Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Demande de dommages-intérêts en justice

La victime d’un dommage causé par une faute peut demander en justice que le responsable de la faute soit condamné à indemniser son préjudice. Par exemple, une personne qui fait des travaux chez elle cause des dégâts dans la propriété de son voisin. La victime pourra obtenir des dommages-intérêts, mais elle doit établir avec précision les préjudices subis et fournir des preuves. La demande peut être présentée dans une affaire civile, pénale ou administrative.

Indemnisation du préjudice

      Types de préjudice indemnisables par l’État

      Types

      Exemples

      Préjudice corporel

      • Blessures

      • Infection nosocomiale

      • Maladie professionnelle

      Préjudice moral

      • Perte d’un proche

      • Atteinte à la réputation

      • Perte de chance de passer un concours ou de construire un projet professionnel

      • Stress ou anxiété

      Préjudice matériel

      • Nuisances sonores

      • Détérioration, dégradation ou destruction de biens

      Constitution du dossier

      Si vous êtes victime et que vous souhaitez obtenir une indemnisation, vous devez constituer un dossier comprenant, pour chaque préjudice, l’évaluation du montant de la réparation. L’évaluation doit comprendre les frais liés directement aux dommages subis.

      Vous devez également prouver que  :

      • Votre préjudice a été causé par une négligence, une faute ou une infraction

      • La personne à qui vous demandez réparation est bien responsable de votre préjudice (auteur de la négligence, de la faute ou de l’infraction, ou son représentant légal)

      • Le préjudice est réel (la faute vous a causé un dommage incontestable)

      • Le préjudice est direct et vous concerne personnellement

      • Le préjudice est certain. Le dommage est établi et peut être évalué. L’évaluation peut être pour un dommage immédiat (coût d’une voiture accidentée, frais médicaux….). Elle peut aussi se faire pour un dommage futur, s’il est certain que le dommage se produira et qu’il peut être évalué immédiatement. Par exemple : si une personne est blessée, les conséquences de cette blessure sur sa situation à venir et la perte de gains futurs peut être évaluée (par exemple, plusieurs jours de travail manqués).

      Saisine du tribunal

      Vous devez présenter au tribunal une demande destinée à indemniser l’ensemble des préjudices que vous avez subis. Le juge ne peut pas condamner la partie attaquée à verser un montant supérieur à votre demande.

      Vous devez présenter des preuves de votre préjudice : factures, photos de l’accident…

      Vous pouvez saisir un tribunal civil, que le responsable du dommage ait commis ou non une infraction pénale. Le tribunal compétent dépend du type et du montant du litige.

      La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.

      • Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 € , c’est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire.

      • Pour un litige supérieur à 10 000 € , c’est le tribunal judiciaire.

      Où s’adresser ?

       Tribunal judiciaire 

      Vous pouvez aussi demander au juge de prononcer également une astreinte. Si l’astreinte est prononcée, le responsable de l’indemnisation est tenu au paiement d’une somme d’argent supplémentaire en cas de retard de paiement.

      À noter

      les parties peuvent aussi éviter un passage au tribunal grâce à un accord à l’amiable.

      Types de préjudice indemnisables par l’État

      Types

      Exemples

      Préjudice corporel

      • Blessures

      • Infection nosocomiale

      • Maladie professionnelle

      Préjudice moral

      • Perte d’un proche

      • Atteinte à la réputation

      • Perte de chance de passer un concours ou de construire un projet professionnel

      • Stress ou anxiété

      Préjudice matériel

      • Nuisances sonores

      • Détérioration, dégradation ou destruction de biens

      Constitution du dossier

      Si vous êtes victime et que vous souhaitez obtenir une indemnisation, vous devez constituer un dossier comprenant, pour chaque préjudice, l’évaluation du montant de la réparation. L’évaluation doit comprendre les frais liés directement aux dommages subis.

      Vous devez également prouver que  :

      • Votre préjudice a été causé par une négligence, une faute ou une infraction

      • La personne à qui vous demandez réparation est bien responsable de votre préjudice (auteur de la négligence, de la faute ou de l’infraction, ou son représentant légal)

      • Le préjudice est réel (la faute vous a causé un dommage incontestable)

      • Le préjudice est direct et vous concerne personnellement

      • Le préjudice est certain. Le dommage est établi et peut être évalué. L’évaluation peut être pour un dommage immédiat (coût d’une voiture accidentée, frais médicaux….). Elle peut aussi se faire pour un dommage futur, s’il est certain que le dommage se produira et qu’il peut être évalué immédiatement. Par exemple : si une personne est blessée, les conséquences de cette blessure sur sa situation à venir et la perte de gains futurs peut être évaluée (par exemple, plusieurs jours de travail manqués).

      Saisine du tribunal

      Vous pouvez demander une indemnisation lors d’un procès pénal, si le responsable du dommage a commis une infraction. C’est la constitution de partie civile.

      Vous devez présenter au tribunal une demande destinée à indemniser l’ensemble des préjudices que vous avez subis. Le juge ne peut pas condamner la partie attaquée à verser un montant supérieur à votre demande.

      Si vous ne pouvez pas être présent lors du procès, vous pouvez adresser par courrier votre demande de constitution de partie civile. Vous devez y préciser les dommages subis et le montant que vous demandez. Vous devez adresser la demande au tribunal chargé de l’affaire avant la date de l’audience.

      Le mode de versement et le règlement des litiges dépendent de la situation.

      Une fois la somme déterminée par le juge, la victime possède une créance sur la personne condamnée qui devient débiteur. La créance est un droit dont la victime peut utiliser.

      En cas de difficulté dans le recouvrement des sommes, il est possible de faire appel au Service d’aide au recouvrement des victimes d’infraction (Sarvi). Ce service peut directement indemniser la victime.

      À savoir

      dans certains cas, c’est l’assurance du responsable du dommage qui peut indemniser la victime.

        L’auteur de l’infraction peut être condamné par un tribunal pénal à une peine de prison avec sursis et à l’indemnisation de la victime.

        Les conditions de l’indemnisation sont déterminées par le juge d’application des peines.

        En cas de difficulté dans le recouvrement des sommes, il est possible d’en informer :

        • le juge d’application des peines, le juge compétent est celui du domicile de l’auteur (si vous ne le connaissez pas, vous pouvez écrire au tribunal qui a prononcé la condamnation et qui transmettra au bon service),

        • le service pénitentiaire d’insertion et de probation du domicile de la victime,

        • le Service d’aide au recouvrement des victimes d’infraction (Sarvi). Ce service peut directement indemniser la victime.

        À savoir

        dans certains cas, c’est l’assurance du responsable du dommage qui peut indemniser la victime.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

          L’auteur de l’infraction peut être condamné par un tribunal pénal à une peine de prison ferme et à l’indemnisation de la victime.

          La personne incarcérée dispose d’un compte nominatif sur lequel des sommes d’argent peuvent être versées. Une partie de ce compte est réservée à l’indemnisation des parties civiles.

          En cas de condamnation définitive, l’établissement est informé de l’existence de parties civiles et du montant de leur créance. Le chef d’établissement doit veiller à ce que les sommes soient régulièrement versées aux parties civiles.

          En cas de difficulté dans le recouvrement des sommes ou si le prélèvement direct est insuffisant à couvrir le montant des dommages-intérêts, il est possible de faire appel :

          • à un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) pour obtenir une saisie-arrêt sur le compte de la personne détenue,

          • au président du tribunal (il pourra décider d’une saisie-arrêt sur le salaire du débiteur),

          • au juge de l‘application des peines en charge du suivi de la personne condamnée (le juge compétent est celui du ressort sur lequel se situe l’établissement pénitentiaire dans lequel l’auteur est détenu).

          Une saisie des biens de la personne incarcérée peut être demandée si les mesures précédentes n’ont pas suffit à couvrir le montant des dommages-intérêts.

          À savoir

          dans certains cas, c’est l’assurance du responsable du dommage qui peut indemniser la victime.

          Où s’adresser ?

           Tribunal judiciaire 

            Types de préjudice indemnisables par l’État

            Types

            Exemples

            Préjudice corporel

            • Blessures

            • Infection nosocomiale

            • Maladie professionnelle

            Préjudice moral

            • Perte d’un proche

            • Atteinte à la réputation

            • Perte de chance de passer un concours ou de construire un projet professionnel

            • Stress ou anxiété

            Préjudice matériel

            • Nuisances sonores

            • Détérioration, dégradation ou destruction de biens

            Constitution du dossier

            Si vous êtes victime et que vous souhaitez être indemnisé pour un préjudice causé par un service public, vous devez constituer un dossier comprenant, pour chaque préjudice, l’évaluation du montant de la réparation. L’évaluation doit comprendre les frais liés directement aux dommages subis.

            Vous devez également prouver les faits suivants :

            • Votre préjudice a été causé par un service public

            • La personne à qui vous demandez réparation est bien responsable de votre préjudice (agent public auteur de l’acte fautif, collectivité publique responsable de l’agent)

            • Le préjudice est réel (la faute vous a causé un dommage incontestable)

            • Le préjudice est direct et vous concerne personnellement

            • Le préjudice est certain. Le dommage est établi et peut être évalué. L’évaluation peut être pour un dommage immédiat (coût d’une voiture accidentée, frais médicaux….). Elle peut aussi se faire pour un dommage futur, s’il est certain que le dommage se produira et qu’il peut être évalué immédiatement. Par exemple : si une personne est blessée, les conséquences de cette blessure sur sa situation à venir et les pertes de gains futurs peuvent être évaluées (par exemple, plusieurs jours de travail manqués).

            Saisir le tribunal

            Le tribunal qui est compétent pour examiner les recours en indemnisation dirigés contre une administration ou un service public est le tribunal administratif.

            La demande qui vise à obtenir une indemnisation du tribunal administratif s’appelle «  ».

            Mais vous ne pouvez pas saisir directement le tribunal administratif d’un recours indemnitaire .

            Vous devez d’abord envoyer une demande préalable d’indemnisation auprès de l’administration ou auprès du service public concerné une demande visant à obtenir une somme d’argent en réparation d’un préjudice qui vous a été causé par son action.

            La demande d’indemnisation doit être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception.

            Si l’administration vous envoie une réponse négative, vous pourrez saisir le tribunal administratif dans un délai de 2 mois qui commence à courir le lendemain du jour où vous avez reçu cette réponse.

            Si l’administration ne vous répond pas dans les 2 mois qui suivent la date d’envoi de votre demande d’indemnisation, son silence est assimilable à une réponse tacite négative.

            Dans ce cas, vous pourrez saisir le tribunal administratif à partir de la naissance de cette décision tacite de refus et dans un délai de 2 mois qui commence à courir le lendemain du jour où cette décision implicite est née.

            Attention

            vous pouvez saisir directement le tribunal administratif sans faire de demande préalable à l’administration lorsque le litige concerne les travaux publics ou le contentieux électoral, ou lorsque votre demande fait suite à une instance devant une juridiction de l’ordre judiciaire.

            Le tribunal compétent est celui dans le ressort (territoire) duquel se trouve l’administration ou le service public mis en cause.

            Où s’adresser ?

             Tribunal administratif 

            L’administration ou le service public qui est condamné par le tribunal administratif à vous indemniser doit vous verser la somme fixée dans le jugement.

            La décision du juge accordant l’indemnisation peut être exécutée de manière définitive ou provisoire.

            À savoir

            dans certains cas, c’est l’assurance du service public responsable du dommage qui peut indemniser la victime.

          Demande de dommages-intérêts en justice

          La victime d’un dommage causé par une faute peut demander en justice que le responsable de la faute soit condamné à indemniser son préjudice. Par exemple, une personne qui fait des travaux chez elle cause des dégâts dans la propriété de son voisin. La victime pourra obtenir des dommages-intérêts, mais elle doit établir avec précision les préjudices subis et fournir des preuves. La demande peut être présentée dans une affaire civile, pénale ou administrative.

          Indemnisation du préjudice

              Types de préjudice indemnisables par l’État

              Types

              Exemples

              Préjudice corporel

              • Blessures

              • Infection nosocomiale

              • Maladie professionnelle

              Préjudice moral

              • Perte d’un proche

              • Atteinte à la réputation

              • Perte de chance de passer un concours ou de construire un projet professionnel

              • Stress ou anxiété

              Préjudice matériel

              • Nuisances sonores

              • Détérioration, dégradation ou destruction de biens

              Constitution du dossier

              Si vous êtes victime et que vous souhaitez obtenir une indemnisation, vous devez constituer un dossier comprenant, pour chaque préjudice, l’évaluation du montant de la réparation. L’évaluation doit comprendre les frais liés directement aux dommages subis.

              Vous devez également prouver que  :

              • Votre préjudice a été causé par une négligence, une faute ou une infraction

              • La personne à qui vous demandez réparation est bien responsable de votre préjudice (auteur de la négligence, de la faute ou de l’infraction, ou son représentant légal)

              • Le préjudice est réel (la faute vous a causé un dommage incontestable)

              • Le préjudice est direct et vous concerne personnellement

              • Le préjudice est certain. Le dommage est établi et peut être évalué. L’évaluation peut être pour un dommage immédiat (coût d’une voiture accidentée, frais médicaux….). Elle peut aussi se faire pour un dommage futur, s’il est certain que le dommage se produira et qu’il peut être évalué immédiatement. Par exemple : si une personne est blessée, les conséquences de cette blessure sur sa situation à venir et la perte de gains futurs peut être évaluée (par exemple, plusieurs jours de travail manqués).

              Saisine du tribunal

              Vous devez présenter au tribunal une demande destinée à indemniser l’ensemble des préjudices que vous avez subis. Le juge ne peut pas condamner la partie attaquée à verser un montant supérieur à votre demande.

              Vous devez présenter des preuves de votre préjudice : factures, photos de l’accident…

              Vous pouvez saisir un tribunal civil, que le responsable du dommage ait commis ou non une infraction pénale. Le tribunal compétent dépend du type et du montant du litige.

              La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.

              • Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 € , c’est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire.

              • Pour un litige supérieur à 10 000 € , c’est le tribunal judiciaire.

              Où s’adresser ?

               Tribunal judiciaire 

              Vous pouvez aussi demander au juge de prononcer également une astreinte. Si l’astreinte est prononcée, le responsable de l’indemnisation est tenu au paiement d’une somme d’argent supplémentaire en cas de retard de paiement.

              À noter

              les parties peuvent aussi éviter un passage au tribunal grâce à un accord à l’amiable.

              Types de préjudice indemnisables par l’État

              Types

              Exemples

              Préjudice corporel

              • Blessures

              • Infection nosocomiale

              • Maladie professionnelle

              Préjudice moral

              • Perte d’un proche

              • Atteinte à la réputation

              • Perte de chance de passer un concours ou de construire un projet professionnel

              • Stress ou anxiété

              Préjudice matériel

              • Nuisances sonores

              • Détérioration, dégradation ou destruction de biens

              Constitution du dossier

              Si vous êtes victime et que vous souhaitez obtenir une indemnisation, vous devez constituer un dossier comprenant, pour chaque préjudice, l’évaluation du montant de la réparation. L’évaluation doit comprendre les frais liés directement aux dommages subis.

              Vous devez également prouver que  :

              • Votre préjudice a été causé par une négligence, une faute ou une infraction

              • La personne à qui vous demandez réparation est bien responsable de votre préjudice (auteur de la négligence, de la faute ou de l’infraction, ou son représentant légal)

              • Le préjudice est réel (la faute vous a causé un dommage incontestable)

              • Le préjudice est direct et vous concerne personnellement

              • Le préjudice est certain. Le dommage est établi et peut être évalué. L’évaluation peut être pour un dommage immédiat (coût d’une voiture accidentée, frais médicaux….). Elle peut aussi se faire pour un dommage futur, s’il est certain que le dommage se produira et qu’il peut être évalué immédiatement. Par exemple : si une personne est blessée, les conséquences de cette blessure sur sa situation à venir et la perte de gains futurs peut être évaluée (par exemple, plusieurs jours de travail manqués).

              Saisine du tribunal

              Vous pouvez demander une indemnisation lors d’un procès pénal, si le responsable du dommage a commis une infraction. C’est la constitution de partie civile.

              Vous devez présenter au tribunal une demande destinée à indemniser l’ensemble des préjudices que vous avez subis. Le juge ne peut pas condamner la partie attaquée à verser un montant supérieur à votre demande.

              Si vous ne pouvez pas être présent lors du procès, vous pouvez adresser par courrier votre demande de constitution de partie civile. Vous devez y préciser les dommages subis et le montant que vous demandez. Vous devez adresser la demande au tribunal chargé de l’affaire avant la date de l’audience.

              Le mode de versement et le règlement des litiges dépendent de la situation.

              Une fois la somme déterminée par le juge, la victime possède une créance sur la personne condamnée qui devient débiteur. La créance est un droit dont la victime peut utiliser.

              En cas de difficulté dans le recouvrement des sommes, il est possible de faire appel au Service d’aide au recouvrement des victimes d’infraction (Sarvi). Ce service peut directement indemniser la victime.

              À savoir

              dans certains cas, c’est l’assurance du responsable du dommage qui peut indemniser la victime.

                L’auteur de l’infraction peut être condamné par un tribunal pénal à une peine de prison avec sursis et à l’indemnisation de la victime.

                Les conditions de l’indemnisation sont déterminées par le juge d’application des peines.

                En cas de difficulté dans le recouvrement des sommes, il est possible d’en informer :

                • le juge d’application des peines, le juge compétent est celui du domicile de l’auteur (si vous ne le connaissez pas, vous pouvez écrire au tribunal qui a prononcé la condamnation et qui transmettra au bon service),

                • le service pénitentiaire d’insertion et de probation du domicile de la victime,

                • le Service d’aide au recouvrement des victimes d’infraction (Sarvi). Ce service peut directement indemniser la victime.

                À savoir

                dans certains cas, c’est l’assurance du responsable du dommage qui peut indemniser la victime.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                  L’auteur de l’infraction peut être condamné par un tribunal pénal à une peine de prison ferme et à l’indemnisation de la victime.

                  La personne incarcérée dispose d’un compte nominatif sur lequel des sommes d’argent peuvent être versées. Une partie de ce compte est réservée à l’indemnisation des parties civiles.

                  En cas de condamnation définitive, l’établissement est informé de l’existence de parties civiles et du montant de leur créance. Le chef d’établissement doit veiller à ce que les sommes soient régulièrement versées aux parties civiles.

                  En cas de difficulté dans le recouvrement des sommes ou si le prélèvement direct est insuffisant à couvrir le montant des dommages-intérêts, il est possible de faire appel :

                  • à un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) pour obtenir une saisie-arrêt sur le compte de la personne détenue,

                  • au président du tribunal (il pourra décider d’une saisie-arrêt sur le salaire du débiteur),

                  • au juge de l‘application des peines en charge du suivi de la personne condamnée (le juge compétent est celui du ressort sur lequel se situe l’établissement pénitentiaire dans lequel l’auteur est détenu).

                  Une saisie des biens de la personne incarcérée peut être demandée si les mesures précédentes n’ont pas suffit à couvrir le montant des dommages-intérêts.

                  À savoir

                  dans certains cas, c’est l’assurance du responsable du dommage qui peut indemniser la victime.

                  Où s’adresser ?

                   Tribunal judiciaire 

                    Types de préjudice indemnisables par l’État

                    Types

                    Exemples

                    Préjudice corporel

                    • Blessures

                    • Infection nosocomiale

                    • Maladie professionnelle

                    Préjudice moral

                    • Perte d’un proche

                    • Atteinte à la réputation

                    • Perte de chance de passer un concours ou de construire un projet professionnel

                    • Stress ou anxiété

                    Préjudice matériel

                    • Nuisances sonores

                    • Détérioration, dégradation ou destruction de biens

                    Constitution du dossier

                    Si vous êtes victime et que vous souhaitez être indemnisé pour un préjudice causé par un service public, vous devez constituer un dossier comprenant, pour chaque préjudice, l’évaluation du montant de la réparation. L’évaluation doit comprendre les frais liés directement aux dommages subis.

                    Vous devez également prouver les faits suivants :

                    • Votre préjudice a été causé par un service public

                    • La personne à qui vous demandez réparation est bien responsable de votre préjudice (agent public auteur de l’acte fautif, collectivité publique responsable de l’agent)

                    • Le préjudice est réel (la faute vous a causé un dommage incontestable)

                    • Le préjudice est direct et vous concerne personnellement

                    • Le préjudice est certain. Le dommage est établi et peut être évalué. L’évaluation peut être pour un dommage immédiat (coût d’une voiture accidentée, frais médicaux….). Elle peut aussi se faire pour un dommage futur, s’il est certain que le dommage se produira et qu’il peut être évalué immédiatement. Par exemple : si une personne est blessée, les conséquences de cette blessure sur sa situation à venir et les pertes de gains futurs peuvent être évaluées (par exemple, plusieurs jours de travail manqués).

                    Saisir le tribunal

                    Le tribunal qui est compétent pour examiner les recours en indemnisation dirigés contre une administration ou un service public est le tribunal administratif.

                    La demande qui vise à obtenir une indemnisation du tribunal administratif s’appelle «  ».

                    Mais vous ne pouvez pas saisir directement le tribunal administratif d’un recours indemnitaire .

                    Vous devez d’abord envoyer une demande préalable d’indemnisation auprès de l’administration ou auprès du service public concerné une demande visant à obtenir une somme d’argent en réparation d’un préjudice qui vous a été causé par son action.

                    La demande d’indemnisation doit être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception.

                    Si l’administration vous envoie une réponse négative, vous pourrez saisir le tribunal administratif dans un délai de 2 mois qui commence à courir le lendemain du jour où vous avez reçu cette réponse.

                    Si l’administration ne vous répond pas dans les 2 mois qui suivent la date d’envoi de votre demande d’indemnisation, son silence est assimilable à une réponse tacite négative.

                    Dans ce cas, vous pourrez saisir le tribunal administratif à partir de la naissance de cette décision tacite de refus et dans un délai de 2 mois qui commence à courir le lendemain du jour où cette décision implicite est née.

                    Attention

                    vous pouvez saisir directement le tribunal administratif sans faire de demande préalable à l’administration lorsque le litige concerne les travaux publics ou le contentieux électoral, ou lorsque votre demande fait suite à une instance devant une juridiction de l’ordre judiciaire.

                    Le tribunal compétent est celui dans le ressort (territoire) duquel se trouve l’administration ou le service public mis en cause.

                    Où s’adresser ?

                     Tribunal administratif 

                    L’administration ou le service public qui est condamné par le tribunal administratif à vous indemniser doit vous verser la somme fixée dans le jugement.

                    La décision du juge accordant l’indemnisation peut être exécutée de manière définitive ou provisoire.

                    À savoir

                    dans certains cas, c’est l’assurance du service public responsable du dommage qui peut indemniser la victime.

                  Contact