Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire en mairie sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable.

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Comment faire pour embaucher un salarié étranger ?

Loi pour contrôler l’immigration : création d’une amende administrative – 16 février 2024

La  loi n°2024-42 du 26 janvier 2024  crée une amende administrative pour les employeurs en cas d’emploi d’un étranger non autorisé à travailler.

Un décret doit préciser les conditions d’application de cette amende administrative.

Les informations contenues dans cette page restent d’actualité et seront modifiées dès l’entrée en vigueur du texte.

L’employeur qui souhaite embaucher un étranger doit vérifier s’il a le droit de travailler en France. L’étranger doit avoir une autorisation de travail ou être originaire d’un pays pour lesquels l’autorisation de travail n’est pas obligatoire (Espace économique européen – EEE, Suisse, Monaco, Andorre, Saint-Marin).

Attention

Les Algériens, les Britanniques et les ressortissants d’un pays ayant conclu un  accord bilatéral  avec la France sont soumis à des règles particulières.

Travail d’un étranger en France

    Avant d’embaucher un étranger, l’employeur doit vérifier si le candidat a le droit de travailler en France.

    L’employeur doit ensuite suivre les formalités d’embauche habituelles.

    Quand le salarié n’a jamais été immatriculé en France, l’employeur doit faire une demande d’immatriculation auprès de la  CPAM  (ou de la  MSA  pour un salarié agricole).

    À savoir

    l’autorisation de travail peut être limitée à certaines activités professionnelles ou zones géographiques. L’autorisation délivrée en France métropolitaine ne donne des droits qu’en métropole.

      Pour travailler en France, un salarié étranger doit avoir une autorisation de travail.

      Cependant, certains étrangers peuvent être dispensés en fonction de leur statut ou de la durée de leur mission.

      Le visa de long séjour valant titre de séjour (ou le titre de séjour) “vie privée et familiale” autorise le travail.

      Attention

      Pour la carte de séjour temporaire “vie privée et familiale” en tant que membre de la famille, l’autorisation de travailler s’applique à compter du 1er jour de la 2ème année suivant la délivrance du titre pour les conjoints. Elle s’applique sans délai pour les enfants s’ils séjournent en France depuis au moins 1 an.

        Les cartes “salarié détaché ICT”, “salarié détaché mobile ICT”, “salarié détaché ICT (famille)”, ” salarié détaché mobile ICT (famille)” autorisent le travail.

          Le visa de long séjour, la carte de séjour étudiant ou “étudiant programme de mobilité” permet d’exercer toutes les professions dans la limite de 60 % de la durée annuelle du travail (964 heures).

          Si l’étudiant souhaite travailler au-delà de cette limite, le futur employeur doit demander une autorisation de travail avant le début de l’activité.

          À savoir

          Cette autorisation de travail n’est pas demandée si dans le cadre de son cursus, l’étudiant a signé un contrat d’apprentissage qui a été validé par l’opérateur de compétences (OPCO).

            La carte de séjour recherche d’emploi ou création d’entreprise autorise le travail.

            L’étudiant ou le chercheur qui souhaite compléter sa formation par une 1re expérience professionnelle doit avoir une rémunération au moins égale à 2 650,38 € .

              Le titre de séjour “Bénéficiaire de la protection subsidiaire” ou “membre de la famille d’un bénéficiaire de la protection subsidiaire” autorise le travail.

                Le titre de séjour “Bénéficiaire du statut d’apatride” ou “membre de la famille d’un bénéficiaire du statut d’apatride” autorise le travail.

                  Ce titre de séjour autorise le travail.

                    Le “visa vacances-travail” fait bénéficier automatiquement de l’autorisation de travail.

                      Dans cette situation, en complément du “visa vacances-travail”, il faut demander une autorisation de travail.

                          Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                            Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                              Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                              Attention

                              cette dispense concerne l’artiste du spectacle et le personnel technique attaché directement à la production ou à la réalisation.

                                Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                  Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                    Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                    Attention

                                    Le salarié doit être détaché. Un contrat de travail entre l’employeur étranger et le salarié doit exister. La relation de travail doit durer pendant toute la période de détachement.

                                      Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                      Attention

                                      Cette dispense concerne les activités délivrées à titre occasionnel, par des professeurs invités

                                        Le praticien étranger doit avoir un diplôme, un certificat ou un autre titre permettant l’exercice dans le pays d’obtention de cette qualification. La décision d’affectation du ministre chargé de la santé dans un établissement de santé doit être présentée.

                                          L’employeur doit vérifier lors de l’embauche que le futur salarié a un titre de séjour en cours de validité valant autorisation de travail.

                                          Il doit contrôler son authenticité auprès du préfet de département du lieu d’embauche ou du préfet de police à Paris.

                                          Cette vérification n’a pas à être effectuée lorsque l’étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi de France Travail (anciennement Pôle emploi).

                                          Cette démarche doit être effectuée au moins 2 jours ouvrables avant la date d’effet de l’embauche.

                                          Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l’obligation de l’employeur de s’assurer de l’existence de l’autorisation de travail est considérée comme remplie.

                                          Après vérification du titre de séjour et de l’autorisation de travail, l’employeur peut procéder alors aux formalités d’embauche habituelles.

                                          Où s’adresser ?

                                           Préfecture 

                                          Où s’adresser ?

                                           Préfecture de police de Paris 

                                            L’embauche d’un salarié étranger qui a une carte de séjour étudiant ne peut intervenir qu’après déclaration auprès de la préfecture.

                                            Après vérification du titre de séjour et de l’autorisation de travail, l’employeur peut procéder alors aux formalités d’embauche habituelles.

                                            Où s’adresser ?

                                             Préfecture 

                                            Où s’adresser ?

                                             Préfecture de police de Paris 

                                                L’autorisation de travail est accordée si la demande respecte les conditions cumulatives liées à l’emploi proposé, à l’employeur, au métier exercé et à la rémunération.

                                                Attention

                                                pour un “jeune professionnel” issu de pays ayant conclu un  accord bilatéral  avec la France, la demande est à faire auprès de l’ Ofii  ou auprès du consulat de France pour le Canada.

                                                Si la personne concernée ne détient pas de titre de séjour autorisant le travail, son futur employeur doit alors demander une autorisation de travail.

                                                Cette demande doit être faite en ligne.

                                                La décision est ensuite notifiée à l’employeur ou à son mandataire.

                                                En cas d’accord, les autorisations de travail sont adressées à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii). Cette transmission ne concerne que les contrats d’une durée supérieure à 3 mois et les contrats de travail saisonniers.

                                                Après délivrance de l’autorisation de travail, l’employeur peut procéder aux formalités d’embauche habituelles.

                                                À savoir

                                                le type et le numéro d’ordre du titre valant autorisation de travail doivent être renseignés sur le registre unique du personnel.

                                                Lorsque l’autorisation de travail est accordée pour l’emploi d’un salarié étranger, l’employeur doit payer une taxe.

                                                Cette taxe ne s’applique pas aux ressortissants européens, andorran, monégasque et de Saint-Marin puisqu’ils bénéficient d’une liberté de circulation et d’établissement en France.

                                                La taxe est seulement due à l’occasion de la 1re délivrance du titre de séjour du salarié ou du travailleur détaché.

                                                À noter

                                                Les particuliers employeurs sont exonérés de cette taxe.

                                                Le montant de la taxe due par l’employeur est fixé en fonction de la durée du contrat de travail, du niveau de rémunération et du type de contrat de travail du travailleur étranger ou du salarié détaché.

                                                Le montant de la taxe varie selon le salaire mensuel brut versé :

                                                Montant de la taxe en fonction du salaire

                                                Montant du salaire mensuel brut

                                                Montant de la taxe

                                                Inférieur ou égal à 1 766,92 €Smic )

                                                74 €

                                                Entre 1 766,92 € et 2 650,38 €

                                                210 €

                                                Supérieur à 2 650,38 €

                                                300 €

                                                  Le montant de la taxe varie selon le salaire mensuel brut versé.

                                                  Montant de la taxe en fonction du salaire

                                                  Montant du salaire

                                                  Montant de la taxe

                                                  Inférieur à 4 417,29 €

                                                  55 % du salaire mensuel brut

                                                  Supérieur ou égal à 4 417,29 €

                                                  2 429,51 €

                                                    Le montant de la taxe est de 50 € par mois d’activité salariée complet ou incomplet. La taxe est due pour chaque embauche.

                                                      En cas d’embauche dans le  cadre d’un accord bilatéral d’échanges de jeunes professionnels , le montant de la taxe est de 72 € quels que soient la durée du contrat de travail et le montant du salaire.

                                                        Il n’y a pas de taxe à payer quels que soient la durée du contrat de travail et le montant du salaire.

                                                          Comment déclarer et payer la taxe due par l’employeur ?

                                                          L’employeur doit déclarer et payer la taxe annuellement et à terme échu auprès de la Direction générale des finances publiques (DGFiP).

                                                          La taxe est due pour les embauches effectuées au cours d’une année.

                                                          Elle est déclarée et payée à l’appui de la déclaration de TVA l’année suivante.

                                                          En cas de cessation d’activité, l’employeur devra déclarer et payer immédiatement sans attendre l’année suivante.

                                                          Les modalités déclaratives et de paiement de la taxe suivent le régime d’imposition à la TVA de l’employeur.

                                                          • L’employeur qui dépend du régime réel normal d’imposition doit télédéclarer sa taxe. Cette déclaration s’effectue sur l’annexe n°3310 A. La déclaration de la TVA est à déposer au titre du mois de janvier ou du 1er trimestre de l’année qui suit celle au cours de laquelle la taxe est devenue exigible.

                                                          • L’employeur qui dépend du régime simplifié d’imposition en matière de TVA (RSI) ou du régime simplifié agricole en TVA (RSA) doit télédéclarer la taxe sur le formulaire n°3517-S-SD (régime général) ou n° 3517-AGR-SD (régime agricole). Celui-ci doit être déposé au titre de l’exercice au cours duquel la taxe est devenue exigible.

                                                          • L’employeur qui n’est pas redevable de la TVA doit télédéclarer sa taxe sur l’annexe n° 3310 A à la déclaration de TVA au plus tard le 25 février de l’année qui suit celle au cours de laquelle la taxe est devenue exigible.

                                                          Des informations plus détaillées sont disponibles sur le  site impots.gouv.fr .

                                                          Quelle est la procédure d’immatriculation auprès de la sécurité sociale lors de l’embauche d’un étranger ?

                                                          En complément de la  DPAE , l’employeur doit faire une demande d’immatriculation en ligne sur le site de l’Assurance maladie.

                                                        • Immatriculation d’un salarié étranger

                                                          Oui, l’employeur peut être sanctionné d’une amende pénale, d’une peine de prison et d’une amende administrative en fonction de la situation.

                                                          L’employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                                          Sanctions pénales

                                                          Les sanctions sont les suivantes :

                                                          • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                                          • Peine de prison (peine cumulée avec l’amende) : 5 ans.

                                                          Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d’exercer…).

                                                          À noter

                                                          La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l’autorisant à exercer une activité salariée est punie d’1 an de prison et d’une amende de 3 000 € .

                                                          Amendes administratives

                                                          L’amende administrative est d’un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                                          En cas de récidive dans les 5 ans, l’amende administrative est d’un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                                          Le montant maximum de l’amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l’employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l’infraction, les salaires et indemnités.

                                                            L’employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                                            Sanctions pénales

                                                            Les sanctions sont les suivantes :

                                                            • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                                            • Peine de prison (peine cumulée avec l’amende) : 5 ans.

                                                            Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d’exercer…).

                                                            À noter

                                                            La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l’autorisant à exercer une activité salariée est punie d’1 an de prison et d’une amende de 3 000 € .

                                                            Amendes administratives

                                                            L’amende administrative est d’un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                                            En cas de récidive dans les 5 ans, l’amende administrative est d’un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                                            Le montant maximum de l’amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l’employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l’infraction, les salaires et indemnités.

                                                              L’employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                                              Sanctions pénales

                                                              Les sanctions sont les suivantes :

                                                              • Amende pénale : 200 000 € par étranger concerné

                                                              • Peine de prison (peine cumulée avec l’amende) : 10 ans.

                                                              Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d’exercer…).

                                                              À noter

                                                              La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l’autorisant à exercer une activité salariée est punie d’1 an de prison et d’une amende de 3 000 € .

                                                              Amendes administratives

                                                              L’amende administrative est d’un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                                              En cas de récidive dans les 5 ans, l’amende administrative est d’un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                                              Le montant maximum de l’amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l’employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l’infraction, les salaires et indemnités.

                                                                L’employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                                                Sanctions pénales

                                                                Les sanctions sont les suivantes :

                                                                • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                                                • Peine de prison (peine cumulée avec l’amende) : 5 ans.

                                                                Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d’exercer…).

                                                                À noter

                                                                La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l’autorisant à exercer une activité salariée est punie d’1 an de prison et d’une amende de 3 000 € .

                                                                Amendes administratives

                                                                L’amende administrative est d’un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                                                En cas de récidive dans les 5 ans, l’amende administrative est d’un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                                                Le montant maximum de l’amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l’employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l’infraction, les salaires et indemnités.

                                                                  À noter

                                                                  Lorsque la même personne est sanctionnée d’une amende administrative et d’une sanction pénale pour les mêmes faits, le montant total des amendes ne dépasse pas le maximum légal le plus élevé.

                                                                Pour travailler en France, un ressortissant de l’Espace économique européen n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                                                L’employeur qui souhaite embaucher un ressortissant de l’un de ces pays doit respecter les formalités d’embauche habituelles.

                                                                Quand le salarié n’a jamais été immatriculé en France, l’employeur doit faire une demande d’immatriculation auprès de la  CPAM  (ou de la  MSA  pour un salarié agricole).

                                                                En complément de la  DPAE , l’employeur doit faire une demande d’immatriculation en ligne sur le site de l’Assurance maladie.

                                                              • Immatriculation d’un salarié étranger
                                                              • La France a conclu des accords avec la Suisse, Monaco, Andorre et Saint-Marin.

                                                                Pour travailler en France, un Suisse, un Monégasque, un Andorran ou un Saint-Marinais n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                                                L’employeur qui souhaite embaucher un ressortissant de l’un de ces pays doit respecter les formalités d’embauche habituelles.

                                                                Quand le salarié n’a jamais été immatriculé en France, l’employeur doit faire une demande d’immatriculation auprès de la  CPAM  (ou de la  MSA  pour un salarié agricole).

                                                                En complément de la  DPAE , l’employeur doit faire une demande d’immatriculation en ligne sur le site de l’Assurance maladie.

                                                              • Immatriculation d’un salarié étranger
                                                              • Comment faire pour embaucher un salarié étranger ?

                                                                Loi pour contrôler l’immigration : création d’une amende administrative – 16 février 2024

                                                                La  loi n°2024-42 du 26 janvier 2024  crée une amende administrative pour les employeurs en cas d’emploi d’un étranger non autorisé à travailler.

                                                                Un décret doit préciser les conditions d’application de cette amende administrative.

                                                                Les informations contenues dans cette page restent d’actualité et seront modifiées dès l’entrée en vigueur du texte.

                                                                L’employeur qui souhaite embaucher un étranger doit vérifier s’il a le droit de travailler en France. L’étranger doit avoir une autorisation de travail ou être originaire d’un pays pour lesquels l’autorisation de travail n’est pas obligatoire (Espace économique européen – EEE, Suisse, Monaco, Andorre, Saint-Marin).

                                                                Attention

                                                                Les Algériens, les Britanniques et les ressortissants d’un pays ayant conclu un  accord bilatéral  avec la France sont soumis à des règles particulières.

                                                                Travail d’un étranger en France

                                                                  Avant d’embaucher un étranger, l’employeur doit vérifier si le candidat a le droit de travailler en France.

                                                                  L’employeur doit ensuite suivre les formalités d’embauche habituelles.

                                                                  Quand le salarié n’a jamais été immatriculé en France, l’employeur doit faire une demande d’immatriculation auprès de la  CPAM  (ou de la  MSA  pour un salarié agricole).

                                                                  À savoir

                                                                  l’autorisation de travail peut être limitée à certaines activités professionnelles ou zones géographiques. L’autorisation délivrée en France métropolitaine ne donne des droits qu’en métropole.

                                                                    Pour travailler en France, un salarié étranger doit avoir une autorisation de travail.

                                                                    Cependant, certains étrangers peuvent être dispensés en fonction de leur statut ou de la durée de leur mission.

                                                                    Le visa de long séjour valant titre de séjour (ou le titre de séjour) “vie privée et familiale” autorise le travail.

                                                                    Attention

                                                                    Pour la carte de séjour temporaire “vie privée et familiale” en tant que membre de la famille, l’autorisation de travailler s’applique à compter du 1er jour de la 2ème année suivant la délivrance du titre pour les conjoints. Elle s’applique sans délai pour les enfants s’ils séjournent en France depuis au moins 1 an.

                                                                      Les cartes “salarié détaché ICT”, “salarié détaché mobile ICT”, “salarié détaché ICT (famille)”, ” salarié détaché mobile ICT (famille)” autorisent le travail.

                                                                        Le visa de long séjour, la carte de séjour étudiant ou “étudiant programme de mobilité” permet d’exercer toutes les professions dans la limite de 60 % de la durée annuelle du travail (964 heures).

                                                                        Si l’étudiant souhaite travailler au-delà de cette limite, le futur employeur doit demander une autorisation de travail avant le début de l’activité.

                                                                        À savoir

                                                                        Cette autorisation de travail n’est pas demandée si dans le cadre de son cursus, l’étudiant a signé un contrat d’apprentissage qui a été validé par l’opérateur de compétences (OPCO).

                                                                          La carte de séjour recherche d’emploi ou création d’entreprise autorise le travail.

                                                                          L’étudiant ou le chercheur qui souhaite compléter sa formation par une 1re expérience professionnelle doit avoir une rémunération au moins égale à 2 650,38 € .

                                                                            Le titre de séjour “Bénéficiaire de la protection subsidiaire” ou “membre de la famille d’un bénéficiaire de la protection subsidiaire” autorise le travail.

                                                                              Le titre de séjour “Bénéficiaire du statut d’apatride” ou “membre de la famille d’un bénéficiaire du statut d’apatride” autorise le travail.

                                                                                Ce titre de séjour autorise le travail.

                                                                                  Le “visa vacances-travail” fait bénéficier automatiquement de l’autorisation de travail.

                                                                                    Dans cette situation, en complément du “visa vacances-travail”, il faut demander une autorisation de travail.

                                                                                        Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                                                                          Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                                                                            Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                                                                            Attention

                                                                                            cette dispense concerne l’artiste du spectacle et le personnel technique attaché directement à la production ou à la réalisation.

                                                                                              Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                                                                                Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                                                                                  Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                                                                                  Attention

                                                                                                  Le salarié doit être détaché. Un contrat de travail entre l’employeur étranger et le salarié doit exister. La relation de travail doit durer pendant toute la période de détachement.

                                                                                                    Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                                                                                    Attention

                                                                                                    Cette dispense concerne les activités délivrées à titre occasionnel, par des professeurs invités

                                                                                                      Le praticien étranger doit avoir un diplôme, un certificat ou un autre titre permettant l’exercice dans le pays d’obtention de cette qualification. La décision d’affectation du ministre chargé de la santé dans un établissement de santé doit être présentée.

                                                                                                        L’employeur doit vérifier lors de l’embauche que le futur salarié a un titre de séjour en cours de validité valant autorisation de travail.

                                                                                                        Il doit contrôler son authenticité auprès du préfet de département du lieu d’embauche ou du préfet de police à Paris.

                                                                                                        Cette vérification n’a pas à être effectuée lorsque l’étranger est inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi de France Travail (anciennement Pôle emploi).

                                                                                                        Cette démarche doit être effectuée au moins 2 jours ouvrables avant la date d’effet de l’embauche.

                                                                                                        Sans réponse dans les 2 jours ouvrables suivant la réception de la demande, l’obligation de l’employeur de s’assurer de l’existence de l’autorisation de travail est considérée comme remplie.

                                                                                                        Après vérification du titre de séjour et de l’autorisation de travail, l’employeur peut procéder alors aux formalités d’embauche habituelles.

                                                                                                        Où s’adresser ?

                                                                                                         Préfecture 

                                                                                                        Où s’adresser ?

                                                                                                         Préfecture de police de Paris 

                                                                                                          L’embauche d’un salarié étranger qui a une carte de séjour étudiant ne peut intervenir qu’après déclaration auprès de la préfecture.

                                                                                                          Après vérification du titre de séjour et de l’autorisation de travail, l’employeur peut procéder alors aux formalités d’embauche habituelles.

                                                                                                          Où s’adresser ?

                                                                                                           Préfecture 

                                                                                                          Où s’adresser ?

                                                                                                           Préfecture de police de Paris 

                                                                                                              L’autorisation de travail est accordée si la demande respecte les conditions cumulatives liées à l’emploi proposé, à l’employeur, au métier exercé et à la rémunération.

                                                                                                              Attention

                                                                                                              pour un “jeune professionnel” issu de pays ayant conclu un  accord bilatéral  avec la France, la demande est à faire auprès de l’ Ofii  ou auprès du consulat de France pour le Canada.

                                                                                                              Si la personne concernée ne détient pas de titre de séjour autorisant le travail, son futur employeur doit alors demander une autorisation de travail.

                                                                                                              Cette demande doit être faite en ligne.

                                                                                                              La décision est ensuite notifiée à l’employeur ou à son mandataire.

                                                                                                              En cas d’accord, les autorisations de travail sont adressées à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii). Cette transmission ne concerne que les contrats d’une durée supérieure à 3 mois et les contrats de travail saisonniers.

                                                                                                              Après délivrance de l’autorisation de travail, l’employeur peut procéder aux formalités d’embauche habituelles.

                                                                                                              À savoir

                                                                                                              le type et le numéro d’ordre du titre valant autorisation de travail doivent être renseignés sur le registre unique du personnel.

                                                                                                              Lorsque l’autorisation de travail est accordée pour l’emploi d’un salarié étranger, l’employeur doit payer une taxe.

                                                                                                              Cette taxe ne s’applique pas aux ressortissants européens, andorran, monégasque et de Saint-Marin puisqu’ils bénéficient d’une liberté de circulation et d’établissement en France.

                                                                                                              La taxe est seulement due à l’occasion de la 1re délivrance du titre de séjour du salarié ou du travailleur détaché.

                                                                                                              À noter

                                                                                                              Les particuliers employeurs sont exonérés de cette taxe.

                                                                                                              Le montant de la taxe due par l’employeur est fixé en fonction de la durée du contrat de travail, du niveau de rémunération et du type de contrat de travail du travailleur étranger ou du salarié détaché.

                                                                                                              Le montant de la taxe varie selon le salaire mensuel brut versé :

                                                                                                              Montant de la taxe en fonction du salaire

                                                                                                              Montant du salaire mensuel brut

                                                                                                              Montant de la taxe

                                                                                                              Inférieur ou égal à 1 766,92 €Smic )

                                                                                                              74 €

                                                                                                              Entre 1 766,92 € et 2 650,38 €

                                                                                                              210 €

                                                                                                              Supérieur à 2 650,38 €

                                                                                                              300 €

                                                                                                                Le montant de la taxe varie selon le salaire mensuel brut versé.

                                                                                                                Montant de la taxe en fonction du salaire

                                                                                                                Montant du salaire

                                                                                                                Montant de la taxe

                                                                                                                Inférieur à 4 417,29 €

                                                                                                                55 % du salaire mensuel brut

                                                                                                                Supérieur ou égal à 4 417,29 €

                                                                                                                2 429,51 €

                                                                                                                  Le montant de la taxe est de 50 € par mois d’activité salariée complet ou incomplet. La taxe est due pour chaque embauche.

                                                                                                                    En cas d’embauche dans le  cadre d’un accord bilatéral d’échanges de jeunes professionnels , le montant de la taxe est de 72 € quels que soient la durée du contrat de travail et le montant du salaire.

                                                                                                                      Il n’y a pas de taxe à payer quels que soient la durée du contrat de travail et le montant du salaire.

                                                                                                                        Comment déclarer et payer la taxe due par l’employeur ?

                                                                                                                        L’employeur doit déclarer et payer la taxe annuellement et à terme échu auprès de la Direction générale des finances publiques (DGFiP).

                                                                                                                        La taxe est due pour les embauches effectuées au cours d’une année.

                                                                                                                        Elle est déclarée et payée à l’appui de la déclaration de TVA l’année suivante.

                                                                                                                        En cas de cessation d’activité, l’employeur devra déclarer et payer immédiatement sans attendre l’année suivante.

                                                                                                                        Les modalités déclaratives et de paiement de la taxe suivent le régime d’imposition à la TVA de l’employeur.

                                                                                                                        • L’employeur qui dépend du régime réel normal d’imposition doit télédéclarer sa taxe. Cette déclaration s’effectue sur l’annexe n°3310 A. La déclaration de la TVA est à déposer au titre du mois de janvier ou du 1er trimestre de l’année qui suit celle au cours de laquelle la taxe est devenue exigible.

                                                                                                                        • L’employeur qui dépend du régime simplifié d’imposition en matière de TVA (RSI) ou du régime simplifié agricole en TVA (RSA) doit télédéclarer la taxe sur le formulaire n°3517-S-SD (régime général) ou n° 3517-AGR-SD (régime agricole). Celui-ci doit être déposé au titre de l’exercice au cours duquel la taxe est devenue exigible.

                                                                                                                        • L’employeur qui n’est pas redevable de la TVA doit télédéclarer sa taxe sur l’annexe n° 3310 A à la déclaration de TVA au plus tard le 25 février de l’année qui suit celle au cours de laquelle la taxe est devenue exigible.

                                                                                                                        Des informations plus détaillées sont disponibles sur le  site impots.gouv.fr .

                                                                                                                        Quelle est la procédure d’immatriculation auprès de la sécurité sociale lors de l’embauche d’un étranger ?

                                                                                                                        En complément de la  DPAE , l’employeur doit faire une demande d’immatriculation en ligne sur le site de l’Assurance maladie.

                                                                                                                      • Immatriculation d’un salarié étranger

                                                                                                                        Oui, l’employeur peut être sanctionné d’une amende pénale, d’une peine de prison et d’une amende administrative en fonction de la situation.

                                                                                                                        L’employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                                                                                                        Sanctions pénales

                                                                                                                        Les sanctions sont les suivantes :

                                                                                                                        • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                                                                                                        • Peine de prison (peine cumulée avec l’amende) : 5 ans.

                                                                                                                        Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d’exercer…).

                                                                                                                        À noter

                                                                                                                        La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l’autorisant à exercer une activité salariée est punie d’1 an de prison et d’une amende de 3 000 € .

                                                                                                                        Amendes administratives

                                                                                                                        L’amende administrative est d’un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                                                                                                        En cas de récidive dans les 5 ans, l’amende administrative est d’un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                                                                                                        Le montant maximum de l’amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l’employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l’infraction, les salaires et indemnités.

                                                                                                                          L’employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                                                                                                          Sanctions pénales

                                                                                                                          Les sanctions sont les suivantes :

                                                                                                                          • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                                                                                                          • Peine de prison (peine cumulée avec l’amende) : 5 ans.

                                                                                                                          Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d’exercer…).

                                                                                                                          À noter

                                                                                                                          La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l’autorisant à exercer une activité salariée est punie d’1 an de prison et d’une amende de 3 000 € .

                                                                                                                          Amendes administratives

                                                                                                                          L’amende administrative est d’un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                                                                                                          En cas de récidive dans les 5 ans, l’amende administrative est d’un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                                                                                                          Le montant maximum de l’amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l’employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l’infraction, les salaires et indemnités.

                                                                                                                            L’employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                                                                                                            Sanctions pénales

                                                                                                                            Les sanctions sont les suivantes :

                                                                                                                            • Amende pénale : 200 000 € par étranger concerné

                                                                                                                            • Peine de prison (peine cumulée avec l’amende) : 10 ans.

                                                                                                                            Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d’exercer…).

                                                                                                                            À noter

                                                                                                                            La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l’autorisant à exercer une activité salariée est punie d’1 an de prison et d’une amende de 3 000 € .

                                                                                                                            Amendes administratives

                                                                                                                            L’amende administrative est d’un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                                                                                                            En cas de récidive dans les 5 ans, l’amende administrative est d’un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                                                                                                            Le montant maximum de l’amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l’employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l’infraction, les salaires et indemnités.

                                                                                                                              L’employeur risque des sanctions pénales et administratives.

                                                                                                                              Sanctions pénales

                                                                                                                              Les sanctions sont les suivantes :

                                                                                                                              • Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné

                                                                                                                              • Peine de prison (peine cumulée avec l’amende) : 5 ans.

                                                                                                                              Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d’exercer…).

                                                                                                                              À noter

                                                                                                                              La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l’autorisant à exercer une activité salariée est punie d’1 an de prison et d’une amende de 3 000 € .

                                                                                                                              Amendes administratives

                                                                                                                              L’amende administrative est d’un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 20 750 € par travailleur étranger.

                                                                                                                              En cas de récidive dans les 5 ans, l’amende administrative est d’un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 62 250 € par travailleur étranger.

                                                                                                                              Le montant maximum de l’amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti soit 8 300 € lorsque l’employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l’infraction, les salaires et indemnités.

                                                                                                                                À noter

                                                                                                                                Lorsque la même personne est sanctionnée d’une amende administrative et d’une sanction pénale pour les mêmes faits, le montant total des amendes ne dépasse pas le maximum légal le plus élevé.

                                                                                                                              Pour travailler en France, un ressortissant de l’Espace économique européen n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                                                                                                              L’employeur qui souhaite embaucher un ressortissant de l’un de ces pays doit respecter les formalités d’embauche habituelles.

                                                                                                                              Quand le salarié n’a jamais été immatriculé en France, l’employeur doit faire une demande d’immatriculation auprès de la  CPAM  (ou de la  MSA  pour un salarié agricole).

                                                                                                                              En complément de la  DPAE , l’employeur doit faire une demande d’immatriculation en ligne sur le site de l’Assurance maladie.

                                                                                                                            • Immatriculation d’un salarié étranger
                                                                                                                            • La France a conclu des accords avec la Suisse, Monaco, Andorre et Saint-Marin.

                                                                                                                              Pour travailler en France, un Suisse, un Monégasque, un Andorran ou un Saint-Marinais n’a pas besoin d’autorisation de travail.

                                                                                                                              L’employeur qui souhaite embaucher un ressortissant de l’un de ces pays doit respecter les formalités d’embauche habituelles.

                                                                                                                              Quand le salarié n’a jamais été immatriculé en France, l’employeur doit faire une demande d’immatriculation auprès de la  CPAM  (ou de la  MSA  pour un salarié agricole).

                                                                                                                              En complément de la  DPAE , l’employeur doit faire une demande d’immatriculation en ligne sur le site de l’Assurance maladie.

                                                                                                                            • Immatriculation d’un salarié étranger
                                                                                                                            • Contact