Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Contrat de travail temporaire (ou contrat dit d’intérim)

Qu’est-ce qu’un contrat de travail temporaire ou mission dite d’intérim  ? Quelle peut être sa durée ? Quels sont les droits du salarié intérimaire ? Nous vous présentons la réglementation à connaître.

    Contenu du contrat

    Le salarié intérimaire signe un contrat de mission avec l’entreprise de travail temporaire.

    Un contrat de mise à disposition est conclu entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise où l’intérimaire effectue sa mission.

    Le contrat de mission doit être écrit et signé.

    Le contrat est transmis au salarié au plus tard dans les 2 jours ouvrables suivant sa mise à disposition.

    Il doit contenir les informations suivantes :

    • Reprise des mentions du contrat de mise à disposition (conclu entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise où l’intérimaire effectue sa mission)

    • Qualification professionnelle du salarié

    • Conditions de rémunération (périodicité de paiement)

    • Durée de la période d’essai

    • Nom et adresse de la caisse de retraite complémentaire et l’organisme de prévoyance dont relève l’entreprise de travail temporaire

    • Clause mentionnant qu’à l’issue de la mission, l’embauche par l’entreprise utilisatrice n’est pas interdite

    • Clause mentionnant que le rapatriement est à la charge de l’entreprise de travail temporaire (si la mission s’effectue hors du territoire métropolitain)

    À savoir

    S’il n’est pas établi par écrit et signé, le contrat peut être requalifié en CDI.

    Contrat avec terme précis

    Une mission d’intérim comporte un terme précis lorsque le contrat prévoit une date d’échéance ferme.

    Un terme précis est obligatoire dans l’une des 3 situations suivantes :

    • Soit le contrat vise à pourvoir au remplacement d’un salarié provisoirement passé à temps partiel

    • Soit le contrat vise à pourvoir au remplacement d’un salarié parti définitivement avant la suppression de son poste

    • Soit le contrat vise à assurer un accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise

    À noter

    Le contrat avec terme précis ne comporte aucune durée minimale. Toutefois, si l’entreprise doit faire face à une commande exceptionnelle à l’exportation, la durée initiale du contrat ne peut pas être inférieure à 6 mois.

    Contrat sans terme précis

    Le contrat n’est pas obligatoirement soumis à un terme précis lorsque l’intérimaire intervient dans l’un des cas suivants :

    • Remplacement d’un salarié absent

    • Remplacement d’un salarié dont le contrat de travail est suspendu

    • Attente de l’arrivée d’un salarié embauché en CDI

    • Emploi saisonnier (récoltes par exemple)

    • Emploi dont l’usage exclut le recours à un CDI (secteurs du déménagement ou de l’hôtellerie par exemple)

    • Remplacement d’un chef d’entreprise, un chef d’exploitation agricole ou une personne exerçant une activité libérale (ou le conjoint absent lorsqu’il participe activement à l’activité de l’entreprise ou de l’exploitation)

    Dans l’un de ces cas, la fin du contrat de mission est prévue à la fin de l’absence de la personne remplacée ou à la réalisation de l’objet pour lequel le contrat a été conclu.

    À savoir

    le contrat sans terme précis est conclu pour une durée minimale à fixer librement.

    La durée maximale du contrat d’intérim varie selon la nature de la mission, renouvellement compris.

    Durée maximale du contrat d’intérim

    Nature du contrat de mission

    Durée maximum (renouvellement compris)

    Remplacement d’un salarié absent

    18 mois

    Remplacement d’un salarié dont le contrat de travail est suspendu

    18 mois

    Remplacement d’un salarié passé temporairement à temps partiel

    18 mois

    Emploi saisonnier

    18 mois

    Emploi excluant le recours à un CDI

    18 mois

    Remplacement d’un non salarié (chef d’entreprise, chef d’exploitation agricole, profession libérale)

    18 mois

    Accroissement temporaire d’activité

    18 mois

    Commande exceptionnelle à l’export

    24 mois

    Mission exécutée à l’étranger

    24 mois

    Remplacement d’un salarié parti avant la suppression définitive de son poste

    24 mois

    Réalisation de travaux urgents pour mesures de sécurité

    9 mois

    Intérim dans l’attente de l’arrivée d’un salarié en CDI

    9 mois

    Cycle de formation effectué en apprentissage

    36 mois

    Le contrat de mission peut comporter une période d’essai.

    La durée de la période d’essai est fixée par convention collective ou accord collectif d’entreprise.

    En l’absence de convention ou d’accord, la durée maximum de la période d’essai dépend de la durée du contrat.

    La période d’essai est de 2 jours maximum.

      La période d’essai est de 3 jours maximum.

        La période d’essai est de 5 jours maximum.

          Quel que soit son terme (précis ou non), le contrat de mission peut être renouvelé 2 fois si la durée totale du contrat (compte tenu du renouvellement) ne dépasse pas la durée maximale autorisée.

          Les conditions de ce renouvellement doivent obligatoirement être fixées au sein d’une clause insérée dans le contrat de travail ou d’un avenant proposé au salarié avant le terme prévu initialement.

          Le salarié intérimaire bénéficie des mêmes droits que les autres salariés de l’entreprise pendant toute la durée de sa mission (remboursement des frais de transport, titres-restaurant, par exemples).

          Le salarié intérimaire bénéficie d’un salaire dans les mêmes conditions que les autres salariés de l’entreprise où il effectue sa mission.

          Le salarié intérimaire perçoit au moins :

          • un salaire équivalent au salaire perçu par un autre salarié de l’entreprise, à qualification et poste de travail équivalents (après période d’essai),

          • les primes et accessoires de salaires éventuellement prévus à qualification et poste équivalents.

          Les jours fériés doivent être payés, sans condition d’ancienneté, si les autres salariés de l’entreprise bénéficient de ce paiement.

          À savoir

          Dans le secteur du bâtiment ou des travaux publics, l’indemnité d’intempérie (arrêt du travail à cause de la météo) doit être versée aux travailleurs intérimaires au même titre que les autres salariés et sans aucune condition d’ancienneté.

          Versement de l’indemnité

          À la fin de chaque mission, le salarié intérimaire perçoit, en complément de son dernier salaire, une indemnité de fin de mission, plus souvent appelée prime de précarité .

          Toutefois, le versement de cette prime n’est pas dû en cas de :

          • Conclusion d’un CDI avec l’entreprise utilisatrice immédiatement après la fin de la mission

          • Complément de formation professionnelle dispensée au salarié par l’entreprise utilisatrice à l’issue de la mission

          • Rupture anticipée du contrat à l’initiative du salarié

          • Rupture anticipée du contrat pour faute grave ou pour force majeure

          • Contrat à caractère saisonnier (si la convention ou l’accord applicable dans l’entreprise ne prévoit pas d’indemnité de fin de contrat)

          Montant de l’indemnité

          Le montant de l’indemnité est au moins égale à 10 % de la rémunération totale brute, renouvellement du contrat inclus.

          Un simulateur de calcul est disponible :

        • Calculer l’indemnité de précarité d’un salarié
        • Quand est versée l’indemnité de fin de mission ?

          La prime de précarité est versée à la fin de chaque mission et en même temps que le dernier salaire dû.

          À noter

          Le montant de cette prime figure sur le dernier bulletin de salaire.

          Le salarié intérimaire a droit à une indemnité compensatrice de congés payés pour chaque mission effectuée, quelle que soit sa durée.

          Montant de l’indemnité de congés payés

          Le montant de l’indemnité compensatrice de congés payés se calcule en fonction de la durée de la mission. Mais elle ne peut pas être inférieure à 10 % de la rémunération totale brute du salarié intérimaire (indemnité de fin de mission comprise).

          Certaines absences sont prises en compte dans la durée de la mission :

          • Congés de maternité et d’adoption

          • Arrêts de travail pour cause d’accident du travail ou de maladie professionnelle, dans la limite d’une durée continue d’un an

          • Périodes de rappel sous les drapeaux si le point de départ de ces périodes intervient au cours d’une mission

          Quand est versée l’indemnité de congés payés ?

          L’indemnité est versée à la fin de la mission.

          Fin de mission

          L’employeur remet les documents suivants au salarié :

          À noter

          Lorsqu’un dispositif d’épargne salariale est mis en place dans l’entreprise, l’employeur remet au salarié, à la fin du contrat de travail, un état récapitulatif des sommes épargnées.

            À la fin de sa mission, me salarié intérimaire peut être embauché par l’entreprise utilisatrice.

            Dans ce cas, la durée des missions accomplies au sein de cette entreprise au cours des 3 mois précédant le recrutement est :

            • prise en compte pour le calcul de l’ancienneté du salarié

            • et déduite de la période d’essai, si le nouveau contrat en prévoit une.

            À savoir

            si l’entreprise utilisatrice fait travailler un salarié temporaire après la fin de sa mission sans contrat, le juge peut requalifier le contrat de mission en contrat à durée indéterminée (CDI).

              Délai de carence

              En l’absence de dispositions contraires prévues par la convention collective ou un accord de branche, lorsque le contrat de mission prend fin, un délai de carence s’applique.

              Un délai doit être respecté avant de recourir à un nouveau contrat de mission ou à un CDD sur le même poste de travail.

              Le mode de calcul varie en fonction de la durée du contrat, dans les conditions suivantes :

              • Pour les contrats d’au moins 14 jours, le délai est fixé au tiers de la durée du contrat précédent (renouvellement inclus).

              • Pour les contrats de moins de 14 jours, il est fixé à la moitié de la durée du contrat précédent (renouvellement inclus).

              La durée du contrat s’apprécie en jours calendaires, mais le délai de carence se décompte en jours d’ouverture de l’établissement concerné.

              En l’absence de dispositions contraires prévues par la convention collective ou un accord de branche, le délai de carence ne s’applique pas dans les cas suivants :

              • Nouvelle absence du salarié remplacé, si le contrat de mission est conclu en remplacement d’un salarié temporairement absent ou dont le contrat de travail est suspendu

              • Emploi à caractère saisonnier ou pour lequel il est d’usage de ne pas recourir à un CDI

              • Travaux urgents nécessités par des mesures de sécurité

              • Rupture anticipée du contrat à l’initiative du salarié

              • Refus par le salarié du renouvellement de son contrat (délai non pris en compte pour la durée du contrat non renouvelé)

              • Contrat conclu en vue du remplacement d’un chef d’exploitation agricole, d’un aide familial, d’un associé d’exploitation ou de leur conjoint

              • Contrat conclu en vue du remplacement d’un chef d’entreprise artisanale, industrielle ou commerciale, d’une personne exerçant une profession libérale, de son conjoint ou d’un associé non salarié d’une société civile professionnelle, d’une société civile de moyens ou d’une société d’exercice libéral

              L’employeur remet les documents suivants au salarié :

              À noter

              Lorsqu’un dispositif d’épargne salariale est mis en place dans l’entreprise, l’employeur remet au salarié, à la fin du contrat de travail, un état récapitulatif des sommes épargnées.

              L’employeur qui rompt le contrat de mission doit proposer au salarié un nouveau contrat de travail prenant effet dans un délai maximum de 3 jours dès lors que la rupture est faite.

              Le nouveau contrat de mission ne peut pas comporter de modifications d’un élément essentiel en matière de qualification professionnelle, de rémunération, d’horaire de travail et de temps de transport.

              Si le nouveau contrat est d’une durée inférieure à celle restant à courir du contrat précédent, l’employeur doit payer au salarié une indemnité.

              Cette indemnité est égale à la rémunération qu’il aurait perçue jusqu’au terme du contrat, y compris l’indemnité de fin de mission.

              À noter

              L’employeur peut rompre le contrat de mission sans obligations particulières vis-à-vis de l’intérimaire pendant la période d’essai, en cas de faute grave du salarié ou en cas de force majeure. Dans ces cas, l’employeur n’est pas obligé de proposer un nouveau contrat de travail au salarié.

                Le salarié intérimaire peut mettre fin à sa mission d’intérim de manière anticipée dans les cas suivants :

                À noter

                Si le salarié intérimaire met fin à sa mission d’intérim après la période d’essai et en dehors des cas autorisés, il peut être condamné par le juge à verser à son employeur des dommages et intérêts.

                  L’employeur peut proposer au salarié intérimaire de signer un  CDI  à la fin de sa mission.

                  La proposition doit être faite par écrit par lettre avec  RAR , par lettre remise en main propre contre décharge, ou par tout autre moyen donnant date certaine à sa réception, avant la fin de la mission du salarié intérimaire.

                  L’employeur doit préciser au salarié intérimaire le délai de réflexion dont il dispose pour répondre.

                  Le salarié intérimaire est en droit de refuser cette proposition, mais l’employeur devra alors en informer France Travail (anciennement Pôle emploi) si la proposition de CDI comporte tous les éléments suivants :

                  • Le poste proposé est identique ou similaire à celui exercé en pendant votre mission

                  • Le lieu de travail reste le même

                  À noter

                  L’absence de réponse du salarié intérimaire vaut refus de la proposition du CDI.

                  L’employeur dispose d’un délai d’un mois pour informer France Travail du refus du salarié intérimaire à compter de la date du refus.

                  L’employeur doit informer France Travail par voie dématérialisée sur la plateforme prévue à cet effet :

                • Démarche pour informer France Travail du refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CDD ou d’un contrat de mission
                • Cette obligation s’applique à compter du 1er janvier 2024.

                  France Travail informe le salarié intérimaire par la suite des conséquences du refus de CDI sur l’ouverture de ses droits à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).

                  Attention

                  L’ARE ne peut pas être accordée à un demandeur d’emploi qui, dans les 12 mois précédant la fin de sa mission, a refusé 2 propositions de CDI.

                Contrats de travail dans le secteur privé

                Contrat de travail temporaire (ou contrat dit d’intérim)

                Qu’est-ce qu’un contrat de travail temporaire ou mission dite d’intérim  ? Quelle peut être sa durée ? Quels sont les droits du salarié intérimaire ? Nous vous présentons la réglementation à connaître.

                  Contenu du contrat

                  Le salarié intérimaire signe un contrat de mission avec l’entreprise de travail temporaire.

                  Un contrat de mise à disposition est conclu entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise où l’intérimaire effectue sa mission.

                  Le contrat de mission doit être écrit et signé.

                  Le contrat est transmis au salarié au plus tard dans les 2 jours ouvrables suivant sa mise à disposition.

                  Il doit contenir les informations suivantes :

                  • Reprise des mentions du contrat de mise à disposition (conclu entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise où l’intérimaire effectue sa mission)

                  • Qualification professionnelle du salarié

                  • Conditions de rémunération (périodicité de paiement)

                  • Durée de la période d’essai

                  • Nom et adresse de la caisse de retraite complémentaire et l’organisme de prévoyance dont relève l’entreprise de travail temporaire

                  • Clause mentionnant qu’à l’issue de la mission, l’embauche par l’entreprise utilisatrice n’est pas interdite

                  • Clause mentionnant que le rapatriement est à la charge de l’entreprise de travail temporaire (si la mission s’effectue hors du territoire métropolitain)

                  À savoir

                  S’il n’est pas établi par écrit et signé, le contrat peut être requalifié en CDI.

                  Contrat avec terme précis

                  Une mission d’intérim comporte un terme précis lorsque le contrat prévoit une date d’échéance ferme.

                  Un terme précis est obligatoire dans l’une des 3 situations suivantes :

                  • Soit le contrat vise à pourvoir au remplacement d’un salarié provisoirement passé à temps partiel

                  • Soit le contrat vise à pourvoir au remplacement d’un salarié parti définitivement avant la suppression de son poste

                  • Soit le contrat vise à assurer un accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise

                  À noter

                  Le contrat avec terme précis ne comporte aucune durée minimale. Toutefois, si l’entreprise doit faire face à une commande exceptionnelle à l’exportation, la durée initiale du contrat ne peut pas être inférieure à 6 mois.

                  Contrat sans terme précis

                  Le contrat n’est pas obligatoirement soumis à un terme précis lorsque l’intérimaire intervient dans l’un des cas suivants :

                  • Remplacement d’un salarié absent

                  • Remplacement d’un salarié dont le contrat de travail est suspendu

                  • Attente de l’arrivée d’un salarié embauché en CDI

                  • Emploi saisonnier (récoltes par exemple)

                  • Emploi dont l’usage exclut le recours à un CDI (secteurs du déménagement ou de l’hôtellerie par exemple)

                  • Remplacement d’un chef d’entreprise, un chef d’exploitation agricole ou une personne exerçant une activité libérale (ou le conjoint absent lorsqu’il participe activement à l’activité de l’entreprise ou de l’exploitation)

                  Dans l’un de ces cas, la fin du contrat de mission est prévue à la fin de l’absence de la personne remplacée ou à la réalisation de l’objet pour lequel le contrat a été conclu.

                  À savoir

                  le contrat sans terme précis est conclu pour une durée minimale à fixer librement.

                  La durée maximale du contrat d’intérim varie selon la nature de la mission, renouvellement compris.

                  Durée maximale du contrat d’intérim

                  Nature du contrat de mission

                  Durée maximum (renouvellement compris)

                  Remplacement d’un salarié absent

                  18 mois

                  Remplacement d’un salarié dont le contrat de travail est suspendu

                  18 mois

                  Remplacement d’un salarié passé temporairement à temps partiel

                  18 mois

                  Emploi saisonnier

                  18 mois

                  Emploi excluant le recours à un CDI

                  18 mois

                  Remplacement d’un non salarié (chef d’entreprise, chef d’exploitation agricole, profession libérale)

                  18 mois

                  Accroissement temporaire d’activité

                  18 mois

                  Commande exceptionnelle à l’export

                  24 mois

                  Mission exécutée à l’étranger

                  24 mois

                  Remplacement d’un salarié parti avant la suppression définitive de son poste

                  24 mois

                  Réalisation de travaux urgents pour mesures de sécurité

                  9 mois

                  Intérim dans l’attente de l’arrivée d’un salarié en CDI

                  9 mois

                  Cycle de formation effectué en apprentissage

                  36 mois

                  Le contrat de mission peut comporter une période d’essai.

                  La durée de la période d’essai est fixée par convention collective ou accord collectif d’entreprise.

                  En l’absence de convention ou d’accord, la durée maximum de la période d’essai dépend de la durée du contrat.

                  La période d’essai est de 2 jours maximum.

                    La période d’essai est de 3 jours maximum.

                      La période d’essai est de 5 jours maximum.

                        Quel que soit son terme (précis ou non), le contrat de mission peut être renouvelé 2 fois si la durée totale du contrat (compte tenu du renouvellement) ne dépasse pas la durée maximale autorisée.

                        Les conditions de ce renouvellement doivent obligatoirement être fixées au sein d’une clause insérée dans le contrat de travail ou d’un avenant proposé au salarié avant le terme prévu initialement.

                        Le salarié intérimaire bénéficie des mêmes droits que les autres salariés de l’entreprise pendant toute la durée de sa mission (remboursement des frais de transport, titres-restaurant, par exemples).

                        Le salarié intérimaire bénéficie d’un salaire dans les mêmes conditions que les autres salariés de l’entreprise où il effectue sa mission.

                        Le salarié intérimaire perçoit au moins :

                        • un salaire équivalent au salaire perçu par un autre salarié de l’entreprise, à qualification et poste de travail équivalents (après période d’essai),

                        • les primes et accessoires de salaires éventuellement prévus à qualification et poste équivalents.

                        Les jours fériés doivent être payés, sans condition d’ancienneté, si les autres salariés de l’entreprise bénéficient de ce paiement.

                        À savoir

                        Dans le secteur du bâtiment ou des travaux publics, l’indemnité d’intempérie (arrêt du travail à cause de la météo) doit être versée aux travailleurs intérimaires au même titre que les autres salariés et sans aucune condition d’ancienneté.

                        Versement de l’indemnité

                        À la fin de chaque mission, le salarié intérimaire perçoit, en complément de son dernier salaire, une indemnité de fin de mission, plus souvent appelée prime de précarité .

                        Toutefois, le versement de cette prime n’est pas dû en cas de :

                        • Conclusion d’un CDI avec l’entreprise utilisatrice immédiatement après la fin de la mission

                        • Complément de formation professionnelle dispensée au salarié par l’entreprise utilisatrice à l’issue de la mission

                        • Rupture anticipée du contrat à l’initiative du salarié

                        • Rupture anticipée du contrat pour faute grave ou pour force majeure

                        • Contrat à caractère saisonnier (si la convention ou l’accord applicable dans l’entreprise ne prévoit pas d’indemnité de fin de contrat)

                        Montant de l’indemnité

                        Le montant de l’indemnité est au moins égale à 10 % de la rémunération totale brute, renouvellement du contrat inclus.

                        Un simulateur de calcul est disponible :

                      • Calculer l’indemnité de précarité d’un salarié
                      • Quand est versée l’indemnité de fin de mission ?

                        La prime de précarité est versée à la fin de chaque mission et en même temps que le dernier salaire dû.

                        À noter

                        Le montant de cette prime figure sur le dernier bulletin de salaire.

                        Le salarié intérimaire a droit à une indemnité compensatrice de congés payés pour chaque mission effectuée, quelle que soit sa durée.

                        Montant de l’indemnité de congés payés

                        Le montant de l’indemnité compensatrice de congés payés se calcule en fonction de la durée de la mission. Mais elle ne peut pas être inférieure à 10 % de la rémunération totale brute du salarié intérimaire (indemnité de fin de mission comprise).

                        Certaines absences sont prises en compte dans la durée de la mission :

                        • Congés de maternité et d’adoption

                        • Arrêts de travail pour cause d’accident du travail ou de maladie professionnelle, dans la limite d’une durée continue d’un an

                        • Périodes de rappel sous les drapeaux si le point de départ de ces périodes intervient au cours d’une mission

                        Quand est versée l’indemnité de congés payés ?

                        L’indemnité est versée à la fin de la mission.

                        Fin de mission

                        L’employeur remet les documents suivants au salarié :

                        À noter

                        Lorsqu’un dispositif d’épargne salariale est mis en place dans l’entreprise, l’employeur remet au salarié, à la fin du contrat de travail, un état récapitulatif des sommes épargnées.

                          À la fin de sa mission, me salarié intérimaire peut être embauché par l’entreprise utilisatrice.

                          Dans ce cas, la durée des missions accomplies au sein de cette entreprise au cours des 3 mois précédant le recrutement est :

                          • prise en compte pour le calcul de l’ancienneté du salarié

                          • et déduite de la période d’essai, si le nouveau contrat en prévoit une.

                          À savoir

                          si l’entreprise utilisatrice fait travailler un salarié temporaire après la fin de sa mission sans contrat, le juge peut requalifier le contrat de mission en contrat à durée indéterminée (CDI).

                            Délai de carence

                            En l’absence de dispositions contraires prévues par la convention collective ou un accord de branche, lorsque le contrat de mission prend fin, un délai de carence s’applique.

                            Un délai doit être respecté avant de recourir à un nouveau contrat de mission ou à un CDD sur le même poste de travail.

                            Le mode de calcul varie en fonction de la durée du contrat, dans les conditions suivantes :

                            • Pour les contrats d’au moins 14 jours, le délai est fixé au tiers de la durée du contrat précédent (renouvellement inclus).

                            • Pour les contrats de moins de 14 jours, il est fixé à la moitié de la durée du contrat précédent (renouvellement inclus).

                            La durée du contrat s’apprécie en jours calendaires, mais le délai de carence se décompte en jours d’ouverture de l’établissement concerné.

                            En l’absence de dispositions contraires prévues par la convention collective ou un accord de branche, le délai de carence ne s’applique pas dans les cas suivants :

                            • Nouvelle absence du salarié remplacé, si le contrat de mission est conclu en remplacement d’un salarié temporairement absent ou dont le contrat de travail est suspendu

                            • Emploi à caractère saisonnier ou pour lequel il est d’usage de ne pas recourir à un CDI

                            • Travaux urgents nécessités par des mesures de sécurité

                            • Rupture anticipée du contrat à l’initiative du salarié

                            • Refus par le salarié du renouvellement de son contrat (délai non pris en compte pour la durée du contrat non renouvelé)

                            • Contrat conclu en vue du remplacement d’un chef d’exploitation agricole, d’un aide familial, d’un associé d’exploitation ou de leur conjoint

                            • Contrat conclu en vue du remplacement d’un chef d’entreprise artisanale, industrielle ou commerciale, d’une personne exerçant une profession libérale, de son conjoint ou d’un associé non salarié d’une société civile professionnelle, d’une société civile de moyens ou d’une société d’exercice libéral

                            L’employeur remet les documents suivants au salarié :

                            À noter

                            Lorsqu’un dispositif d’épargne salariale est mis en place dans l’entreprise, l’employeur remet au salarié, à la fin du contrat de travail, un état récapitulatif des sommes épargnées.

                            L’employeur qui rompt le contrat de mission doit proposer au salarié un nouveau contrat de travail prenant effet dans un délai maximum de 3 jours dès lors que la rupture est faite.

                            Le nouveau contrat de mission ne peut pas comporter de modifications d’un élément essentiel en matière de qualification professionnelle, de rémunération, d’horaire de travail et de temps de transport.

                            Si le nouveau contrat est d’une durée inférieure à celle restant à courir du contrat précédent, l’employeur doit payer au salarié une indemnité.

                            Cette indemnité est égale à la rémunération qu’il aurait perçue jusqu’au terme du contrat, y compris l’indemnité de fin de mission.

                            À noter

                            L’employeur peut rompre le contrat de mission sans obligations particulières vis-à-vis de l’intérimaire pendant la période d’essai, en cas de faute grave du salarié ou en cas de force majeure. Dans ces cas, l’employeur n’est pas obligé de proposer un nouveau contrat de travail au salarié.

                              Le salarié intérimaire peut mettre fin à sa mission d’intérim de manière anticipée dans les cas suivants :

                              À noter

                              Si le salarié intérimaire met fin à sa mission d’intérim après la période d’essai et en dehors des cas autorisés, il peut être condamné par le juge à verser à son employeur des dommages et intérêts.

                                L’employeur peut proposer au salarié intérimaire de signer un  CDI  à la fin de sa mission.

                                La proposition doit être faite par écrit par lettre avec  RAR , par lettre remise en main propre contre décharge, ou par tout autre moyen donnant date certaine à sa réception, avant la fin de la mission du salarié intérimaire.

                                L’employeur doit préciser au salarié intérimaire le délai de réflexion dont il dispose pour répondre.

                                Le salarié intérimaire est en droit de refuser cette proposition, mais l’employeur devra alors en informer France Travail (anciennement Pôle emploi) si la proposition de CDI comporte tous les éléments suivants :

                                • Le poste proposé est identique ou similaire à celui exercé en pendant votre mission

                                • Le lieu de travail reste le même

                                À noter

                                L’absence de réponse du salarié intérimaire vaut refus de la proposition du CDI.

                                L’employeur dispose d’un délai d’un mois pour informer France Travail du refus du salarié intérimaire à compter de la date du refus.

                                L’employeur doit informer France Travail par voie dématérialisée sur la plateforme prévue à cet effet :

                              • Démarche pour informer France Travail du refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CDD ou d’un contrat de mission
                              • Cette obligation s’applique à compter du 1er janvier 2024.

                                France Travail informe le salarié intérimaire par la suite des conséquences du refus de CDI sur l’ouverture de ses droits à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).

                                Attention

                                L’ARE ne peut pas être accordée à un demandeur d’emploi qui, dans les 12 mois précédant la fin de sa mission, a refusé 2 propositions de CDI.

                              Contrats de travail dans le secteur privé

                              Contact