incompatible avec le maintien du permis.

                                Au vu de l’avis médical, le préfet peut alors décider une suspension de votre permis de conduire.

                                Si vous refusez de vous soumettre au contrôle médical, le préfet peut également décider une suspension de votre permis de conduire.

                                Le préfet vous notifie sa décision par lettre.

                                La lettre précise les voies et délais de recours.

                                Indéterminée

                                Vous devez passer un nouveau contrôle médical avant de pouvoir récupérer le permis de conduire.

                              Contact