Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Quelles sont les règles pour hériter ?

L’un de vos proches vient de décéder et vous voulez savoir si vous héritez et calculer votre part d’héritage ? Vous devez distinguer 2 situations. Si le défunt n’a pas fait de testament, c’est l’ordre de priorité des héritiers qui détermine les parts d’héritage. Si le défunt a fait un testament, il doit réserver une partie de son patrimoine à certains héritiers et peut attribuer la part restante aux personnes de son choix. Nous vous présentons les informations à connaître.

Héritage : ordre et droits des héritiers

      Classement des héritiers par ordre de priorité

      Lorsque le défunt n’a pas fait de testament, c’est la loi qui désigne ses héritiers et les classe par ordre de priorité. On parle de dévolution légale .

      Les héritiers sont classés dans l’ordre suivant, en l’absence de conjoint survivant :

    1. Les enfants et leurs descendants (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)

    2. Les parents, les frères et sœurs et les descendants de ces derniers

    3. Les ascendants autres que les parents

    4. Les collatéraux autres que les frères et sœurs et les descendants de ces derniers

    Chacune de ces 4 catégories constitue un ordre d’héritiers qui exclut les suivants. Ce sont les héritiers les plus proches en degré de parenté qui héritent et qui excluent les autres.

    Toutefois, la règle de la représentation permet aux descendants d’un héritier déjà décédé de recueillir sa part d’héritage.

    Place particulière de l’époux

    L’époux survivant hérite dans tous les cas. Toutefois, sa part sur la succession varie en fonction des situations suivantes :

    À noter

    l’époux bénéficie également d’un droit particulier sur son logement.

    Époux ou ex-époux : droit à la succession

    Situation maritale par rapport au défunt

    Droit à la succession du défunt

    Époux

    Oui

    Époux séparé de corps

    Oui, sauf en cas de clause de renonciation des époux à leurs droits successoraux dans leur convention de séparation

    Ex-époux

    Non

      Les parts d’héritage sont attribuées différemment selon que le défunt a eu des enfants ou non.

      Les parts d’héritage sont attribuées différemment selon que le défunt laisse uniquement des enfants issus du couple ou non.

      Si le défunt ne laisse que des enfants issus du couple, l’époux survivant a le choix entre les 2 options suivantes :

      • Usufruit de la totalité de la succession

      • Pleine propriété du 1/4 de la succession.

      Si l’époux choisit l’usufruit de la totalité de la succession, les enfants héritent de la nue-propriété de toute la succession.

      Si l’époux choisit la pleine propriété du 1/4 de la succession, les enfants héritent de la pleine propriété des 3/4 de la succession.

      Attention

      La part d’héritage de l’époux peut être différente si le défunt lui a fait une donation au dernier vivant.

      Tout héritier peut demander, par écrit, à l’époux survivant de choisir une des 2 options. Si l’époux survivant ne fait pas connaître son choix par écrit dans les 3 mois, l’usufruit de la totalité de la succession lui est attribué.

      Si l’époux survivant décède sans avoir fait son choix, il est réputé avoir opté pour l’usufruit de la totalité de la succession.

        Si le défunt laisse des enfants qui ne sont pas communs au couple, l’époux survivant hérite du 1/4 de la succession en pleine propriété.

        Dans ce cas, les enfants héritent des 3/4 de la succession en pleine propriété.

        Attention

        La part d’héritage de l’époux peut être différente si le défunt lui a fait une donation au dernier vivant.

            Ses biens vont à ses enfants.

            Ses enfants reçoivent la totalité de ses biens à parts égales.

            Si le défunt vivait en couple, son partenaire de Pacs ou son concubin n’ont aucun droit sur sa succession.

            Personne avec qui vivait le défunt : droit à la succession

            Situation de la personne qui vivait avec le défunt

            Droit à la succession du défunt

            Partenaire de Pacs

            Non, sauf en cas de testament ou de donation

            Concubin

            Non, sauf en cas de testament ou de donation

                Le règlement de la succession est différent selon que les parents du défunt sont vivants ou décédés.

                Succession d’un défunt marié sans enfant

                Parents vivants

                Héritage des parents

                Héritage de l’époux

                2

                La moitié de la succession en pleine propriété soit 1/4 chacun en pleine propriété

                La moitié de la succession en pleine propriété

                1

                1/4 de la succession en pleine propriété

                3/4 de la succession en pleine propriété

                Aucun

                Rien

                Toute la succession

                Attention

                La part d’héritage de l’époux peut être différente si le défunt lui a fait une donation au dernier vivant.

                Les parents ont un droit de retour, c’est-à-dire le droit de reprendre les biens qu’ils avaient donnés à leurs enfants avant leur décès. La valeur de ces biens vient s’imputer sur les droits successoraux des père et mère.

                À savoir

                Si les parents son décédés, l’époux survivant n’hérite pas des biens que le défunt avait reçus de ses ascendants par succession ou donation. Ce sont les frères et soeurs du défunt qui en héritent.

                  La situation d’un défunt non marié, sans enfant, est la même que celle d’un défunt veuf ou divorcé.

                  Le règlement de la succession est différent selon les cas suivants :

                  Succession d’un défunt non marié, sans enfant, ayant des frères et sœurs

                  Parents vivants

                  Héritage des parents

                  Héritage des frères et sœurs

                  2

                  La moitié de la succession en pleine propriété soit 1/4 chacun en pleine propriété

                  La moitié de la succession en pleine propriété

                  1

                  1/4 de la succession en pleine propriété

                  Les 3/4 de la succession en pleine propriété

                  Aucun

                  Rien

                  Toute la succession

                  La répartition entre frères et sœurs s’effectue à parts égales. Par exemple, si le défunt dont 1 parent est encore vivant avait 1 frère et 1 sœur, le frère et la sœur auront droit chacun à 3/8 de la succession.

                  Les demi-frères et demi-sœurs ont les mêmes droits que les frères et sœurs.

                  À savoir

                  Les parents ont un droit de retour, c’est-à-dire le droit de reprendre les biens qu’ils avaient donnés à leurs enfants avant leur décès. La valeur de ces biens vient s’imputer sur les droits successoraux des père et mère.

                    Ses biens vont à ses ascendants : parents, grands-parents, arrières grand-parents.

                    D’abord, la succession est partagée en 2 parts égales qui vont à chaque branche parentale (maternelle et paternelle).

                    Ensuite, les héritiers sont déterminés par branche en allant de la 1re génération aux générations les plus éloignées.

                    Si aucun ascendant n’est vivant, la succession va à ses oncles, tantes, cousins et cousines (c’est-à-dire ses collatéraux ordinaires).

                    Si aucun héritier n’est vivant, l’État reçoit la succession.

                          Héritiers réservataires

                          Certains héritiers ne peuvent pas être exclus de la succession. Il s’agit des héritiers réservataires. Il reçoivent obligatoirement une part de l’héritage du défunt : c’est la réserve héréditaire.

                          Ces sont les enfants du défunt et leurs descendants qui sont héritiers réservataires.

                          Si le défunt n’a pas eu d’enfant, l’héritier réservataire est l’époux survivant.

                          Quotité disponible

                          La réserve héréditaire ne représente jamais la totalité de l’héritage du défunt.

                          La part du patrimoine restant s’appelle la quotité disponible. Elle peut-être distribuée librement (au profit d’un héritier ou d’un tiers) par le défunt dans son testament.

                          Les parts d’héritage sont attribuées différemment selon que le défunt au eu des enfants ou non.

                          La part d’héritage réservée aux enfants est la suivante :

                          • La moitié des biens pour 1 enfant

                          • Les 2/3 des biens pour 2 enfants

                          • Les 3/4 des biens pour 3 enfants et plus

                          La quotité disponible, c’est-à-dire la part du patrimoine restant, peut être attribuée librement par le défunt dans son testament.

                          Exemple

                          Le défunt a un patrimoine de 200 000 € et 3 enfants. Ses enfants se partageront les 3/4 de ce patrimoine soit 150 000 € à parts égales. Chaque enfant recevra donc 50 000 € . Le défunt peut attribuer le 1/4 restant soit 50 000 € aux personnes de son choix (héritiers ou tiers).

                          Attention

                          La quotité disponible peut-être différente si le défunt a fait une donation au dernier vivant.

                          Les parents ont un droit de retour, c’est-à-dire le droit de reprendre les biens qu’ils avaient donnés à leurs enfants avant leur décès. La valeur de ces biens vient s’imputer sur les droits successoraux des père et mère.

                            L’héritier réservataire est l’époux survivant. 1/4 du patrimoine lui est réservé.

                            Le défunt pourra attribuer librement (au profit d’un héritier ou d’un tiers) les 3/4 restant dans son testament.

                            Exemple

                            Le défunt a un patrimoine de 200 000 € . Son époux recevra 50 000 € . Le défunt peut attribuer les 150 000 € aux personnes de son choix (héritiers ou tiers).

                            Attention

                            La quotité disponible peut-être différente si le défunt a fait une donation au dernier vivant.

                            Les parents ont un droit de retour, c’est-à-dire le droit de reprendre les biens qu’ils avaient donnés à leurs enfants avant leur décès. La valeur de ces biens vient s’imputer sur les droits successoraux des père et mère.

                            Quelles sont les règles pour hériter ?

                            L’un de vos proches vient de décéder et vous voulez savoir si vous héritez et calculer votre part d’héritage ? Vous devez distinguer 2 situations. Si le défunt n’a pas fait de testament, c’est l’ordre de priorité des héritiers qui détermine les parts d’héritage. Si le défunt a fait un testament, il doit réserver une partie de son patrimoine à certains héritiers et peut attribuer la part restante aux personnes de son choix. Nous vous présentons les informations à connaître.

                            Héritage : ordre et droits des héritiers

                                Classement des héritiers par ordre de priorité

                                Lorsque le défunt n’a pas fait de testament, c’est la loi qui désigne ses héritiers et les classe par ordre de priorité. On parle de dévolution légale .

                                Les héritiers sont classés dans l’ordre suivant, en l’absence de conjoint survivant :

                              1. Les enfants et leurs descendants (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)

                              2. Les parents, les frères et sœurs et les descendants de ces derniers

                              3. Les ascendants autres que les parents

                              4. Les collatéraux autres que les frères et sœurs et les descendants de ces derniers

                              Chacune de ces 4 catégories constitue un ordre d’héritiers qui exclut les suivants. Ce sont les héritiers les plus proches en degré de parenté qui héritent et qui excluent les autres.

                              Toutefois, la règle de la représentation permet aux descendants d’un héritier déjà décédé de recueillir sa part d’héritage.

                              Place particulière de l’époux

                              L’époux survivant hérite dans tous les cas. Toutefois, sa part sur la succession varie en fonction des situations suivantes :

                              À noter

                              l’époux bénéficie également d’un droit particulier sur son logement.

                              Époux ou ex-époux : droit à la succession

                              Situation maritale par rapport au défunt

                              Droit à la succession du défunt

                              Époux

                              Oui

                              Époux séparé de corps

                              Oui, sauf en cas de clause de renonciation des époux à leurs droits successoraux dans leur convention de séparation

                              Ex-époux

                              Non

                                Les parts d’héritage sont attribuées différemment selon que le défunt a eu des enfants ou non.

                                Les parts d’héritage sont attribuées différemment selon que le défunt laisse uniquement des enfants issus du couple ou non.

                                Si le défunt ne laisse que des enfants issus du couple, l’époux survivant a le choix entre les 2 options suivantes :

                                • Usufruit de la totalité de la succession

                                • Pleine propriété du 1/4 de la succession.

                                Si l’époux choisit l’usufruit de la totalité de la succession, les enfants héritent de la nue-propriété de toute la succession.

                                Si l’époux choisit la pleine propriété du 1/4 de la succession, les enfants héritent de la pleine propriété des 3/4 de la succession.

                                Attention

                                La part d’héritage de l’époux peut être différente si le défunt lui a fait une donation au dernier vivant.

                                Tout héritier peut demander, par écrit, à l’époux survivant de choisir une des 2 options. Si l’époux survivant ne fait pas connaître son choix par écrit dans les 3 mois, l’usufruit de la totalité de la succession lui est attribué.

                                Si l’époux survivant décède sans avoir fait son choix, il est réputé avoir opté pour l’usufruit de la totalité de la succession.

                                  Si le défunt laisse des enfants qui ne sont pas communs au couple, l’époux survivant hérite du 1/4 de la succession en pleine propriété.

                                  Dans ce cas, les enfants héritent des 3/4 de la succession en pleine propriété.

                                  Attention

                                  La part d’héritage de l’époux peut être différente si le défunt lui a fait une donation au dernier vivant.

                                      Ses biens vont à ses enfants.

                                      Ses enfants reçoivent la totalité de ses biens à parts égales.

                                      Si le défunt vivait en couple, son partenaire de Pacs ou son concubin n’ont aucun droit sur sa succession.

                                      Personne avec qui vivait le défunt : droit à la succession

                                      Situation de la personne qui vivait avec le défunt

                                      Droit à la succession du défunt

                                      Partenaire de Pacs

                                      Non, sauf en cas de testament ou de donation

                                      Concubin

                                      Non, sauf en cas de testament ou de donation

                                          Le règlement de la succession est différent selon que les parents du défunt sont vivants ou décédés.

                                          Succession d’un défunt marié sans enfant

                                          Parents vivants

                                          Héritage des parents

                                          Héritage de l’époux

                                          2

                                          La moitié de la succession en pleine propriété soit 1/4 chacun en pleine propriété

                                          La moitié de la succession en pleine propriété

                                          1

                                          1/4 de la succession en pleine propriété

                                          3/4 de la succession en pleine propriété

                                          Aucun

                                          Rien

                                          Toute la succession

                                          Attention

                                          La part d’héritage de l’époux peut être différente si le défunt lui a fait une donation au dernier vivant.

                                          Les parents ont un droit de retour, c’est-à-dire le droit de reprendre les biens qu’ils avaient donnés à leurs enfants avant leur décès. La valeur de ces biens vient s’imputer sur les droits successoraux des père et mère.

                                          À savoir

                                          Si les parents son décédés, l’époux survivant n’hérite pas des biens que le défunt avait reçus de ses ascendants par succession ou donation. Ce sont les frères et soeurs du défunt qui en héritent.

                                            La situation d’un défunt non marié, sans enfant, est la même que celle d’un défunt veuf ou divorcé.

                                            Le règlement de la succession est différent selon les cas suivants :

                                            Succession d’un défunt non marié, sans enfant, ayant des frères et sœurs

                                            Parents vivants

                                            Héritage des parents

                                            Héritage des frères et sœurs

                                            2

                                            La moitié de la succession en pleine propriété soit 1/4 chacun en pleine propriété

                                            La moitié de la succession en pleine propriété

                                            1

                                            1/4 de la succession en pleine propriété

                                            Les 3/4 de la succession en pleine propriété

                                            Aucun

                                            Rien

                                            Toute la succession

                                            La répartition entre frères et sœurs s’effectue à parts égales. Par exemple, si le défunt dont 1 parent est encore vivant avait 1 frère et 1 sœur, le frère et la sœur auront droit chacun à 3/8 de la succession.

                                            Les demi-frères et demi-sœurs ont les mêmes droits que les frères et sœurs.

                                            À savoir

                                            Les parents ont un droit de retour, c’est-à-dire le droit de reprendre les biens qu’ils avaient donnés à leurs enfants avant leur décès. La valeur de ces biens vient s’imputer sur les droits successoraux des père et mère.

                                              Ses biens vont à ses ascendants : parents, grands-parents, arrières grand-parents.

                                              D’abord, la succession est partagée en 2 parts égales qui vont à chaque branche parentale (maternelle et paternelle).

                                              Ensuite, les héritiers sont déterminés par branche en allant de la 1re génération aux générations les plus éloignées.

                                              Si aucun ascendant n’est vivant, la succession va à ses oncles, tantes, cousins et cousines (c’est-à-dire ses collatéraux ordinaires).

                                              Si aucun héritier n’est vivant, l’État reçoit la succession.

                                                    Héritiers réservataires

                                                    Certains héritiers ne peuvent pas être exclus de la succession. Il s’agit des héritiers réservataires. Il reçoivent obligatoirement une part de l’héritage du défunt : c’est la réserve héréditaire.

                                                    Ces sont les enfants du défunt et leurs descendants qui sont héritiers réservataires.

                                                    Si le défunt n’a pas eu d’enfant, l’héritier réservataire est l’époux survivant.

                                                    Quotité disponible

                                                    La réserve héréditaire ne représente jamais la totalité de l’héritage du défunt.

                                                    La part du patrimoine restant s’appelle la quotité disponible. Elle peut-être distribuée librement (au profit d’un héritier ou d’un tiers) par le défunt dans son testament.

                                                    Les parts d’héritage sont attribuées différemment selon que le défunt au eu des enfants ou non.

                                                    La part d’héritage réservée aux enfants est la suivante :

                                                    • La moitié des biens pour 1 enfant

                                                    • Les 2/3 des biens pour 2 enfants

                                                    • Les 3/4 des biens pour 3 enfants et plus

                                                    La quotité disponible, c’est-à-dire la part du patrimoine restant, peut être attribuée librement par le défunt dans son testament.

                                                    Exemple

                                                    Le défunt a un patrimoine de 200 000 € et 3 enfants. Ses enfants se partageront les 3/4 de ce patrimoine soit 150 000 € à parts égales. Chaque enfant recevra donc 50 000 € . Le défunt peut attribuer le 1/4 restant soit 50 000 € aux personnes de son choix (héritiers ou tiers).

                                                    Attention

                                                    La quotité disponible peut-être différente si le défunt a fait une donation au dernier vivant.

                                                    Les parents ont un droit de retour, c’est-à-dire le droit de reprendre les biens qu’ils avaient donnés à leurs enfants avant leur décès. La valeur de ces biens vient s’imputer sur les droits successoraux des père et mère.

                                                      L’héritier réservataire est l’époux survivant. 1/4 du patrimoine lui est réservé.

                                                      Le défunt pourra attribuer librement (au profit d’un héritier ou d’un tiers) les 3/4 restant dans son testament.

                                                      Exemple

                                                      Le défunt a un patrimoine de 200 000 € . Son époux recevra 50 000 € . Le défunt peut attribuer les 150 000 € aux personnes de son choix (héritiers ou tiers).

                                                      Attention

                                                      La quotité disponible peut-être différente si le défunt a fait une donation au dernier vivant.

                                                      Les parents ont un droit de retour, c’est-à-dire le droit de reprendre les biens qu’ils avaient donnés à leurs enfants avant leur décès. La valeur de ces biens vient s’imputer sur les droits successoraux des père et mère.

                                                      Contact