Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Utilisation du logement et travaux par le locataire

Si vous êtes locataire, vous pouvez utiliser librement le logement pendant toute la durée de la location. Mais vous devez accorder un droit de visite au propriétaire ou son représentant, c’est-à-dire lui accorder un droit d’accès à votre logement, dans certaines situations. Et si vous voulez y faire des travaux, vous devez parfois obtenir l’autorisation du propriétaire ou de son représentant.

    Le logement loué est le domicile du locataire. En conséquence, il en a la jouissance exclusive (il peut y vivre librement) à la condition de se conformer au bail et, si le logement se situe dans une copropriété, aux règles de la copropriété.

    Droits du locataire

    Le logement loué est le domicile du locataire. Le locataire a donc droit d’aménager et d’utiliser les lieux librement. Il peut aussi inviter ou  héberger (gratuitement)  les personnes de son choix.

    Par conséquent, le propriétaire n’a notamment pas le droit :

    • d’imposer un droit de visite à son locataire en dehors de tout cadre légal,

    • d’interdire l’accès au logement à des personnes autres que la famille du locataire,

    • de pénétrer dans le logement sans l’accord du locataire,

    • de lui interdire d’avoir un animal domestique (à moins qu’il s’agisse d’un animal dangereux),

    • d’interdire au locataire de fumer dans le logement.

    À noter

    Le locataire peut sous-louer le logement à la condition de demander et d’obtenir l’accord du propriétaire.

    Usage du logement

    Le locataire doit utiliser le logement en respectant son usage, comme il est prévu dans le contrat de location.

    Par exemple, le logement peut être loué à usage d’habitation uniquement. Dans ce cas, le locataire a interdiction d’y exercer une activité commerciale qui impliquerait des nuisances dans l’immeuble (notamment si cette activité implique la réception de clientèle ou de marchandises).

    Si le logement loué est situé dans un immeuble en copropriété, le locataire doit respecter le règlement de copropriété. Ce règlement peut par exemple encadrer ou interdire certaines pratiques, notamment :

    • Étendre du linge aux fenêtres

    • Faire des barbecues

    • Installer des pare-vues sur les balcons (canisse, bambou…)

    • Poser des pots de fleurs ou des jardinières sur les rebords des fenêtres

    À savoir

    d’une manière générale, le locataire doit utiliser son logement en respectant la tranquillité du voisinage.

    Le locataire doit laisser exécuter dans son logement certains travaux décidés par le propriétaire, notamment les suivants :

    • Travaux d’amélioration dans les parties communes ou privatives du même immeuble (par exemple, installation d’un digicode)

    • Travaux nécessaires au maintien en l’état et à l’entretien normal du logement (par exemple, volet défectueux)

    • Travaux d’amélioration de la performance énergétique du logement (travaux d’isolation)

    • Travaux pour respecter les critères d’un logement décent

    • Entretien des toitures et façades végétalisées

    Avant le début des travaux, le propriétaire doit prévenir le locataire. Pour cela, il doit lui envoyer une notification par lettre recommandée avec accusé de réception ou la lui remettre en mains propres.

    Cette notification doit préciser la nature des travaux (amélioration recherchée, caractère d’urgence, performance énergétique prévue…) et la façon dont ils vont être faits (date de début, durée, nécessité d’accès…).

    Si ces travaux sont urgents (par exemple, le chauffe-eau en hiver), le locataire doit permettre l’accès à son logement pour la préparation et la réalisation des travaux. Mais il n’est pas obligé d’en permettre l’accès les samedis, les dimanches et les jours fériés.

    Le locataire doit permettre l’accès à son logement pour la préparation et la réalisation des travaux à la charge du propriétaire.

    Mais si ces réparations ou travaux durent plus de 21 jours, le propriétaire doit lui accorder une baisse de loyer proportionnelle à la durée des travaux.

    Dans certains cas, le locataire peut avoir recours au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

    C’est le cas lorsque les travaux :

    • présentent un caractère abusif

    • ou ne sont pas conformes aux conditions indiquées dans la notification de travaux

    • ou rendent l’utilisation du logement impossible ou dangereuse.

    Le locataire peut alors demander au juge :

    • l’interdiction des travaux entrepris

    • ou l’interruption des travaux entrepris

    • ou, lorsque les travaux rendent le logement inhabitable, la résiliation du bail.

    Les règles sont différentes selon les travaux que le locataire veut faire :

    Le locataire a le droit d’aménager librement le logement qu’il occupe (changement de moquette, rafraîchissement des peintures murales…).

    Cependant, il ne peut pas faire de gros travaux de transformation du local ou de ses équipements sans l’accord écrit du propriétaire. En cas de doute (par exemple, si le locataire veut peindre les murs d’une peinture criarde), mieux vaut demander l’autorisation du propriétaire avant de faire les travaux envisagés.

    Si le locataire fait des travaux de transformation du local ou de ses équipements sans demander l’accord écrit du propriétaire, le propriétaire pourra, lors du départ du locataire (à la fin de bail) :

    • Soit conserver les transformations sans indemniser le locataire du coût des travaux faits

    • Soit exiger que le locataire remette, immédiatement et à ses frais, le logement dans l’état où il était avant les travaux

    Si les travaux de transformations mettent en péril le bon fonctionnement des équipements ou la sécurité du local, le propriétaire peut exiger la remise immédiate des lieux en l’état, aux frais du locataire.

    En cas de litige sur le caractère des travaux (simple aménagement ou transformation), il faut saisir le juge des contentieux de la protection.

      Le locataire handicapé ou en situation de perte d’autonomie (par exemple : personne âgée) peut faire, à ses frais, des travaux d’adaptation du logement.

      Au départ du locataire (à la fin du bail), le propriétaire ne peut pas exiger que le locataire remette le logement dans l’état dans lequel il était avant ces travaux.

      Nature des travaux

      Il peut s’agir des travaux suivants :

      • Création, suppression ou modification de cloisons ou de portes intérieures au logement

      • Modification de l’aménagement ou de l’équipement des pièces d’eau (cuisine, toilettes, salle d’eau)

      • Création ou modification des prises électriques ou de communications électroniques et des points d’éclairage

      • Installation ou adaptation des systèmes de commande (notamment commande des installations électriques, d’eau, de gaz et de chauffage, interphone, signalisation, interrupteurs)

      • Installation d’élévateurs ou d’appareils permettant notamment le déplacement des personnes à mobilité réduite

      • Installation ou modification des systèmes de fermeture et d’ouverture (portes, fenêtres, volets) et d’alerte

      À savoir

      Il existe des aides pour financer ces travaux, notamment MaPrime Adapt, ou un crédit d’impôt, ou les  aides des collectivités territoriales  .

      Vidéo : Adapter son logement

      Avant les travaux

      Le locataire doit adresser une demande au propriétaire par lettre recommandée avec accusé de réception. Dans cette lettre, le locataire doit :

      • Décrire précisément les transformations envisagées et les conditions dans lesquelles ces travaux seront faits

      • Indiquer l’entreprise qui fera les travaux

      • Écrire les phrases suivantes : En application du f de l’article 7 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 modifiée tendant à améliorer les rapports locatifs, des travaux d’adaptation du logement aux personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie ou des travaux de rénovation énergétique peuvent être réalisés aux frais du locataire. Ces travaux font l’objet d’une demande écrite par lettre recommandée avec demande d’avis de réception auprès du bailleur. L’absence de réponse dans un délai de deux mois à compter de la date de réception de la demande vaut décision d’acceptation du bailleur. Au départ du locataire, le bailleur ne peut pas exiger la remise des lieux en l’état.

      Le locataire peut utiliser ce modèle de document :

      Réponse du propriétaire

      Après avoir reçu la demande du locataire, le propriétaire a 2 mois pour répondre. L’absence de réponse dans ce délai vaut accord.

      Durant ces 2 mois, le propriétaire peut :

      • Soit indiquer au locataire qu’il accepte les travaux et les conditions dans lesquelles ils sont prévus

      • Soit indiquer au locataire qu’il souhaite faire faire les travaux à ses frais dans un délai qui ne peut être supérieur à 1 an

      • Soit saisir le juge, s’il refuse les travaux ou les conditions dans lesquelles ils sont prévus, pour un motif sérieux et légitime.

      À savoir

      Lorsque les travaux affectent le gros oeuvre de l’immeuble, le propriétaire peut exiger qu’ils soient faits sous la direction et le contrôle d’un homme de l’art (par exemple : un architecte) désigné avec son accord. Lorsque le propriétaire saisit le juge, c’est le juge qui désigne cette personne.

      Le locataire peut faire faire les travaux prévus lorsque :

      • Le propriétaire n’a pas rendu réponse dans le délai de 2 mois,

      • Le propriétaire a donné son accord dans le délai de 2 mois

      • Le propriétaire, qui s’était engagé à faire faire les travaux, n’a pas respecté le délai d’un an maximum

      • Le juge a donné tort au propriétaire, qui refusait les travaux ou les conditions dans lesquelles ils étaient prévus

      Après les travaux

      Dans les 2 mois qui suivent la fin des travaux, le locataire doit attester auprès du propriétaire :

      • Que l’entreprise prévue est bien celle qui est intervenue

      • Et que les travaux effectués sont bien ceux qui ont été notifiés et autorisés.

      Le locataire peut faire des travaux de rénovation énergétique du logement, à ses frais.

      Au départ du locataire (à la fin du bail), le propriétaire ne peut pas exiger que le locataire remette le logement dans l’état dans lequel il était avant ces travaux.

      Nature des travaux

      Il peut s’agir des travaux suivants :

      • Isolation des planchers bas

      • Isolation des combles et des plafonds de combles

      • Remplacement des menuiseries extérieures

      • Protection solaire des parois vitrées ou opaques

      • Installation ou remplacement d’un système de ventilation

      • Installation ou remplacement d’un système de production de chauffage et d’eau chaude sanitaire et interfaces associées

      Ces travaux doivent respecter les  normes thermiques et énergétiques des bâtiments existants .

      Mais ils ne doivent pas affecter la structure du bâtiment, son aspect extérieur, modifier sa destination ou être soumis à une autorisation administrative (déclaration préalable, permis de construire…). Lorsque le logement se situe dans un immeuble collectif, ils ne doivent pas non plus affecter les parties communes ou les éléments d’équipement commun.

      À savoir

      Il existe des aides pour financer les travaux de rénovation énergétique.

      Avant les travaux

      Le locataire doit adresser une demande au propriétaire par lettre recommandée avec accusé de réception. Dans cette lettre, le locataire doit :

      • Décrire précisément les transformations envisagées et les conditions dans lesquelles ces travaux seront faits

      • Indiquer l’entreprise qui fera les travaux

      • Écrire les phrases suivantes : En application du f de l’article 7 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 modifiée tendant à améliorer les rapports locatifs, des travaux d’adaptation du logement aux personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie ou des travaux de rénovation énergétique peuvent être réalisés aux frais du locataire. Ces travaux font l’objet d’une demande écrite par lettre recommandée avec demande d’avis de réception auprès du bailleur. L’absence de réponse dans un délai de deux mois à compter de la date de réception de la demande vaut décision d’acceptation du bailleur. Au départ du locataire, le bailleur ne peut pas exiger la remise des lieux en l’état.

      Réponse du propriétaire

      Après avoir reçu la demande du locataire, le propriétaire a 2 mois pour répondre. L’absence de réponse dans ce délai vaut accord.

      Durant ces 2 mois, le propriétaire peut :

      • Soit indiquer au locataire qu’il accepte les travaux et les conditions dans lesquelles ils sont prévus

      • Soit indiquer au locataire qu’il souhaite faire faire les travaux à ses frais dans un délai qui ne peut être supérieur à 1 an

      • Soit saisir le juge, s’il refuse les travaux ou les conditions dans lesquelles ils sont prévus, pour un motif sérieux et légitime.

      À savoir

      Lorsque les travaux affectent le gros oeuvre de l’immeuble, le propriétaire peut exiger qu’ils soient faits sous la direction et le contrôle d’un homme de l’art (par exemple : un architecte) désigné avec son accord. Lorsque le propriétaire saisit le juge, c’est le juge qui désigne cette personne.

      Le locataire peut faire faire les travaux prévus lorsque :

      • Le propriétaire n’a pas rendu réponse dans le délai de 2 mois,

      • Le propriétaire a donné son accord dans le délai de 2 mois

      • Le propriétaire, qui s’était engagé à faire faire les travaux, n’a pas respecté le délai d’un an maximum

      • Le juge a donné tort au propriétaire, qui refusait les travaux ou les conditions dans lesquelles ils étaient prévus.

      Après les travaux

      Dans les 2 mois qui suivent la fin des travaux que le locataire a fait faire, il doit attester auprès du propriétaire  :

      • Que l’entreprise prévue est bien celle qui est intervenue

      • Et que les travaux effectués sont bien ceux qui ont été notifiés et autorisés.

      Location immobilière : obligations du locataire

      Utilisation du logement et travaux par le locataire

      Si vous êtes locataire, vous pouvez utiliser librement le logement pendant toute la durée de la location. Mais vous devez accorder un droit de visite au propriétaire ou son représentant, c’est-à-dire lui accorder un droit d’accès à votre logement, dans certaines situations. Et si vous voulez y faire des travaux, vous devez parfois obtenir l’autorisation du propriétaire ou de son représentant.

        Le logement loué est le domicile du locataire. En conséquence, il en a la jouissance exclusive (il peut y vivre librement) à la condition de se conformer au bail et, si le logement se situe dans une copropriété, aux règles de la copropriété.

        Droits du locataire

        Le logement loué est le domicile du locataire. Le locataire a donc droit d’aménager et d’utiliser les lieux librement. Il peut aussi inviter ou  héberger (gratuitement)  les personnes de son choix.

        Par conséquent, le propriétaire n’a notamment pas le droit :

        • d’imposer un droit de visite à son locataire en dehors de tout cadre légal,

        • d’interdire l’accès au logement à des personnes autres que la famille du locataire,

        • de pénétrer dans le logement sans l’accord du locataire,

        • de lui interdire d’avoir un animal domestique (à moins qu’il s’agisse d’un animal dangereux),

        • d’interdire au locataire de fumer dans le logement.

        À noter

        Le locataire peut sous-louer le logement à la condition de demander et d’obtenir l’accord du propriétaire.

        Usage du logement

        Le locataire doit utiliser le logement en respectant son usage, comme il est prévu dans le contrat de location.

        Par exemple, le logement peut être loué à usage d’habitation uniquement. Dans ce cas, le locataire a interdiction d’y exercer une activité commerciale qui impliquerait des nuisances dans l’immeuble (notamment si cette activité implique la réception de clientèle ou de marchandises).

        Si le logement loué est situé dans un immeuble en copropriété, le locataire doit respecter le règlement de copropriété. Ce règlement peut par exemple encadrer ou interdire certaines pratiques, notamment :

        • Étendre du linge aux fenêtres

        • Faire des barbecues

        • Installer des pare-vues sur les balcons (canisse, bambou…)

        • Poser des pots de fleurs ou des jardinières sur les rebords des fenêtres

        À savoir

        d’une manière générale, le locataire doit utiliser son logement en respectant la tranquillité du voisinage.

        Le locataire doit laisser exécuter dans son logement certains travaux décidés par le propriétaire, notamment les suivants :

        • Travaux d’amélioration dans les parties communes ou privatives du même immeuble (par exemple, installation d’un digicode)

        • Travaux nécessaires au maintien en l’état et à l’entretien normal du logement (par exemple, volet défectueux)

        • Travaux d’amélioration de la performance énergétique du logement (travaux d’isolation)

        • Travaux pour respecter les critères d’un logement décent

        • Entretien des toitures et façades végétalisées

        Avant le début des travaux, le propriétaire doit prévenir le locataire. Pour cela, il doit lui envoyer une notification par lettre recommandée avec accusé de réception ou la lui remettre en mains propres.

        Cette notification doit préciser la nature des travaux (amélioration recherchée, caractère d’urgence, performance énergétique prévue…) et la façon dont ils vont être faits (date de début, durée, nécessité d’accès…).

        Si ces travaux sont urgents (par exemple, le chauffe-eau en hiver), le locataire doit permettre l’accès à son logement pour la préparation et la réalisation des travaux. Mais il n’est pas obligé d’en permettre l’accès les samedis, les dimanches et les jours fériés.

        Le locataire doit permettre l’accès à son logement pour la préparation et la réalisation des travaux à la charge du propriétaire.

        Mais si ces réparations ou travaux durent plus de 21 jours, le propriétaire doit lui accorder une baisse de loyer proportionnelle à la durée des travaux.

        Dans certains cas, le locataire peut avoir recours au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement.

        C’est le cas lorsque les travaux :

        • présentent un caractère abusif

        • ou ne sont pas conformes aux conditions indiquées dans la notification de travaux

        • ou rendent l’utilisation du logement impossible ou dangereuse.

        Le locataire peut alors demander au juge :

        • l’interdiction des travaux entrepris

        • ou l’interruption des travaux entrepris

        • ou, lorsque les travaux rendent le logement inhabitable, la résiliation du bail.

        Les règles sont différentes selon les travaux que le locataire veut faire :

        Le locataire a le droit d’aménager librement le logement qu’il occupe (changement de moquette, rafraîchissement des peintures murales…).

        Cependant, il ne peut pas faire de gros travaux de transformation du local ou de ses équipements sans l’accord écrit du propriétaire. En cas de doute (par exemple, si le locataire veut peindre les murs d’une peinture criarde), mieux vaut demander l’autorisation du propriétaire avant de faire les travaux envisagés.

        Si le locataire fait des travaux de transformation du local ou de ses équipements sans demander l’accord écrit du propriétaire, le propriétaire pourra, lors du départ du locataire (à la fin de bail) :

        • Soit conserver les transformations sans indemniser le locataire du coût des travaux faits

        • Soit exiger que le locataire remette, immédiatement et à ses frais, le logement dans l’état où il était avant les travaux

        Si les travaux de transformations mettent en péril le bon fonctionnement des équipements ou la sécurité du local, le propriétaire peut exiger la remise immédiate des lieux en l’état, aux frais du locataire.

        En cas de litige sur le caractère des travaux (simple aménagement ou transformation), il faut saisir le juge des contentieux de la protection.

          Le locataire handicapé ou en situation de perte d’autonomie (par exemple : personne âgée) peut faire, à ses frais, des travaux d’adaptation du logement.

          Au départ du locataire (à la fin du bail), le propriétaire ne peut pas exiger que le locataire remette le logement dans l’état dans lequel il était avant ces travaux.

          Nature des travaux

          Il peut s’agir des travaux suivants :

          • Création, suppression ou modification de cloisons ou de portes intérieures au logement

          • Modification de l’aménagement ou de l’équipement des pièces d’eau (cuisine, toilettes, salle d’eau)

          • Création ou modification des prises électriques ou de communications électroniques et des points d’éclairage

          • Installation ou adaptation des systèmes de commande (notamment commande des installations électriques, d’eau, de gaz et de chauffage, interphone, signalisation, interrupteurs)

          • Installation d’élévateurs ou d’appareils permettant notamment le déplacement des personnes à mobilité réduite

          • Installation ou modification des systèmes de fermeture et d’ouverture (portes, fenêtres, volets) et d’alerte

          À savoir

          Il existe des aides pour financer ces travaux, notamment MaPrime Adapt, ou un crédit d’impôt, ou les  aides des collectivités territoriales  .

          Vidéo : Adapter son logement

          Avant les travaux

          Le locataire doit adresser une demande au propriétaire par lettre recommandée avec accusé de réception. Dans cette lettre, le locataire doit :

          • Décrire précisément les transformations envisagées et les conditions dans lesquelles ces travaux seront faits

          • Indiquer l’entreprise qui fera les travaux

          • Écrire les phrases suivantes : En application du f de l’article 7 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 modifiée tendant à améliorer les rapports locatifs, des travaux d’adaptation du logement aux personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie ou des travaux de rénovation énergétique peuvent être réalisés aux frais du locataire. Ces travaux font l’objet d’une demande écrite par lettre recommandée avec demande d’avis de réception auprès du bailleur. L’absence de réponse dans un délai de deux mois à compter de la date de réception de la demande vaut décision d’acceptation du bailleur. Au départ du locataire, le bailleur ne peut pas exiger la remise des lieux en l’état.

          Le locataire peut utiliser ce modèle de document :

          Réponse du propriétaire

          Après avoir reçu la demande du locataire, le propriétaire a 2 mois pour répondre. L’absence de réponse dans ce délai vaut accord.

          Durant ces 2 mois, le propriétaire peut :

          • Soit indiquer au locataire qu’il accepte les travaux et les conditions dans lesquelles ils sont prévus

          • Soit indiquer au locataire qu’il souhaite faire faire les travaux à ses frais dans un délai qui ne peut être supérieur à 1 an

          • Soit saisir le juge, s’il refuse les travaux ou les conditions dans lesquelles ils sont prévus, pour un motif sérieux et légitime.

          À savoir

          Lorsque les travaux affectent le gros oeuvre de l’immeuble, le propriétaire peut exiger qu’ils soient faits sous la direction et le contrôle d’un homme de l’art (par exemple : un architecte) désigné avec son accord. Lorsque le propriétaire saisit le juge, c’est le juge qui désigne cette personne.

          Le locataire peut faire faire les travaux prévus lorsque :

          • Le propriétaire n’a pas rendu réponse dans le délai de 2 mois,

          • Le propriétaire a donné son accord dans le délai de 2 mois

          • Le propriétaire, qui s’était engagé à faire faire les travaux, n’a pas respecté le délai d’un an maximum

          • Le juge a donné tort au propriétaire, qui refusait les travaux ou les conditions dans lesquelles ils étaient prévus

          Après les travaux

          Dans les 2 mois qui suivent la fin des travaux, le locataire doit attester auprès du propriétaire :

          • Que l’entreprise prévue est bien celle qui est intervenue

          • Et que les travaux effectués sont bien ceux qui ont été notifiés et autorisés.

          Le locataire peut faire des travaux de rénovation énergétique du logement, à ses frais.

          Au départ du locataire (à la fin du bail), le propriétaire ne peut pas exiger que le locataire remette le logement dans l’état dans lequel il était avant ces travaux.

          Nature des travaux

          Il peut s’agir des travaux suivants :

          • Isolation des planchers bas

          • Isolation des combles et des plafonds de combles

          • Remplacement des menuiseries extérieures

          • Protection solaire des parois vitrées ou opaques

          • Installation ou remplacement d’un système de ventilation

          • Installation ou remplacement d’un système de production de chauffage et d’eau chaude sanitaire et interfaces associées

          Ces travaux doivent respecter les  normes thermiques et énergétiques des bâtiments existants .

          Mais ils ne doivent pas affecter la structure du bâtiment, son aspect extérieur, modifier sa destination ou être soumis à une autorisation administrative (déclaration préalable, permis de construire…). Lorsque le logement se situe dans un immeuble collectif, ils ne doivent pas non plus affecter les parties communes ou les éléments d’équipement commun.

          À savoir

          Il existe des aides pour financer les travaux de rénovation énergétique.

          Avant les travaux

          Le locataire doit adresser une demande au propriétaire par lettre recommandée avec accusé de réception. Dans cette lettre, le locataire doit :

          • Décrire précisément les transformations envisagées et les conditions dans lesquelles ces travaux seront faits

          • Indiquer l’entreprise qui fera les travaux

          • Écrire les phrases suivantes : En application du f de l’article 7 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 modifiée tendant à améliorer les rapports locatifs, des travaux d’adaptation du logement aux personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie ou des travaux de rénovation énergétique peuvent être réalisés aux frais du locataire. Ces travaux font l’objet d’une demande écrite par lettre recommandée avec demande d’avis de réception auprès du bailleur. L’absence de réponse dans un délai de deux mois à compter de la date de réception de la demande vaut décision d’acceptation du bailleur. Au départ du locataire, le bailleur ne peut pas exiger la remise des lieux en l’état.

          Réponse du propriétaire

          Après avoir reçu la demande du locataire, le propriétaire a 2 mois pour répondre. L’absence de réponse dans ce délai vaut accord.

          Durant ces 2 mois, le propriétaire peut :

          • Soit indiquer au locataire qu’il accepte les travaux et les conditions dans lesquelles ils sont prévus

          • Soit indiquer au locataire qu’il souhaite faire faire les travaux à ses frais dans un délai qui ne peut être supérieur à 1 an

          • Soit saisir le juge, s’il refuse les travaux ou les conditions dans lesquelles ils sont prévus, pour un motif sérieux et légitime.

          À savoir

          Lorsque les travaux affectent le gros oeuvre de l’immeuble, le propriétaire peut exiger qu’ils soient faits sous la direction et le contrôle d’un homme de l’art (par exemple : un architecte) désigné avec son accord. Lorsque le propriétaire saisit le juge, c’est le juge qui désigne cette personne.

          Le locataire peut faire faire les travaux prévus lorsque :

          • Le propriétaire n’a pas rendu réponse dans le délai de 2 mois,

          • Le propriétaire a donné son accord dans le délai de 2 mois

          • Le propriétaire, qui s’était engagé à faire faire les travaux, n’a pas respecté le délai d’un an maximum

          • Le juge a donné tort au propriétaire, qui refusait les travaux ou les conditions dans lesquelles ils étaient prévus.

          Après les travaux

          Dans les 2 mois qui suivent la fin des travaux que le locataire a fait faire, il doit attester auprès du propriétaire  :

          • Que l’entreprise prévue est bien celle qui est intervenue

          • Et que les travaux effectués sont bien ceux qui ont été notifiés et autorisés.

          Location immobilière : obligations du locataire

          Contact