Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Maintien d’un étranger en zone d’attente

Un étranger arrivant en France par bateau, train ou avion peut être placé en zone d’attente à la frontière dans 3 cas : s’il fait l’objet d’un refus d’entrée en France ou si l’embarquement vers le pays de destination finale lui a été refusé ou s’il demande l’asile à la frontière. La procédure de maintien en zone d’attente est encadrée juridiquement et limitée dans le temps (26 jours maximum). Comment se déroule la procédure ? Quels sont les droits dont bénéficie l’étranger ? Nous vous expliquons cette procédure.

Entrée d’un étranger en France

Vous pouvez être placé en zone d’attente si vous êtes un étranger arrivant en France par bateau, train ou avion et que vous faites l’objet d’un refus d’entrée en France.

    La zone d’attente est un espace bien délimité situé

    • soit dans un aéroport (Roissy, Orly, etc.),

    • soit dans un port ou à proximité d’un lieu de débarquement (Marseille, Calais, etc.),

    • soit dans une gare ferroviaire ouverte au trafic international (Paris-Gare du Nord, Lille-Europe, Strasbourg, Nice, Modane, etc).

    Il ne faut pas confondre une zone d’attente et un centre de rétention.

    La zone s’étend des points d’embarquement et de débarquement aux points où sont effectués les contrôles des voyageurs (zones sous douane).

    Elle couvre aussi les lieux où vous devez vous rendre dans le cadre de la procédure de maintien en zone d’attente et en cas de nécessité médicale (devant le tribunal ou à l’hôpital par exemple).

    Dans l’attente de la décision prise sur votre situation, vous pouvez être hébergé dans une structure spécialement aménagée ou dans un hôtel à proximité de votre lieu d’arrivée.

    À noter

    Si vous arrivez en groupe (au moins 10 étrangers) en dehors d’un point de passage frontalier, vous pouvez être placés dans une zone d’attente mobile temporaire. Vous serez ensuite transférés vers une zone d’attente normale (rattachée au point frontalier le plus proche).

    La police aux frontières peut vous maintenir en zone d’attente pendant 4 jours maximum. Ce délai commence dès que vous êtes tenu à la disposition des services de police.

    Votre maintien en zone d’attente vous est notifié par une décision administrative écrite et motivée, qui précise les raisons de votre maintien.

    Elle fait l’objet d’une inscription obligatoire sur un registre mentionnant votre état civil et la date et l’heure à laquelle la mesure vous a été notifiée.

    Elle mentionne vos droits et délais de recours.

    La décision et la notification de vos droits vous sont communiqués dans une langue que vous comprenez.

    Dans quelles conditions une prolongation de cette durée est-elle possible ?

    Avant la fin des 4 jours de maintien administratif, la police peut demander au juge des libertés et de la détention (JLD) territorialement compétent la prolongation de votre maintien en zone d’attente.

    Le juge peut alors prolonger votre placement en zone d’attente pour 8 jours maximum, portant la durée totale de votre séjour en zone d’attente à 12 jours.

    Le JLD du tribunal dont dépend la zone d’attente statue par ordonnance dans les 24 heures qui suivent le moment où il a été saisi (ou dans les 48 heures si l’instruction le nécessite ou si le placement en zone d’attente concerne un nombre important d’étrangers en même temps).

    L’ordonnance vous est notifiée. Elle est également notifiée au préfet et au procureur de la République.

    L’audience peut se tenir au tribunal ou dans une salle proche de la zone d’attente.

    Le JLD peut être saisi pour une 2e prolongation. Celle-ci ne peut intervenir qu’à titre exceptionnel ou en cas de volonté délibérée de votre part de faire échec à votre départ. Cette prolongation est de 8 jours maximum, portant la durée totale du séjour en zone d’attente à 20 jours.

    Si l’ordonnance met fin à votre maintien en zone d’attente, vous êtes, à partir de sa notification, maintenu à la disposition de la justice pendant 6 heures (sauf décision contraire du procureur).

    Durant cette période, vous pouvez, si vous le souhaitez, contacter votre avocat ou toute personne de votre choix et demander l’assistance d’un médecin.

    Au total, la durée de votre maintien en zone d’attente ne peut pas dépasser 20 jours (4 jours de maintien administratif + 1re prolongation judiciaire de 8 jours maximum + 2e prolongation judiciaire de 8 jours maximum).

    Toutefois, dans 2 situations particulières, le maintien en zone d’attente peut être supérieur à 20 jours :

    • Si vous déposez une demande d’asile entre les 14e et 20e jours de votre présence en zone d’attente, votre maintien est prolongé de 6 jours, afin de permettre l’examen de votre demande.

    • Si votre entrée en France au titre de l’asile a été refusée et que vous faîtes un recours en annulation dans les 4 derniers jours de la mesure de maintien, celle-ci est prolongée de 4 jours.

    Un recours est-il possible contre la prolongation du maintien en zone d’attente ?

    Vous pouvez contester l’ordonnance du JLD dans les 24 heures de son prononcé.

    Vous devez saisir le 1er président de la cour d’appel (ou son délégué). Il doit alors rendre une décision dans les 48 heures.

    Votre appel n’est pas suspensif : vous pouvez être reconduit avant la décision du juge.

    Où s’adresser ?

     Cour d’appel 

    Ensuite, si vous voulez contester l’ordonnance de la cour d’appel, vous pouvez former un recours en cassation.

    Où s’adresser ?

     Cour de cassation 

    Les droits diffèrent selon que vous êtes un mineur isolé ou non.

    Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

    Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

    Où s’adresser ?

     Avocat 

    Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

    La langue que vous avez déclarée comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

    Sinon, la langue utilisée est le français.

    Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

    Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

    Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

    Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent avoir des permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

      Si vous êtes mineur et entré en France sans représentant légal, le procureur de la République vous désigne sans délai un administrateur ad hoc .

      Cet administrateur vous assiste et vous représente dans toutes les procédures administratives et juridictionnelles concernant votre maintien en zone d’attente et votre entrée en France.

      Il doit se rendre obligatoirement auprès de vous.

      Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

      Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

      Où s’adresser ?

       Avocat 

      Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

      La langue que vous avez déclarée comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

      Sinon, la langue utilisée est le français.

      Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

      Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

      Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

      Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent disposer de permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

        Votre maintien en zone d’attente peut prendre fin de 2 manières : soit vous devez quitter la France, soit vous êtes autorisé à entrer temporairement en France.

        Vous pouvez quitter à tout moment la zone d’attente pour tout pays étranger.

          Vous êtes reconduit vers l’un des pays suivants :

          • Pays d’origine

          • Pays d’où vous venez

          • Autre pays où vous pouvez être admis

          Vous pouvez être transféré dans une autre zone d’attente si votre renvoi ne peut pas avoir lieu de la gare, de l’aéroport ou du port où vous êtes maintenu.

          Ce transfert n’interrompt pas la procédure de maintien en zone d’attente.

              Votre entrée en France peut résulter :

              • Soit du refus du juge des libertés et de la détention (JLD) de prolonger votre maintien en zone d’attente

              • Soit de la fin du délai maximum autorisé du maintien en zone d’attente, si votre départ n’a pas pu avoir lieu

              Un visa de régularisation valable 8 jours (appelé sauf-conduit ) vous est délivré.

              Avant la fin de ce délai, vous devez :

              • Soit quitter la France

              • Soit vous rendre en préfecture pour déposer une demande de carte de séjour, si vous y êtes autorisé

              Si vous êtes mineur isolé, vous êtes confié à l’aide sociale à l’enfance ou directement à une structure spécialisée dans l’accueil des mineurs.

              Vous pouvez être placé en zone d’attente si vous êtes un étranger arrivant en France par bateau, train ou avion et que l’embarquement vers le pays de votre destination finale vous a été refusé (ou les autorités de ce pays vous ont refoulé vers la France).

                La zone d’attente est un espace bien délimité situé

                • soit dans un aéroport (Roissy, Orly, etc.),

                • soit dans un port ou à proximité d’un lieu de débarquement (Marseille, Calais, etc.),

                • soit dans une gare ferroviaire ouverte au trafic international (Paris-Gare du Nord, Lille-Europe, Strasbourg, Nice, Modane, etc).

                Il ne faut pas confondre une zone d’attente et un centre de rétention.

                La zone s’étend des points d’embarquement et de débarquement aux points où sont effectués les contrôles des voyageurs (zones sous douane).

                Elle couvre aussi les lieux où vous devez vous rendre dans le cadre de la procédure de maintien en zone d’attente et en cas de nécessité médicale (devant le tribunal ou à l’hôpital par exemple).

                Dans l’attente de la décision prise sur votre situation, vous pouvez être hébergé dans une structure spécialement aménagée ou dans un hôtel à proximité de votre lieu d’arrivée.

                À noter

                Si vous arrivez en groupe (au moins 10 étrangers) en dehors d’un point de passage frontalier, vous pouvez être placés dans une zone d’attente mobile temporaire. Vous serez ensuite transférés vers une zone d’attente normale (rattachée au point frontalier le plus proche).

                La police aux frontières peut vous maintenir en zone d’attente pendant 4 jours maximum. Ce délai commence dès que vous êtes tenu à la disposition des services de police.

                Votre maintien en zone d’attente vous est notifié par une décision administrative écrite et motivée, qui précise les raisons de votre maintien.

                Elle fait l’objet d’une inscription obligatoire sur un registre mentionnant votre état civil et la date et l’heure à laquelle la mesure vous a été notifiée.

                Elle mentionne vos droits et délais de recours.

                La décision et la notification de vos droits vous sont communiqués dans une langue que vous comprenez.

                Dans quelles conditions une prolongation de cette durée est-elle possible ?

                Avant la fin des 4 jours de maintien administratif, la police peut demander au juge des libertés et de la détention (JLD) territorialement compétent la prolongation de votre maintien en zone d’attente.

                Le juge peut alors prolonger votre placement en zone d’attente pour 8 jours maximum, portant la durée totale de votre séjour en zone d’attente à 12 jours.

                Le JLD du tribunal dont dépend la zone d’attente statue par ordonnance dans les 24 heures qui suivent le moment où il a été saisi (ou dans les 48 heures si l’instruction le nécessite ou si le placement en zone d’attente concerne un nombre important d’étrangers en même temps).

                L’ordonnance vous est notifiée. Elle est également notifiée au préfet et au procureur de la République.

                L’audience peut se tenir au tribunal ou dans une salle proche de la zone d’attente.

                Le JLD peut être saisi pour une 2e prolongation. Celle-ci ne peut intervenir qu’à titre exceptionnel ou en cas de volonté délibérée de votre part de faire échec à votre départ. Cette prolongation est de 8 jours maximum, portant la durée totale du séjour en zone d’attente à 20 jours.

                Si l’ordonnance met fin à votre maintien en zone d’attente, vous êtes, à partir de sa notification, maintenu à la disposition de la justice pendant 6 heures (sauf décision contraire du procureur).

                Durant cette période, vous pouvez, si vous le souhaitez, contacter votre avocat ou toute personne de votre choix et demander l’assistance d’un médecin.

                Au total, la durée de votre maintien en zone d’attente ne peut pas dépasser 20 jours (4 jours de maintien administratif + 1re prolongation judiciaire de 8 jours maximum + 2e prolongation judiciaire de 8 jours maximum).

                Toutefois, dans 2 situations particulières, le maintien en zone d’attente peut être supérieur à 20 jours :

                • Si vous déposez une demande d’asile entre les 14e et 20e jours de votre présence en zone d’attente, votre maintien est prolongé de 6 jours, afin de permettre l’examen de votre demande.

                • Si votre entrée en France au titre de l’asile a été refusée et que vous faîtes un recours en annulation dans les 4 derniers jours de la mesure de maintien, celle-ci est prolongée de 4 jours.

                Un recours est-il possible contre la prolongation du maintien en zone d’attente ?

                Vous pouvez contester l’ordonnance du JLD dans les 24 heures de son prononcé.

                Vous devez saisir le 1er président de la cour d’appel (ou son délégué). Il doit alors rendre une décision dans les 48 heures.

                Votre appel n’est pas suspensif : vous pouvez être reconduit avant la décision du juge.

                Où s’adresser ?

                 Cour d’appel 

                Ensuite, si vous voulez contester l’ordonnance de la cour d’appel, vous pouvez former un recours en cassation.

                Où s’adresser ?

                 Cour de cassation 

                Les droits diffèrent selon que vous êtes un mineur isolé ou non.

                Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

                Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

                Où s’adresser ?

                 Avocat 

                Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

                La langue que vous avez déclarée comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

                Sinon, la langue utilisée est le français.

                Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

                Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

                Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

                Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent avoir des permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

                  Si vous êtes mineur et entré en France sans représentant légal, le procureur de la République vous désigne sans délai un administrateur ad hoc .

                  Cet administrateur vous assiste et vous représente dans toutes les procédures administratives et juridictionnelles concernant votre maintien en zone d’attente et votre entrée en France.

                  Il doit se rendre obligatoirement auprès de vous.

                  Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

                  Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

                  Où s’adresser ?

                   Avocat 

                  Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

                  La langue que vous avez déclarée comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

                  Sinon, la langue utilisée est le français.

                  Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

                  Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

                  Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

                  Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent disposer de permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

                    Votre maintien en zone d’attente peut prendre fin de 2 manières : soit vous devez quitter la France, soit vous êtes autorisé à entrer temporairement en France.

                    Vous pouvez quitter à tout moment la zone d’attente pour tout pays étranger.

                      Vous êtes reconduit vers l’un des pays suivants :

                      • Pays d’origine

                      • Pays d’où vous venez

                      • Autre pays où vous pouvez être admis

                      Vous pouvez être transféré dans une autre zone d’attente si votre renvoi ne peut pas avoir lieu de la gare, de l’aéroport ou du port où vous êtes maintenu.

                      Ce transfert n’interrompt pas la procédure de maintien en zone d’attente.

                          Votre entrée en France peut résulter :

                          • Soit du refus du juge des libertés et de la détention (JLD) de prolonger votre maintien en zone d’attente

                          • Soit de la fin du délai maximum autorisé du maintien en zone d’attente, si votre départ n’a pas pu avoir lieu

                          Un visa de régularisation valable 8 jours (appelé sauf-conduit ) vous est délivré.

                          Avant la fin de ce délai, vous devez :

                          • Soit quitter la France

                          • Soit vous rendre en préfecture pour déposer une demande de carte de séjour, si vous y êtes autorisé

                          Si vous êtes mineur isolé, vous êtes confié à l’aide sociale à l’enfance ou directement à une structure spécialisée dans l’accueil des mineurs.

                          Vous pouvez être placé en zone d’attente si vous êtes un étranger arrivant en France par bateau, train ou avion et que vous demandez l’asile à la frontière.

                          Attention

                          Cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d’un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.

                            La zone d’attente est un espace bien délimité situé

                            • soit dans un aéroport (Roissy, Orly, etc.),

                            • soit dans un port ou à proximité d’un lieu de débarquement (Marseille, Calais, etc.),

                            • soit dans une gare ferroviaire ouverte au trafic international (Paris-Gare du Nord, Lille-Europe, Strasbourg, Nice, Modane, etc).

                            Il ne faut pas confondre une zone d’attente et un centre de rétention.

                            La zone s’étend des points d’embarquement et de débarquement aux points où sont effectués les contrôles des voyageurs (zones sous douane).

                            Elle couvre aussi les lieux où vous devez vous rendre dans le cadre de la procédure de maintien en zone d’attente et en cas de nécessité médicale (devant le tribunal ou à l’hôpital par exemple).

                            Dans l’attente de la décision prise sur votre situation, vous pouvez être hébergé dans une structure spécialement aménagée ou dans un hôtel à proximité de votre lieu d’arrivée.

                            À noter

                            Si vous arrivez en groupe (au moins 10 étrangers) en dehors d’un point de passage frontalier, vous pouvez être placés dans une zone d’attente mobile temporaire. Vous serez ensuite transférés vers une zone d’attente normale (rattachée au point frontalier le plus proche).

                            Vous restez en zone d’attente le temps nécessaire que les 3 points suivants soient vérifiés :

                            • Si l’examen de votre demande relève de la compétence d’un autre État

                            • Si votre demande n’est pas irrecevable

                            • Si votre demande n’est pas manifestement infondée

                            La police aux frontières peut vous maintenir en zone d’attente pendant 4 jours maximum.

                            Il s’agit d’une décision écrite et motivée. Elle mentionne vos droits et délais de recours.

                            Elle mentionne aussi votre droit de refuser d’être rapatrié avant la fin du délai d’un jour franc

                            Elle fait l’objet d’une inscription obligatoire sur un registre mentionnant votre état civil et la date et l’heure auxquelles la mesure vous a été notifiée.

                            La décision et la notification de vos droits vous sont communiqués dans une langue que vous comprenez.

                            Lorsque dans le cadre de l’examen de votre demande d’asile, l’ Ofpra  considère que votre cas n’est pas compatible avec le maintien en zone d’attente, vous êtes conduit hors de cette zone.

                            C’est notamment le cas :

                            • Si vous êtes mineur

                            • Si vous avez été victime de torture, de viol ou d’une autre forme grave de violence psychologique, physique ou sexuelle

                            L’administration vous accorde un visa de régularisation de 8 jours et vous remet une attestation de demande d’asile.

                            Dans quelles conditions une prolongation de la durée du maintien en zone d’attente est-elle possible ?

                            Avant la fin des 4 jours de maintien administratif, l’administration peut saisir le juge des libertés et de la détention (JLD) pour prolonger votre placement en zone d’attente.

                            Le juge peut alors prolonger votre placement en zone d’attente pour 8 jours maximum.

                            Le JLD du tribunal dont dépend la zone d’attente, statue par ordonnance dans les 24 heures qui suivent le moment où il a été saisi (ou dans les 48 heures si l’instruction le nécessite ou si le placement en zone d’attente concerne un nombre important d’étrangers en même temps ).

                            L’ordonnance vous est notifiée ainsi qu’au préfet et au procureur de la République.

                            L’audience peut se tenir au tribunal ou dans une salle proche de la zone d’attente.

                            Le JLD peut être saisi pour 2e prolongation qui ne peut intervenir qu’à titre exceptionnel ou en cas de volonté délibérée de votre part de faire échec à votre départ. Cette prolongation est de 8 jours maximum.

                            Si l’ordonnance met fin à votre maintien en zone d’attente, vous êtes, à partir de sa notification, maintenu à la disposition de la justice pendant 10 heures (sauf décision contraire du procureur).

                            Durant cette période, vous pouvez, si vous le souhaitez, contacter votre avocat ou toute personne de votre choix et demander l’assistance d’un médecin.

                            Au total, la durée de votre maintien en zone d’attente ne peut pas dépasser 20 jours (4 jours de maintien administratif + 1re prolongation judiciaire de 8 jours maximum + 2e prolongation judiciaire de 8 jours maximum).

                            Un recours est-il possible contre la prolongation de la durée du maintien en zone d’attente ?

                            Vous pouvez contester l’ordonnance du JLD dans les 24 heures de son prononcé.

                            Vous devez saisir le 1er président de la cour d’appel (ou son délégué).

                            Il doit alors rendre une décision dans les 48 heures.

                            Votre appel n’est pas suspensif : vous pouvez être reconduit avant la décision du juge.

                            Où s’adresser ?

                             Cour d’appel 

                            Ensuite, si vous voulez contester l’ordonnance de la cour d’appel, vous pouvez former un recours en cassation.

                            Où s’adresser ?

                             Cour de cassation 

                            Les droits diffèrent selon que vous êtes un mineur isolé ou non.

                            Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

                            Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

                            Où s’adresser ?

                             Avocat 

                            Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

                            La langue que vous avez déclaré comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

                            Sinon, la langue utilisée est le français.

                            Vous pouvez quitter à tout moment la zone d’attente pour toute destination située hors de France.

                            Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

                            Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

                            Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

                            Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent avoir des permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

                              Si vous êtes mineur et entré en France sans représentant légal, le procureur de la République vous désigne sans délai un administrateur ad hoc .

                              Cet administrateur vous assiste et vous représente dans toutes les procédures administratives et juridictionnelles concernant votre maintien en zone d’attente et votre entrée en France.

                              Il doit se rendre obligatoirement auprès de vous.

                              Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

                              Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

                              Où s’adresser ?

                               Avocat 

                              Le délégué du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et ses représentants ont accès aux zones d’attente.

                              Vous pouvez demander à vous entretenir de façon confidentielle avec eux.

                              Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

                              La langue que vous avez déclaré comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

                              Sinon, la langue utilisée est le français.

                              Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

                              Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

                              Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

                              Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent disposer de permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

                                Votre maintien en zone d’attente peut prendre fin de 2 manières :

                                • Soit vous devez quitter la France

                                • Soit vous êtes autorisé à entrer temporairement en France

                                Vous pouvez quitter à tout moment la zone d’attente pour tout pays étranger.

                                  Vous êtes reconduit vers l’un des pays suivants :

                                  • Pays d’origine

                                  • Pays dont vous venez

                                  • Autre pays où vous pouvez être admis

                                  Vous pouvez être transféré dans une autre zone d’attente si votre renvoi ne peut pas avoir lieu de la gare, de l’aéroport ou du port où vous êtes maintenu.

                                  Ce transfert n’interrompt pas la procédure de maintien en zone d’attente.

                                      Votre entrée en France peut résulter :

                                      • Soit du refus du JLD de prolonger votre maintien en zone d’attente

                                      • Soit de la fin du délai maximum autorisé du maintien en zone d’attente (20 ou 26 jours) si votre départ n’a pas pu avoir lieu

                                      • Soit d’une décision favorable du ministère de l’intérieur sur le caractère fondé de votre demande d’asile à la frontière ou de votre demande de séjour à titre humanitaire

                                      Un visa de régularisation valable 8 jours (appelé sauf-conduit ) vous est délivré.

                                      Avant la fin de ce délai, vous devez :

                                      Si vous êtes mineur isolé, vous êtes confié à l’aide sociale à l’enfance ou directement à une structure spécialisée dans l’accueil des mineurs.

                                      • Délégation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)

                                        Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)

                                        Représentation en France

                                        7, rue Henri Rochefort

                                        75017 PARIS

                                        Téléphone : +33 (0)1 44 43 48 58

                                        Télécopie : +33 (0)1 44 43 48 61

                                      • Pour toute aide si vous avez demandé l’asile à la frontière :
                                        Délégation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)

                                        Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)

                                        Représentation en France

                                        7, rue Henri Rochefort

                                        75017 PARIS

                                        Téléphone : +33 (0)1 44 43 48 58

                                        Télécopie : +33 (0)1 44 43 48 61

                                      Maintien d’un étranger en zone d’attente

                                      Un étranger arrivant en France par bateau, train ou avion peut être placé en zone d’attente à la frontière dans 3 cas : s’il fait l’objet d’un refus d’entrée en France ou si l’embarquement vers le pays de destination finale lui a été refusé ou s’il demande l’asile à la frontière. La procédure de maintien en zone d’attente est encadrée juridiquement et limitée dans le temps (26 jours maximum). Comment se déroule la procédure ? Quels sont les droits dont bénéficie l’étranger ? Nous vous expliquons cette procédure.

                                      Entrée d’un étranger en France

                                      Vous pouvez être placé en zone d’attente si vous êtes un étranger arrivant en France par bateau, train ou avion et que vous faites l’objet d’un refus d’entrée en France.

                                        La zone d’attente est un espace bien délimité situé

                                        • soit dans un aéroport (Roissy, Orly, etc.),

                                        • soit dans un port ou à proximité d’un lieu de débarquement (Marseille, Calais, etc.),

                                        • soit dans une gare ferroviaire ouverte au trafic international (Paris-Gare du Nord, Lille-Europe, Strasbourg, Nice, Modane, etc).

                                        Il ne faut pas confondre une zone d’attente et un centre de rétention.

                                        La zone s’étend des points d’embarquement et de débarquement aux points où sont effectués les contrôles des voyageurs (zones sous douane).

                                        Elle couvre aussi les lieux où vous devez vous rendre dans le cadre de la procédure de maintien en zone d’attente et en cas de nécessité médicale (devant le tribunal ou à l’hôpital par exemple).

                                        Dans l’attente de la décision prise sur votre situation, vous pouvez être hébergé dans une structure spécialement aménagée ou dans un hôtel à proximité de votre lieu d’arrivée.

                                        À noter

                                        Si vous arrivez en groupe (au moins 10 étrangers) en dehors d’un point de passage frontalier, vous pouvez être placés dans une zone d’attente mobile temporaire. Vous serez ensuite transférés vers une zone d’attente normale (rattachée au point frontalier le plus proche).

                                        La police aux frontières peut vous maintenir en zone d’attente pendant 4 jours maximum. Ce délai commence dès que vous êtes tenu à la disposition des services de police.

                                        Votre maintien en zone d’attente vous est notifié par une décision administrative écrite et motivée, qui précise les raisons de votre maintien.

                                        Elle fait l’objet d’une inscription obligatoire sur un registre mentionnant votre état civil et la date et l’heure à laquelle la mesure vous a été notifiée.

                                        Elle mentionne vos droits et délais de recours.

                                        La décision et la notification de vos droits vous sont communiqués dans une langue que vous comprenez.

                                        Dans quelles conditions une prolongation de cette durée est-elle possible ?

                                        Avant la fin des 4 jours de maintien administratif, la police peut demander au juge des libertés et de la détention (JLD) territorialement compétent la prolongation de votre maintien en zone d’attente.

                                        Le juge peut alors prolonger votre placement en zone d’attente pour 8 jours maximum, portant la durée totale de votre séjour en zone d’attente à 12 jours.

                                        Le JLD du tribunal dont dépend la zone d’attente statue par ordonnance dans les 24 heures qui suivent le moment où il a été saisi (ou dans les 48 heures si l’instruction le nécessite ou si le placement en zone d’attente concerne un nombre important d’étrangers en même temps).

                                        L’ordonnance vous est notifiée. Elle est également notifiée au préfet et au procureur de la République.

                                        L’audience peut se tenir au tribunal ou dans une salle proche de la zone d’attente.

                                        Le JLD peut être saisi pour une 2e prolongation. Celle-ci ne peut intervenir qu’à titre exceptionnel ou en cas de volonté délibérée de votre part de faire échec à votre départ. Cette prolongation est de 8 jours maximum, portant la durée totale du séjour en zone d’attente à 20 jours.

                                        Si l’ordonnance met fin à votre maintien en zone d’attente, vous êtes, à partir de sa notification, maintenu à la disposition de la justice pendant 6 heures (sauf décision contraire du procureur).

                                        Durant cette période, vous pouvez, si vous le souhaitez, contacter votre avocat ou toute personne de votre choix et demander l’assistance d’un médecin.

                                        Au total, la durée de votre maintien en zone d’attente ne peut pas dépasser 20 jours (4 jours de maintien administratif + 1re prolongation judiciaire de 8 jours maximum + 2e prolongation judiciaire de 8 jours maximum).

                                        Toutefois, dans 2 situations particulières, le maintien en zone d’attente peut être supérieur à 20 jours :

                                        • Si vous déposez une demande d’asile entre les 14e et 20e jours de votre présence en zone d’attente, votre maintien est prolongé de 6 jours, afin de permettre l’examen de votre demande.

                                        • Si votre entrée en France au titre de l’asile a été refusée et que vous faîtes un recours en annulation dans les 4 derniers jours de la mesure de maintien, celle-ci est prolongée de 4 jours.

                                        Un recours est-il possible contre la prolongation du maintien en zone d’attente ?

                                        Vous pouvez contester l’ordonnance du JLD dans les 24 heures de son prononcé.

                                        Vous devez saisir le 1er président de la cour d’appel (ou son délégué). Il doit alors rendre une décision dans les 48 heures.

                                        Votre appel n’est pas suspensif : vous pouvez être reconduit avant la décision du juge.

                                        Où s’adresser ?

                                         Cour d’appel 

                                        Ensuite, si vous voulez contester l’ordonnance de la cour d’appel, vous pouvez former un recours en cassation.

                                        Où s’adresser ?

                                         Cour de cassation 

                                        Les droits diffèrent selon que vous êtes un mineur isolé ou non.

                                        Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

                                        Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

                                        Où s’adresser ?

                                         Avocat 

                                        Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

                                        La langue que vous avez déclarée comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

                                        Sinon, la langue utilisée est le français.

                                        Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

                                        Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

                                        Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

                                        Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent avoir des permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

                                          Si vous êtes mineur et entré en France sans représentant légal, le procureur de la République vous désigne sans délai un administrateur ad hoc .

                                          Cet administrateur vous assiste et vous représente dans toutes les procédures administratives et juridictionnelles concernant votre maintien en zone d’attente et votre entrée en France.

                                          Il doit se rendre obligatoirement auprès de vous.

                                          Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

                                          Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

                                          Où s’adresser ?

                                           Avocat 

                                          Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

                                          La langue que vous avez déclarée comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

                                          Sinon, la langue utilisée est le français.

                                          Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

                                          Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

                                          Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

                                          Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent disposer de permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

                                            Votre maintien en zone d’attente peut prendre fin de 2 manières : soit vous devez quitter la France, soit vous êtes autorisé à entrer temporairement en France.

                                            Vous pouvez quitter à tout moment la zone d’attente pour tout pays étranger.

                                              Vous êtes reconduit vers l’un des pays suivants :

                                              • Pays d’origine

                                              • Pays d’où vous venez

                                              • Autre pays où vous pouvez être admis

                                              Vous pouvez être transféré dans une autre zone d’attente si votre renvoi ne peut pas avoir lieu de la gare, de l’aéroport ou du port où vous êtes maintenu.

                                              Ce transfert n’interrompt pas la procédure de maintien en zone d’attente.

                                                  Votre entrée en France peut résulter :

                                                  • Soit du refus du juge des libertés et de la détention (JLD) de prolonger votre maintien en zone d’attente

                                                  • Soit de la fin du délai maximum autorisé du maintien en zone d’attente, si votre départ n’a pas pu avoir lieu

                                                  Un visa de régularisation valable 8 jours (appelé sauf-conduit ) vous est délivré.

                                                  Avant la fin de ce délai, vous devez :

                                                  • Soit quitter la France

                                                  • Soit vous rendre en préfecture pour déposer une demande de carte de séjour, si vous y êtes autorisé

                                                  Si vous êtes mineur isolé, vous êtes confié à l’aide sociale à l’enfance ou directement à une structure spécialisée dans l’accueil des mineurs.

                                                  Vous pouvez être placé en zone d’attente si vous êtes un étranger arrivant en France par bateau, train ou avion et que l’embarquement vers le pays de votre destination finale vous a été refusé (ou les autorités de ce pays vous ont refoulé vers la France).

                                                    La zone d’attente est un espace bien délimité situé

                                                    • soit dans un aéroport (Roissy, Orly, etc.),

                                                    • soit dans un port ou à proximité d’un lieu de débarquement (Marseille, Calais, etc.),

                                                    • soit dans une gare ferroviaire ouverte au trafic international (Paris-Gare du Nord, Lille-Europe, Strasbourg, Nice, Modane, etc).

                                                    Il ne faut pas confondre une zone d’attente et un centre de rétention.

                                                    La zone s’étend des points d’embarquement et de débarquement aux points où sont effectués les contrôles des voyageurs (zones sous douane).

                                                    Elle couvre aussi les lieux où vous devez vous rendre dans le cadre de la procédure de maintien en zone d’attente et en cas de nécessité médicale (devant le tribunal ou à l’hôpital par exemple).

                                                    Dans l’attente de la décision prise sur votre situation, vous pouvez être hébergé dans une structure spécialement aménagée ou dans un hôtel à proximité de votre lieu d’arrivée.

                                                    À noter

                                                    Si vous arrivez en groupe (au moins 10 étrangers) en dehors d’un point de passage frontalier, vous pouvez être placés dans une zone d’attente mobile temporaire. Vous serez ensuite transférés vers une zone d’attente normale (rattachée au point frontalier le plus proche).

                                                    La police aux frontières peut vous maintenir en zone d’attente pendant 4 jours maximum. Ce délai commence dès que vous êtes tenu à la disposition des services de police.

                                                    Votre maintien en zone d’attente vous est notifié par une décision administrative écrite et motivée, qui précise les raisons de votre maintien.

                                                    Elle fait l’objet d’une inscription obligatoire sur un registre mentionnant votre état civil et la date et l’heure à laquelle la mesure vous a été notifiée.

                                                    Elle mentionne vos droits et délais de recours.

                                                    La décision et la notification de vos droits vous sont communiqués dans une langue que vous comprenez.

                                                    Dans quelles conditions une prolongation de cette durée est-elle possible ?

                                                    Avant la fin des 4 jours de maintien administratif, la police peut demander au juge des libertés et de la détention (JLD) territorialement compétent la prolongation de votre maintien en zone d’attente.

                                                    Le juge peut alors prolonger votre placement en zone d’attente pour 8 jours maximum, portant la durée totale de votre séjour en zone d’attente à 12 jours.

                                                    Le JLD du tribunal dont dépend la zone d’attente statue par ordonnance dans les 24 heures qui suivent le moment où il a été saisi (ou dans les 48 heures si l’instruction le nécessite ou si le placement en zone d’attente concerne un nombre important d’étrangers en même temps).

                                                    L’ordonnance vous est notifiée. Elle est également notifiée au préfet et au procureur de la République.

                                                    L’audience peut se tenir au tribunal ou dans une salle proche de la zone d’attente.

                                                    Le JLD peut être saisi pour une 2e prolongation. Celle-ci ne peut intervenir qu’à titre exceptionnel ou en cas de volonté délibérée de votre part de faire échec à votre départ. Cette prolongation est de 8 jours maximum, portant la durée totale du séjour en zone d’attente à 20 jours.

                                                    Si l’ordonnance met fin à votre maintien en zone d’attente, vous êtes, à partir de sa notification, maintenu à la disposition de la justice pendant 6 heures (sauf décision contraire du procureur).

                                                    Durant cette période, vous pouvez, si vous le souhaitez, contacter votre avocat ou toute personne de votre choix et demander l’assistance d’un médecin.

                                                    Au total, la durée de votre maintien en zone d’attente ne peut pas dépasser 20 jours (4 jours de maintien administratif + 1re prolongation judiciaire de 8 jours maximum + 2e prolongation judiciaire de 8 jours maximum).

                                                    Toutefois, dans 2 situations particulières, le maintien en zone d’attente peut être supérieur à 20 jours :

                                                    • Si vous déposez une demande d’asile entre les 14e et 20e jours de votre présence en zone d’attente, votre maintien est prolongé de 6 jours, afin de permettre l’examen de votre demande.

                                                    • Si votre entrée en France au titre de l’asile a été refusée et que vous faîtes un recours en annulation dans les 4 derniers jours de la mesure de maintien, celle-ci est prolongée de 4 jours.

                                                    Un recours est-il possible contre la prolongation du maintien en zone d’attente ?

                                                    Vous pouvez contester l’ordonnance du JLD dans les 24 heures de son prononcé.

                                                    Vous devez saisir le 1er président de la cour d’appel (ou son délégué). Il doit alors rendre une décision dans les 48 heures.

                                                    Votre appel n’est pas suspensif : vous pouvez être reconduit avant la décision du juge.

                                                    Où s’adresser ?

                                                     Cour d’appel 

                                                    Ensuite, si vous voulez contester l’ordonnance de la cour d’appel, vous pouvez former un recours en cassation.

                                                    Où s’adresser ?

                                                     Cour de cassation 

                                                    Les droits diffèrent selon que vous êtes un mineur isolé ou non.

                                                    Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

                                                    Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

                                                    Où s’adresser ?

                                                     Avocat 

                                                    Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

                                                    La langue que vous avez déclarée comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

                                                    Sinon, la langue utilisée est le français.

                                                    Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

                                                    Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

                                                    Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

                                                    Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent avoir des permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

                                                      Si vous êtes mineur et entré en France sans représentant légal, le procureur de la République vous désigne sans délai un administrateur ad hoc .

                                                      Cet administrateur vous assiste et vous représente dans toutes les procédures administratives et juridictionnelles concernant votre maintien en zone d’attente et votre entrée en France.

                                                      Il doit se rendre obligatoirement auprès de vous.

                                                      Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

                                                      Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

                                                      Où s’adresser ?

                                                       Avocat 

                                                      Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

                                                      La langue que vous avez déclarée comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

                                                      Sinon, la langue utilisée est le français.

                                                      Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

                                                      Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

                                                      Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

                                                      Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent disposer de permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

                                                        Votre maintien en zone d’attente peut prendre fin de 2 manières : soit vous devez quitter la France, soit vous êtes autorisé à entrer temporairement en France.

                                                        Vous pouvez quitter à tout moment la zone d’attente pour tout pays étranger.

                                                          Vous êtes reconduit vers l’un des pays suivants :

                                                          • Pays d’origine

                                                          • Pays d’où vous venez

                                                          • Autre pays où vous pouvez être admis

                                                          Vous pouvez être transféré dans une autre zone d’attente si votre renvoi ne peut pas avoir lieu de la gare, de l’aéroport ou du port où vous êtes maintenu.

                                                          Ce transfert n’interrompt pas la procédure de maintien en zone d’attente.

                                                              Votre entrée en France peut résulter :

                                                              • Soit du refus du juge des libertés et de la détention (JLD) de prolonger votre maintien en zone d’attente

                                                              • Soit de la fin du délai maximum autorisé du maintien en zone d’attente, si votre départ n’a pas pu avoir lieu

                                                              Un visa de régularisation valable 8 jours (appelé sauf-conduit ) vous est délivré.

                                                              Avant la fin de ce délai, vous devez :

                                                              • Soit quitter la France

                                                              • Soit vous rendre en préfecture pour déposer une demande de carte de séjour, si vous y êtes autorisé

                                                              Si vous êtes mineur isolé, vous êtes confié à l’aide sociale à l’enfance ou directement à une structure spécialisée dans l’accueil des mineurs.

                                                              Vous pouvez être placé en zone d’attente si vous êtes un étranger arrivant en France par bateau, train ou avion et que vous demandez l’asile à la frontière.

                                                              Attention

                                                              Cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d’un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.

                                                                La zone d’attente est un espace bien délimité situé

                                                                • soit dans un aéroport (Roissy, Orly, etc.),

                                                                • soit dans un port ou à proximité d’un lieu de débarquement (Marseille, Calais, etc.),

                                                                • soit dans une gare ferroviaire ouverte au trafic international (Paris-Gare du Nord, Lille-Europe, Strasbourg, Nice, Modane, etc).

                                                                Il ne faut pas confondre une zone d’attente et un centre de rétention.

                                                                La zone s’étend des points d’embarquement et de débarquement aux points où sont effectués les contrôles des voyageurs (zones sous douane).

                                                                Elle couvre aussi les lieux où vous devez vous rendre dans le cadre de la procédure de maintien en zone d’attente et en cas de nécessité médicale (devant le tribunal ou à l’hôpital par exemple).

                                                                Dans l’attente de la décision prise sur votre situation, vous pouvez être hébergé dans une structure spécialement aménagée ou dans un hôtel à proximité de votre lieu d’arrivée.

                                                                À noter

                                                                Si vous arrivez en groupe (au moins 10 étrangers) en dehors d’un point de passage frontalier, vous pouvez être placés dans une zone d’attente mobile temporaire. Vous serez ensuite transférés vers une zone d’attente normale (rattachée au point frontalier le plus proche).

                                                                Vous restez en zone d’attente le temps nécessaire que les 3 points suivants soient vérifiés :

                                                                • Si l’examen de votre demande relève de la compétence d’un autre État

                                                                • Si votre demande n’est pas irrecevable

                                                                • Si votre demande n’est pas manifestement infondée

                                                                La police aux frontières peut vous maintenir en zone d’attente pendant 4 jours maximum.

                                                                Il s’agit d’une décision écrite et motivée. Elle mentionne vos droits et délais de recours.

                                                                Elle mentionne aussi votre droit de refuser d’être rapatrié avant la fin du délai d’un jour franc

                                                                Elle fait l’objet d’une inscription obligatoire sur un registre mentionnant votre état civil et la date et l’heure auxquelles la mesure vous a été notifiée.

                                                                La décision et la notification de vos droits vous sont communiqués dans une langue que vous comprenez.

                                                                Lorsque dans le cadre de l’examen de votre demande d’asile, l’ Ofpra  considère que votre cas n’est pas compatible avec le maintien en zone d’attente, vous êtes conduit hors de cette zone.

                                                                C’est notamment le cas :

                                                                • Si vous êtes mineur

                                                                • Si vous avez été victime de torture, de viol ou d’une autre forme grave de violence psychologique, physique ou sexuelle

                                                                L’administration vous accorde un visa de régularisation de 8 jours et vous remet une attestation de demande d’asile.

                                                                Dans quelles conditions une prolongation de la durée du maintien en zone d’attente est-elle possible ?

                                                                Avant la fin des 4 jours de maintien administratif, l’administration peut saisir le juge des libertés et de la détention (JLD) pour prolonger votre placement en zone d’attente.

                                                                Le juge peut alors prolonger votre placement en zone d’attente pour 8 jours maximum.

                                                                Le JLD du tribunal dont dépend la zone d’attente, statue par ordonnance dans les 24 heures qui suivent le moment où il a été saisi (ou dans les 48 heures si l’instruction le nécessite ou si le placement en zone d’attente concerne un nombre important d’étrangers en même temps ).

                                                                L’ordonnance vous est notifiée ainsi qu’au préfet et au procureur de la République.

                                                                L’audience peut se tenir au tribunal ou dans une salle proche de la zone d’attente.

                                                                Le JLD peut être saisi pour 2e prolongation qui ne peut intervenir qu’à titre exceptionnel ou en cas de volonté délibérée de votre part de faire échec à votre départ. Cette prolongation est de 8 jours maximum.

                                                                Si l’ordonnance met fin à votre maintien en zone d’attente, vous êtes, à partir de sa notification, maintenu à la disposition de la justice pendant 10 heures (sauf décision contraire du procureur).

                                                                Durant cette période, vous pouvez, si vous le souhaitez, contacter votre avocat ou toute personne de votre choix et demander l’assistance d’un médecin.

                                                                Au total, la durée de votre maintien en zone d’attente ne peut pas dépasser 20 jours (4 jours de maintien administratif + 1re prolongation judiciaire de 8 jours maximum + 2e prolongation judiciaire de 8 jours maximum).

                                                                Un recours est-il possible contre la prolongation de la durée du maintien en zone d’attente ?

                                                                Vous pouvez contester l’ordonnance du JLD dans les 24 heures de son prononcé.

                                                                Vous devez saisir le 1er président de la cour d’appel (ou son délégué).

                                                                Il doit alors rendre une décision dans les 48 heures.

                                                                Votre appel n’est pas suspensif : vous pouvez être reconduit avant la décision du juge.

                                                                Où s’adresser ?

                                                                 Cour d’appel 

                                                                Ensuite, si vous voulez contester l’ordonnance de la cour d’appel, vous pouvez former un recours en cassation.

                                                                Où s’adresser ?

                                                                 Cour de cassation 

                                                                Les droits diffèrent selon que vous êtes un mineur isolé ou non.

                                                                Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

                                                                Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

                                                                Où s’adresser ?

                                                                 Avocat 

                                                                Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

                                                                La langue que vous avez déclaré comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

                                                                Sinon, la langue utilisée est le français.

                                                                Vous pouvez quitter à tout moment la zone d’attente pour toute destination située hors de France.

                                                                Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

                                                                Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

                                                                Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

                                                                Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent avoir des permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

                                                                  Si vous êtes mineur et entré en France sans représentant légal, le procureur de la République vous désigne sans délai un administrateur ad hoc .

                                                                  Cet administrateur vous assiste et vous représente dans toutes les procédures administratives et juridictionnelles concernant votre maintien en zone d’attente et votre entrée en France.

                                                                  Il doit se rendre obligatoirement auprès de vous.

                                                                  Vous êtes informé dans les meilleurs délais que vous pouvez demander l’assistance d’un interprète et d’un médecin.

                                                                  Vous pouvez communiquer avec un avocat ou toute personne de votre choix.

                                                                  Où s’adresser ?

                                                                   Avocat 

                                                                  Le délégué du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et ses représentants ont accès aux zones d’attente.

                                                                  Vous pouvez demander à vous entretenir de façon confidentielle avec eux.

                                                                  Si vous ne parlez pas français, vous devez indiquer à votre entrée en zone d’attente une langue que vous comprenez et si vous savez lire.

                                                                  La langue que vous avez déclaré comprendre est utilisée jusqu’à la fin de la procédure.

                                                                  Sinon, la langue utilisée est le français.

                                                                  Le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention peuvent se rendre dans les zones d’attente pour vérifier les conditions de maintien des personnes.

                                                                  Le contrôleur général des lieux de privation des libertés peut aussi visiter à tout moment les zones d’attente.

                                                                  Des agents de l’ Ofii  sont présents dans certaines zones d’attente. Ils sont chargés de votre assistance humanitaire.

                                                                  Plusieurs associations peuvent aussi vous assister. Il s’agit d’associations spécialisées dans l’aide et l’assistance aux étrangers, la défense des droits de l’homme ou l’assistance médicale ou sociale. Elles peuvent disposer de permanences sur place ou téléphoniques et vous entendre.

                                                                    Votre maintien en zone d’attente peut prendre fin de 2 manières :

                                                                    • Soit vous devez quitter la France

                                                                    • Soit vous êtes autorisé à entrer temporairement en France

                                                                    Vous pouvez quitter à tout moment la zone d’attente pour tout pays étranger.

                                                                      Vous êtes reconduit vers l’un des pays suivants :

                                                                      • Pays d’origine

                                                                      • Pays dont vous venez

                                                                      • Autre pays où vous pouvez être admis

                                                                      Vous pouvez être transféré dans une autre zone d’attente si votre renvoi ne peut pas avoir lieu de la gare, de l’aéroport ou du port où vous êtes maintenu.

                                                                      Ce transfert n’interrompt pas la procédure de maintien en zone d’attente.

                                                                          Votre entrée en France peut résulter :

                                                                          • Soit du refus du JLD de prolonger votre maintien en zone d’attente

                                                                          • Soit de la fin du délai maximum autorisé du maintien en zone d’attente (20 ou 26 jours) si votre départ n’a pas pu avoir lieu

                                                                          • Soit d’une décision favorable du ministère de l’intérieur sur le caractère fondé de votre demande d’asile à la frontière ou de votre demande de séjour à titre humanitaire

                                                                          Un visa de régularisation valable 8 jours (appelé sauf-conduit ) vous est délivré.

                                                                          Avant la fin de ce délai, vous devez :

                                                                          Si vous êtes mineur isolé, vous êtes confié à l’aide sociale à l’enfance ou directement à une structure spécialisée dans l’accueil des mineurs.

                                                                          • Délégation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)

                                                                            Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)

                                                                            Représentation en France

                                                                            7, rue Henri Rochefort

                                                                            75017 PARIS

                                                                            Téléphone : +33 (0)1 44 43 48 58

                                                                            Télécopie : +33 (0)1 44 43 48 61

                                                                          • Pour toute aide si vous avez demandé l’asile à la frontière :
                                                                            Délégation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)

                                                                            Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)

                                                                            Représentation en France

                                                                            7, rue Henri Rochefort

                                                                            75017 PARIS

                                                                            Téléphone : +33 (0)1 44 43 48 58

                                                                            Télécopie : +33 (0)1 44 43 48 61

                                                                          Contact