Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Déroulement de la procédure devant le tribunal de police

Vous êtes poursuivi pour une contravention ou victime d’une contravention qui va être jugée au tribunal de police. Vous voulez savoir comment se déroule une affaire devant le tribunal de police ? Nous vous présentons les informations à connaître.

    Le tribunal de police juge les auteurs de contraventions de police de la 1re à la 5e classe. Les contraventions sont des infractions pour lesquelles la loi prévoit une amende ne pouvant pas excéder 3 000 €.

    Il est saisi par le procureur de la République

    À savoir

    Certaines contraventions peuvent aussi être jugées sans audience sous la forme d’une ordonnance pénale.

    Le tribunal de police est saisi par le procureur de la République à la suite d’une contravention.

    Il décide que celle-ci fera l’objet d’une procédure simplifiée (ordonnance pénale) ou d’une procédure ordinaire. Dans ce cas l’auteur des faits est convoqué à une audience devant le tribunal de police par remise de la convocation par un officier de police judiciaire ou par citation .

    Le tribunal de police peut également être saisi par :

    • Citation directe à l’initiative de la victime de l’infraction

    • Ordonnance de renvoi du juge d’instruction

    • Comparution volontaire de l’auteur des faits à la suite de l’avis qui lui a été délivré par le procureur de la République.

    Le procureur de la République peut saisir le tribunal de police et demander qu’une ordonnance pénale soit rendue. Il peut également convoquer l’auteur des faits à une audience.

    Le procureur de la République transmet le dossier d’enquête pénale au président du tribunal de police avec ses réquisitions. Il y indique la condamnation qu’il demande pour les faits qui ont été commis et la procédure qu’il choisit :l’ordonnance pénale.

    Au vu des réquisitions du procureur de la République, le président du tribunal rend une ordonnance pénale sans que l’auteur des faits ne soit entendu. Il peut suivre les réquisitions du procureur ou décider d’une autre condamnation ou renvoyer le dossier en audience ordinaire s’il estime utile d’entendre les parties.

    L’ordonnance pénale est notifiée au prévenu par lettre recommandée avec avis de réception (LRAR).

    La notification de l’ordonnance pénale peut également se faire verbalement. Le prévenu est convoquée par le ministère public ou le délégué du procureur.

    La notification de l’ordonnance pénale précise les délais et les voies de recours.

      Les parties (prévenu, partie civile) sont convoquées à une audience par citation ou convocation écrite remise par un officier de police judiciaire .

      Le prévenu comparait en personne à l’audience .

      L’avocat n’est pas obligatoire.

      Le prévenu peut demander à être assisté par un avocat commis d’office.

      Où s’adresser ?

       Avocat 

      La partie civile peut comparaître en personne. Elle peut être assistée ou être représentée par un avocat.

      Elle peut demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle

      À l’audience, le président d’audience les entend ainsi que les éventuels témoins.

      Il examine les preuves et les différentes pièces produites par les parties.

      Il peut procéder à des interrogatoires ou à des confrontations.

      Le ministère public prend ses réquisitions pour réclamer une peine pour le prévenu ou demande sa relaxe.

      La parole est donnée en dernier au prévenu.

      Le tribunal prononce sa décision à l’audience ou renvoie l’affaire à une date ultérieure pour le prononcé de la décision.

      À savoir

      Les procès-verbaux ou rapports établis par les officiers de police judiciaire font foi jusqu’à preuve du contraire . Pour prouver le contraire, il faut rapporter des preuves (témoignages, écrits…).

        À l’audience ou par ordonnance pénale, le président du tribunal de police peut prononcer une peine d’amende dont le montant varie en fonction de la gravité de l’infraction. Il ne peut pas prononcer de peine de emprisonnement.

        En plus d’une amende, il peut également prononcer une peine complémentaire comme par exemple une suspension du permis de conduire, un retrait du permis de chasser…

        Il peut également prononcer la confiscation de la chose ayant servi à commettre l’infraction (arme…).

        Le président peut prononcer la relaxe quand la preuve de la culpabilité du prévenu n’est pas établie au cours du procès ou si les poursuites sont infondées.

        Le président du tribunal de police statue également sur les demandes des parties civiles (indemnisation…).

        À savoir

        Le prévenu relaxé peut réclamer une indemnité à l’État. Si les poursuites ont été engagées par citation directe le prévenu peut réclamer des dommages et intérêts à la partie civile.

        La victime peut se constituer partie civile et demander des dommages et intérêts en réparation du préjudice qu’elle a subi.

        La victime peut se constituer partie civile au moment où elle dépose plainte auprès des services de police, de gendarmerie ou du procureur de la République. Elle peut également se constituer partie civile par écrit avant l’audience ou oralement le jour de l’audience.

        L’avocat n’est pas obligatoire.

        Si elle désire être assistée par un avocat et que ses ressources sont insuffisantes, elle peut demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle .

        Outre les dommages et intérêts, il est possible de demander le remboursement des frais occasionnés par le procès (honoraires d’avocat, frais de déplacement…).

        Si la victime rencontre des difficultés pour recouvrer ses dommages et intérêts, elle peut saisir le Service d’aide au recouvrement des victimes d’infraction (Sarvi).

        Où s’adresser ?

         Bureau d’aide aux victimes 

        Les parties peuvent contester une décision du tribunal de police. La voie de recours diffère s’il s’agit d’une ordonnance pénale ou d’un jugement.

        À savoir

        La partie civile peut contester une décision uniquement en ce qui concerne l’indemnisation de son préjudice ou la demande de restitution d’objets. Elle ne peut pas faire appel de la condamnation pénale (amende, suspension du permis de conduire…).

        Contester l’ordonnance pénale

        Il est possible de contester l’ordonnance pénale en faisant opposition.

        La partie condamnée a 30 jours pour faire opposition à compter de l’envoi de la lettre recommandée avec avis de réception ou à compter de la date à laquelle elle a eu connaissance de l’ordonnance pénale. Si la notification a été faite verbalement, le délai court à compter du jour de la notification verbale.

        L’opposition peut se faire de la manière suivante :

        • Lettre adressée au greffe du tribunal de police qui a rendu l’ordonnance pénale (le cachet de la poste fait foi)

        • Déclaration verbale au greffe du tribunal de police qui l’enregistre. La déclaration est signée par le  greffier et le prévenu ou son mandataire (avocat ou un représentant muni d’un pouvoir spécial).

        Le dossier de procédure est renvoyé à une audience pour être jugé.

        Contester le jugement 

        La partie condamnée peut contester les condamnations pénales et les condamnations civiles.

        La voie de recours dépend de la qualification du jugement et de la peine prononcée.

        Cette qualification est obligatoirement indiquée dans la décision. Elle dépend du fait que la personne a été convoquée régulièrement et de sa présence ou non à l’audience.

        Le jugement peut être contesté en faisant appel si c’est une contravention de 5e classe.

        Le pourvoi en cassation est seul possible pour contester les contraventions de la 1re à la 4e classe.

        L’opposition est la voie de recours des jugements rendus par défaut (parties n’ayant pas eu connaissance de la convocation et absentes à l’audience).

        Les décisions pouvant faire l’objet d’un appel sont les jugements pour lesquels le prévenu a été régulièrement convoqué.

        Il s’agit :

        • Des jugements contradictoires (présence à l’audience)

        • Et des jugements contradictoires à signifier (absence à l’audience).

        L’appel concerne les condamnations pour les contraventions de 5e classe (peine encourue jusqu’à 1 500 € ou 3 000 € en cas de récidive).

        Il peut porter sur les jugements ayant prononcé une suspension du permis de conduire et sur les condamnations à une peine d’amende supérieure à 150 € .

        L’appel peut être formé par les personnes suivantes :

        • Prévenu ou son avocat

        • Personne civilement responsable (par exemple l’employeur d’un chauffeur routier)

        • Partie civile (seulement sur les dommages et intérêts)

        • Ministère public (procureur de la République, procureur général).

        Le délai pour faire appel est de 10 jours à compter du prononcé du jugement (jugement contradictoire) ou de la signification du jugement ( jugement contradictoire à signifier).

        La déclaration d’appel est faite au greffe de la juridiction qui a rendue la décision.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

        L’affaire est rejugée par la cour d’appel.

          L’opposition concerne les jugements rendus par défaut (parties n’ayant pas eu connaissance de la convocation et absentes à l’audience).

          La partie condamnée a à compter de la signification du jugement ou du jour où il a eu connaissance de la décision pour faire opposition.

          L’opposition se forme soit :

          • Par lettre adressée au greffe (le cachet de la poste prouve la date)

          • Soit par déclaration verbale au greffe qui l’enregistre.

          Où s’adresser ?

           Tribunal judiciaire 

          L’affaire est rejugée par le tribunal de police qui a rendu le jugement.

          À savoir

          Il est conseiller de garder une preuve de l’envoi de votre opposition.

            Le pourvoi en cassation est le seul recours possible pour les jugements rendus en dernier ressort . Ce sont les jugements sanctionnant les infractions de la 1re à la 4e classe et dont les peines d’amende effectivement prononcées sont inférieures ou égales à 150  € .

            Le délai pour faire un pourvoi en cassation est de 5 jours francs à compter du prononcé de la décision ou de sa signification.

            Les parties peuvent faire un pourvoi en cassation au greffe du tribunal de police.

            Où s’adresser ?

             Tribunal judiciaire 

            À noter

            La cour de cassation ne juge pas une nouvelle fois l’affaire. Elle vérifie que la loi et la procédure ont été bien respectées.

            Déroulement de la procédure devant le tribunal de police

            Vous êtes poursuivi pour une contravention ou victime d’une contravention qui va être jugée au tribunal de police. Vous voulez savoir comment se déroule une affaire devant le tribunal de police ? Nous vous présentons les informations à connaître.

              Le tribunal de police juge les auteurs de contraventions de police de la 1re à la 5e classe. Les contraventions sont des infractions pour lesquelles la loi prévoit une amende ne pouvant pas excéder 3 000 €.

              Il est saisi par le procureur de la République

              À savoir

              Certaines contraventions peuvent aussi être jugées sans audience sous la forme d’une ordonnance pénale.

              Le tribunal de police est saisi par le procureur de la République à la suite d’une contravention.

              Il décide que celle-ci fera l’objet d’une procédure simplifiée (ordonnance pénale) ou d’une procédure ordinaire. Dans ce cas l’auteur des faits est convoqué à une audience devant le tribunal de police par remise de la convocation par un officier de police judiciaire ou par citation .

              Le tribunal de police peut également être saisi par :

              • Citation directe à l’initiative de la victime de l’infraction

              • Ordonnance de renvoi du juge d’instruction

              • Comparution volontaire de l’auteur des faits à la suite de l’avis qui lui a été délivré par le procureur de la République.

              Le procureur de la République peut saisir le tribunal de police et demander qu’une ordonnance pénale soit rendue. Il peut également convoquer l’auteur des faits à une audience.

              Le procureur de la République transmet le dossier d’enquête pénale au président du tribunal de police avec ses réquisitions. Il y indique la condamnation qu’il demande pour les faits qui ont été commis et la procédure qu’il choisit :l’ordonnance pénale.

              Au vu des réquisitions du procureur de la République, le président du tribunal rend une ordonnance pénale sans que l’auteur des faits ne soit entendu. Il peut suivre les réquisitions du procureur ou décider d’une autre condamnation ou renvoyer le dossier en audience ordinaire s’il estime utile d’entendre les parties.

              L’ordonnance pénale est notifiée au prévenu par lettre recommandée avec avis de réception (LRAR).

              La notification de l’ordonnance pénale peut également se faire verbalement. Le prévenu est convoquée par le ministère public ou le délégué du procureur.

              La notification de l’ordonnance pénale précise les délais et les voies de recours.

                Les parties (prévenu, partie civile) sont convoquées à une audience par citation ou convocation écrite remise par un officier de police judiciaire .

                Le prévenu comparait en personne à l’audience .

                L’avocat n’est pas obligatoire.

                Le prévenu peut demander à être assisté par un avocat commis d’office.

                Où s’adresser ?

                 Avocat 

                La partie civile peut comparaître en personne. Elle peut être assistée ou être représentée par un avocat.

                Elle peut demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle

                À l’audience, le président d’audience les entend ainsi que les éventuels témoins.

                Il examine les preuves et les différentes pièces produites par les parties.

                Il peut procéder à des interrogatoires ou à des confrontations.

                Le ministère public prend ses réquisitions pour réclamer une peine pour le prévenu ou demande sa relaxe.

                La parole est donnée en dernier au prévenu.

                Le tribunal prononce sa décision à l’audience ou renvoie l’affaire à une date ultérieure pour le prononcé de la décision.

                À savoir

                Les procès-verbaux ou rapports établis par les officiers de police judiciaire font foi jusqu’à preuve du contraire . Pour prouver le contraire, il faut rapporter des preuves (témoignages, écrits…).

                  À l’audience ou par ordonnance pénale, le président du tribunal de police peut prononcer une peine d’amende dont le montant varie en fonction de la gravité de l’infraction. Il ne peut pas prononcer de peine de emprisonnement.

                  En plus d’une amende, il peut également prononcer une peine complémentaire comme par exemple une suspension du permis de conduire, un retrait du permis de chasser…

                  Il peut également prononcer la confiscation de la chose ayant servi à commettre l’infraction (arme…).

                  Le président peut prononcer la relaxe quand la preuve de la culpabilité du prévenu n’est pas établie au cours du procès ou si les poursuites sont infondées.

                  Le président du tribunal de police statue également sur les demandes des parties civiles (indemnisation…).

                  À savoir

                  Le prévenu relaxé peut réclamer une indemnité à l’État. Si les poursuites ont été engagées par citation directe le prévenu peut réclamer des dommages et intérêts à la partie civile.

                  La victime peut se constituer partie civile et demander des dommages et intérêts en réparation du préjudice qu’elle a subi.

                  La victime peut se constituer partie civile au moment où elle dépose plainte auprès des services de police, de gendarmerie ou du procureur de la République. Elle peut également se constituer partie civile par écrit avant l’audience ou oralement le jour de l’audience.

                  L’avocat n’est pas obligatoire.

                  Si elle désire être assistée par un avocat et que ses ressources sont insuffisantes, elle peut demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle .

                  Outre les dommages et intérêts, il est possible de demander le remboursement des frais occasionnés par le procès (honoraires d’avocat, frais de déplacement…).

                  Si la victime rencontre des difficultés pour recouvrer ses dommages et intérêts, elle peut saisir le Service d’aide au recouvrement des victimes d’infraction (Sarvi).

                  Où s’adresser ?

                   Bureau d’aide aux victimes 

                  Les parties peuvent contester une décision du tribunal de police. La voie de recours diffère s’il s’agit d’une ordonnance pénale ou d’un jugement.

                  À savoir

                  La partie civile peut contester une décision uniquement en ce qui concerne l’indemnisation de son préjudice ou la demande de restitution d’objets. Elle ne peut pas faire appel de la condamnation pénale (amende, suspension du permis de conduire…).

                  Contester l’ordonnance pénale

                  Il est possible de contester l’ordonnance pénale en faisant opposition.

                  La partie condamnée a 30 jours pour faire opposition à compter de l’envoi de la lettre recommandée avec avis de réception ou à compter de la date à laquelle elle a eu connaissance de l’ordonnance pénale. Si la notification a été faite verbalement, le délai court à compter du jour de la notification verbale.

                  L’opposition peut se faire de la manière suivante :

                  • Lettre adressée au greffe du tribunal de police qui a rendu l’ordonnance pénale (le cachet de la poste fait foi)

                  • Déclaration verbale au greffe du tribunal de police qui l’enregistre. La déclaration est signée par le  greffier et le prévenu ou son mandataire (avocat ou un représentant muni d’un pouvoir spécial).

                  Le dossier de procédure est renvoyé à une audience pour être jugé.

                  Contester le jugement 

                  La partie condamnée peut contester les condamnations pénales et les condamnations civiles.

                  La voie de recours dépend de la qualification du jugement et de la peine prononcée.

                  Cette qualification est obligatoirement indiquée dans la décision. Elle dépend du fait que la personne a été convoquée régulièrement et de sa présence ou non à l’audience.

                  Le jugement peut être contesté en faisant appel si c’est une contravention de 5e classe.

                  Le pourvoi en cassation est seul possible pour contester les contraventions de la 1re à la 4e classe.

                  L’opposition est la voie de recours des jugements rendus par défaut (parties n’ayant pas eu connaissance de la convocation et absentes à l’audience).

                  Les décisions pouvant faire l’objet d’un appel sont les jugements pour lesquels le prévenu a été régulièrement convoqué.

                  Il s’agit :

                  • Des jugements contradictoires (présence à l’audience)

                  • Et des jugements contradictoires à signifier (absence à l’audience).

                  L’appel concerne les condamnations pour les contraventions de 5e classe (peine encourue jusqu’à 1 500 € ou 3 000 € en cas de récidive).

                  Il peut porter sur les jugements ayant prononcé une suspension du permis de conduire et sur les condamnations à une peine d’amende supérieure à 150 € .

                  L’appel peut être formé par les personnes suivantes :

                  • Prévenu ou son avocat

                  • Personne civilement responsable (par exemple l’employeur d’un chauffeur routier)

                  • Partie civile (seulement sur les dommages et intérêts)

                  • Ministère public (procureur de la République, procureur général).

                  Le délai pour faire appel est de 10 jours à compter du prononcé du jugement (jugement contradictoire) ou de la signification du jugement ( jugement contradictoire à signifier).

                  La déclaration d’appel est faite au greffe de la juridiction qui a rendue la décision.

                  Où s’adresser ?

                   Tribunal judiciaire 

                  L’affaire est rejugée par la cour d’appel.

                    L’opposition concerne les jugements rendus par défaut (parties n’ayant pas eu connaissance de la convocation et absentes à l’audience).

                    La partie condamnée a à compter de la signification du jugement ou du jour où il a eu connaissance de la décision pour faire opposition.

                    L’opposition se forme soit :

                    • Par lettre adressée au greffe (le cachet de la poste prouve la date)

                    • Soit par déclaration verbale au greffe qui l’enregistre.

                    Où s’adresser ?

                     Tribunal judiciaire 

                    L’affaire est rejugée par le tribunal de police qui a rendu le jugement.

                    À savoir

                    Il est conseiller de garder une preuve de l’envoi de votre opposition.

                      Le pourvoi en cassation est le seul recours possible pour les jugements rendus en dernier ressort . Ce sont les jugements sanctionnant les infractions de la 1re à la 4e classe et dont les peines d’amende effectivement prononcées sont inférieures ou égales à 150  € .

                      Le délai pour faire un pourvoi en cassation est de 5 jours francs à compter du prononcé de la décision ou de sa signification.

                      Les parties peuvent faire un pourvoi en cassation au greffe du tribunal de police.

                      Où s’adresser ?

                       Tribunal judiciaire 

                      À noter

                      La cour de cassation ne juge pas une nouvelle fois l’affaire. Elle vérifie que la loi et la procédure ont été bien respectées.

                      Contact