Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire en mairie sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable.

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Homophobie : quels sont vos droits en tant que victime ?

La loi punit de manière particulière les injures, la diffamation, la violence et la discrimination, lorsqu’elles sont basées sur l’orientation sexuelle réelle ou supposée de la victime. On parle d’injure, de diffamation, de violence et de discrimination homophobes. Si vous êtes victime ou témoin de ces faits, vous pouvez alerter les services de secours et signaler les faits. Si vous êtes victime, vous pouvez porter plainte.

Discrimination

      L’homophobie est une manifestation de haine à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, en raison de leur orientation sexuelle, réelle ou supposée.

      Cette orientation sexuelle est dévalorisée par l’auteur de l’acte homophobe, et elle constitue le fondement de sa haine.

      L’homophobie vise le plus souvent des personnes qui ont une orientation sexuelle minoritaire dans la société. Exemples : personnes homosexuelles, bisexuelles.

      La haine homophobe peut se manifester dans différents domaines de la vie quotidienne : en milieu scolaire, dans l’environnement professionnel, dans les lieux accueillant du public, etc. Elle se manifeste par des paroles ou par des actes injurieux, violents ou discriminatoires.

      Injure homophobe

      L’injure est une parole, un écrit ou une expression, adressés à une personne dans l’intention de la blesser ou de l’offenser.

      L’homophobie peut se caractériser par des propos ou des écrits injurieux, qui visent à dévaloriser l’orientation sexuelle réelle ou supposée d’une personne. Exemple : injures basées sur des appellations péjoratives des homosexuels.

      Diffamation homophobe

      La diffamation consiste à porter à la connaissance du public un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne.

      L’homophobie peut se caractériser par des propos ou des écrits diffamatoires, qui visent à dévaloriser l’orientation sexuelle réelle ou supposée d’une personne. Exemple : diffusion de fausses informations imputant l’origine de certaines maladies à certaines orientations sexuelles.

      Si l’injure ou la diffamation homophobe est publiée sur internet, vous pouvez demander directement leur retrait au responsable du support de diffusion : site internet, forum ou réseau social.

      Les réseaux sociaux ou les hébergeurs de vidéos permettent également de demander le retrait de tel ou tel contenu au nom du respect des personnes. Cependant, leurs conditions de retrait dépendent de leurs propres critères et non des lois françaises.

      Sur les forums, les messages jugés obscènes ou menaçants peuvent être signalés aux responsables.

      Les réseaux sociaux permettent également de bloquer une personne, c’est-à-dire d’empêcher toute mise en contact.

      Vous pouvez alerter les directement les responsables des réseaux sociaux :

      • Signaler un comportement inapproprié sur  Twitter 

      • Signaler un comportement abusif sur  Facebook 

      • Signaler un comportement abusif sur  Instagram 

      • Signaler un abus ou un problème de sécurité sur  Snapchat 

      • Signaler un comportement abusif sur  TikTok 

      Le site  PHAROS , géré par des policiers et gendarmes spécialisés, permet de signaler les contenus illicites se trouvant sur internet.

    • Signaler un contenu internet illégal (internet-signalement : Pharos)
    • Vous pouvez faire un signalement même si vous êtes mineur.

      Les réseaux sociaux ont souvent leurs propres dispositifs de signalement. Ils évoluent en fonction des conditions générales de vente de la société-mère et non en fonction des lois françaises.

      Vous pouvez néanmoins demander le retrait des contenus illégaux à leur auteur ou à l’hébergeur du site.

      En tant que victime d’homophobie, vous pouvez aussi contacter le bureau d’aide aux victimes du tribunal judiciaire. Il y a un bureau d’aide aux victimes dans chaque tribunal judiciaire.

      Où s’adresser ?

       Tribunal judiciaire 

      Délai de prescription

      Si vous êtes victime d’injure ou de diffamation homophobe, vous pouvez porter contre le ou les auteurs des faits.

      La plainte doit être déposée dans un délai limité après la survenance des faits.

      Ce délai pendant lequel vous devez porter plainte est appelé délai de prescription.

      Il démarre le jour de la 1ère publication des propos ou de leur prononciation orale.

      En matière d’injure et de diffamation homophobe, le délai de prescription est de 1 an.

      Procédure

      La procédure à utiliser diffère selon que vous connaissez ou non l’auteur de l’injure ou de la diffamation.

      La personne visée par la plainte doit être l’auteur des propos insultants ou diffamatoires.

      Toutefois, si les propos ont été diffusés sur un média (journal, site internet, radio…), c’est le directeur de la publication qui est considéré comme auteur principal, parce qu’il est le responsable du média. L’auteur des propos incriminé, s’il est différent du directeur de publication, sera poursuivi comme complice. Tout journal doit indiquer le nom de son directeur de publication. Cette règle s’applique également aux sites internet professionnels, mais pas aux blogs personnels amateurs.

      Vous ne pouvez poursuivre qu’une personne physique et non une personne morale (un syndicat, une entreprise…). Et ce, même si la publication visée est éditée au nom de l’entreprise ou du syndicat.

      Si l’injure ou la diffamation a été prononcée sur un site internet, vous devez poursuivre d’abord l’auteur des propos et non l’hébergeur du site.

      Vous pouvez saisir directement le tribunal avec une citation directe. Pour utiliser cette procédure, vous devez connaître les coordonnées de la personne visée.

      Dans ce cas, vous devez alors recueillir les preuves vous-même. Toute preuve est admise par le tribunal : capture d’écran, enregistrement audio….

      La citation doit indiquer quels sont exactement les propos visés et de quelle infraction ils relèvent. Vous pouvez demander l’aide d’un avocat.

      Il ne suffit pas de poursuivre pour un article entier de blog, la citation doit indiquer quels passages précis relèvent de l’injure publique et lesquels relèvent de la diffamation, et faire la démonstration juridique de l’infraction alléguée.

      Mais le tribunal peut vous aider dans cette démarche en matière d’injure ou de diffamation homophobe.

      La justice peut également rédiger elle-même les poursuites contre l’auteur des faits. Dans ce cas, vous devez porter plainte via une plainte simple,ou une plainte avec constitution de partie civile.

      Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

      Où s’adresser ?

       Commissariat 

      Où s’adresser ?

       Gendarmerie 

      La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

      Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

      Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

      Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

      Où s’adresser ?

       Tribunal judiciaire 

      Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

      • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

      • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

      • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

      • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

      • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

      • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats…

      • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

      Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

      Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

      Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

      Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

      La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel.

      La plainte avec constitution de partie civile dépend du contexte de l’injure ou de la diffamation : publique ou non publique.

      La plainte avec constitution de partie civile peut être utilisée directement.

        La plainte avec constitution de partie civile ne peut pas être utilisée directement. Pour pouvoir l’utiliser, il faut qu’une plainte simple soit déposée et qu’elle soit classée sans suite, ou qu’elle soit restée sans réponse pendant 3 mois.

          L’enquête ouverte suite au dépôt de plainte vise à établir la réalité des faits, sans les qualifier au niveau pénal. Par exemple, les enquêteurs vérifieront si la personne visée est bien l’auteur du blog et non si les propos qu’il a tenus pouvaient être considérés comme une injure.

          À savoir

          en cas d’urgence, un référé peut être utilisé (par exemple, pour demander le retrait d’une vidéo publiée sur internet).

            Si l’auteur des propos est inconnu, vous pouvez quand même déposer plainte. Par exemple, si l’auteur des propos utilise un pseudonyme.

            Dans ce cas, il est faut porter plainte contre X, que ce soit une plainte simple, ou une plainte avec constitution de partie civile.

            Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

            Où s’adresser ?

             Commissariat 

            Où s’adresser ?

             Gendarmerie 

            Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

            La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

            Si vous ne connaissez pas l’auteur des faits, vous pouvez remplir une pré-plainte en ligne avant de vous déplacer.

            Vous devez ensuite signer votre plainte sur place dans le commissariat de police ou la brigade de gendarmerie que vous avez choisi.

            Vous pouvez aussi porter plainte par courrier.

            Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

            Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

            Où s’adresser ?

             Tribunal judiciaire 

            Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

            • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

            • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

            • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

            • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

            • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

            • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats…

            • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

            Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

            Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

            Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

            Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

            La plainte avec constitution de partie civile dépend du contexte de l’injure ou de la diffamation : publique ou non publique.

            La plainte avec constitution de partie civile peut être utilisée directement.

              La plainte avec constitution de partie civile ne peut pas être utilisée directement. Pour pouvoir l’utiliser, il faut qu’une plainte simple soit déposée et qu’elle soit classée sans suite, ou qu’elle soit restée sans réponse pendant 3 mois.

                L’enquête ouverte suite au dépôt de plainte vise à établir la réalité des faits, sans les qualifier au niveau pénal. Par exemple, les enquêteurs vérifieront si la personne visée est bien l’auteur du blog et non si les propos qu’il a tenus pouvaient être considérés comme une injure.

                À savoir

                si les propos ont été tenus sur internet, vous pouvez demander à un hébergeur le retrait d’un contenu insultant (une vidéo par exemple).

                Injure ou diffamation publique

                La peine encourue est de 1 an d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.

                Injure ou diffamation non publique

                La peine encourue est une contravention de 1 500 € maximum.

                L’homophobie est une manifestation de haine à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, en raison de leur orientation sexuelle, réelle ou supposée.

                Cette orientation sexuelle est dévalorisée par l’auteur de l’acte homophobe, et elle constitue le fondement de sa haine.

                L’homophobie vise le plus souvent des personnes qui ont une orientation sexuelle minoritaire dans la société. Exemples : personnes homosexuelles, bisexuelles.

                La violence homophobe consiste à commettre des actes de violence sur des personnes en raison de leur orientation sexuelle réelle ou supposée. Il peut y avoir de la violence physique ou de la violence morale.

                La violence homophobe peut se manifester dans différents domaines de la vie quotidienne : en milieu scolaire, dans l’environnement professionnel, dans les lieux accueillant du public, etc. Exemples : agression physique dans la rue, harcèlement en milieu scolaire.

                Si vous êtes victime ou témoin d’actes homophobes, vous pouvez contacter divers services pour demander du secours, de l’assistance, ou du soutien.

                Alerter les services de secours

                Vous pouvez alerter le Samu ou les pompiers, si vous avez besoin de soins médicaux urgents suite à des actes de violence physique.

                Où s’adresser ?

                Samu – 15

                Pour les situations d’urgences médicales

                Par téléphone

                15

                Appel gratuit depuis un poste fixe et un mobile en France métropolitaine et Outre-mer

                Fonctionne 24h/24 et 7j/7

                Où s’adresser ?

                Pompiers – 18

                Par téléphone

                Composez le 18 en cas d’urgence concernant un incendie, un accident de la route, un accident domestique, une explosion ou dégagement de gaz ou de vapeurs toxiques, une personne en péril, une noyade ou une inondation.

                Depuis un téléphone portable, composez le 112.

                Appeler la police et la gendarmerie

                Si vous êtes dans une situation qui nécessite une intervention urgente des forces de l’ordre, vous contacter par téléphone la police ou la gendarmerie.

                Pour appeler en urgence la police ou la gendarmerie en France, il faut composer le 17.

                Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                Où s’adresser ?

                Police secours – 17

                Par téléphone

                Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                Vous pouvez aussi composer le 112.

                Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                Par SMS

                Vous pouvez aussi envoyer un SMS gratuitement au 114. Si vous ne pouvez pas parler (danger, handicap), vous communiquerez alors par écrit avec votre correspondant.

                Pour appeler en urgence la police ou la gendarmerie dans un des  pays de l’Union européenne , il faut composer le 112.

                Où s’adresser ?

                Numéro d’urgence européen – 112

                112

                Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                24h/24h et 7j/7

                Appel gratuit

                Ces numéros ne doivent être utilisés qu’en cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire. Vous ne devez pas les utiliser pour signaler un délit qui s’est déroulé plusieurs jours auparavant par exemple.

                En tant que victime d’homophobie, vous pouvez aussi contacter le bureau d’aide aux victimes du tribunal judiciaire. Il y a un bureau d’aide aux victimes dans chaque tribunal judiciaire.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                Prescription

                Si vous êtes victime de violence homophobe, vous pouvez porter contre le ou les auteurs des faits.

                La plainte doit être déposée dans un délai limité après la survenance des faits.

                Ce délai pendant lequel vous devez porter plainte est appelé délai de prescription.

                Il démarre le jour où les faits se sont produits.

                En matière de violence homophobe, le délai de prescription est de 6 ans si les faits constituent un délit, et de 20 ou 30 ans s’il s’agit d’un crime.

                Procédure

                Vous pouvez porter plainte auprès de la police ou de la gendarmerie, ou auprès du Procureur de la République.

                Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                Où s’adresser ?

                 Commissariat 

                Où s’adresser ?

                 Gendarmerie 

                La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

                Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats…

                • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

                Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel.

                La violence physique (coup de poing, de pied…) et la violence morale (menaces, harcèlement…) sont sanctionnées de la même manière. La gravité des sanctions dépend de l’importance des blessures subies par la victime.

                Les gravité des sanctions dépend de l’importance des blessures subies par la victime.

                Relations entre dommages et sanctions

                Dommage subi par la victime

                Peine encourue

                Aucune lésion ou blessure

                750 € d’amende

                Incapacité totale de travail (ITT) d’une durée inférieure ou égale à 8 jours

                1 500 € d’amende ( 3 000 € en cas de récidive)

                ITT de plus de 8 jours

                3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

                Mutilation ou infirmité permanente

                10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                Mort (sans l’intention de la donner de la part de l’auteur)

                15 ans d’emprisonnement

                Meurtre

                30 ans d’emprisonnement

                L’intention homophobe constitue une circonstance aggravante qui permet au juge de prononcer des sanctions plus lourdes.

                L’homophobie est une manifestation de haine à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, en raison de leur orientation sexuelle, réelle ou supposée.

                Cette orientation sexuelle est dévalorisée par l’auteur de l’acte homophobe, et elle constitue le fondement de sa haine.

                L’homophobie vise le plus souvent des personnes qui ont une orientation sexuelle minoritaire dans la société. Exemples : personnes homosexuelles, bisexuelles.

                La discrimination est une différence de traitement fondée sur un motif interdit par la loi.

                L’homophobie peut se manifester par la discrimination à l’égard des personnes dont l’orientation sexuelle réelle ou supposée est mal considérée.

                La discrimination homophobe consiste à pénaliser des personnes en raison leur orientation sexuelle.

                La discrimination homophobe peut se manifester dans différents domaines de la vie quotidienne : en milieu scolaire, dans l’environnement professionnel, dans les lieux accueillant du public, etc….. Elle se manifeste par des paroles ou par des actes injurieux, violents ou discriminatoires.

                Exemple : refus d’un emploi ou d’un stage à une personne en raison de son homosexualité.

                Si vous êtes victime ou témoin d’actes homophobes, vous pouvez contacter la police ou la gendarmerie par messagerie instantanée.

              • Signaler une discrimination

                En tant que victime d’homophobie, vous pouvez aussi contacter le bureau d’aide aux victimes du tribunal judiciaire. Il y a un bureau d’aide aux victimes dans chaque tribunal judiciaire.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                Vous pouvez aussi saisir le Défenseur des droits pour lui signaler les faits. Le Défenseur des droits pourra vous accompagner dans les démarches à faire pour défendre vos intérêts.

                Vous pouvez prendre rendez-vous avec un délégué du Défenseur des droits.

                  Où s’adresser ?

                  Défenseur des droits

                  Par téléphone (information générale)

                  09 69 39 00 00

                  Coût d’un appel local

                  Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h30

                  Par courrier (depuis la France, gratuit et sans affranchissement)

                  Défenseur des droits

                  Libre réponse 71120

                  75342 Paris cedex 07

                  Attention : joindre à votre courrier les photocopies des pièces relatives à votre saisine.

                  Par messagerie électronique

                  Accès au  formulaire de contact 

                    Vous pouvez porter plainte sur place ou par courrier dans un délai de 6 ans après les faits.

                    Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                    Où s’adresser ?

                     Commissariat 

                    Où s’adresser ?

                     Gendarmerie 

                    La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                    Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                    Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

                    Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                    Où s’adresser ?

                     Tribunal judiciaire 

                    Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                    • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                    • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                    • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                    • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                    • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                    • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats…

                    • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

                    Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                    Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                    Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                    Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                    La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel.

                    Si la discrimination a été commise dans un cadre professionnel (refus d’une promotion, licenciement abusif, discrimination à l’embauche…), vous pouvez saisir :

                    À noter

                    la personne qui dénonce des discriminations, sans les subir pour autant elle-même, ne doit pas faire l’objet de sanctions professionnelles.

                    L’auteur des faits risque une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende.

                      Si l’auteur est un agent public (par exemple, dans une mairie, une préfecture, à France Travail) et a commis les faits dans le cadre de ses fonctions, les peines peuvent aller jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 € d’amende.

                        Si l’auteur est un agent public (par exemple, dans une mairie, une préfecture, à France Travail) et a commis les faits dans le cadre de ses fonctions, les peines peuvent aller jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 € d’amende.

                          Homophobie : quels sont vos droits en tant que victime ?

                          La loi punit de manière particulière les injures, la diffamation, la violence et la discrimination, lorsqu’elles sont basées sur l’orientation sexuelle réelle ou supposée de la victime. On parle d’injure, de diffamation, de violence et de discrimination homophobes. Si vous êtes victime ou témoin de ces faits, vous pouvez alerter les services de secours et signaler les faits. Si vous êtes victime, vous pouvez porter plainte.

                          Discrimination

                              L’homophobie est une manifestation de haine à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, en raison de leur orientation sexuelle, réelle ou supposée.

                              Cette orientation sexuelle est dévalorisée par l’auteur de l’acte homophobe, et elle constitue le fondement de sa haine.

                              L’homophobie vise le plus souvent des personnes qui ont une orientation sexuelle minoritaire dans la société. Exemples : personnes homosexuelles, bisexuelles.

                              La haine homophobe peut se manifester dans différents domaines de la vie quotidienne : en milieu scolaire, dans l’environnement professionnel, dans les lieux accueillant du public, etc. Elle se manifeste par des paroles ou par des actes injurieux, violents ou discriminatoires.

                              Injure homophobe

                              L’injure est une parole, un écrit ou une expression, adressés à une personne dans l’intention de la blesser ou de l’offenser.

                              L’homophobie peut se caractériser par des propos ou des écrits injurieux, qui visent à dévaloriser l’orientation sexuelle réelle ou supposée d’une personne. Exemple : injures basées sur des appellations péjoratives des homosexuels.

                              Diffamation homophobe

                              La diffamation consiste à porter à la connaissance du public un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne.

                              L’homophobie peut se caractériser par des propos ou des écrits diffamatoires, qui visent à dévaloriser l’orientation sexuelle réelle ou supposée d’une personne. Exemple : diffusion de fausses informations imputant l’origine de certaines maladies à certaines orientations sexuelles.

                              Si l’injure ou la diffamation homophobe est publiée sur internet, vous pouvez demander directement leur retrait au responsable du support de diffusion : site internet, forum ou réseau social.

                              Les réseaux sociaux ou les hébergeurs de vidéos permettent également de demander le retrait de tel ou tel contenu au nom du respect des personnes. Cependant, leurs conditions de retrait dépendent de leurs propres critères et non des lois françaises.

                              Sur les forums, les messages jugés obscènes ou menaçants peuvent être signalés aux responsables.

                              Les réseaux sociaux permettent également de bloquer une personne, c’est-à-dire d’empêcher toute mise en contact.

                              Vous pouvez alerter les directement les responsables des réseaux sociaux :

                              • Signaler un comportement inapproprié sur  Twitter 

                              • Signaler un comportement abusif sur  Facebook 

                              • Signaler un comportement abusif sur  Instagram 

                              • Signaler un abus ou un problème de sécurité sur  Snapchat 

                              • Signaler un comportement abusif sur  TikTok 

                              Le site  PHAROS , géré par des policiers et gendarmes spécialisés, permet de signaler les contenus illicites se trouvant sur internet.

                            • Signaler un contenu internet illégal (internet-signalement : Pharos)
                            • Vous pouvez faire un signalement même si vous êtes mineur.

                              Les réseaux sociaux ont souvent leurs propres dispositifs de signalement. Ils évoluent en fonction des conditions générales de vente de la société-mère et non en fonction des lois françaises.

                              Vous pouvez néanmoins demander le retrait des contenus illégaux à leur auteur ou à l’hébergeur du site.

                              En tant que victime d’homophobie, vous pouvez aussi contacter le bureau d’aide aux victimes du tribunal judiciaire. Il y a un bureau d’aide aux victimes dans chaque tribunal judiciaire.

                              Où s’adresser ?

                               Tribunal judiciaire 

                              Délai de prescription

                              Si vous êtes victime d’injure ou de diffamation homophobe, vous pouvez porter contre le ou les auteurs des faits.

                              La plainte doit être déposée dans un délai limité après la survenance des faits.

                              Ce délai pendant lequel vous devez porter plainte est appelé délai de prescription.

                              Il démarre le jour de la 1ère publication des propos ou de leur prononciation orale.

                              En matière d’injure et de diffamation homophobe, le délai de prescription est de 1 an.

                              Procédure

                              La procédure à utiliser diffère selon que vous connaissez ou non l’auteur de l’injure ou de la diffamation.

                              La personne visée par la plainte doit être l’auteur des propos insultants ou diffamatoires.

                              Toutefois, si les propos ont été diffusés sur un média (journal, site internet, radio…), c’est le directeur de la publication qui est considéré comme auteur principal, parce qu’il est le responsable du média. L’auteur des propos incriminé, s’il est différent du directeur de publication, sera poursuivi comme complice. Tout journal doit indiquer le nom de son directeur de publication. Cette règle s’applique également aux sites internet professionnels, mais pas aux blogs personnels amateurs.

                              Vous ne pouvez poursuivre qu’une personne physique et non une personne morale (un syndicat, une entreprise…). Et ce, même si la publication visée est éditée au nom de l’entreprise ou du syndicat.

                              Si l’injure ou la diffamation a été prononcée sur un site internet, vous devez poursuivre d’abord l’auteur des propos et non l’hébergeur du site.

                              Vous pouvez saisir directement le tribunal avec une citation directe. Pour utiliser cette procédure, vous devez connaître les coordonnées de la personne visée.

                              Dans ce cas, vous devez alors recueillir les preuves vous-même. Toute preuve est admise par le tribunal : capture d’écran, enregistrement audio….

                              La citation doit indiquer quels sont exactement les propos visés et de quelle infraction ils relèvent. Vous pouvez demander l’aide d’un avocat.

                              Il ne suffit pas de poursuivre pour un article entier de blog, la citation doit indiquer quels passages précis relèvent de l’injure publique et lesquels relèvent de la diffamation, et faire la démonstration juridique de l’infraction alléguée.

                              Mais le tribunal peut vous aider dans cette démarche en matière d’injure ou de diffamation homophobe.

                              La justice peut également rédiger elle-même les poursuites contre l’auteur des faits. Dans ce cas, vous devez porter plainte via une plainte simple,ou une plainte avec constitution de partie civile.

                              Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                              Où s’adresser ?

                               Commissariat 

                              Où s’adresser ?

                               Gendarmerie 

                              La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                              Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                              Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

                              Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                              Où s’adresser ?

                               Tribunal judiciaire 

                              Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                              • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                              • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                              • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                              • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                              • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                              • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats…

                              • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

                              Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                              Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                              Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                              Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                              La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel.

                              La plainte avec constitution de partie civile dépend du contexte de l’injure ou de la diffamation : publique ou non publique.

                              La plainte avec constitution de partie civile peut être utilisée directement.

                                La plainte avec constitution de partie civile ne peut pas être utilisée directement. Pour pouvoir l’utiliser, il faut qu’une plainte simple soit déposée et qu’elle soit classée sans suite, ou qu’elle soit restée sans réponse pendant 3 mois.

                                  L’enquête ouverte suite au dépôt de plainte vise à établir la réalité des faits, sans les qualifier au niveau pénal. Par exemple, les enquêteurs vérifieront si la personne visée est bien l’auteur du blog et non si les propos qu’il a tenus pouvaient être considérés comme une injure.

                                  À savoir

                                  en cas d’urgence, un référé peut être utilisé (par exemple, pour demander le retrait d’une vidéo publiée sur internet).

                                    Si l’auteur des propos est inconnu, vous pouvez quand même déposer plainte. Par exemple, si l’auteur des propos utilise un pseudonyme.

                                    Dans ce cas, il est faut porter plainte contre X, que ce soit une plainte simple, ou une plainte avec constitution de partie civile.

                                    Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

                                    Où s’adresser ?

                                     Commissariat 

                                    Où s’adresser ?

                                     Gendarmerie 

                                    Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

                                    La plainte est ensuite transmise au procureur de la République pour qu’il décide de la suite (enquête, classement sans suite, etc.).

                                    Si vous ne connaissez pas l’auteur des faits, vous pouvez remplir une pré-plainte en ligne avant de vous déplacer.

                                    Vous devez ensuite signer votre plainte sur place dans le commissariat de police ou la brigade de gendarmerie que vous avez choisi.

                                    Vous pouvez aussi porter plainte par courrier.

                                    Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

                                    Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                                    Où s’adresser ?

                                     Tribunal judiciaire 

                                    Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                                    • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                    • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                                    • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                    • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                                    • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                    • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats…

                                    • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

                                    Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                                    Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                                    Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                                    Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                                    La plainte avec constitution de partie civile dépend du contexte de l’injure ou de la diffamation : publique ou non publique.

                                    La plainte avec constitution de partie civile peut être utilisée directement.

                                      La plainte avec constitution de partie civile ne peut pas être utilisée directement. Pour pouvoir l’utiliser, il faut qu’une plainte simple soit déposée et qu’elle soit classée sans suite, ou qu’elle soit restée sans réponse pendant 3 mois.

                                        L’enquête ouverte suite au dépôt de plainte vise à établir la réalité des faits, sans les qualifier au niveau pénal. Par exemple, les enquêteurs vérifieront si la personne visée est bien l’auteur du blog et non si les propos qu’il a tenus pouvaient être considérés comme une injure.

                                        À savoir

                                        si les propos ont été tenus sur internet, vous pouvez demander à un hébergeur le retrait d’un contenu insultant (une vidéo par exemple).

                                        Injure ou diffamation publique

                                        La peine encourue est de 1 an d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.

                                        Injure ou diffamation non publique

                                        La peine encourue est une contravention de 1 500 € maximum.

                                        L’homophobie est une manifestation de haine à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, en raison de leur orientation sexuelle, réelle ou supposée.

                                        Cette orientation sexuelle est dévalorisée par l’auteur de l’acte homophobe, et elle constitue le fondement de sa haine.

                                        L’homophobie vise le plus souvent des personnes qui ont une orientation sexuelle minoritaire dans la société. Exemples : personnes homosexuelles, bisexuelles.

                                        La violence homophobe consiste à commettre des actes de violence sur des personnes en raison de leur orientation sexuelle réelle ou supposée. Il peut y avoir de la violence physique ou de la violence morale.

                                        La violence homophobe peut se manifester dans différents domaines de la vie quotidienne : en milieu scolaire, dans l’environnement professionnel, dans les lieux accueillant du public, etc. Exemples : agression physique dans la rue, harcèlement en milieu scolaire.

                                        Si vous êtes victime ou témoin d’actes homophobes, vous pouvez contacter divers services pour demander du secours, de l’assistance, ou du soutien.

                                        Alerter les services de secours

                                        Vous pouvez alerter le Samu ou les pompiers, si vous avez besoin de soins médicaux urgents suite à des actes de violence physique.

                                        Où s’adresser ?

                                        Samu – 15

                                        Pour les situations d’urgences médicales

                                        Par téléphone

                                        15

                                        Appel gratuit depuis un poste fixe et un mobile en France métropolitaine et Outre-mer

                                        Fonctionne 24h/24 et 7j/7

                                        Où s’adresser ?

                                        Pompiers – 18

                                        Par téléphone

                                        Composez le 18 en cas d’urgence concernant un incendie, un accident de la route, un accident domestique, une explosion ou dégagement de gaz ou de vapeurs toxiques, une personne en péril, une noyade ou une inondation.

                                        Depuis un téléphone portable, composez le 112.

                                        Appeler la police et la gendarmerie

                                        Si vous êtes dans une situation qui nécessite une intervention urgente des forces de l’ordre, vous contacter par téléphone la police ou la gendarmerie.

                                        Pour appeler en urgence la police ou la gendarmerie en France, il faut composer le 17.

                                        Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                                        Où s’adresser ?

                                        Police secours – 17

                                        Par téléphone

                                        Composez le 17 en cas d’urgence concernant un accident de la route, un trouble à l’ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                                        Vous pouvez aussi composer le 112.

                                        Si la situation ne relève pas d’une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                                        Par SMS

                                        Vous pouvez aussi envoyer un SMS gratuitement au 114. Si vous ne pouvez pas parler (danger, handicap), vous communiquerez alors par écrit avec votre correspondant.

                                        Pour appeler en urgence la police ou la gendarmerie dans un des  pays de l’Union européenne , il faut composer le 112.

                                        Où s’adresser ?

                                        Numéro d’urgence européen – 112

                                        112

                                        Numéro d’urgence à utiliser pour un appel depuis un pays européen ou depuis un téléphone mobile

                                        24h/24h et 7j/7

                                        Appel gratuit

                                        Ces numéros ne doivent être utilisés qu’en cas d’urgence, lorsqu’une intervention rapide est nécessaire. Vous ne devez pas les utiliser pour signaler un délit qui s’est déroulé plusieurs jours auparavant par exemple.

                                        En tant que victime d’homophobie, vous pouvez aussi contacter le bureau d’aide aux victimes du tribunal judiciaire. Il y a un bureau d’aide aux victimes dans chaque tribunal judiciaire.

                                        Où s’adresser ?

                                         Tribunal judiciaire 

                                        Prescription

                                        Si vous êtes victime de violence homophobe, vous pouvez porter contre le ou les auteurs des faits.

                                        La plainte doit être déposée dans un délai limité après la survenance des faits.

                                        Ce délai pendant lequel vous devez porter plainte est appelé délai de prescription.

                                        Il démarre le jour où les faits se sont produits.

                                        En matière de violence homophobe, le délai de prescription est de 6 ans si les faits constituent un délit, et de 20 ou 30 ans s’il s’agit d’un crime.

                                        Procédure

                                        Vous pouvez porter plainte auprès de la police ou de la gendarmerie, ou auprès du Procureur de la République.

                                        Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                                        Où s’adresser ?

                                         Commissariat 

                                        Où s’adresser ?

                                         Gendarmerie 

                                        La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                                        Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                                        Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

                                        Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                                        Où s’adresser ?

                                         Tribunal judiciaire 

                                        Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                                        • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                        • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                                        • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                        • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                                        • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                        • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats…

                                        • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

                                        Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                                        Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                                        Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                                        Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                                        La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel.

                                        La violence physique (coup de poing, de pied…) et la violence morale (menaces, harcèlement…) sont sanctionnées de la même manière. La gravité des sanctions dépend de l’importance des blessures subies par la victime.

                                        Les gravité des sanctions dépend de l’importance des blessures subies par la victime.

                                        Relations entre dommages et sanctions

                                        Dommage subi par la victime

                                        Peine encourue

                                        Aucune lésion ou blessure

                                        750 € d’amende

                                        Incapacité totale de travail (ITT) d’une durée inférieure ou égale à 8 jours

                                        1 500 € d’amende ( 3 000 € en cas de récidive)

                                        ITT de plus de 8 jours

                                        3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende

                                        Mutilation ou infirmité permanente

                                        10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende

                                        Mort (sans l’intention de la donner de la part de l’auteur)

                                        15 ans d’emprisonnement

                                        Meurtre

                                        30 ans d’emprisonnement

                                        L’intention homophobe constitue une circonstance aggravante qui permet au juge de prononcer des sanctions plus lourdes.

                                        L’homophobie est une manifestation de haine à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, en raison de leur orientation sexuelle, réelle ou supposée.

                                        Cette orientation sexuelle est dévalorisée par l’auteur de l’acte homophobe, et elle constitue le fondement de sa haine.

                                        L’homophobie vise le plus souvent des personnes qui ont une orientation sexuelle minoritaire dans la société. Exemples : personnes homosexuelles, bisexuelles.

                                        La discrimination est une différence de traitement fondée sur un motif interdit par la loi.

                                        L’homophobie peut se manifester par la discrimination à l’égard des personnes dont l’orientation sexuelle réelle ou supposée est mal considérée.

                                        La discrimination homophobe consiste à pénaliser des personnes en raison leur orientation sexuelle.

                                        La discrimination homophobe peut se manifester dans différents domaines de la vie quotidienne : en milieu scolaire, dans l’environnement professionnel, dans les lieux accueillant du public, etc….. Elle se manifeste par des paroles ou par des actes injurieux, violents ou discriminatoires.

                                        Exemple : refus d’un emploi ou d’un stage à une personne en raison de son homosexualité.

                                        Si vous êtes victime ou témoin d’actes homophobes, vous pouvez contacter la police ou la gendarmerie par messagerie instantanée.

                                      • Signaler une discrimination

                                        En tant que victime d’homophobie, vous pouvez aussi contacter le bureau d’aide aux victimes du tribunal judiciaire. Il y a un bureau d’aide aux victimes dans chaque tribunal judiciaire.

                                        Où s’adresser ?

                                         Tribunal judiciaire 

                                        Vous pouvez aussi saisir le Défenseur des droits pour lui signaler les faits. Le Défenseur des droits pourra vous accompagner dans les démarches à faire pour défendre vos intérêts.

                                        Vous pouvez prendre rendez-vous avec un délégué du Défenseur des droits.

                                          Où s’adresser ?

                                          Défenseur des droits

                                          Par téléphone (information générale)

                                          09 69 39 00 00

                                          Coût d’un appel local

                                          Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h30

                                          Par courrier (depuis la France, gratuit et sans affranchissement)

                                          Défenseur des droits

                                          Libre réponse 71120

                                          75342 Paris cedex 07

                                          Attention : joindre à votre courrier les photocopies des pièces relatives à votre saisine.

                                          Par messagerie électronique

                                          Accès au  formulaire de contact 

                                            Vous pouvez porter plainte sur place ou par courrier dans un délai de 6 ans après les faits.

                                            Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.

                                            Où s’adresser ?

                                             Commissariat 

                                            Où s’adresser ?

                                             Gendarmerie 

                                            La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                                            Si la police ou la gendarmerie refusent de recueillir votre plainte pour violences conjugales, vous pouvez alerter les autorités de contrôle compétentes.

                                            Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

                                            Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                                            Où s’adresser ?

                                             Tribunal judiciaire 

                                            Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                                            • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                                            • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                                            • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                                            • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                                            • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                                            • Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats…

                                            • Votre éventuelle volonté de vous constituer partie civile

                                            Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                                            Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                                            Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l’accueil du tribunal.

                                            Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                                            La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel.

                                            Si la discrimination a été commise dans un cadre professionnel (refus d’une promotion, licenciement abusif, discrimination à l’embauche…), vous pouvez saisir :

                                            À noter

                                            la personne qui dénonce des discriminations, sans les subir pour autant elle-même, ne doit pas faire l’objet de sanctions professionnelles.

                                            L’auteur des faits risque une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende.

                                              Si l’auteur est un agent public (par exemple, dans une mairie, une préfecture, à France Travail) et a commis les faits dans le cadre de ses fonctions, les peines peuvent aller jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 € d’amende.

                                                Si l’auteur est un agent public (par exemple, dans une mairie, une préfecture, à France Travail) et a commis les faits dans le cadre de ses fonctions, les peines peuvent aller jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 € d’amende.

                                                  Contact