Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire, sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable :

  • Pour les dossiers déposés avant le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en mairie sur rendez-vous,
  • Pour les dossiers déposés après le 1er janvier 2022, la consultation s’effectue en ligne via le guichet unique

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Stage d’un étudiant en milieu professionnel

Durant ses études, un étudiant peut effectuer des stages en entreprise ou dans un autre milieu professionnel. Le stagiaire n’est pas considéré comme un salarié, mais il doit respecter les règles de son établissement d’accueil. Le stagiaire bénéficie d’un certain nombre de protections : signature d’une convention de stage, durée maximale du stage, rémunération obligatoire, délai entre 2 stages notamment.

    Un étudiant peut effectuer un stage en milieu professionnel.

    Le stage peut avoir lieu dans un organisme d’accueil du privé (entreprise, association) ou du secteur public.

    Un étudiant étranger peut effectuer un stage, quelle que soit sa nationalité, mais il doit être en situation régulière en France.

    Attention

    ce dispositif ne s’applique pas aux stagiaires de la formation professionnelle ou aux mineurs de moins de 16 ans en stage d’observation en entreprise.

    Conditions autorisées

    Le stage est une mise en situation temporaire en milieu professionnel de l’étudiant.

    Il permet au stagiaire d’acquérir des compétences professionnelles liées à sa formation.

    Les missions confiées dans le cadre du stage doivent être conformes au projet pédagogique de l’établissement d’enseignement.

    Conditions interdites

    Un stage d’étudiant ne peut pas être proposé pour les missions suivantes :

    • Remplacer un salarié en cas d’absence, de suspension de son contrat de travail ou de licenciement

    • Exécuter une tâche régulière correspondant à un poste de travail permanent (le stagiaire n’a pas d’obligation de production comme un salarié)

    • Faire face à un accroissement temporaire d’activité

    • Occuper un emploi saisonnier

    Nombre de stagiaires autorisés

    Les entreprises de moins de 20 salariés peuvent accueillir 3 stagiaires au maximum en même temps.

    Chaque tuteur suit 3 stagiaires au maximum au cours de la même période.

      Dans un organisme d’accueil d’au moins 20 salariés, le nombre de stagiaires dont la convention de stage est en cours pendant une même semaine civile ne peut pas dépasser 15 % de l’effectif.

      Exemple

      une entreprise de 45 salariés peut accueillir en même temps 7 stagiaires maximum (45 x 15 % = 6,75). L’effectif est arrondi au nombre entier supérieur.

      Chaque tuteur suit 3 stagiaires au maximum au cours de la même période.

        Oui, le stagiaire doit signer une convention de stage.

        La convention précise les compétences à acquérir ou à développer au cours du stage.

        La convention indique également le temps prévu de stage dans le cursus de formation.

        Le stage doit obligatoirement se dérouler dans le cadre d’une convention signée entre les différentes parties :

        • Stagiaire (ou, s’il est mineur, son représentant légal)

        • Organisme d’accueil (entreprise, administration publique, collectivité territoriale, établissement de santé, association ou tout autre organisme)

        • Établissement d’enseignement ou de formation

        • Enseignant référent au sein de l’établissement d’enseignement

        • Tuteur de stage au sein de l’organisme d’accueil

        La convention doit obligatoirement faire figurer les mentions suivantes :

        • Intitulé complet du cursus ou de la formation du stagiaire et son volume horaire par année ou semestre d’enseignement

        • Compétentes à acquérir ou à développer au cours du stage

        • Activités confiées au stagiaire en fonction des compétences à acquérir

        • Noms de l’enseignant référent et du tuteur

        • Dates de début et de fin du stage et durée hebdomadaire maximale de présence du stagiaire

        • Durée hebdomadaire de présence effective du stagiaire dans l’organisme d’accueil

        • Conditions d’autorisation d’absence

        • Taux horaire de la rémunération (appelée gratification ), calculée sur la base de la présence effective du stagiaire, et conditions de son versement

        • Conditions dans lesquelles l’encadrement et le suivi du stagiaire sont assurés

        • Avantages éventuels dont le stagiaire peut bénéficier (restauration, hébergement ou remboursement de frais, par exemple)

        • Régime de protection sociale dont bénéficie le stagiaire, notamment en cas d’accident de travail, et, le cas échéant, obligation faite au stagiaire de justifier d’une assurance couvrant sa responsabilité civile

        • Modalités de suspension et de résiliation de la convention de stage

        • Modalités de validation du stage en cas d’interruption

        • Clauses du règlement intérieur de l’organisme d’accueil qui sont applicables au stagiaire

        • Conditions de délivrance de l’attestation de stage.

        L’employeur doit tenir à jour la liste des conventions de stage conclues et inscrire les noms et prénoms des stagiaires accueillis dans une partie spécifique du registre unique du personnel.

        L’inspecteur du travail peut demander une copie des conventions de stage à l’établissement d’enseignement ou à l’organisme d’accueil.

        Si le stage a lieu à l’étranger, une fiche d’information présentant la réglementation du pays d’accueil sur les droits et devoirs du stagiaire doit être annexée à la convention de stage.

        À noter

        La convention de stage peut faire l’objet d’avenants .

        Durée maximale

        La durée de formation effectuée en milieu professionnel est de 6 mois maximum par organisme d’accueil et par année d’enseignement.

        Cette durée est déterminée en tenant compte de la présence effective du stagiaire dans l’organisme d’accueil de la façon suivante :

        • 7 heures de présence, consécutives ou non, représentent 1 journée de présence

        • 22 jours de présence représentent 1 mois

        La durée maximale de 6 mois de stage est atteinte dès lors que le stagiaire a accompli, durant l’année d’enseignement, 924 heures de présence effective dans l’organisme d’accueil.

        À noter

        en cas d’embauche du stagiaire, dans les 3 mois après la fin du stage, la durée du stage est déduite de la période d’essai et est prise en compte pour le calcul des droits liés à l’ancienneté.

        Délai de carence

        L’employeur doit respecter un délai de carence entre 2 stages à un même poste  : il est de 1/3 de la durée du stage précédent.

        Exemple

        Après un stage de 6 mois, l’employeur doit attendre 2 mois avant d’accueillir un nouveau stagiaire sur le même poste.

        Cette obligation ne s’applique pas si le stagiaire interrompt lui-même le stage.

        Conditions de versement

        Une gratification minimale est versée au stagiaire si la durée du stage est supérieure à 2 mois consécutifs (soit l’équivalent de 44 jours à 7 heures par jour) au cours de la même année scolaire ou universitaire.

        En dessous de ces seuils de durée, l’organisme d’accueil n’a pas l’obligation de verser une gratification.

        Si le montant horaire de la gratification est inférieur à 4,35 € , le stagiaire est exonéré de cotisations sociales.

          Une gratification minimale est versée à partir de la 309e heure de stage même s’il est effectué de façon non continue.

          En dessous de ces seuils de durée, l’organisme d’accueil n’a pas l’obligation de verser une gratification.

          Si le montant horaire de la gratification est inférieur à 4,35 € , le stagiaire est exonéré de cotisations sociales.

            Montant

            Le montant minimum versé pour chaque heure de présence effective est de 4,35 € .

            Dans certaines branches professionnelles, ce montant peut être supérieur au montant minimum légal.

            L’employeur doit le vérifier dans la convention collective.

            Un simulateur de calcul est disponible :

          • Calculer le montant de la gratification minimale d’un stagiaire
          • Versement

            La gratification est versée à la fin de chaque mois et non pas en fin de stage.

            Elle est due dès le 1er jour de stage.

            Exemple

            Pour un stage à temps plein (7 heures par jour) du 1er janvier au 31 mars 2024 :

            • Janvier : 154 heures effectuées (22 jours x 7 heures)

            • Février : 147 heures effectuées (21 jours x 7 heures)

            • Mars : 147 heures effectuées (21 jours x 7 heures)

            Le montant de la gratification totale due est de 448 heures, soit 1 948,80 € .

            La gratification peut être versée de 2 manières différentes :

            • Soit en fonction du nombre réel d’heures effectuées par mois

            • Soit par lissage par mois de la totalité des heures effectuées durant le stage

            Comparatif des 2 méthodes de versement

            Période

            Nombre d’heures réelles

            Lissage

            (= 1 948,80 € /3)

            Janvier

            669,90 €

            649,60 €

            Février

            639,45 €

            649,60 €

            Mars

            639,45 €

            649,60 €

            Total

            1 948,80 €

            1 948,80 €

            Tout stage interrompu temporairement donne lieu à un réajustement sur la base du nombre réel d’heures effectuées.

            Tout stage définitivement interrompu fait l’objet d’un régularisation globale selon le nombre d’heures effectuées.

            Lorsque le stage dure plus de 2 mois, la convention de stage doit prévoir la possibilité de prise de congés et d’autorisations d’absence.

            Si le stage dure 2 mois maximum, la prise de congés n’est pas obligatoire.

            La rémunération des congés est facultative.

            À noter

            En cas de maternité, de paternité ou d’adoption, le stagiaire bénéficie de congés et d’autorisations d’absence pour une durée équivalente à celle prévue pour les salariés. Durant ces absences, le maintien de la gratification n’est pas obligatoire

            Rappel

            Le stagiaire n’est pas considéré comme un salarié de l’entreprise.

            Tutorat

            Le stagiaire est accueilli et accompagné par un tuteur tout au long du stage.

            Le tuteur est garant du respect des objectifs pédagogiques fixés dans la convention.

            Droits identiques à ceux des salariés

            Le stagiaire bénéficie des mêmes droits que les salariés de l’organisme d’accueil :

            Remboursement des frais de transport publics

            Le stagiaire bénéficie du remboursement d’une part des frais de transport dans les mêmes conditions des salariés.

            Protection contre le harcèlement

            Le stagiaire bénéficie des mêmes protections que celles accordées aux salariés en matière de lutte contre le harcèlement moral et le harcèlement sexuel au travail.

            Tâches interdites

            Il est interdit de confier au stagiaire des tâches dangereuses pour sa santé ou sa sécurité.

            Retraite

            Certains stages peuvent être pris en compte pour la retraite.

            En cas d’interruption du stage

            Si le stage est interrompu avant sa fin, il peut être validé par l’établissement d’enseignement, dans l’un des cas suivants :

            • En cas d’interruption pour cause de maladie, accident, maternité, paternité ou adoption

            • En cas de non-respect de la convention de stage

            • En cas de rupture de la convention de stage à l’initiative de l’organisme d’accueil

            Un report de la fin du stage est également possible, en tout ou partie, si tous les signataires de la convention de stage sont d’accord.

            Sanctions

            En cas de non-respect des règles d’encadrement des stages, l’employeur encourt une amende administrative pouvant aller jusqu’à 2 000 € par stagiaire concerné.

            L’amende peut aller jusqu’à 4 000 € en cas de nouvelle infraction dans l’année qui suit la 1re amende.

            Attestation de stage

            Oui, en fin de stage, l’organisme d’accueil doit remettre au stagiaire une attestation de stage.

            Elle mentionne la durée totale du stage et, si nécessaire, le montant total de la gratification versée.

            Vous pouvez accéder à un modèle d’attestation de stage.

          • Modèle d’attestation de stage
          • Évaluation

            Le stagiaire doit transmettre à son établissement d’enseignement un document dans lequel il évalue la qualité de son stage.

            Ce document n’est pas pris en compte dans l’obtention du diplôme du stagiaire.

            Embauche

            Le stagiaire peut être embauché par l’organisme dans lequel il a effectué son stage.

            Le stagiaire bénéficie alors de certains avantages, liés à la durée de la période d’essai et à l’ancienneté.

          Stage en entreprise

            Stage d’un étudiant en milieu professionnel

            Durant ses études, un étudiant peut effectuer des stages en entreprise ou dans un autre milieu professionnel. Le stagiaire n’est pas considéré comme un salarié, mais il doit respecter les règles de son établissement d’accueil. Le stagiaire bénéficie d’un certain nombre de protections : signature d’une convention de stage, durée maximale du stage, rémunération obligatoire, délai entre 2 stages notamment.

              Un étudiant peut effectuer un stage en milieu professionnel.

              Le stage peut avoir lieu dans un organisme d’accueil du privé (entreprise, association) ou du secteur public.

              Un étudiant étranger peut effectuer un stage, quelle que soit sa nationalité, mais il doit être en situation régulière en France.

              Attention

              ce dispositif ne s’applique pas aux stagiaires de la formation professionnelle ou aux mineurs de moins de 16 ans en stage d’observation en entreprise.

              Conditions autorisées

              Le stage est une mise en situation temporaire en milieu professionnel de l’étudiant.

              Il permet au stagiaire d’acquérir des compétences professionnelles liées à sa formation.

              Les missions confiées dans le cadre du stage doivent être conformes au projet pédagogique de l’établissement d’enseignement.

              Conditions interdites

              Un stage d’étudiant ne peut pas être proposé pour les missions suivantes :

              • Remplacer un salarié en cas d’absence, de suspension de son contrat de travail ou de licenciement

              • Exécuter une tâche régulière correspondant à un poste de travail permanent (le stagiaire n’a pas d’obligation de production comme un salarié)

              • Faire face à un accroissement temporaire d’activité

              • Occuper un emploi saisonnier

              Nombre de stagiaires autorisés

              Les entreprises de moins de 20 salariés peuvent accueillir 3 stagiaires au maximum en même temps.

              Chaque tuteur suit 3 stagiaires au maximum au cours de la même période.

                Dans un organisme d’accueil d’au moins 20 salariés, le nombre de stagiaires dont la convention de stage est en cours pendant une même semaine civile ne peut pas dépasser 15 % de l’effectif.

                Exemple

                une entreprise de 45 salariés peut accueillir en même temps 7 stagiaires maximum (45 x 15 % = 6,75). L’effectif est arrondi au nombre entier supérieur.

                Chaque tuteur suit 3 stagiaires au maximum au cours de la même période.

                  Oui, le stagiaire doit signer une convention de stage.

                  La convention précise les compétences à acquérir ou à développer au cours du stage.

                  La convention indique également le temps prévu de stage dans le cursus de formation.

                  Le stage doit obligatoirement se dérouler dans le cadre d’une convention signée entre les différentes parties :

                  • Stagiaire (ou, s’il est mineur, son représentant légal)

                  • Organisme d’accueil (entreprise, administration publique, collectivité territoriale, établissement de santé, association ou tout autre organisme)

                  • Établissement d’enseignement ou de formation

                  • Enseignant référent au sein de l’établissement d’enseignement

                  • Tuteur de stage au sein de l’organisme d’accueil

                  La convention doit obligatoirement faire figurer les mentions suivantes :

                  • Intitulé complet du cursus ou de la formation du stagiaire et son volume horaire par année ou semestre d’enseignement

                  • Compétentes à acquérir ou à développer au cours du stage

                  • Activités confiées au stagiaire en fonction des compétences à acquérir

                  • Noms de l’enseignant référent et du tuteur

                  • Dates de début et de fin du stage et durée hebdomadaire maximale de présence du stagiaire

                  • Durée hebdomadaire de présence effective du stagiaire dans l’organisme d’accueil

                  • Conditions d’autorisation d’absence

                  • Taux horaire de la rémunération (appelée gratification ), calculée sur la base de la présence effective du stagiaire, et conditions de son versement

                  • Conditions dans lesquelles l’encadrement et le suivi du stagiaire sont assurés

                  • Avantages éventuels dont le stagiaire peut bénéficier (restauration, hébergement ou remboursement de frais, par exemple)

                  • Régime de protection sociale dont bénéficie le stagiaire, notamment en cas d’accident de travail, et, le cas échéant, obligation faite au stagiaire de justifier d’une assurance couvrant sa responsabilité civile

                  • Modalités de suspension et de résiliation de la convention de stage

                  • Modalités de validation du stage en cas d’interruption

                  • Clauses du règlement intérieur de l’organisme d’accueil qui sont applicables au stagiaire

                  • Conditions de délivrance de l’attestation de stage.

                  L’employeur doit tenir à jour la liste des conventions de stage conclues et inscrire les noms et prénoms des stagiaires accueillis dans une partie spécifique du registre unique du personnel.

                  L’inspecteur du travail peut demander une copie des conventions de stage à l’établissement d’enseignement ou à l’organisme d’accueil.

                  Si le stage a lieu à l’étranger, une fiche d’information présentant la réglementation du pays d’accueil sur les droits et devoirs du stagiaire doit être annexée à la convention de stage.

                  À noter

                  La convention de stage peut faire l’objet d’avenants .

                  Durée maximale

                  La durée de formation effectuée en milieu professionnel est de 6 mois maximum par organisme d’accueil et par année d’enseignement.

                  Cette durée est déterminée en tenant compte de la présence effective du stagiaire dans l’organisme d’accueil de la façon suivante :

                  • 7 heures de présence, consécutives ou non, représentent 1 journée de présence

                  • 22 jours de présence représentent 1 mois

                  La durée maximale de 6 mois de stage est atteinte dès lors que le stagiaire a accompli, durant l’année d’enseignement, 924 heures de présence effective dans l’organisme d’accueil.

                  À noter

                  en cas d’embauche du stagiaire, dans les 3 mois après la fin du stage, la durée du stage est déduite de la période d’essai et est prise en compte pour le calcul des droits liés à l’ancienneté.

                  Délai de carence

                  L’employeur doit respecter un délai de carence entre 2 stages à un même poste  : il est de 1/3 de la durée du stage précédent.

                  Exemple

                  Après un stage de 6 mois, l’employeur doit attendre 2 mois avant d’accueillir un nouveau stagiaire sur le même poste.

                  Cette obligation ne s’applique pas si le stagiaire interrompt lui-même le stage.

                  Conditions de versement

                  Une gratification minimale est versée au stagiaire si la durée du stage est supérieure à 2 mois consécutifs (soit l’équivalent de 44 jours à 7 heures par jour) au cours de la même année scolaire ou universitaire.

                  En dessous de ces seuils de durée, l’organisme d’accueil n’a pas l’obligation de verser une gratification.

                  Si le montant horaire de la gratification est inférieur à 4,35 € , le stagiaire est exonéré de cotisations sociales.

                    Une gratification minimale est versée à partir de la 309e heure de stage même s’il est effectué de façon non continue.

                    En dessous de ces seuils de durée, l’organisme d’accueil n’a pas l’obligation de verser une gratification.

                    Si le montant horaire de la gratification est inférieur à 4,35 € , le stagiaire est exonéré de cotisations sociales.

                      Montant

                      Le montant minimum versé pour chaque heure de présence effective est de 4,35 € .

                      Dans certaines branches professionnelles, ce montant peut être supérieur au montant minimum légal.

                      L’employeur doit le vérifier dans la convention collective.

                      Un simulateur de calcul est disponible :

                    • Calculer le montant de la gratification minimale d’un stagiaire
                    • Versement

                      La gratification est versée à la fin de chaque mois et non pas en fin de stage.

                      Elle est due dès le 1er jour de stage.

                      Exemple

                      Pour un stage à temps plein (7 heures par jour) du 1er janvier au 31 mars 2024 :

                      • Janvier : 154 heures effectuées (22 jours x 7 heures)

                      • Février : 147 heures effectuées (21 jours x 7 heures)

                      • Mars : 147 heures effectuées (21 jours x 7 heures)

                      Le montant de la gratification totale due est de 448 heures, soit 1 948,80 € .

                      La gratification peut être versée de 2 manières différentes :

                      • Soit en fonction du nombre réel d’heures effectuées par mois

                      • Soit par lissage par mois de la totalité des heures effectuées durant le stage

                      Comparatif des 2 méthodes de versement

                      Période

                      Nombre d’heures réelles

                      Lissage

                      (= 1 948,80 € /3)

                      Janvier

                      669,90 €

                      649,60 €

                      Février

                      639,45 €

                      649,60 €

                      Mars

                      639,45 €

                      649,60 €

                      Total

                      1 948,80 €

                      1 948,80 €

                      Tout stage interrompu temporairement donne lieu à un réajustement sur la base du nombre réel d’heures effectuées.

                      Tout stage définitivement interrompu fait l’objet d’un régularisation globale selon le nombre d’heures effectuées.

                      Lorsque le stage dure plus de 2 mois, la convention de stage doit prévoir la possibilité de prise de congés et d’autorisations d’absence.

                      Si le stage dure 2 mois maximum, la prise de congés n’est pas obligatoire.

                      La rémunération des congés est facultative.

                      À noter

                      En cas de maternité, de paternité ou d’adoption, le stagiaire bénéficie de congés et d’autorisations d’absence pour une durée équivalente à celle prévue pour les salariés. Durant ces absences, le maintien de la gratification n’est pas obligatoire

                      Rappel

                      Le stagiaire n’est pas considéré comme un salarié de l’entreprise.

                      Tutorat

                      Le stagiaire est accueilli et accompagné par un tuteur tout au long du stage.

                      Le tuteur est garant du respect des objectifs pédagogiques fixés dans la convention.

                      Droits identiques à ceux des salariés

                      Le stagiaire bénéficie des mêmes droits que les salariés de l’organisme d’accueil :

                      Remboursement des frais de transport publics

                      Le stagiaire bénéficie du remboursement d’une part des frais de transport dans les mêmes conditions des salariés.

                      Protection contre le harcèlement

                      Le stagiaire bénéficie des mêmes protections que celles accordées aux salariés en matière de lutte contre le harcèlement moral et le harcèlement sexuel au travail.

                      Tâches interdites

                      Il est interdit de confier au stagiaire des tâches dangereuses pour sa santé ou sa sécurité.

                      Retraite

                      Certains stages peuvent être pris en compte pour la retraite.

                      En cas d’interruption du stage

                      Si le stage est interrompu avant sa fin, il peut être validé par l’établissement d’enseignement, dans l’un des cas suivants :

                      • En cas d’interruption pour cause de maladie, accident, maternité, paternité ou adoption

                      • En cas de non-respect de la convention de stage

                      • En cas de rupture de la convention de stage à l’initiative de l’organisme d’accueil

                      Un report de la fin du stage est également possible, en tout ou partie, si tous les signataires de la convention de stage sont d’accord.

                      Sanctions

                      En cas de non-respect des règles d’encadrement des stages, l’employeur encourt une amende administrative pouvant aller jusqu’à 2 000 € par stagiaire concerné.

                      L’amende peut aller jusqu’à 4 000 € en cas de nouvelle infraction dans l’année qui suit la 1re amende.

                      Attestation de stage

                      Oui, en fin de stage, l’organisme d’accueil doit remettre au stagiaire une attestation de stage.

                      Elle mentionne la durée totale du stage et, si nécessaire, le montant total de la gratification versée.

                      Vous pouvez accéder à un modèle d’attestation de stage.

                    • Modèle d’attestation de stage
                    • Évaluation

                      Le stagiaire doit transmettre à son établissement d’enseignement un document dans lequel il évalue la qualité de son stage.

                      Ce document n’est pas pris en compte dans l’obtention du diplôme du stagiaire.

                      Embauche

                      Le stagiaire peut être embauché par l’organisme dans lequel il a effectué son stage.

                      Le stagiaire bénéficie alors de certains avantages, liés à la durée de la période d’essai et à l’ancienneté.

                    Stage en entreprise

                      Contact