Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Qu’est-ce qu’un accord de performance collective ?

L’employeur qui souhaite adapter son entreprise aux évolutions du marché peut négocier et conclure un accord de performance collective (APC). Cet accord collectif permet d’aménager la durée du travail, les rémunérations et les conditions de mobilité professionnelle ou géographique au sein de l’entreprise. Il n’y a pas de condition d’effectif pour négocier un APC. Nous faisons un point sur la réglementation.

    Un accord de performance collective est un accord collectif qui permet de négocier des mesures exclusivement dans les 3 domaines suivants :

    • Aménagement de la durée du travail

    • Aménagement de la rémunération (éventuellement à la baisse),

    • Détermination des conditions de mobilité professionnelle ou géographique au sein de l’entreprise.

    À noter

    Les aménagements de la durée du travail ou de la rémunération doivent se faire dans le respect des dispositions légales ou conventionnelles (respect des durées maximales de travail, du  Smic  et des salaires minimas conventionnels hiérarchiques par exemple).

    L’accord de performance collective (APC) est conclu pour répondre aux nécessités liées au fonctionnement de l’entreprise ou en vue de préserver ou de développer l’emploi.

    Il peut être mis en place, par exemple, dans les cas suivants :

    • Nécessité pour l’employeur de redéployer du personnel sur les sites de production de l’entreprise. L’APC peut prévoir une mobilité géographique des salariés.

    • Accroissement durable d’activité dans l’entreprise. L’APC peut prévoir une augmentation du temps de travail par semaine au-delà de 35 heures.

    • Rationalisation de la gestion du personnel en harmonisant les règles de rémunération. L’APC peut prévoir une modification de la structure de la rémunération (salaire de base, prime de 13e mois par exemple).

    À noter

    Pour mettre en place un APC, l’entreprise n’a pas l’obligation d’avoir des difficultés économiques.

    Toutes les entreprises peuvent conclure et négocier un APC. Il n’y a pas de condition d’effectif.

    Lorsqu’il y a au moins un délégué syndical dans l’entreprise, l’employeur doit négocier l’APC avec le ou les délégués syndicaux.

    En l’absence de délégué syndical, l’employeur a plusieurs possibilités pour négocier l’APC.

    La validité de l’accord dépend de l’audience de la ou des organisations syndicales signataires de l’accord, c’est-à-dire du nombre de voix obtenu par les organisations syndicales à l’occasion du 1er tour des dernières élections des titulaires au  CSE .

    L’accord est valide s’il est signé par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives ayant recueilli plus de 50 % des suffrages exprimés lors du 1er tour des dernières élections des titulaires au  CSE .

      L’accord peut être signé par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives ayant recueilli plus de 30 % des suffrages exprimés lors du 1er tour des dernières élections des titulaires au  CSE .

      Dans ce cas, les salariés doivent être consultés par référendum.

      L’accord est validé s’il obtient plus de 50 % des votes exprimés par les salariés.

          Les possibilités de négocier et conclure un accord de performance collective varient en fonction de l’effectif de l’entreprise et de la présence ou non d’un  CSE  dans celle-ci.

          L’employeur peut proposer le projet d’accord de performance collective aux salariés.

          L’employeur doit interroger les salariés sur ce projet d’accord.

          L’accord est validé s’il est approuvé par plus de 66,66 % des salariés.

            Les procédures sont diffèrentes lorsque l’entreprise a un CSE ou non.

            Lorsque qu’il existe un  CSE  dans l’entreprise, l’employeur a 2 possibilités pour négocier un accord de performance collective.

            1re possibilité : Négociation avec un ou plusieurs membres titulaires du CSE

            L’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs membres titulaires du  CSE .

            L’accord est validé s’il est signé par des membres du CSE représentant plus de 50 % des suffrages exprimés lors du 1er tour des dernières élections des titulaires du CSE.

            2nd possibilité : Négociation avec un salarié mandaté par une organisation syndicale

            L’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs salariés mandatés par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives.

            La ou les organisations syndicales doivent être représentatives dans la branche.

            En l’absence d’organisations syndicales représentatives dans la branche, les organisations syndicales doivent être représentatives au niveau national et interprofessionnel.

            Une même organisation syndicale ne peut mandater qu’un seul salarié.

            L’accord est signé avec le ou les salariés mandatés.

            Dans ce cas les salariés de l’entreprise doivent être consultés par référendum.

            L’accord est validé s’il obtient plus de 50 % des votes exprimés par les salariés.

              Lorsque qu’il n’existe pas de  CSE  dans l’entreprise, l’employeur a 2 possibilités pour négocier un accord de performance collective.

              1re possibilité : Consultation des salariés de l’entreprise

              L’employeur peut proposer le projet d’accord de performance collective aux salariés.

              L’employeur doit interroger les salariés sur ce projet d’accord.

              L’accord est validé s’il est approuvé par plus de 66,66 % des salariés.

              2nde possibilité : Négociation avec un salarié mandaté par une organisation syndicale

              L’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs salariés mandatés par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives.

              La ou les organisations syndicales doivent être représentatives dans la branche.

              En l’absence d’organisations syndicales représentatives dans la branche, les organisations syndicales doivent être représentatives au niveau national et interprofessionnel.

              Une même organisation syndicale ne peut mandater qu’un seul salarié.

              Dans ce cas les salariés de l’entreprise doivent être consultés par référendum.

              L’accord est validé s’il obtient plus de 50 % des votes exprimés par les salariés.

                  Les procédures sont diffèrentes lorsque l’entreprise a un CSE ou non.

                  Lorsque qu’il existe un  CSE  dans l’entreprise, l’employeur a 2 possibilités pour négocier un accord de performance collective.

                  1re possibilité : Négociation avec un ou plusieurs membres titulaires du CSE

                  L’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs membres titulaires du  CSE .

                  L’accord est validé s’il est signé par des membres du CSE représentant plus de 50 % des suffrages exprimés lors du 1er tour des dernières élections des titulaires au CSE.

                  2e possibilité : Négociation avec un salarié mandaté par une organisation syndicale

                  L’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs salariés mandatés par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives.

                  La ou les organisations syndicales doivent être représentatives dans la branche.

                  En l’absence d’organisations syndicales représentatives dans la branche, les organisations syndicales doivent être représentatives au niveau national et interprofessionnel.

                  Une même organisation syndicale ne peut mandater qu’un seul salarié.

                  Dans ce cas les salariés de l’entreprise doivent être consultés par référendum.

                  L’accord est validé s’il obtient plus de 50 % des votes exprimés par les salariés.

                    L’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs salariés mandatés par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives.

                    La ou les organisations syndicales doivent être représentatives dans la branche.

                    En l’absence d’organisations syndicales représentatives dans la branche, les organisations syndicales doivent être représentatives au niveau national et interprofessionnel.

                    Une même organisation syndicale ne peut mandater qu’un seul salarié.

                    Dans ce cas les salariés de l’entreprise doivent être consultés par référendum.

                    L’accord est validé s’il obtient plus de 50 % des votes exprimés par les salariés.

                        L’employeur doit respecter la procédure suivante.

                        Priorité 1

                        L’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs membres titutlaires du  CSE  mandatés par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives.

                        La ou les organisations syndicales doivent être représentatives dans la branche.

                        En l’absence d’organisations syndicales représentatives dans la branche, les organisations syndicales doivent être représentatives au niveau national et interprofessionnel.

                        Une même organisation syndicale ne peut mandater qu’un seul salarié.

                        Dans ce cas les salariés de l’entreprise doivent être consultés par référendum.

                        L’accord est validé s’il obtient plus de 50 % des votes exprimés par les salariés.

                        Priorité 2

                        En l’absence de membres titulaires du  CSE  mandatés par une organisation syndicale, l’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs membres titutaires du CSE non mandatés.

                        L’accord est validé s’il est signé par des membres du CSE représentant plus de 50 % des suffrages exprimés lors du 1er tour des dernières élections des titulaires au CSE.

                        Priorité 3

                        En l’absence d’élu souhaitant négocier un accord, l’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs salariés mandatés par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives.

                        La ou les organisations syndicales doivent être représentatives dans la branche.

                        En l’absence d’organisations syndicales représentatives dans la branche, les organisations syndicales doivent être représentatives au niveau national et interprofessionnel.

                        Une même organisation syndicale ne peut mandater qu’un seul salarié.

                        Dans ce cas les salariés de l’entreprise doivent être consultés par référendum.

                        L’accord est validé s’il obtient plus de 50 % des votes exprimés par les salariés.

                            À noter

                            Dans les entreprises 50 salariés et plus, le CSE peut mandater un expert-comptable pour qu’il apporte toute analyse utile aux organisations syndicales pour préparer la négociation portant sur l’accord de performance collective.

                            Il n’y a pas clause obligatoire dans un accord de performance collective.

                            L’accord doit cependant définir dans son préambule ses objectifs. Il peut préciser les points suivants :

                            • Conditions dans lesquelles les dirigeants salariés et les mandataires sociaux et actionnaires fournissent des efforts proportionnés à ceux demandés aux salariés (il pourra s’agir, par exemple, d’une diminution de la rémunération des dirigeants salariés et/ou d’une diminution des dividendes versés aux actionnaires)

                            • Manière selon laquelle sont conciliées la vie professionnelle et la vie personnelle et familiale des salariés

                            • Accompagnement des salariés en leurs proposant, par exemple, des actions de formation, et possibilité de verser des sommes sur le compte personnel de formation (CPF) au-delà du montant minimal

                            • Moyens d’information des salariés sur son application et son suivi pendant toute sa durée

                            • Examen de la situation des salariés à la fin de l’accord.

                            L’employeur informe chaque salarié de l’existence et du contenu de cet accord.

                            Il informe aussi le salarié de la possibilité d’accepter ou de refuser l’application de cet accord.

                            Cette information s’effectue par tout moyen conférant date certaine et précise (lettre recommandée avec demande d’avis de réception, lettre remise en main propre contre signature par exemple).

                            Le salarié a 1 mois pour faire connaître son refus par écrit à l’employeur.

                            En l’absence de refus notifié par écrit dans ce délai d’1 mois, l’accord s’applique au salarié.

                            Lorsque le salarié accepte, l’accord de performance collective remplace automatiquement les clauses contraires et incompatibles prévues par le contrat de travail du salarié. Dans ce cas, l’employeur n’établit pas d’avenant au contrat de travail.

                            Exemple

                            Dans le contrat de travail du salarié, une clause prévoit le paiement des heures supplémentaires augmentée de 25 % . L’accord de performance collective peut réduire le taux de majoration des heures supplémentaires à 10 % . Si le salarié accepte l’application de cet accord, les heures supplémentaires seront majorées à 10 % .

                            Lorsque le salarié refuse l’application de l’accord de performance collective, donc la modification de son contrat de travail, l’employeur peut le licencier. Dans ce cas, le motif du licenciement repose sur un motif spécifique qui représente une cause réelle et sérieuse.

                            Le salarié n’est pas licencié pour un motif économique.

                            L’employeur doit engager la procédure de licenciement pour motif personnel dans un délai de 2 mois à compter du refus du salarié.

                            L’employeur doit demander à l’inspecteur du travail l’autorisation de licencier un salarié protégé.

                            À savoir

                            Le refus du salarié n’entraine pas la rupture automatique du contrat de travail. L’employeur peut également décider de ne pas licencier le salarié. Le contrat de travail se poursuit normalement sans appliquer l’accord de performance collective.

                            Indemnité de licenciement

                            Le salarié perçoit une indemnité de licenciement s’il remplit les conditions lui permettant d’en bénéficier.

                            Indemnité de préavis

                            Le salarié doit en principe effectuer un préavis. Il peut en être dispensé.

                            L’indemnisation de ce préavis diffère selon que le salarié effectue le préavis, que l’employeur dispense le salarié de l’effectuer ou que le salarié demande à en être dispensé.

                            Le salarié perçoit une indemnité de préavis correspondant à son salaire habituel.

                              Le salarié ne travaille pas. L’employeur lui verse une indemnité compensatrice de préavis correspondant au salaire qu’il aurait perçu s’il avait travaillé pendant cette période.

                                Si l’employeur donne son accord, le salarié ne travaille pas. Il ne perçoit pas d’indemnité compensatrice de préavis.

                                  Indemnité de congés payés

                                  Le salarié perçoit une Indemnité compensatrice de congés payés s’il remplit les conditions lui permettant d’en bénéficier.

                                  Abondement du compte personnel de formation (CPF)

                                  Le salarié bénéficie d’un versement d’un montant minimal de 3 000 € , de la part de l’employeur, sur son compte personnel de formation (CPF).

                                  Le salarié peut contester les conditions de validité ou d’application de l’APC. Il peut également contester son licenciement lorsqu’il a refusé l’application de l’APC.

                                  La contestation peut porter sur la validité de l’accord (objet et contenu de l’accord, qualité et représentativité des négociateurs de l’accord, nécessité d’un écrit, accomplissement des formalités de notification et publicité).

                                  Le salarié doit saisir le tribunal judiciaire dans un délai de 2 mois.

                                    Le salarié peut contester son licenciement si l’employeur n’a pas respecté les règles de procédure de l’APC (délai d’1 mois pour exprimer son refus ; délai de 2 mois pour engager la procédure de licenciement).

                                    Le licenciement peut également être contesté si les règles de protection n’ont pas été respectées ( licenciement d’une salariée enceinte par exemple).

                                    Le salarié doit saisir le conseil de prud’hommes.

                                    Qu’est-ce qu’un accord de performance collective ?

                                    L’employeur qui souhaite adapter son entreprise aux évolutions du marché peut négocier et conclure un accord de performance collective (APC). Cet accord collectif permet d’aménager la durée du travail, les rémunérations et les conditions de mobilité professionnelle ou géographique au sein de l’entreprise. Il n’y a pas de condition d’effectif pour négocier un APC. Nous faisons un point sur la réglementation.

                                      Un accord de performance collective est un accord collectif qui permet de négocier des mesures exclusivement dans les 3 domaines suivants :

                                      • Aménagement de la durée du travail

                                      • Aménagement de la rémunération (éventuellement à la baisse),

                                      • Détermination des conditions de mobilité professionnelle ou géographique au sein de l’entreprise.

                                      À noter

                                      Les aménagements de la durée du travail ou de la rémunération doivent se faire dans le respect des dispositions légales ou conventionnelles (respect des durées maximales de travail, du  Smic  et des salaires minimas conventionnels hiérarchiques par exemple).

                                      L’accord de performance collective (APC) est conclu pour répondre aux nécessités liées au fonctionnement de l’entreprise ou en vue de préserver ou de développer l’emploi.

                                      Il peut être mis en place, par exemple, dans les cas suivants :

                                      • Nécessité pour l’employeur de redéployer du personnel sur les sites de production de l’entreprise. L’APC peut prévoir une mobilité géographique des salariés.

                                      • Accroissement durable d’activité dans l’entreprise. L’APC peut prévoir une augmentation du temps de travail par semaine au-delà de 35 heures.

                                      • Rationalisation de la gestion du personnel en harmonisant les règles de rémunération. L’APC peut prévoir une modification de la structure de la rémunération (salaire de base, prime de 13e mois par exemple).

                                      À noter

                                      Pour mettre en place un APC, l’entreprise n’a pas l’obligation d’avoir des difficultés économiques.

                                      Toutes les entreprises peuvent conclure et négocier un APC. Il n’y a pas de condition d’effectif.

                                      Lorsqu’il y a au moins un délégué syndical dans l’entreprise, l’employeur doit négocier l’APC avec le ou les délégués syndicaux.

                                      En l’absence de délégué syndical, l’employeur a plusieurs possibilités pour négocier l’APC.

                                      La validité de l’accord dépend de l’audience de la ou des organisations syndicales signataires de l’accord, c’est-à-dire du nombre de voix obtenu par les organisations syndicales à l’occasion du 1er tour des dernières élections des titulaires au  CSE .

                                      L’accord est valide s’il est signé par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives ayant recueilli plus de 50 % des suffrages exprimés lors du 1er tour des dernières élections des titulaires au  CSE .

                                        L’accord peut être signé par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives ayant recueilli plus de 30 % des suffrages exprimés lors du 1er tour des dernières élections des titulaires au  CSE .

                                        Dans ce cas, les salariés doivent être consultés par référendum.

                                        L’accord est validé s’il obtient plus de 50 % des votes exprimés par les salariés.

                                            Les possibilités de négocier et conclure un accord de performance collective varient en fonction de l’effectif de l’entreprise et de la présence ou non d’un  CSE  dans celle-ci.

                                            L’employeur peut proposer le projet d’accord de performance collective aux salariés.

                                            L’employeur doit interroger les salariés sur ce projet d’accord.

                                            L’accord est validé s’il est approuvé par plus de 66,66 % des salariés.

                                              Les procédures sont diffèrentes lorsque l’entreprise a un CSE ou non.

                                              Lorsque qu’il existe un  CSE  dans l’entreprise, l’employeur a 2 possibilités pour négocier un accord de performance collective.

                                              1re possibilité : Négociation avec un ou plusieurs membres titulaires du CSE

                                              L’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs membres titulaires du  CSE .

                                              L’accord est validé s’il est signé par des membres du CSE représentant plus de 50 % des suffrages exprimés lors du 1er tour des dernières élections des titulaires du CSE.

                                              2nd possibilité : Négociation avec un salarié mandaté par une organisation syndicale

                                              L’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs salariés mandatés par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives.

                                              La ou les organisations syndicales doivent être représentatives dans la branche.

                                              En l’absence d’organisations syndicales représentatives dans la branche, les organisations syndicales doivent être représentatives au niveau national et interprofessionnel.

                                              Une même organisation syndicale ne peut mandater qu’un seul salarié.

                                              L’accord est signé avec le ou les salariés mandatés.

                                              Dans ce cas les salariés de l’entreprise doivent être consultés par référendum.

                                              L’accord est validé s’il obtient plus de 50 % des votes exprimés par les salariés.

                                                Lorsque qu’il n’existe pas de  CSE  dans l’entreprise, l’employeur a 2 possibilités pour négocier un accord de performance collective.

                                                1re possibilité : Consultation des salariés de l’entreprise

                                                L’employeur peut proposer le projet d’accord de performance collective aux salariés.

                                                L’employeur doit interroger les salariés sur ce projet d’accord.

                                                L’accord est validé s’il est approuvé par plus de 66,66 % des salariés.

                                                2nde possibilité : Négociation avec un salarié mandaté par une organisation syndicale

                                                L’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs salariés mandatés par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives.

                                                La ou les organisations syndicales doivent être représentatives dans la branche.

                                                En l’absence d’organisations syndicales représentatives dans la branche, les organisations syndicales doivent être représentatives au niveau national et interprofessionnel.

                                                Une même organisation syndicale ne peut mandater qu’un seul salarié.

                                                Dans ce cas les salariés de l’entreprise doivent être consultés par référendum.

                                                L’accord est validé s’il obtient plus de 50 % des votes exprimés par les salariés.

                                                    Les procédures sont diffèrentes lorsque l’entreprise a un CSE ou non.

                                                    Lorsque qu’il existe un  CSE  dans l’entreprise, l’employeur a 2 possibilités pour négocier un accord de performance collective.

                                                    1re possibilité : Négociation avec un ou plusieurs membres titulaires du CSE

                                                    L’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs membres titulaires du  CSE .

                                                    L’accord est validé s’il est signé par des membres du CSE représentant plus de 50 % des suffrages exprimés lors du 1er tour des dernières élections des titulaires au CSE.

                                                    2e possibilité : Négociation avec un salarié mandaté par une organisation syndicale

                                                    L’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs salariés mandatés par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives.

                                                    La ou les organisations syndicales doivent être représentatives dans la branche.

                                                    En l’absence d’organisations syndicales représentatives dans la branche, les organisations syndicales doivent être représentatives au niveau national et interprofessionnel.

                                                    Une même organisation syndicale ne peut mandater qu’un seul salarié.

                                                    Dans ce cas les salariés de l’entreprise doivent être consultés par référendum.

                                                    L’accord est validé s’il obtient plus de 50 % des votes exprimés par les salariés.

                                                      L’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs salariés mandatés par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives.

                                                      La ou les organisations syndicales doivent être représentatives dans la branche.

                                                      En l’absence d’organisations syndicales représentatives dans la branche, les organisations syndicales doivent être représentatives au niveau national et interprofessionnel.

                                                      Une même organisation syndicale ne peut mandater qu’un seul salarié.

                                                      Dans ce cas les salariés de l’entreprise doivent être consultés par référendum.

                                                      L’accord est validé s’il obtient plus de 50 % des votes exprimés par les salariés.

                                                          L’employeur doit respecter la procédure suivante.

                                                          Priorité 1

                                                          L’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs membres titutlaires du  CSE  mandatés par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives.

                                                          La ou les organisations syndicales doivent être représentatives dans la branche.

                                                          En l’absence d’organisations syndicales représentatives dans la branche, les organisations syndicales doivent être représentatives au niveau national et interprofessionnel.

                                                          Une même organisation syndicale ne peut mandater qu’un seul salarié.

                                                          Dans ce cas les salariés de l’entreprise doivent être consultés par référendum.

                                                          L’accord est validé s’il obtient plus de 50 % des votes exprimés par les salariés.

                                                          Priorité 2

                                                          En l’absence de membres titulaires du  CSE  mandatés par une organisation syndicale, l’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs membres titutaires du CSE non mandatés.

                                                          L’accord est validé s’il est signé par des membres du CSE représentant plus de 50 % des suffrages exprimés lors du 1er tour des dernières élections des titulaires au CSE.

                                                          Priorité 3

                                                          En l’absence d’élu souhaitant négocier un accord, l’employeur peut négocier et conclure un accord avec un ou plusieurs salariés mandatés par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives.

                                                          La ou les organisations syndicales doivent être représentatives dans la branche.

                                                          En l’absence d’organisations syndicales représentatives dans la branche, les organisations syndicales doivent être représentatives au niveau national et interprofessionnel.

                                                          Une même organisation syndicale ne peut mandater qu’un seul salarié.

                                                          Dans ce cas les salariés de l’entreprise doivent être consultés par référendum.

                                                          L’accord est validé s’il obtient plus de 50 % des votes exprimés par les salariés.

                                                              À noter

                                                              Dans les entreprises 50 salariés et plus, le CSE peut mandater un expert-comptable pour qu’il apporte toute analyse utile aux organisations syndicales pour préparer la négociation portant sur l’accord de performance collective.

                                                              Il n’y a pas clause obligatoire dans un accord de performance collective.

                                                              L’accord doit cependant définir dans son préambule ses objectifs. Il peut préciser les points suivants :

                                                              • Conditions dans lesquelles les dirigeants salariés et les mandataires sociaux et actionnaires fournissent des efforts proportionnés à ceux demandés aux salariés (il pourra s’agir, par exemple, d’une diminution de la rémunération des dirigeants salariés et/ou d’une diminution des dividendes versés aux actionnaires)

                                                              • Manière selon laquelle sont conciliées la vie professionnelle et la vie personnelle et familiale des salariés

                                                              • Accompagnement des salariés en leurs proposant, par exemple, des actions de formation, et possibilité de verser des sommes sur le compte personnel de formation (CPF) au-delà du montant minimal

                                                              • Moyens d’information des salariés sur son application et son suivi pendant toute sa durée

                                                              • Examen de la situation des salariés à la fin de l’accord.

                                                              L’employeur informe chaque salarié de l’existence et du contenu de cet accord.

                                                              Il informe aussi le salarié de la possibilité d’accepter ou de refuser l’application de cet accord.

                                                              Cette information s’effectue par tout moyen conférant date certaine et précise (lettre recommandée avec demande d’avis de réception, lettre remise en main propre contre signature par exemple).

                                                              Le salarié a 1 mois pour faire connaître son refus par écrit à l’employeur.

                                                              En l’absence de refus notifié par écrit dans ce délai d’1 mois, l’accord s’applique au salarié.

                                                              Lorsque le salarié accepte, l’accord de performance collective remplace automatiquement les clauses contraires et incompatibles prévues par le contrat de travail du salarié. Dans ce cas, l’employeur n’établit pas d’avenant au contrat de travail.

                                                              Exemple

                                                              Dans le contrat de travail du salarié, une clause prévoit le paiement des heures supplémentaires augmentée de 25 % . L’accord de performance collective peut réduire le taux de majoration des heures supplémentaires à 10 % . Si le salarié accepte l’application de cet accord, les heures supplémentaires seront majorées à 10 % .

                                                              Lorsque le salarié refuse l’application de l’accord de performance collective, donc la modification de son contrat de travail, l’employeur peut le licencier. Dans ce cas, le motif du licenciement repose sur un motif spécifique qui représente une cause réelle et sérieuse.

                                                              Le salarié n’est pas licencié pour un motif économique.

                                                              L’employeur doit engager la procédure de licenciement pour motif personnel dans un délai de 2 mois à compter du refus du salarié.

                                                              L’employeur doit demander à l’inspecteur du travail l’autorisation de licencier un salarié protégé.

                                                              À savoir

                                                              Le refus du salarié n’entraine pas la rupture automatique du contrat de travail. L’employeur peut également décider de ne pas licencier le salarié. Le contrat de travail se poursuit normalement sans appliquer l’accord de performance collective.

                                                              Indemnité de licenciement

                                                              Le salarié perçoit une indemnité de licenciement s’il remplit les conditions lui permettant d’en bénéficier.

                                                              Indemnité de préavis

                                                              Le salarié doit en principe effectuer un préavis. Il peut en être dispensé.

                                                              L’indemnisation de ce préavis diffère selon que le salarié effectue le préavis, que l’employeur dispense le salarié de l’effectuer ou que le salarié demande à en être dispensé.

                                                              Le salarié perçoit une indemnité de préavis correspondant à son salaire habituel.

                                                                Le salarié ne travaille pas. L’employeur lui verse une indemnité compensatrice de préavis correspondant au salaire qu’il aurait perçu s’il avait travaillé pendant cette période.

                                                                  Si l’employeur donne son accord, le salarié ne travaille pas. Il ne perçoit pas d’indemnité compensatrice de préavis.

                                                                    Indemnité de congés payés

                                                                    Le salarié perçoit une Indemnité compensatrice de congés payés s’il remplit les conditions lui permettant d’en bénéficier.

                                                                    Abondement du compte personnel de formation (CPF)

                                                                    Le salarié bénéficie d’un versement d’un montant minimal de 3 000 € , de la part de l’employeur, sur son compte personnel de formation (CPF).

                                                                    Le salarié peut contester les conditions de validité ou d’application de l’APC. Il peut également contester son licenciement lorsqu’il a refusé l’application de l’APC.

                                                                    La contestation peut porter sur la validité de l’accord (objet et contenu de l’accord, qualité et représentativité des négociateurs de l’accord, nécessité d’un écrit, accomplissement des formalités de notification et publicité).

                                                                    Le salarié doit saisir le tribunal judiciaire dans un délai de 2 mois.

                                                                      Le salarié peut contester son licenciement si l’employeur n’a pas respecté les règles de procédure de l’APC (délai d’1 mois pour exprimer son refus ; délai de 2 mois pour engager la procédure de licenciement).

                                                                      Le licenciement peut également être contesté si les règles de protection n’ont pas été respectées ( licenciement d’une salariée enceinte par exemple).

                                                                      Le salarié doit saisir le conseil de prud’hommes.

                                                                      Contact