Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Loyer sous-évalué d’un logement : hausse au renouvellement du bail

Lorsque le loyer d’un logement loué avec un bail d’habitation est sous-évalué par rapport aux prix du marché, le propriétaire peut l’augmenter au moment du renouvellement du bail, sous certaines conditions. Mais les règles pour le faire sont différentes, selon que la commune où est situé le logement est ou non en zone tendue . Nous vous présentons les informations à connaître.

Attention

Paris, Lille, Hellemmes et Lomme, Lyon et Villeurbanne, Montpellier, Bordeaux et les communes composant Plaine commune et Est Ensemble appliquent des règles spécifiques.

Un simulateur permet de savoir si votre commune est ou non dans une zone tendue :

Location immobilière : loyer

    Les conditions diffèrent selon la date de renouvellement du bail :

    Lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer manifestement sous-évalué.

      En métropole, lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer manifestement sous-évalué.

      À savoir

      En Guadeloupe, Martinique, Guyane, à La Réunion et Mayotte, le propriétaire fixe librement le montant du loyer, quelle que soit la classe du logement.

        En métropole, le propriétaire peut augmenter le loyer à la condition que le logement respecte un critère de performance énergétique. La consommation du logement en énergie primaire doit être inférieure à 331 kWh par m2 et par an. Un diagnostic de performance énergétique datant de moins de 4 ans doit en attester.

          Estimer la sous-évaluation

          La sous-évaluation du loyer est estimée par comparaison avec des loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables.

          Ces logements doivent être situés dans le même groupe d’immeubles ou dans un autre groupe d’immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique.

          Si la commune fait partie d’une agglomération de plus d’un million d’habitants, le propriétaire doit identifier au moins 6 loyers.

          Si la commune est dans une autre zone géographique, le propriétaire doit identifier au moins 3 loyers.

          Au moins 2/3 de ces références doivent correspondre à des locations pour lesquelles il n’y a pas eu de changement de locataires depuis au moins 3 ans.

          Chaque référence doit indiquer les informations suivantes :

          • Nom de la rue

          • Indication partielle du numéro de l’immeuble (par dizaine),

          • Qualité et époque de construction de l’immeuble

          • Étage du logement et présence éventuelle d’un ascenseur

          • Surface habitable du logement et nombre de ses pièces habitables

          • Existence d’annexes éventuelles

          • État d’équipement, notamment présence d’eau courante, WC intérieur, salle d’eau, chauffage

          • Période de construction de l’immeuble

          • Indication que le locataire est dans les lieux depuis au moins 3 ans

          • Montant du loyer mensuel hors charges effectivement exigé.

          Certaines références (période de construction d’un immeuble, typologie des logements…) peuvent être obtenues auprès du réseau des  observatoires locaux des loyers .

            Certaines références (période de construction d’un immeuble, typologie des logements…) peuvent être obtenues auprès du réseau des  observatoires locaux des loyers  ou de  l’observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap) .

              Calculer le nouveau loyer

              Le nouveau loyer proposé doit être calculé à partir des loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables.

              Toutefois, l’augmentation proposée ne doit pas dépasser la plus élevée des 2 limites suivantes :

              • 50 % de la différence entre le loyer qui correspond aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables et le dernier loyer appliqué au locataire avant le renouvellement du bail (éventuellement révisé si cela n’a pas été fait)

              • Une majoration du loyer annuel égale à 15 % du coût réel des travaux d’amélioration ou de mise aux normes réalisés depuis le dernier renouvellement du bail si le montant de ces travaux équivaut au minimum à celui de la dernière année de loyer.

              Exemple

              Si les travaux s’élèvent à 4 000 € TTC pour un loyer mensuel de 300 € (soit 3 600 € annuels), le loyer mensuel peut être majoré de 4 000 € X 15 %, soit 600 € / 12 = 50 € .

              S’agissant d’un logement vide, cette hausse étant supérieure à 10 % du loyer mensuel (300 X 10 % = 30 € ), son application sera étalée sur 6 ans.

              Le loyer sera réévalué de 1/6 par an, soit une hausse la 1re année de 8,33 € par mois ((600 X 1/ 6) / 12), la 2e année de 16,67 € par mois ((600 X 2 / 6) / 12), puis les années suivantes, de respectivement 25 € par mois, 33,33 € par mois, 41,67 € par mois, 50 € par mois.

              Proposer le nouveau loyer au locataire

              Pour réévaluer le loyer, le propriétaire doit en faire la proposition à son locataire en respectant certaines conditions de forme et de délai.

              Le propriétaire doit faire cette proposition au moins 6 mois avant la fin du bail.

              Il doit adresser sa demande au locataire de l’une des façons suivantes :

              • Lettre recommandée avec demande d’avis de réception

              • Acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

              • Remise en main propre contre récépissé ou émargement.

              Attention

              le délai court à partir du jour de la réception de la lettre recommandée par le locataire, de la signification de l’acte de commissaire de justice ou de la remise en main propre au locataire.

              La proposition de réévaluation doit contenir les informations suivantes :

              Attention

              lorsque le propriétaire propose le renouvellement du bail avec un loyer réévalué, il n’a pas le droit de donner son préavis au locataire pour l’échéance du bail en cours. Car cela reviendrait à forcer la main du locataire qui veut rester dans le logement.

              Le locataire peut accepter ou refuser la proposition du nouveau loyer.

              À savoir

              L’absence de réponse de la part du locataire vaut refus.

              Pour accepter la proposition de hausse du propriétaire, le locataire doit lui faire parvenir son accord écrit au plus tard 4 mois avant la fin du bail.

              Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

              Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

              Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

              Exemple

              Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

              • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

              • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                Attention

                Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                    Pour refuser l’augmentation proposée, le locataire doit envoyer un courrier au propriétaire au plus tard 4 mois avant la fin du bail.

                    Le locataire peut utiliser ce modèle de document :

                    En cas de refus, la hausse proposée par le propriétaire ne peut pas être appliquée au renouvellement du bail.

                    Rappel

                    L’absence de réponse de la part du locataire vaut refus. La hausse proposée par le propriétaire ne peut pas être appliquée au renouvellement du bail.

                    En cas de désaccord, le locataire ou le propriétaire dispose de recours.

                    La démarche à faire comprend 2 étapes successives :

                    1. Saisir la commission de conciliation

                    Si le locataire refuse ou ne répond pas au plus tard 4 mois avant la fin du bail, le propriétaire (ou le locataire) doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) pour tenter de trouver un accord sur le montant du loyer. Cette démarche est indispensable pour pouvoir ensuite saisir, si nécessaire, le juge.

                    Devant la CDC, le locataire peut contester l’augmentation proposée en se référant aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables.

                    La CDC dispose de 2 mois pour rendre son avis.

                    En cas d’accord sur la hausse du loyer, un nouveau loyer s’applique au renouvellement du bail.

                    Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

                    Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

                    Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                    Exemple

                    Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                    • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                    • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                      Attention

                      Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                      La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                      Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                        2. Saisir le juge

                        Si le désaccord persiste en dépit de l’intervention de la CDC, le propriétaire ou le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection, à la condition de le faire avant la fin du bail.

                        Le juge fixe le montant du nouveau loyer.

                        Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

                        Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

                        Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                        Exemple

                        Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                        • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                        • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                          Attention

                          Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                          La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                          Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                              Il n’est plus possible de saisir le juge.

                              Si le désaccord persiste en dépit de l’intervention de la CDC et jusqu’à la fin du bail, le bail est alors reconduit aux conditions antérieures de loyer (dernier loyer, éventuellement révisé selon l’évolution de l’ IRL , si la révision n’a pas eu lieu au cours des 12 derniers mois).

                                Les conditions diffèrent selon la date de renouvellement du bail :

                                Lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer manifestement sous-évalué.

                                  En métropole, lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer manifestement sous-évalué.

                                  En Guadeloupe, Martinique, Guyane, à La Réunion et Mayotte, le propriétaire fixe librement le montant du loyer, quelle que soit la classe du logement.

                                    Estimer le nouveau loyer

                                    Le nouveau loyer proposé doit être calculé à partir des loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables.

                                    Ces logements doivent être situés soit dans le même groupe d’immeuble, soit dans un autre groupe d’immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique.

                                    Dans les communes faisant partie d’une agglomération de plus d’un million d’habitants, le propriétaire doit fournir au moins 6 loyers.

                                    Dans les autres zones géographiques, le propriétaire doit fournir au moins 3 loyers.

                                    Au moins 2/3 de ces références doivent correspondre à des locations pour lesquelles il n’y a pas eu de changement de locataires depuis au moins 3 ans.

                                    Chaque référence doit mentionner les éléments suivants :

                                    • Nom de la rue

                                    • Indication partielle du numéro de l’immeuble (par dizaine)

                                    • Qualité et époque de construction de l’immeuble

                                    • Étage du logement et présence éventuelle d’un ascenseur

                                    • Surface habitable du logement et nombre de ses pièces habitables

                                    • Existence d’annexes éventuelles

                                    • État d’équipement du logement, notamment présence d’eau courante, de WC intérieur, de salle d’eau, de chauffage

                                    • Période de construction de l’immeuble

                                    • Indication de l’occupation des lieux depuis au moins 3 ans par le locataire

                                    • Montant du loyer mensuel hors charges effectivement exigé.

                                    Certaines références (période de construction d’un immeuble, typologie des logements…) peuvent être obtenues auprès du réseau des  observatoires locaux des loyers .

                                    Proposer le nouveau loyer au locataire

                                    Le propriétaire doit faire sa proposition au moins 6 mois avant la fin du bail.

                                    Il doit adresser sa proposition au locataire de l’une des façons suivantes :

                                    • Lettre recommandée avec demande d’avis de réception

                                    • Acte de commissaire de justice

                                    • Remise en main propre au locataire contre récépissé ou émargement.

                                    Le délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée, de la signification de l’acte de commissaire de justice ou de la remise en main propre.

                                    Le texte de la proposition doit contenir les informations suivantes :

                                    Attention

                                    Lorsque le propriétaire propose au locataire le renouvellement du bail avec un loyer réévalué, il n’a pas le droit de donner congé au locataire pour l’échéance du bail en cours. Car cela reviendrait à forcer la main du locataire voulant rester dans les murs.

                                    Le locataire peut accepter ou refuser la proposition du nouveau loyer.

                                    À savoir

                                    L’absence de réponse de la part du locataire vaut refus.

                                    Pour accepter la proposition d’augmentation du propriétaire, le locataire doit lui faire parvenir son accord écrit au plus tard 4 mois avant la fin du bail.

                                    Dans ce cas, la réévaluation du loyer est acquise par accord entre les parties.

                                    Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

                                    Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

                                    Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                                    Exemple

                                    Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                                    • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                                    • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                                      Attention

                                      Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                                      La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                                      Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                                          Le locataire peut refuser l’augmentation proposée. Pour cela, il doit envoyer un courrier à son propriétaire au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail.

                                          Le locataire peut utiliser ce modèle de courrier :

                                          En cas de refus, la hausse proposée par le propriétaire ne peut pas être appliquée au renouvellement du bail.

                                          Rappel

                                          L’absence de réponse de la part du locataire vaut refus. La hausse proposée par le propriétaire ne peut pas être appliquée au renouvellement du bail.

                                          En cas de désaccord, le locataire ou le propriétaire dispose de recours.

                                          La démarche à faire comprend 2 étapes successives :

                                          1. Saisir la commission de conciliation

                                          Si le locataire refuse ou ne répond pas au plus tard 4 mois avant la fin du bail, le propriétaire (ou le locataire) doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) pour trouver un accord sur le prix.

                                          Pour saisir la CDC, vous pouvez utiliser ce modèle de document :

                                          Devant la CDC, le locataire peut contester la hausse proposée en se référant aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables.

                                          La CDC dispose de 2 mois pour rendre son avis.

                                          Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

                                          Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

                                          Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                                          Exemple

                                          Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                                          • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                                          • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                                            Attention

                                            Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                                            La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                                            Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                                              2. Saisir le juge

                                              Si le désaccord persiste en dépit de l’intervention de la CDC, le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement doit être saisi. Il faut le faire avant l’échéance du bail.

                                              Le juge fixe le montant du nouveau loyer.

                                              Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

                                              Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

                                              Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                                              Exemple

                                              Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                                              • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                                              • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                                                Attention

                                                Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                                                La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                                                Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                                                    Il n’est plus possible de saisir le juge.

                                                    Si le désaccord persiste en dépit de l’intervention de la CDC et jusqu’à l’échéance du bail, le bail est alors reconduit aux conditions antérieures de loyer (dont le montant est éventuellement révisé).

                                                      Loyer sous-évalué d’un logement : hausse au renouvellement du bail

                                                      Lorsque le loyer d’un logement loué avec un bail d’habitation est sous-évalué par rapport aux prix du marché, le propriétaire peut l’augmenter au moment du renouvellement du bail, sous certaines conditions. Mais les règles pour le faire sont différentes, selon que la commune où est situé le logement est ou non en zone tendue . Nous vous présentons les informations à connaître.

                                                      Attention

                                                      Paris, Lille, Hellemmes et Lomme, Lyon et Villeurbanne, Montpellier, Bordeaux et les communes composant Plaine commune et Est Ensemble appliquent des règles spécifiques.

                                                      Un simulateur permet de savoir si votre commune est ou non dans une zone tendue :

                                                      Location immobilière : loyer

                                                        Les conditions diffèrent selon la date de renouvellement du bail :

                                                        Lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer manifestement sous-évalué.

                                                          En métropole, lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer manifestement sous-évalué.

                                                          À savoir

                                                          En Guadeloupe, Martinique, Guyane, à La Réunion et Mayotte, le propriétaire fixe librement le montant du loyer, quelle que soit la classe du logement.

                                                            En métropole, le propriétaire peut augmenter le loyer à la condition que le logement respecte un critère de performance énergétique. La consommation du logement en énergie primaire doit être inférieure à 331 kWh par m2 et par an. Un diagnostic de performance énergétique datant de moins de 4 ans doit en attester.

                                                              Estimer la sous-évaluation

                                                              La sous-évaluation du loyer est estimée par comparaison avec des loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables.

                                                              Ces logements doivent être situés dans le même groupe d’immeubles ou dans un autre groupe d’immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique.

                                                              Si la commune fait partie d’une agglomération de plus d’un million d’habitants, le propriétaire doit identifier au moins 6 loyers.

                                                              Si la commune est dans une autre zone géographique, le propriétaire doit identifier au moins 3 loyers.

                                                              Au moins 2/3 de ces références doivent correspondre à des locations pour lesquelles il n’y a pas eu de changement de locataires depuis au moins 3 ans.

                                                              Chaque référence doit indiquer les informations suivantes :

                                                              • Nom de la rue

                                                              • Indication partielle du numéro de l’immeuble (par dizaine),

                                                              • Qualité et époque de construction de l’immeuble

                                                              • Étage du logement et présence éventuelle d’un ascenseur

                                                              • Surface habitable du logement et nombre de ses pièces habitables

                                                              • Existence d’annexes éventuelles

                                                              • État d’équipement, notamment présence d’eau courante, WC intérieur, salle d’eau, chauffage

                                                              • Période de construction de l’immeuble

                                                              • Indication que le locataire est dans les lieux depuis au moins 3 ans

                                                              • Montant du loyer mensuel hors charges effectivement exigé.

                                                              Certaines références (période de construction d’un immeuble, typologie des logements…) peuvent être obtenues auprès du réseau des  observatoires locaux des loyers .

                                                                Certaines références (période de construction d’un immeuble, typologie des logements…) peuvent être obtenues auprès du réseau des  observatoires locaux des loyers  ou de  l’observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap) .

                                                                  Calculer le nouveau loyer

                                                                  Le nouveau loyer proposé doit être calculé à partir des loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables.

                                                                  Toutefois, l’augmentation proposée ne doit pas dépasser la plus élevée des 2 limites suivantes :

                                                                  • 50 % de la différence entre le loyer qui correspond aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables et le dernier loyer appliqué au locataire avant le renouvellement du bail (éventuellement révisé si cela n’a pas été fait)

                                                                  • Une majoration du loyer annuel égale à 15 % du coût réel des travaux d’amélioration ou de mise aux normes réalisés depuis le dernier renouvellement du bail si le montant de ces travaux équivaut au minimum à celui de la dernière année de loyer.

                                                                  Exemple

                                                                  Si les travaux s’élèvent à 4 000 € TTC pour un loyer mensuel de 300 € (soit 3 600 € annuels), le loyer mensuel peut être majoré de 4 000 € X 15 %, soit 600 € / 12 = 50 € .

                                                                  S’agissant d’un logement vide, cette hausse étant supérieure à 10 % du loyer mensuel (300 X 10 % = 30 € ), son application sera étalée sur 6 ans.

                                                                  Le loyer sera réévalué de 1/6 par an, soit une hausse la 1re année de 8,33 € par mois ((600 X 1/ 6) / 12), la 2e année de 16,67 € par mois ((600 X 2 / 6) / 12), puis les années suivantes, de respectivement 25 € par mois, 33,33 € par mois, 41,67 € par mois, 50 € par mois.

                                                                  Proposer le nouveau loyer au locataire

                                                                  Pour réévaluer le loyer, le propriétaire doit en faire la proposition à son locataire en respectant certaines conditions de forme et de délai.

                                                                  Le propriétaire doit faire cette proposition au moins 6 mois avant la fin du bail.

                                                                  Il doit adresser sa demande au locataire de l’une des façons suivantes :

                                                                  • Lettre recommandée avec demande d’avis de réception

                                                                  • Acte de commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice)

                                                                  • Remise en main propre contre récépissé ou émargement.

                                                                  Attention

                                                                  le délai court à partir du jour de la réception de la lettre recommandée par le locataire, de la signification de l’acte de commissaire de justice ou de la remise en main propre au locataire.

                                                                  La proposition de réévaluation doit contenir les informations suivantes :

                                                                  Attention

                                                                  lorsque le propriétaire propose le renouvellement du bail avec un loyer réévalué, il n’a pas le droit de donner son préavis au locataire pour l’échéance du bail en cours. Car cela reviendrait à forcer la main du locataire qui veut rester dans le logement.

                                                                  Le locataire peut accepter ou refuser la proposition du nouveau loyer.

                                                                  À savoir

                                                                  L’absence de réponse de la part du locataire vaut refus.

                                                                  Pour accepter la proposition de hausse du propriétaire, le locataire doit lui faire parvenir son accord écrit au plus tard 4 mois avant la fin du bail.

                                                                  Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

                                                                  Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

                                                                  Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                                                                  Exemple

                                                                  Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                                                                  • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                                                                  • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                                                                    Attention

                                                                    Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                                                                    La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                                                                    Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                                                                        Pour refuser l’augmentation proposée, le locataire doit envoyer un courrier au propriétaire au plus tard 4 mois avant la fin du bail.

                                                                        Le locataire peut utiliser ce modèle de document :

                                                                        En cas de refus, la hausse proposée par le propriétaire ne peut pas être appliquée au renouvellement du bail.

                                                                        Rappel

                                                                        L’absence de réponse de la part du locataire vaut refus. La hausse proposée par le propriétaire ne peut pas être appliquée au renouvellement du bail.

                                                                        En cas de désaccord, le locataire ou le propriétaire dispose de recours.

                                                                        La démarche à faire comprend 2 étapes successives :

                                                                        1. Saisir la commission de conciliation

                                                                        Si le locataire refuse ou ne répond pas au plus tard 4 mois avant la fin du bail, le propriétaire (ou le locataire) doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) pour tenter de trouver un accord sur le montant du loyer. Cette démarche est indispensable pour pouvoir ensuite saisir, si nécessaire, le juge.

                                                                        Devant la CDC, le locataire peut contester l’augmentation proposée en se référant aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables.

                                                                        La CDC dispose de 2 mois pour rendre son avis.

                                                                        En cas d’accord sur la hausse du loyer, un nouveau loyer s’applique au renouvellement du bail.

                                                                        Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

                                                                        Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

                                                                        Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                                                                        Exemple

                                                                        Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                                                                        • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                                                                        • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                                                                          Attention

                                                                          Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                                                                          La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                                                                          Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                                                                            2. Saisir le juge

                                                                            Si le désaccord persiste en dépit de l’intervention de la CDC, le propriétaire ou le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection, à la condition de le faire avant la fin du bail.

                                                                            Le juge fixe le montant du nouveau loyer.

                                                                            Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

                                                                            Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

                                                                            Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                                                                            Exemple

                                                                            Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                                                                            • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                                                                            • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                                                                              Attention

                                                                              Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                                                                              La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                                                                              Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                                                                                  Il n’est plus possible de saisir le juge.

                                                                                  Si le désaccord persiste en dépit de l’intervention de la CDC et jusqu’à la fin du bail, le bail est alors reconduit aux conditions antérieures de loyer (dernier loyer, éventuellement révisé selon l’évolution de l’ IRL , si la révision n’a pas eu lieu au cours des 12 derniers mois).

                                                                                    Les conditions diffèrent selon la date de renouvellement du bail :

                                                                                    Lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer manifestement sous-évalué.

                                                                                      En métropole, lorsque le bail concerne un logement classé F ou G (classe indiquée sur le  DPE ), il est interdit d’en augmenter le loyer manifestement sous-évalué.

                                                                                      En Guadeloupe, Martinique, Guyane, à La Réunion et Mayotte, le propriétaire fixe librement le montant du loyer, quelle que soit la classe du logement.

                                                                                        Estimer le nouveau loyer

                                                                                        Le nouveau loyer proposé doit être calculé à partir des loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables.

                                                                                        Ces logements doivent être situés soit dans le même groupe d’immeuble, soit dans un autre groupe d’immeubles comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique.

                                                                                        Dans les communes faisant partie d’une agglomération de plus d’un million d’habitants, le propriétaire doit fournir au moins 6 loyers.

                                                                                        Dans les autres zones géographiques, le propriétaire doit fournir au moins 3 loyers.

                                                                                        Au moins 2/3 de ces références doivent correspondre à des locations pour lesquelles il n’y a pas eu de changement de locataires depuis au moins 3 ans.

                                                                                        Chaque référence doit mentionner les éléments suivants :

                                                                                        • Nom de la rue

                                                                                        • Indication partielle du numéro de l’immeuble (par dizaine)

                                                                                        • Qualité et époque de construction de l’immeuble

                                                                                        • Étage du logement et présence éventuelle d’un ascenseur

                                                                                        • Surface habitable du logement et nombre de ses pièces habitables

                                                                                        • Existence d’annexes éventuelles

                                                                                        • État d’équipement du logement, notamment présence d’eau courante, de WC intérieur, de salle d’eau, de chauffage

                                                                                        • Période de construction de l’immeuble

                                                                                        • Indication de l’occupation des lieux depuis au moins 3 ans par le locataire

                                                                                        • Montant du loyer mensuel hors charges effectivement exigé.

                                                                                        Certaines références (période de construction d’un immeuble, typologie des logements…) peuvent être obtenues auprès du réseau des  observatoires locaux des loyers .

                                                                                        Proposer le nouveau loyer au locataire

                                                                                        Le propriétaire doit faire sa proposition au moins 6 mois avant la fin du bail.

                                                                                        Il doit adresser sa proposition au locataire de l’une des façons suivantes :

                                                                                        • Lettre recommandée avec demande d’avis de réception

                                                                                        • Acte de commissaire de justice

                                                                                        • Remise en main propre au locataire contre récépissé ou émargement.

                                                                                        Le délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée, de la signification de l’acte de commissaire de justice ou de la remise en main propre.

                                                                                        Le texte de la proposition doit contenir les informations suivantes :

                                                                                        Attention

                                                                                        Lorsque le propriétaire propose au locataire le renouvellement du bail avec un loyer réévalué, il n’a pas le droit de donner congé au locataire pour l’échéance du bail en cours. Car cela reviendrait à forcer la main du locataire voulant rester dans les murs.

                                                                                        Le locataire peut accepter ou refuser la proposition du nouveau loyer.

                                                                                        À savoir

                                                                                        L’absence de réponse de la part du locataire vaut refus.

                                                                                        Pour accepter la proposition d’augmentation du propriétaire, le locataire doit lui faire parvenir son accord écrit au plus tard 4 mois avant la fin du bail.

                                                                                        Dans ce cas, la réévaluation du loyer est acquise par accord entre les parties.

                                                                                        Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

                                                                                        Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

                                                                                        Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                                                                                        Exemple

                                                                                        Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                                                                                        • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                                                                                        • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                                                                                          Attention

                                                                                          Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                                                                                          La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                                                                                          Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                                                                                              Le locataire peut refuser l’augmentation proposée. Pour cela, il doit envoyer un courrier à son propriétaire au plus tard 4 mois avant l’échéance du bail.

                                                                                              Le locataire peut utiliser ce modèle de courrier :

                                                                                              En cas de refus, la hausse proposée par le propriétaire ne peut pas être appliquée au renouvellement du bail.

                                                                                              Rappel

                                                                                              L’absence de réponse de la part du locataire vaut refus. La hausse proposée par le propriétaire ne peut pas être appliquée au renouvellement du bail.

                                                                                              En cas de désaccord, le locataire ou le propriétaire dispose de recours.

                                                                                              La démarche à faire comprend 2 étapes successives :

                                                                                              1. Saisir la commission de conciliation

                                                                                              Si le locataire refuse ou ne répond pas au plus tard 4 mois avant la fin du bail, le propriétaire (ou le locataire) doit saisir la commission départementale de conciliation (CDC) pour trouver un accord sur le prix.

                                                                                              Pour saisir la CDC, vous pouvez utiliser ce modèle de document :

                                                                                              Devant la CDC, le locataire peut contester la hausse proposée en se référant aux loyers pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables.

                                                                                              La CDC dispose de 2 mois pour rendre son avis.

                                                                                              Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

                                                                                              Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

                                                                                              Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                                                                                              Exemple

                                                                                              Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                                                                                              • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                                                                                              • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                                                                                                Attention

                                                                                                Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                                                                                                La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                                                                                                Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                                                                                                  2. Saisir le juge

                                                                                                  Si le désaccord persiste en dépit de l’intervention de la CDC, le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement doit être saisi. Il faut le faire avant l’échéance du bail.

                                                                                                  Le juge fixe le montant du nouveau loyer.

                                                                                                  Les règles d’application de la hausse du loyer dépendent du type de logement loué.

                                                                                                  Au renouvellement du bail, le nouveau loyer n’est pas immédiatement applicable. La hausse doit être appliquée progressivement, par 1/3 annuel ou par 1/6 annuel selon la durée du nouveau bail.

                                                                                                  Mais si la hausse est de plus de 10 % et que la durée du nouveau bail est de moins de 6 ans, alors la hausse s’applique par 1/6 annuel pendant ce bail, puis par 1/6 annuel lors du renouvellement ultérieur.

                                                                                                  Exemple

                                                                                                  Pour un bail est de 3 ans, le dernier loyer mensuel appliqué est de 600 € et la hausse à appliquer est de 50 € mensuels :

                                                                                                  • Cette hausse est inférieure à 10 % du loyer, car 600 x 10 % = 60 € , alors son application sera d’1/3 par an

                                                                                                  • Le loyer mensuel sera augmenté la 1re année de 16,67 € par mois ( 50 € x 1/3 = 16,67 € ), puis la 2e année de 33,33 € par mois ( 50 € x 2/3 = 33,33 € ), et la 3e année de 50 € par mois.

                                                                                                    Attention

                                                                                                    Il est interdit de renouveler un bail mobilité.

                                                                                                    La hausse du loyer s’applique au contrat renouvelé.

                                                                                                    Toutefois, si la hausse est supérieure à 10 % du loyer initial, elle s’applique par 1/3 annuel au contrat renouvelé et lors des renouvellements ultérieurs.

                                                                                                        Il n’est plus possible de saisir le juge.

                                                                                                        Si le désaccord persiste en dépit de l’intervention de la CDC et jusqu’à l’échéance du bail, le bail est alors reconduit aux conditions antérieures de loyer (dont le montant est éventuellement révisé).

                                                                                                          Contact