Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Divorce : quelles sont les règles de partage des biens des époux ?

Vous divorcez ? Vous devez partager vos biens. Voici les informations à connaître.

Les règles de partage dépendent de votre régime matrimonial.

Si vous êtes mariés sans contrat de mariage, vous relevez du régime de la communauté légale. Sinon, votre régime matrimonial dépend de votre contrat de mariage (séparation de biens, communauté universelle…).

Quel que soit votre régime matrimonial, la liquidation et le partage désignent l’ensemble des opérations concernant la répartition des biens et la réalisation des comptes entre époux.

Divorce, séparation de corps

Le patrimoine des époux se compose des biens propres de chacun des époux et des biens communs.

Les biens propres sont les biens que les époux possédaient avant le mariage et les biens reçus par donation ou succession par un époux durant le mariage.

Les biens communs sont les biens que les époux ont acquis pendant le mariage. Les salaires perçus pendant le mariage sont des biens communs, tout comme les indemnités de rupture (licenciement, préavis, congés payés, rupture conventionnelle).

Lors d’un divorce, chaque époux reprend ses biens propres. Les biens communs doivent être partagés entre époux par moitié.

Pour partager, il faut faire la liquidation , c’est-à-dire chiffrer le patrimoine (dettes comprises) des époux afin de déterminer la valeur de la part devant revenir à chacun d’eux.

D’après ce calcul, un partage en valeur doit se faire. Ce partage est une opération globale qui porte sur l’ensemble du patrimoine des époux (biens mobiliers, biens immobiliers, argent…).

S’il n’est pas possible de répartir les biens en constituant 2 lots de même valeur, l’ex-époux qui reçoit plus de patrimoine doit dédommager financièrement l’ex-époux qui reçoit le moins.

    Si les ex-époux (ou l’un d’eux) sont propriétaires de l’ancien domicile conjugal, le sort de ce bien doit être examiné lors de la liquidation.

    Le domicile conjugal est un bien indivis, il ne rentre pas dans la communauté.

    Un des 2 ex-époux peut choisir de racheter la part de l’autre.

    Les ex-époux peuvent également choisir de vendre le bien ensemble et que chacun récupère la part qu’il possède dans le bien.

    La part qui revient à chacun d’eux est déterminée selon les indications données dans l’acte authentique signé lors de l’acquisition du bien par les ex-époux.

    Les 2 ex-époux ont aussi la possibilité de conserver le bien ensemble sous le régime de l’indivision, par exemple pour le mettre en location. Ils peuvent conclure une convention d’indivision devant un notaire pour déterminer les règles d’utilisation du bien et la répartition des recettes (loyers) et dépenses (taxes, frais d’entretien…).

      Le domicile conjugal est un bien propre.

      L’époux qui a acquis le bien avant mariage reste l’unique propriétaire.

      Cet ex-époux propriétaire doit parfois une récompense à la communauté, c’est-à-dire qu’il doit rembourser l’argent investi par la communauté dans l’achat de ce bien. C’est le cas si l’argent commun a contribué au remboursement du crédit immobilier ou a servi aux travaux sur ce bien.

      À noter

      dans le jugement de divorce, le juge aux affaires familiales (Jaf) peut accorder un bail sur ce bien à l’époux qui n’en est pas propriétaire. Ce bail peut durer jusqu’à la majorité du plus jeune des enfants communs.

          Le domicile est un bien commun sauf s’il a été acheté par un seul époux avec son argent propre ou construit sur le terrain appartenant à l’un d’eux.

          Les ex-époux peuvent choisir de vendre le bien ensemble.

          Un des 2 ex-époux peut choisir de conserver le bien. Dans ce cas, il doit verser à son ex-époux une soulte.

          La soulte n’est pas obligatoire si l’ex-époux qui ne conserve pas le bien prend d’autres biens en compensation.

          Les 2 ex-époux ont aussi la possibilité de conserver le bien ensemble, par exemple pour le louer. Le bien commun devient alors un bien indivis. Ils peuvent conclure une convention d’indivision devant le notaire pour déterminer les règles d’utilisation du bien et la répartition des recettes (loyers) et dépenses (taxes, frais d’entretien…).

            Le bien appartient uniquement à l’époux qui a acheté le bien avec ses fonds propres.

            À noter

            dans le jugement de divorce, le juge aux affaires familiales (Jaf) peut accorder un bail sur ce bien à l’époux qui n’en est pas propriétaire. Ce bail peut durer jusqu’à la majorité du plus jeune des enfants communs.

              Le bien appartient à l’époux propriétaire du terrain.

              Cet ex-époux propriétaire doit parfois une récompense à la communauté, c’est-à-dire qu’il doit rembourser l’argent investi par la communauté dans la construction de ce bien. C’est le cas si l’argent commun a contribué au remboursement d’un crédit ou aux travaux concernant ce bien.

              À noter

              dans le jugement de divorce, le juge aux affaires familiales (Jaf) peut accorder un bail sur ce bien à l’époux qui n’en est pas propriétaire. Ce bail peut durer jusqu’à la majorité du plus jeune des enfants communs.

                  Épargne

                  Les ex-époux reprennent l’épargne qu’ils avaient avant le mariage ou qu’ils ont reçu par succession ou donation, à condition qu’ils puissent prouver l’origine des fonds.

                  L’argent économisé pendant le mariage appartient aux 2 ex-époux et doit être partagé par moitié. C’est le cas notamment des économies faites sur les salaires ou les loyers perçus d’un bien immobilier appartenant en propre à 1 des époux.

                  Cet épargne est un bien commun et doit être partagé même si l’argent est déposé sur un compte bancaire personnel, ouvert au nom d’un seul époux.

                  Attention

                  l’intitulé du compte ne permet pas de déterminer l’origine des fonds.

                  L’épargne est partagée par moitié, même si les époux ont eu des salaires différents ou qu’un époux a travaillé et l’autre pas.

                  Crédits

                  Les crédits personnels sont les suivants :

                  • Crédits souscrits avant le mariage

                  • Crédits contractés pendant le mariage dans l’intérêt personnel d’un époux ou/et pour lesquels la solidarité ne joue pas

                  Ces crédits doivent être remboursés par l’époux qui les a contracté, même s’il n’est pas immédiatement en mesure de le faire.

                  Si l’ex-époux a payé ses crédits personnels avec de l’argent commun , il doit récompense à la communauté, c’est-à-dire qu’il doit rembourser l’argent prêté par la communauté.

                    Chacun des ex-époux contribue par moitié aux crédits contractés pendant le mariage et restant dus au moment du divorce.

                    Les crédits suivants sont concernés :

                    • Crédits contractés par 1 ou les 2 époux pour les besoins du ménage et conformes au train de vie de celui-ci (exemple : petits crédits à la consommation)

                    • Crédit immobilier

                    Un ex-époux peut racheter la part de crédit à l’autre, pour devenir l’unique propriétaire du bien.

                      Dettes

                      Les dettes personnelles sont les suivantes :

                      • Dettes souscrites avant le mariage

                      • Dettes contractées dans l’intérêt personnel d’un époux (dettes de jeu, achat dont le montant est excessif par rapport au train de vie du ménage…)

                      • Dettes concernant le patrimoine propre d’un époux (amélioration d’une maison appartenant à un des époux…)

                      Ces dettes doivent être payées par l’époux qui les a contractées.

                      Si l’ex-époux a payé ses dettes personnelles avec de l’argent commun , il doit récompense à la communauté, c’est-à-dire qu’il doit rembourser l’argent prêté par la communauté.

                        Chacun des ex-époux contribue par moitié aux dettes nées pendant le mariage et restant dues au moment du divorce.

                        Ce partage concerne les dettes suivantes :

                        • Dettes contractées par les époux pour l’entretien du ménage et l’éducation des enfants (frais de santé, de scolarité, de vacances, loyer, cantine scolaire, activités extrascolaires, factures, charge de copropriété…)

                        • Dettes nées au cours de la communauté : découverts bancaires, dettes fiscales…

                        Lors de la liquidation, les comptes entre époux sont effectués pour répartir les dettes restantes.

                          L’époux peut reprendre le véhicule qu’il possédait avant le mariage ou qu’il a reçu par succession ou donation.

                          Si le véhicule est un bien commun, il peut être conservé par un des époux à charge pour lui de dédommager financièrement l’autre époux. Si le véhicule est vendu, la somme d’argent doit être partagée entre les époux.

                          Si le couple possédait plusieurs véhicules communs, ils peuvent s’entendre sur une répartition (si besoin avec compensation financière en fonction de la valeur de chacun des véhicules).

                          Attention

                          un véhicule acheté pendant le mariage appartient en général aux 2 époux sauf s’il a été payé avec des fonds propres. Le nom indiqué sur la carte grise sert uniquement à indiquer qui circule habituellement avec le véhicule.

                          Chacun des ex-époux reprend ses meubles si ce sont des biens propres. Les affaires strictement personnelles (vêtements, papiers, souvenirs de famille) et les cadeaux sont repris par l’époux à qui ils appartiennent. Les instruments de travail sont également repris par l’époux concerné.

                          Les meubles communs doivent être partagés par moitié, en nature (un meuble pour un meuble) ou en valeur (le prix du meuble). Les meubles se partagent en général en lots.

                          L’époux qui reçoit davantage en valeur doit dédommager l’autre.

                          L’époux reprend l’animal qu’il possédait avant le mariage ou qu’il a reçu en cadeau.

                          Si l’animal a été acheté ou adopté pendant le mariage, il est considéré comme un bien commun aux 2 époux, qu’il ait été acheté ou adopté par un seul des époux ou par les 2. Dans ce cas, les ex-époux décident d’un commun accord celui qui garde l’animal. En cas de désaccord, c’est le juge qui décide.

                          Pour attribuer la garde de l’animal, le juge prend en compte les liens d’attachement, le bien-être de l’animal, la présence ou non d’enfants, les conditions d’hébergements et la capacité de s’en occuper. Il peut accorder une garde alternée.

                          À savoir

                          celui qui a la garde de l’animal peut être indemnisé par l’autre de frais d’entretien (frais vétérinaires par exemple).

                          Les terrains, garages, résidences secondaires ou biens immobiliers loués à des tiers suivent les mêmes règles de partage que celles de l’ancien domicile conjugal.

                          Ces biens immobiliers achetés pendant le mariage sont des biens communs, sauf s’ils ont été achetés par un seul époux avec son argent propre ou construits sur le terrain appartenant à l’un d’eux.

                          Les ex-époux peuvent décider de laisser leurs biens immobiliers en location. Dans ce cas, ils doivent se partager les loyers.

                        Le patrimoine des époux se compose des bien personnels de chacun des époux et des éventuels biens indivis.

                        Les époux restent propriétaires de leurs biens personnels.

                        Les biens indivis doivent en principe être partagés. La liquidation du régime de séparation de biens consiste à identifier la propriété et la part de chacun des époux sur les biens indivis.

                        Le notaire établit les éventuels comptes d’indivision, c’est-à-dire la prise en compte des dépenses exposées par un seul époux (impôts, travaux, charges de copropriété…) et les revenus encaissés par un seul époux (loyers par exemple).

                        Le notaire détermine également les créances entre époux (par exemple la créance d’un époux qui a financé le bien personnel de l’autre époux).

                          Chaque ex-époux reprend ses biens personnels.

                          L’ex-époux qui revendique la propriété personnelle d’un bien doit le prouver.

                          Pour un bien immobilier (maison, appartement, terrain…), le propriétaire est l’ex-époux désigné dans l’acte de propriété. Si l’autre époux en a financé une partie, il peut faire valoir une créance, mais il n’en est pas propriétaire.

                          La propriété d’un bien meuble (voiture, meubles, bijoux…) peut être prouvée par tout moyen : facture, preuve de l’origine des fonds qui ont financé l’achat, possession, etc. Parfois un inventaire inséré dans le contrat de mariage ou une clause prévue au contrat de mariage permet d’établir ce droit.

                          Si aucun époux ne peut prouver la propriété exclusive d’un bien, ce bien appartient aux 2 ex-époux par moitié.

                          Biens immobiliers

                          Les biens immobiliers acquis en indivision sont partagés selon la répartition prévue dans l’acte (par exemple 1/4-3/4 ou 1/3-2/3).

                          Si l’acte ne précise pas de répartition, les ex-époux sont considérés comme propriétaires pour moitié et chacun reprend sa part.

                          À savoir

                          l’argent réellement investi par chaque époux dans le financement de l’achat du bien immobilier ne change pas leur quote-part respective de propriété indiquée dans l’acte.

                          Les ex-époux peuvent choisir de vendre le bien ensemble.

                          Un des 2 ex-époux peut choisir de conserver le bien. Dans ce cas, il doit verser à son ex-époux une soulte.

                          Les 2 ex-époux ont aussi la possibilité de conserver le bien ensemble, par exemple pour le louer. Ils peuvent conclure une convention d’indivision devant le notaire pour déterminer les règles d’utilisation du bien et la répartition des recettes (loyers) et dépenses (taxes, frais d’entretien …).

                          À savoir

                          quand un époux a réalisé des travaux sur le bien personnel de son époux, la jurisprudence considère qu’il ne fait que contribuer aux charges du mariage. Il ne peut donc pas revendiquer de créance.

                          Biens mobiliers

                          Un bien mobilier est indivis si aucun des ex-époux ne peut en prouver la propriété exclusive ou s’ils l’ont acheté ensemble. Il est considéré comme appartenant aux 2 ex-époux par moitié.

                          Le bien (véhicule, meuble, bijou,..) indivis peut être conservé par un des ex-époux à charge pour lui de dédommager financièrement l’autre ex-époux. Si le bien est vendu, la somme d’argent doit être partagée entre les ex-époux.

                          Le couple doit s’entendre sur une répartition des biens (si besoin avec compensation financière).

                          Chaque époux doit rembourser ses dettes personnelles.

                          Certaines dettes engagent les 2 époux et doivent être remboursées par eux par moitié.

                          Par exemples, les dettes suivantes engagent les 2 époux :

                          • Dettes souscrites par les 2 époux

                          • Dettes liées à un bien indivis

                          • Dettes ménagères solidaires. Ce sont les dettes contractées par les époux pour les besoins de la vie courante et l’éducation des enfants (frais de santé, de scolarité, de vacances, loyer, cantine scolaire, activités extrascolaires, factures, abonnement téléphonique, contrats d’assurance…)

                        Tous les biens des époux (mobiliers ou immobiliers, actuels et à venir) sont communs, quelle que soit leur date d’acquisition.

                        Les biens propres par nature restent la propriété personnelle de l’époux concerné (vêtements, bijoux, dommages-intérêts reçus par un époux pour son préjudice moral ou physique,…)

                        Les époux sont obligés de payer toutes les dettes, présentes et futures.

                        Attention

                        pensez à consulter votre contrat de mariage pour vérifier qu’il ne contient pas de clauses spécifiques.

                        Pour partager les biens, il faut faire la liquidation , c’est-à-dire chiffrer le patrimoine (dettes comprises) des époux pour déterminer la valeur de la part devant revenir à chacun d’eux.

                        Lors de cette opération, les ex-époux reprennent leurs biens propres. Les biens communs sont partagés à part égale, sauf si le contrat de mariage prévoit un partage différent. Les dettes sont aussi partagées par moitié.

                        Ce partage est une opération globale qui porte sur l’ensemble du patrimoine des époux (biens mobiliers, biens immobiliers, argent…). S’il n’est pas possible de répartir les biens en constituant 2 lots de même valeur, l’ex-époux qui reçoit plus de patrimoine doit dédommager financièrement l’ex-époux qui reçoit le moins.

                        À noter

                        le contrat de mariage peut prévoir une clause de partage inégal, 2/3-1/3 par exemple.

                        Divorce : quelles sont les règles de partage des biens des époux ?

                        Vous divorcez ? Vous devez partager vos biens. Voici les informations à connaître.

                        Les règles de partage dépendent de votre régime matrimonial.

                        Si vous êtes mariés sans contrat de mariage, vous relevez du régime de la communauté légale. Sinon, votre régime matrimonial dépend de votre contrat de mariage (séparation de biens, communauté universelle…).

                        Quel que soit votre régime matrimonial, la liquidation et le partage désignent l’ensemble des opérations concernant la répartition des biens et la réalisation des comptes entre époux.

                        Divorce, séparation de corps

                        Le patrimoine des époux se compose des biens propres de chacun des époux et des biens communs.

                        Les biens propres sont les biens que les époux possédaient avant le mariage et les biens reçus par donation ou succession par un époux durant le mariage.

                        Les biens communs sont les biens que les époux ont acquis pendant le mariage. Les salaires perçus pendant le mariage sont des biens communs, tout comme les indemnités de rupture (licenciement, préavis, congés payés, rupture conventionnelle).

                        Lors d’un divorce, chaque époux reprend ses biens propres. Les biens communs doivent être partagés entre époux par moitié.

                        Pour partager, il faut faire la liquidation , c’est-à-dire chiffrer le patrimoine (dettes comprises) des époux afin de déterminer la valeur de la part devant revenir à chacun d’eux.

                        D’après ce calcul, un partage en valeur doit se faire. Ce partage est une opération globale qui porte sur l’ensemble du patrimoine des époux (biens mobiliers, biens immobiliers, argent…).

                        S’il n’est pas possible de répartir les biens en constituant 2 lots de même valeur, l’ex-époux qui reçoit plus de patrimoine doit dédommager financièrement l’ex-époux qui reçoit le moins.

                          Si les ex-époux (ou l’un d’eux) sont propriétaires de l’ancien domicile conjugal, le sort de ce bien doit être examiné lors de la liquidation.

                          Le domicile conjugal est un bien indivis, il ne rentre pas dans la communauté.

                          Un des 2 ex-époux peut choisir de racheter la part de l’autre.

                          Les ex-époux peuvent également choisir de vendre le bien ensemble et que chacun récupère la part qu’il possède dans le bien.

                          La part qui revient à chacun d’eux est déterminée selon les indications données dans l’acte authentique signé lors de l’acquisition du bien par les ex-époux.

                          Les 2 ex-époux ont aussi la possibilité de conserver le bien ensemble sous le régime de l’indivision, par exemple pour le mettre en location. Ils peuvent conclure une convention d’indivision devant un notaire pour déterminer les règles d’utilisation du bien et la répartition des recettes (loyers) et dépenses (taxes, frais d’entretien…).

                            Le domicile conjugal est un bien propre.

                            L’époux qui a acquis le bien avant mariage reste l’unique propriétaire.

                            Cet ex-époux propriétaire doit parfois une récompense à la communauté, c’est-à-dire qu’il doit rembourser l’argent investi par la communauté dans l’achat de ce bien. C’est le cas si l’argent commun a contribué au remboursement du crédit immobilier ou a servi aux travaux sur ce bien.

                            À noter

                            dans le jugement de divorce, le juge aux affaires familiales (Jaf) peut accorder un bail sur ce bien à l’époux qui n’en est pas propriétaire. Ce bail peut durer jusqu’à la majorité du plus jeune des enfants communs.

                                Le domicile est un bien commun sauf s’il a été acheté par un seul époux avec son argent propre ou construit sur le terrain appartenant à l’un d’eux.

                                Les ex-époux peuvent choisir de vendre le bien ensemble.

                                Un des 2 ex-époux peut choisir de conserver le bien. Dans ce cas, il doit verser à son ex-époux une soulte.

                                La soulte n’est pas obligatoire si l’ex-époux qui ne conserve pas le bien prend d’autres biens en compensation.

                                Les 2 ex-époux ont aussi la possibilité de conserver le bien ensemble, par exemple pour le louer. Le bien commun devient alors un bien indivis. Ils peuvent conclure une convention d’indivision devant le notaire pour déterminer les règles d’utilisation du bien et la répartition des recettes (loyers) et dépenses (taxes, frais d’entretien…).

                                  Le bien appartient uniquement à l’époux qui a acheté le bien avec ses fonds propres.

                                  À noter

                                  dans le jugement de divorce, le juge aux affaires familiales (Jaf) peut accorder un bail sur ce bien à l’époux qui n’en est pas propriétaire. Ce bail peut durer jusqu’à la majorité du plus jeune des enfants communs.

                                    Le bien appartient à l’époux propriétaire du terrain.

                                    Cet ex-époux propriétaire doit parfois une récompense à la communauté, c’est-à-dire qu’il doit rembourser l’argent investi par la communauté dans la construction de ce bien. C’est le cas si l’argent commun a contribué au remboursement d’un crédit ou aux travaux concernant ce bien.

                                    À noter

                                    dans le jugement de divorce, le juge aux affaires familiales (Jaf) peut accorder un bail sur ce bien à l’époux qui n’en est pas propriétaire. Ce bail peut durer jusqu’à la majorité du plus jeune des enfants communs.

                                        Épargne

                                        Les ex-époux reprennent l’épargne qu’ils avaient avant le mariage ou qu’ils ont reçu par succession ou donation, à condition qu’ils puissent prouver l’origine des fonds.

                                        L’argent économisé pendant le mariage appartient aux 2 ex-époux et doit être partagé par moitié. C’est le cas notamment des économies faites sur les salaires ou les loyers perçus d’un bien immobilier appartenant en propre à 1 des époux.

                                        Cet épargne est un bien commun et doit être partagé même si l’argent est déposé sur un compte bancaire personnel, ouvert au nom d’un seul époux.

                                        Attention

                                        l’intitulé du compte ne permet pas de déterminer l’origine des fonds.

                                        L’épargne est partagée par moitié, même si les époux ont eu des salaires différents ou qu’un époux a travaillé et l’autre pas.

                                        Crédits

                                        Les crédits personnels sont les suivants :

                                        • Crédits souscrits avant le mariage

                                        • Crédits contractés pendant le mariage dans l’intérêt personnel d’un époux ou/et pour lesquels la solidarité ne joue pas

                                        Ces crédits doivent être remboursés par l’époux qui les a contracté, même s’il n’est pas immédiatement en mesure de le faire.

                                        Si l’ex-époux a payé ses crédits personnels avec de l’argent commun , il doit récompense à la communauté, c’est-à-dire qu’il doit rembourser l’argent prêté par la communauté.

                                          Chacun des ex-époux contribue par moitié aux crédits contractés pendant le mariage et restant dus au moment du divorce.

                                          Les crédits suivants sont concernés :

                                          • Crédits contractés par 1 ou les 2 époux pour les besoins du ménage et conformes au train de vie de celui-ci (exemple : petits crédits à la consommation)

                                          • Crédit immobilier

                                          Un ex-époux peut racheter la part de crédit à l’autre, pour devenir l’unique propriétaire du bien.

                                            Dettes

                                            Les dettes personnelles sont les suivantes :

                                            • Dettes souscrites avant le mariage

                                            • Dettes contractées dans l’intérêt personnel d’un époux (dettes de jeu, achat dont le montant est excessif par rapport au train de vie du ménage…)

                                            • Dettes concernant le patrimoine propre d’un époux (amélioration d’une maison appartenant à un des époux…)

                                            Ces dettes doivent être payées par l’époux qui les a contractées.

                                            Si l’ex-époux a payé ses dettes personnelles avec de l’argent commun , il doit récompense à la communauté, c’est-à-dire qu’il doit rembourser l’argent prêté par la communauté.

                                              Chacun des ex-époux contribue par moitié aux dettes nées pendant le mariage et restant dues au moment du divorce.

                                              Ce partage concerne les dettes suivantes :

                                              • Dettes contractées par les époux pour l’entretien du ménage et l’éducation des enfants (frais de santé, de scolarité, de vacances, loyer, cantine scolaire, activités extrascolaires, factures, charge de copropriété…)

                                              • Dettes nées au cours de la communauté : découverts bancaires, dettes fiscales…

                                              Lors de la liquidation, les comptes entre époux sont effectués pour répartir les dettes restantes.

                                                L’époux peut reprendre le véhicule qu’il possédait avant le mariage ou qu’il a reçu par succession ou donation.

                                                Si le véhicule est un bien commun, il peut être conservé par un des époux à charge pour lui de dédommager financièrement l’autre époux. Si le véhicule est vendu, la somme d’argent doit être partagée entre les époux.

                                                Si le couple possédait plusieurs véhicules communs, ils peuvent s’entendre sur une répartition (si besoin avec compensation financière en fonction de la valeur de chacun des véhicules).

                                                Attention

                                                un véhicule acheté pendant le mariage appartient en général aux 2 époux sauf s’il a été payé avec des fonds propres. Le nom indiqué sur la carte grise sert uniquement à indiquer qui circule habituellement avec le véhicule.

                                                Chacun des ex-époux reprend ses meubles si ce sont des biens propres. Les affaires strictement personnelles (vêtements, papiers, souvenirs de famille) et les cadeaux sont repris par l’époux à qui ils appartiennent. Les instruments de travail sont également repris par l’époux concerné.

                                                Les meubles communs doivent être partagés par moitié, en nature (un meuble pour un meuble) ou en valeur (le prix du meuble). Les meubles se partagent en général en lots.

                                                L’époux qui reçoit davantage en valeur doit dédommager l’autre.

                                                L’époux reprend l’animal qu’il possédait avant le mariage ou qu’il a reçu en cadeau.

                                                Si l’animal a été acheté ou adopté pendant le mariage, il est considéré comme un bien commun aux 2 époux, qu’il ait été acheté ou adopté par un seul des époux ou par les 2. Dans ce cas, les ex-époux décident d’un commun accord celui qui garde l’animal. En cas de désaccord, c’est le juge qui décide.

                                                Pour attribuer la garde de l’animal, le juge prend en compte les liens d’attachement, le bien-être de l’animal, la présence ou non d’enfants, les conditions d’hébergements et la capacité de s’en occuper. Il peut accorder une garde alternée.

                                                À savoir

                                                celui qui a la garde de l’animal peut être indemnisé par l’autre de frais d’entretien (frais vétérinaires par exemple).

                                                Les terrains, garages, résidences secondaires ou biens immobiliers loués à des tiers suivent les mêmes règles de partage que celles de l’ancien domicile conjugal.

                                                Ces biens immobiliers achetés pendant le mariage sont des biens communs, sauf s’ils ont été achetés par un seul époux avec son argent propre ou construits sur le terrain appartenant à l’un d’eux.

                                                Les ex-époux peuvent décider de laisser leurs biens immobiliers en location. Dans ce cas, ils doivent se partager les loyers.

                                              Le patrimoine des époux se compose des bien personnels de chacun des époux et des éventuels biens indivis.

                                              Les époux restent propriétaires de leurs biens personnels.

                                              Les biens indivis doivent en principe être partagés. La liquidation du régime de séparation de biens consiste à identifier la propriété et la part de chacun des époux sur les biens indivis.

                                              Le notaire établit les éventuels comptes d’indivision, c’est-à-dire la prise en compte des dépenses exposées par un seul époux (impôts, travaux, charges de copropriété…) et les revenus encaissés par un seul époux (loyers par exemple).

                                              Le notaire détermine également les créances entre époux (par exemple la créance d’un époux qui a financé le bien personnel de l’autre époux).

                                                Chaque ex-époux reprend ses biens personnels.

                                                L’ex-époux qui revendique la propriété personnelle d’un bien doit le prouver.

                                                Pour un bien immobilier (maison, appartement, terrain…), le propriétaire est l’ex-époux désigné dans l’acte de propriété. Si l’autre époux en a financé une partie, il peut faire valoir une créance, mais il n’en est pas propriétaire.

                                                La propriété d’un bien meuble (voiture, meubles, bijoux…) peut être prouvée par tout moyen : facture, preuve de l’origine des fonds qui ont financé l’achat, possession, etc. Parfois un inventaire inséré dans le contrat de mariage ou une clause prévue au contrat de mariage permet d’établir ce droit.

                                                Si aucun époux ne peut prouver la propriété exclusive d’un bien, ce bien appartient aux 2 ex-époux par moitié.

                                                Biens immobiliers

                                                Les biens immobiliers acquis en indivision sont partagés selon la répartition prévue dans l’acte (par exemple 1/4-3/4 ou 1/3-2/3).

                                                Si l’acte ne précise pas de répartition, les ex-époux sont considérés comme propriétaires pour moitié et chacun reprend sa part.

                                                À savoir

                                                l’argent réellement investi par chaque époux dans le financement de l’achat du bien immobilier ne change pas leur quote-part respective de propriété indiquée dans l’acte.

                                                Les ex-époux peuvent choisir de vendre le bien ensemble.

                                                Un des 2 ex-époux peut choisir de conserver le bien. Dans ce cas, il doit verser à son ex-époux une soulte.

                                                Les 2 ex-époux ont aussi la possibilité de conserver le bien ensemble, par exemple pour le louer. Ils peuvent conclure une convention d’indivision devant le notaire pour déterminer les règles d’utilisation du bien et la répartition des recettes (loyers) et dépenses (taxes, frais d’entretien …).

                                                À savoir

                                                quand un époux a réalisé des travaux sur le bien personnel de son époux, la jurisprudence considère qu’il ne fait que contribuer aux charges du mariage. Il ne peut donc pas revendiquer de créance.

                                                Biens mobiliers

                                                Un bien mobilier est indivis si aucun des ex-époux ne peut en prouver la propriété exclusive ou s’ils l’ont acheté ensemble. Il est considéré comme appartenant aux 2 ex-époux par moitié.

                                                Le bien (véhicule, meuble, bijou,..) indivis peut être conservé par un des ex-époux à charge pour lui de dédommager financièrement l’autre ex-époux. Si le bien est vendu, la somme d’argent doit être partagée entre les ex-époux.

                                                Le couple doit s’entendre sur une répartition des biens (si besoin avec compensation financière).

                                                Chaque époux doit rembourser ses dettes personnelles.

                                                Certaines dettes engagent les 2 époux et doivent être remboursées par eux par moitié.

                                                Par exemples, les dettes suivantes engagent les 2 époux :

                                                • Dettes souscrites par les 2 époux

                                                • Dettes liées à un bien indivis

                                                • Dettes ménagères solidaires. Ce sont les dettes contractées par les époux pour les besoins de la vie courante et l’éducation des enfants (frais de santé, de scolarité, de vacances, loyer, cantine scolaire, activités extrascolaires, factures, abonnement téléphonique, contrats d’assurance…)

                                              Tous les biens des époux (mobiliers ou immobiliers, actuels et à venir) sont communs, quelle que soit leur date d’acquisition.

                                              Les biens propres par nature restent la propriété personnelle de l’époux concerné (vêtements, bijoux, dommages-intérêts reçus par un époux pour son préjudice moral ou physique,…)

                                              Les époux sont obligés de payer toutes les dettes, présentes et futures.

                                              Attention

                                              pensez à consulter votre contrat de mariage pour vérifier qu’il ne contient pas de clauses spécifiques.

                                              Pour partager les biens, il faut faire la liquidation , c’est-à-dire chiffrer le patrimoine (dettes comprises) des époux pour déterminer la valeur de la part devant revenir à chacun d’eux.

                                              Lors de cette opération, les ex-époux reprennent leurs biens propres. Les biens communs sont partagés à part égale, sauf si le contrat de mariage prévoit un partage différent. Les dettes sont aussi partagées par moitié.

                                              Ce partage est une opération globale qui porte sur l’ensemble du patrimoine des époux (biens mobiliers, biens immobiliers, argent…). S’il n’est pas possible de répartir les biens en constituant 2 lots de même valeur, l’ex-époux qui reçoit plus de patrimoine doit dédommager financièrement l’ex-époux qui reçoit le moins.

                                              À noter

                                              le contrat de mariage peut prévoir une clause de partage inégal, 2/3-1/3 par exemple.

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