Démarches d'urbanisme : Urbanisme : construire et rénover

Vous avez un projet d'urbanisme ? Que vous soyez particulier, professionnel·le ou une entreprise, les services mutualisés de Bordeaux métropole vous accompagnent dans vos démarches. Un permis de construire ou de déclaration préalable, des procédures dématérialisées sont disponibles directement en ligne, 24h/24, 7 jours/7.

Publié le – Mis à jour le

Avant de débuter toute construction ou modification d’un bien immobilier, il est important de vérifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur dans votre commune. Le PLU détermine les règles d’occupation du sol et les orientations en matière d’aménagement. Si votre projet nécessite une intervention spécifique, il est recommandé de contacter le service d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour obtenir des informations personnalisées.

Quelle(s) démarche(s) pour mon projet ?

Pour les travaux de moindre importance, comme les petites extensions ou les aménagements intérieurs, une déclaration préalable de travaux est souvent requise. Pour des projets plus conséquents, comme la construction d’une maison individuelle, un permis de construire est généralement exigé. Ces démarches impliquent la constitution d’un dossier comprenant des plans, des formulaires administratifs et parfois des pièces complémentaires.

Les différents conseils ci-dessous permettent de mieux comprendre les règles d’urbanisme et de mieux identifier votre projet.

  1. Je consulte le règlement d’urbanisme : Les règles diffèrent selon la zone où se situe votre projet sur la commune. Elles sont définies dans le Plan Local d’Urbanisme de Bordeaux Métropole (PLU 3.1)
  2. Le Cadastre :  Il vous est possible d’obtenir des informations sur votre parcelle cadastrale depuis le site : https://www.cadastre.gouv.fr/
  3. Le certificat d’urbanisme : il est possible de demander un certificat d’urbanisme pour obtenir des informations sur le terrain faisant l’objet de travaux.

En fonction de la nature de mon projet, j’obtiens une autorisation d’urbanisme.
La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier la conformité des travaux par rapport aux règles d’urbanisme. Selon l’importance des travaux, il faut déposer un permis (Permis de construire, Permis d’aménager…) ou une déclaration préalable de travaux.

Les différentes demandes d’Autorisation d’Occupation du Sol (AOS)

  • Demande préalable (DP) ou Permis de construire (PC)
  • Transfert de permis de construire ou de permis d’aménager
  • Permis de démolir
  • Permis d’aménagement permet de contrôler les aménagements affectant l’utilisation du sol d’un terrain (exemple : impact environnemental).

Guichet unique en ligne

Bordeaux Métropole propose un guichet unique en ligne pour les usagers disponible 24h/7j, facilitant ainsi la centralisation des démarches. Une plateforme en ligne dédiée aux démarches fournit les informations nécessaires et les formulaires téléchargeables.

  1. Je me connecte au portail de dépôt numérique et je créais un compte
  2. Je saisis en ligne le Cerfa correspondant à ma demande
  3. Je dépose les pièces composant mon dossier
  4. Je valide mon dépôt pour recevoir un récépissé indiquant le délai d’instruction.
  5. Je suis de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Je dépose mon dossier

Attention, le dépôt d’un dossier papier en mairie reste possible. Mais contrairement au dépôt en ligne, il ne permet pas de disposer d’un suivi en temps réel de l’état d’avancement de l’instruction de votre dossier.

Une fois votre dossier validé, arrive l’étape tant attendue de la réalisation !

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Pour vous permettre de réaliser les travaux dans les meilleures conditions, voici quelques règles à suivre :

  • Affichage légale : Dès qu’une autorisation d’urbanisme ou une décision de non-opposition vous est accordée, vous avez l’obligation d’afficher cette autorisation sur votre terrain. Cet affichage doit être visible depuis la rue pendant deux mois consécutifs minimum et doit être maintenu pendant toute la durée des travaux.
  • Pour permettre à vous et/ou aux différents corps de métier d’intervenir (benne, camion, échafaudage, etc.), il est nécessaire d’effectuer une demande de permission ou d’autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d’autorisation d’entreprendre des travaux et de la renvoyer, une fois complétée, à : espaces-publics@mairie-begles.fr
  • Respecter les horaires, à savoir les jours ouvrables : Correspond à tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise de 8h00 à 20h00 (ou de 7h30 à 19h30). Des dérogations par arrêté préfectoral ou municipal peuvent cependant être délivrées concernant les horaires des travaux, mais aussi les plages horaires d’utilisation de certains engins particulièrement bruyants.
  • Prévenir vos voisins : plus qu’un geste de courtoisie, c’est aussi une manière de se protéger contre une plainte éventuelle. Pour informer vos voisins, le meilleur moyen est de leur adresser un courrier. Votre lettre devra contenir des informations essentielles telles que le type de travaux et leur durée.

Bon à savoir

Le délai d’instruction est de 1 mois pour les déclarations préalables. Le délai de droit commun d’un permis de construire est de 2 mois pour les maisons individuelles, et de 3 mois pour tout autre permis (collectifs, entreprises…). Ces différents délais peuvent être plus long, si le projet se situe dans le périmètre des Bâtiments de France.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis de construire précisant les caractéristiques essentielles de votre projet est affiché en mairie.

La durée de validité d’un permis de construire est de 3 ans. Ce délai peut être prorogé 2 fois pour une durée d’1 an.

Il vous est possible de consulter un dossier de permis de construire en mairie sauf pendant sa période d’instruction, car à ce stade, il ne constitue qu’un document préparatoire, non communicable et non consultable.

Permanences en mairie

Vous avez des questions, votre projet nécessite un accompagnement spécifique, vous pouvez prendre rendez-vous en mairie avec un·e instructeur·trice.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone au 05 56 49 88 37

Prime de précarité : un contractuel de la fonction publique y a-t-il droit ?

Oui, depuis le 1er janvier 2021, une indemnité de fin de contrat, appelée prime de précarité , peut vous être versée, dans certains cas et sous certaines conditions, à la fin de votre contrat dans la fonction publique. La prime de précarité est accordée seulement si votre contrat a été conclu après le 1er janvier 2021.

Les règles diffèrent selon que vous dépendez de la fonction publique d’État (FPE) ou territoriale (FPT) ou hospitalière (FPH).

Quitter la fonction publique

    Vous pouvez bénéficier de l’indemnité de fin de contrat si vous avez été recruté après le 1er janvier 2021 pour l’un des motifs suivants :

    • Absence de corps de fonctionnaires susceptibles d’assurer les fonctions recherchées

    • Recrutement justifié par la nature des fonctions ou les besoins des services (fonctions nécessitant des compétences techniques spécialisées ou nouvelles, absence de candidature de fonctionnaire présentant l’expertise ou l’expérience professionnelle adaptée aux missions à accomplir)

    • Occuper un emploi qui ne nécessite pas de formation statutaire donnant lieu à titularisation dans un corps

    • Occuper un emploi à temps incomplet d’une durée de travail inférieure à 24 heures 30 par semaine

    • Remplacement momentané d’un fonctionnaire ou d’un agent contractuel à temps partiel ou en congé (annuel, de maladie, de maternité, etc.)

    • Faire face à une vacance temporaire d’emploi dans l’attente du recrutement d’un fonctionnaire

    • Faire face à un accroissement temporaire d’activité

    • Occuper un emploi d’un établissements public de l’État

    • Occuper un emploi de personnel enseignant et hospitalier d’un centre hospitalier et universitaire

    • Occuper un emploi d’assistant d’éducation ou de maître d’internat ou de surveillant d’externat

    Pour que l’indemnité de fin de contrat soit accordée, les 2 conditions suivantes doivent être remplies :

    • La durée de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à 1 an

    • Votre rémunération brute globale moyenne au cours de la durée totale de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à  3 533,83 € par mois. Ce plafond est proratisé en cas de temps partiel ou de temps incomplet.

    Qu’est-ce que la rémunération brute globale moyenne ?

    La rémunération brute globale moyenne est la somme des rémunérations mensuelles, que vous avez perçues au cours de votre période d’emploi, divisée par votre nombre de mois de contrats.

    La rémunération brute globale comprend l’ensemble de vos traitements bruts ainsi que vos primes et indemnités, sauf les remboursements de frais professionnels et les prestations d’action sociale, individuelles ou collectives, dont vous avez bénéficié.

    L’indemnité de fin de contrat n’est pas versée dans les cas suivants :

    • À la fin de votre contrat, vous êtes nommé fonctionnaire stagiaire ou élève à la suite de votre réussite à un concours

    • À la fin de votre contrat, vous bénéficiez du renouvellement de votre contrat ou de la conclusion d’un nouveau contrat en  CDD  ou en  CDI  dans la fonction publique de l’État. La notion de nouveau CDD doit s’entendre comme un nouveau CDD qui n’entre pas dans le champ d’application de l’indemnité de fin de contrat, il doit en conséquence être supérieur à 1 an

    Tout délai de carence entre votre contrat initial et votre nouveau contrat dans la fonction publique d’État vous permet de bénéficier du versement de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat initial.

    Exemple

    Cas n°1 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un ministère X et bénéficiez ensuite d’un CDD égal ou supérieur à un an ou d’un CDI dans une autre administration de la fonction publique d’État, sans délai de carence : vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec le ministère X

    Cas n°2 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un ministère X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans une autre administration de la fonction publique d’État, avec un délai de carence supérieur ou égal à 1 jour : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec le ministère X

    Cas n°3 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un ministère X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans une autre administration de la fonction publique territoriale ou hospitalière sans délai de carence : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec le ministère X

    Si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions différentes avec une rémunération qui n’est pas au moins équivalente à votre contrat précédent, vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat.

    En revanche, si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions équivalentes avec une rémunération au moins équivalente à votre contrat précédent, vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat.

    Vous ne pouvez pas non plus percevoir la prime de précarité si votre contrat prend fin pour l’un des motifs suivants :

    • Démission ou licenciement

    • Non-renouvellement de votre titre de séjour

    • Déchéance des droits civiques (c’est-à-dire ne plus avoir le droit de vote et de vous présenter à une élection en France ou dans le pays dont vous avez la nationalité)

    • Interdiction d’exercer un emploi public prononcée par le juge

    Le montant de l’indemnité de fin de contrat est fixé à  10 % de votre rémunération brute globale perçue pendant la durée de votre contrat, renouvellement inclus.

    La rémunération brute globale comprend le traitement indiciaire, le complément de traitement indiciaire, l’indemnité de résidence, le supplément familial de traitement et les primes et indemnités.

    Elle ne comprend pas l’indemnité compensatrice de congés payés, ni les remboursements de frais professionnels.

    L’indemnité de fin de contrat est soumise à l’ensemble des cotisations et contributions sociales. Elle est imposable sur le revenu.

    L’indemnité est versée au plus tard 1 mois après la fin du contrat.

    Vous pouvez bénéficier de l’indemnité de fin de contrat si vous avez été recruté après le 1er janvier 2021 pour l’un des motifs suivants :

    • Absence de cadre d’emplois de fonctionnaires susceptibles d’assurer les fonctions recherchées

    • Recrutement justifié par la nature des fonctions ou les besoins des services et en cas d’impossibilité de recruter un fonctionnaire

    • Occuper un emploi d’une commune de moins de 1 000 habitants ou d’un groupement de communes regroupant moins de 15 000 habitants

    • Occuper un emploi d’une commune nouvelle issue de la fusion de communes de moins de 1 000 habitants pendant une période de 3 ans suivant la création de la commune nouvelle, prolongée, éventuellement, jusqu’au 1er renouvellement du conseil municipal

    • Occuper un emploi d’une commune de moins de 2 000 habitants ou d’un groupement de communes de moins de 10 000 habitants dont la création ou la suppression s’impose à l’assemblée délibérante (par exemple, emploi d’agent territorial spécialisé des écoles maternelles – Atsem – dont la création ou la suppression dépend des décisions d’ouverture ou de fermeture de classes par l’Éducation Nationale)

    • Occuper un emploi à temps non complet d’une durée inférieure au mi-temps

    • Remplacement temporaire d’un fonctionnaire à temps partiel, en détachement ou en disponibilité de 6 mois maximum, en détachement pour l’accomplissement d’un stage ou en congé (annuel, de maladie, de maternité, etc.)

    • Remplacement temporaire d’un agent contractuel à temps partiel ou en congé (annuel, de maladie, de maternité, etc.)

    • Faire face à une vacance temporaire d’emploi dans l’attente du recrutement d’un fonctionnaire

    • Faire face à un accroissement temporaire d’activité

    Pour que l’indemnité de fin de contrat soit accordée, les 2 conditions suivantes doivent être remplies :

    • La durée de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à 1 an

    • Votre rémunération brute globale moyenne au cours de la durée totale de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à  3 533,83 € par mois. Ce plafond est proratisé en cas de temps partiel ou de temps non complet.

    Qu’est-ce que la rémunération brute globale moyenne ?

    La rémunération brute globale moyenne est la somme des rémunérations mensuelles, que vous avez perçues au cours de votre période d’emploi, divisée par votre nombre de mois de contrats.

    La rémunération brute globale comprend l’ensemble de vos traitements bruts ainsi que vos primes et indemnités, sauf les remboursements de frais professionnels et les prestations d’action sociale, individuelles ou collectives, dont vous avez bénéficié.

    L’indemnité de fin de contrat n’est pas versée dans les cas suivants :

    • À la fin de votre contrat, vous êtes nommé fonctionnaire stagiaire ou élève à la suite de votre réussite à un concours

    • À la fin de votre contrat, vous bénéficiez du renouvellement de votre contrat ou de la conclusion d’un nouveau contrat en  CDD  ou en  CDI  dans la fonction publique territoriale. La notion de nouveau CDD doit s’entendre comme un nouveau CDD qui n’entre pas dans le champ d’application de l’indemnité de fin de contrat, il doit en conséquence être supérieur à 1 an

    Tout délai de carence entre votre contrat initial et votre nouveau contrat dans la fonction publique d’État vous permet de bénéficier du versement de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat initial.

    Exemple

    Cas n°1 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans une collectivité X et bénéficiez ensuite d’un CDD égal ou supérieur à un an ou d’un CDI dans une autre collectivité de la fonction publique territoriale, sans délai de carence : vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec la collectivité X

    Cas n°2 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans une collectivité X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans une autre collectivité de la fonction publique territoriale, avec un délai de carence supérieur ou égal à 1 jour : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec la collectivité X

    Cas n°3 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans une collectivité X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans une autre administration de la fonction publique d’État ou hospitalière sans délai de carence : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec la collectivité X

    Si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions différentes avec une rémunération qui n’est pas au moins équivalente à votre contrat précédent, vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat.

    En revanche, si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions équivalentes avec une rémunération au moins équivalente à votre contrat précédent, vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat.

    Vous ne pouvez pas non plus percevoir la prime de précarité si votre contrat prend fin pour l’un des motifs suivants :

    • Démission ou licenciement

    • Non-renouvellement de votre titre de séjour

    • Déchéance des droits civiques (c’est-à-dire ne plus avoir le droit de vote et de vous présenter à une élection en France ou dans le pays dont vous avez la nationalité)

    • Interdiction d’exercer un emploi public prononcée par le juge

    Le montant de l’indemnité de fin de contrat est fixé à  10 % de votre rémunération brute globale perçue pendant la durée de votre contrat, renouvellement inclus.

    La rémunération brute globale comprend le traitement indiciaire, le complément de traitement indiciaire, l’indemnité de résidence, le supplément familial de traitement et les primes et indemnités.

    Elle ne comprend pas l’indemnité compensatrice de congés payés, ni les remboursements de frais professionnels.

    L’indemnité de fin de contrat est soumise à l’ensemble des cotisations et contributions sociales. Elle est imposable sur le revenu.

    L’indemnité est versée au plus tard 1 mois après la fin du contrat.

Qui est concerné par l’indemnité de fin de contrat ?

Vous pouvez bénéficier de l’indemnité de fin de contrat si vous avez été recruté à partir du 1er janvier 2021 pour l’un des motifs suivants :

  • Recrutement justifié par la nature des fonctions ou les besoins des services (absence de corps de fonctionnaires susceptibles d’assurer les fonctions recherchées ou fonctions nouvellement prises en charge par l’administration ou nécessitant des connaissances techniques hautement spécialisées)

  • Occuper un emploi à temps non complet d’une durée inférieure au mi-temps

  • Remplacement momentané d’un fonctionnaire ou d’un agent contractuel à temps partiel ou en congé (annuel, de maladie, de maternité, etc.)

  • Faire face à une vacance temporaire d’emploi dans l’attente du recrutement d’un fonctionnaire

  • Faire face à un accroissement temporaire d’activité

Quelles sont les conditions à remplir pour percevoir l’indemnité de fin de contrat ?

Pour que l’indemnité de fin de contrat soit accordée, les 2 conditions suivantes doivent être remplies :

  • La durée de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à 1 an

  • Votre rémunération brute globale moyenne au cours de la durée totale de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à  3 533,83 € par mois. Ce plafond est proratisé en cas de temps partiel ou de temps non complet.

Qu’est-ce que la rémunération brute globale moyenne ?

La rémunération brute globale moyenne est la somme des rémunérations mensuelles, que vous avez perçues au cours de votre période d’emploi, divisée par votre nombre de mois de contrats.

La rémunération brute globale comprend l’ensemble de vos traitements bruts ainsi que vos primes et indemnités, sauf les remboursements de frais professionnels et les prestations d’action sociale, individuelles ou collectives, dont vous avez bénéficié.

L’indemnité de fin de contrat n’est pas versée dans les cas suivants :

  • À la fin de votre contrat, vous êtes nommé fonctionnaire stagiaire ou élève à la suite de votre réussite à un concours

  • À la fin de votre contrat, vous bénéficiez du renouvellement de votre contrat ou de la conclusion d’un nouveau contrat en  CDD  ou en  CDI  dans la fonction publique hospitalière. La notion de nouveau CDD doit s’entendre comme un nouveau CDD qui n’entre pas dans le champ d’application de l’indemnité de fin de contrat, il doit en conséquence être supérieur à 1 an

Tout délai de carence entre votre contrat initial et votre nouveau contrat dans la fonction publique d’État vous permet de bénéficier du versement de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat initial.

Exemple

Cas n°1 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un établissement X et bénéficiez ensuite d’un CDD égal ou supérieur à un an ou d’un CDI dans un autre établissement de la fonction publique hospitalière, sans délai de carence : vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec l’établissement X

Cas n°2 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un établissement X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans un autre établissement de la fonction publique hospitalière, avec un délai de carence supérieur ou égal à 1 jour : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec l’établissement X

Cas n°3 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un un établissement X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans une autre administration de la fonction publique d’État ou territoriale sans délai de carence : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec l’établissement X

Si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions différentes avec une rémunération qui n’est pas au moins équivalente à votre contrat précédent, vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat.

En revanche, si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions équivalentes avec une rémunération au moins équivalente à votre contrat précédent, vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat.

Vous ne pouvez pas non plus percevoir la prime de précarité si votre contrat prend fin pour l’un des motifs suivants :

  • Démission ou licenciement

  • Non-renouvellement de votre titre de séjour

  • Déchéance des droits civiques (c’est-à-dire ne plus avoir le droit de vote et de vous présenter à une élection en France ou dans le pays dont vous avez la nationalité)

  • Interdiction d’exercer un emploi public prononcée par le juge

Quel est le montant de l’indemnité de fin de contrat ?

Le montant de l’indemnité de fin de contrat est fixé à  10 % de votre rémunération brute globale perçue pendant la durée de votre contrat, renouvellement inclus.

La rémunération brute globale comprend le traitement indiciaire, le complément de traitement indiciaire, l’indemnité de résidence, le supplément familial de traitement et les primes et indemnités.

Elle ne comprend pas l’indemnité compensatrice de congés payés, ni les remboursements de frais professionnels.

L’indemnité de fin de contrat est soumise à l’ensemble des cotisations et contributions sociales. Elle est imposable sur le revenu.

L’indemnité est versée au plus tard 1 mois après la fin du contrat.

    Vous avez droit à une indemnité de fin de contrat si votre  CDD  ne se poursuit pas par un  CDI .

    Le montant de l’indemnité est égale à  10 % de votre rémunération totale brute perçue pendant votre CDD.

    Elle est versée à la fin de votre CDD en même temps que votre dernier salaire et figure sur le bulletin de salaire correspondant.

      Prime de précarité : un contractuel de la fonction publique y a-t-il droit ?

      Oui, depuis le 1er janvier 2021, une indemnité de fin de contrat, appelée prime de précarité , peut vous être versée, dans certains cas et sous certaines conditions, à la fin de votre contrat dans la fonction publique. La prime de précarité est accordée seulement si votre contrat a été conclu après le 1er janvier 2021.

      Les règles diffèrent selon que vous dépendez de la fonction publique d’État (FPE) ou territoriale (FPT) ou hospitalière (FPH).

      Quitter la fonction publique

        Vous pouvez bénéficier de l’indemnité de fin de contrat si vous avez été recruté après le 1er janvier 2021 pour l’un des motifs suivants :

        • Absence de corps de fonctionnaires susceptibles d’assurer les fonctions recherchées

        • Recrutement justifié par la nature des fonctions ou les besoins des services (fonctions nécessitant des compétences techniques spécialisées ou nouvelles, absence de candidature de fonctionnaire présentant l’expertise ou l’expérience professionnelle adaptée aux missions à accomplir)

        • Occuper un emploi qui ne nécessite pas de formation statutaire donnant lieu à titularisation dans un corps

        • Occuper un emploi à temps incomplet d’une durée de travail inférieure à 24 heures 30 par semaine

        • Remplacement momentané d’un fonctionnaire ou d’un agent contractuel à temps partiel ou en congé (annuel, de maladie, de maternité, etc.)

        • Faire face à une vacance temporaire d’emploi dans l’attente du recrutement d’un fonctionnaire

        • Faire face à un accroissement temporaire d’activité

        • Occuper un emploi d’un établissements public de l’État

        • Occuper un emploi de personnel enseignant et hospitalier d’un centre hospitalier et universitaire

        • Occuper un emploi d’assistant d’éducation ou de maître d’internat ou de surveillant d’externat

        Pour que l’indemnité de fin de contrat soit accordée, les 2 conditions suivantes doivent être remplies :

        • La durée de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à 1 an

        • Votre rémunération brute globale moyenne au cours de la durée totale de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à  3 533,83 € par mois. Ce plafond est proratisé en cas de temps partiel ou de temps incomplet.

        Qu’est-ce que la rémunération brute globale moyenne ?

        La rémunération brute globale moyenne est la somme des rémunérations mensuelles, que vous avez perçues au cours de votre période d’emploi, divisée par votre nombre de mois de contrats.

        La rémunération brute globale comprend l’ensemble de vos traitements bruts ainsi que vos primes et indemnités, sauf les remboursements de frais professionnels et les prestations d’action sociale, individuelles ou collectives, dont vous avez bénéficié.

        L’indemnité de fin de contrat n’est pas versée dans les cas suivants :

        • À la fin de votre contrat, vous êtes nommé fonctionnaire stagiaire ou élève à la suite de votre réussite à un concours

        • À la fin de votre contrat, vous bénéficiez du renouvellement de votre contrat ou de la conclusion d’un nouveau contrat en  CDD  ou en  CDI  dans la fonction publique de l’État. La notion de nouveau CDD doit s’entendre comme un nouveau CDD qui n’entre pas dans le champ d’application de l’indemnité de fin de contrat, il doit en conséquence être supérieur à 1 an

        Tout délai de carence entre votre contrat initial et votre nouveau contrat dans la fonction publique d’État vous permet de bénéficier du versement de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat initial.

        Exemple

        Cas n°1 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un ministère X et bénéficiez ensuite d’un CDD égal ou supérieur à un an ou d’un CDI dans une autre administration de la fonction publique d’État, sans délai de carence : vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec le ministère X

        Cas n°2 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un ministère X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans une autre administration de la fonction publique d’État, avec un délai de carence supérieur ou égal à 1 jour : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec le ministère X

        Cas n°3 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un ministère X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans une autre administration de la fonction publique territoriale ou hospitalière sans délai de carence : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec le ministère X

        Si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions différentes avec une rémunération qui n’est pas au moins équivalente à votre contrat précédent, vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat.

        En revanche, si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions équivalentes avec une rémunération au moins équivalente à votre contrat précédent, vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat.

        Vous ne pouvez pas non plus percevoir la prime de précarité si votre contrat prend fin pour l’un des motifs suivants :

        • Démission ou licenciement

        • Non-renouvellement de votre titre de séjour

        • Déchéance des droits civiques (c’est-à-dire ne plus avoir le droit de vote et de vous présenter à une élection en France ou dans le pays dont vous avez la nationalité)

        • Interdiction d’exercer un emploi public prononcée par le juge

        Le montant de l’indemnité de fin de contrat est fixé à  10 % de votre rémunération brute globale perçue pendant la durée de votre contrat, renouvellement inclus.

        La rémunération brute globale comprend le traitement indiciaire, le complément de traitement indiciaire, l’indemnité de résidence, le supplément familial de traitement et les primes et indemnités.

        Elle ne comprend pas l’indemnité compensatrice de congés payés, ni les remboursements de frais professionnels.

        L’indemnité de fin de contrat est soumise à l’ensemble des cotisations et contributions sociales. Elle est imposable sur le revenu.

        L’indemnité est versée au plus tard 1 mois après la fin du contrat.

        Vous pouvez bénéficier de l’indemnité de fin de contrat si vous avez été recruté après le 1er janvier 2021 pour l’un des motifs suivants :

        • Absence de cadre d’emplois de fonctionnaires susceptibles d’assurer les fonctions recherchées

        • Recrutement justifié par la nature des fonctions ou les besoins des services et en cas d’impossibilité de recruter un fonctionnaire

        • Occuper un emploi d’une commune de moins de 1 000 habitants ou d’un groupement de communes regroupant moins de 15 000 habitants

        • Occuper un emploi d’une commune nouvelle issue de la fusion de communes de moins de 1 000 habitants pendant une période de 3 ans suivant la création de la commune nouvelle, prolongée, éventuellement, jusqu’au 1er renouvellement du conseil municipal

        • Occuper un emploi d’une commune de moins de 2 000 habitants ou d’un groupement de communes de moins de 10 000 habitants dont la création ou la suppression s’impose à l’assemblée délibérante (par exemple, emploi d’agent territorial spécialisé des écoles maternelles – Atsem – dont la création ou la suppression dépend des décisions d’ouverture ou de fermeture de classes par l’Éducation Nationale)

        • Occuper un emploi à temps non complet d’une durée inférieure au mi-temps

        • Remplacement temporaire d’un fonctionnaire à temps partiel, en détachement ou en disponibilité de 6 mois maximum, en détachement pour l’accomplissement d’un stage ou en congé (annuel, de maladie, de maternité, etc.)

        • Remplacement temporaire d’un agent contractuel à temps partiel ou en congé (annuel, de maladie, de maternité, etc.)

        • Faire face à une vacance temporaire d’emploi dans l’attente du recrutement d’un fonctionnaire

        • Faire face à un accroissement temporaire d’activité

        Pour que l’indemnité de fin de contrat soit accordée, les 2 conditions suivantes doivent être remplies :

        • La durée de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à 1 an

        • Votre rémunération brute globale moyenne au cours de la durée totale de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à  3 533,83 € par mois. Ce plafond est proratisé en cas de temps partiel ou de temps non complet.

        Qu’est-ce que la rémunération brute globale moyenne ?

        La rémunération brute globale moyenne est la somme des rémunérations mensuelles, que vous avez perçues au cours de votre période d’emploi, divisée par votre nombre de mois de contrats.

        La rémunération brute globale comprend l’ensemble de vos traitements bruts ainsi que vos primes et indemnités, sauf les remboursements de frais professionnels et les prestations d’action sociale, individuelles ou collectives, dont vous avez bénéficié.

        L’indemnité de fin de contrat n’est pas versée dans les cas suivants :

        • À la fin de votre contrat, vous êtes nommé fonctionnaire stagiaire ou élève à la suite de votre réussite à un concours

        • À la fin de votre contrat, vous bénéficiez du renouvellement de votre contrat ou de la conclusion d’un nouveau contrat en  CDD  ou en  CDI  dans la fonction publique territoriale. La notion de nouveau CDD doit s’entendre comme un nouveau CDD qui n’entre pas dans le champ d’application de l’indemnité de fin de contrat, il doit en conséquence être supérieur à 1 an

        Tout délai de carence entre votre contrat initial et votre nouveau contrat dans la fonction publique d’État vous permet de bénéficier du versement de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat initial.

        Exemple

        Cas n°1 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans une collectivité X et bénéficiez ensuite d’un CDD égal ou supérieur à un an ou d’un CDI dans une autre collectivité de la fonction publique territoriale, sans délai de carence : vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec la collectivité X

        Cas n°2 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans une collectivité X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans une autre collectivité de la fonction publique territoriale, avec un délai de carence supérieur ou égal à 1 jour : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec la collectivité X

        Cas n°3 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans une collectivité X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans une autre administration de la fonction publique d’État ou hospitalière sans délai de carence : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec la collectivité X

        Si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions différentes avec une rémunération qui n’est pas au moins équivalente à votre contrat précédent, vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat.

        En revanche, si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions équivalentes avec une rémunération au moins équivalente à votre contrat précédent, vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat.

        Vous ne pouvez pas non plus percevoir la prime de précarité si votre contrat prend fin pour l’un des motifs suivants :

        • Démission ou licenciement

        • Non-renouvellement de votre titre de séjour

        • Déchéance des droits civiques (c’est-à-dire ne plus avoir le droit de vote et de vous présenter à une élection en France ou dans le pays dont vous avez la nationalité)

        • Interdiction d’exercer un emploi public prononcée par le juge

        Le montant de l’indemnité de fin de contrat est fixé à  10 % de votre rémunération brute globale perçue pendant la durée de votre contrat, renouvellement inclus.

        La rémunération brute globale comprend le traitement indiciaire, le complément de traitement indiciaire, l’indemnité de résidence, le supplément familial de traitement et les primes et indemnités.

        Elle ne comprend pas l’indemnité compensatrice de congés payés, ni les remboursements de frais professionnels.

        L’indemnité de fin de contrat est soumise à l’ensemble des cotisations et contributions sociales. Elle est imposable sur le revenu.

        L’indemnité est versée au plus tard 1 mois après la fin du contrat.

      Qui est concerné par l’indemnité de fin de contrat ?

      Vous pouvez bénéficier de l’indemnité de fin de contrat si vous avez été recruté à partir du 1er janvier 2021 pour l’un des motifs suivants :

      • Recrutement justifié par la nature des fonctions ou les besoins des services (absence de corps de fonctionnaires susceptibles d’assurer les fonctions recherchées ou fonctions nouvellement prises en charge par l’administration ou nécessitant des connaissances techniques hautement spécialisées)

      • Occuper un emploi à temps non complet d’une durée inférieure au mi-temps

      • Remplacement momentané d’un fonctionnaire ou d’un agent contractuel à temps partiel ou en congé (annuel, de maladie, de maternité, etc.)

      • Faire face à une vacance temporaire d’emploi dans l’attente du recrutement d’un fonctionnaire

      • Faire face à un accroissement temporaire d’activité

      Quelles sont les conditions à remplir pour percevoir l’indemnité de fin de contrat ?

      Pour que l’indemnité de fin de contrat soit accordée, les 2 conditions suivantes doivent être remplies :

      • La durée de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à 1 an

      • Votre rémunération brute globale moyenne au cours de la durée totale de votre contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à  3 533,83 € par mois. Ce plafond est proratisé en cas de temps partiel ou de temps non complet.

      Qu’est-ce que la rémunération brute globale moyenne ?

      La rémunération brute globale moyenne est la somme des rémunérations mensuelles, que vous avez perçues au cours de votre période d’emploi, divisée par votre nombre de mois de contrats.

      La rémunération brute globale comprend l’ensemble de vos traitements bruts ainsi que vos primes et indemnités, sauf les remboursements de frais professionnels et les prestations d’action sociale, individuelles ou collectives, dont vous avez bénéficié.

      L’indemnité de fin de contrat n’est pas versée dans les cas suivants :

      • À la fin de votre contrat, vous êtes nommé fonctionnaire stagiaire ou élève à la suite de votre réussite à un concours

      • À la fin de votre contrat, vous bénéficiez du renouvellement de votre contrat ou de la conclusion d’un nouveau contrat en  CDD  ou en  CDI  dans la fonction publique hospitalière. La notion de nouveau CDD doit s’entendre comme un nouveau CDD qui n’entre pas dans le champ d’application de l’indemnité de fin de contrat, il doit en conséquence être supérieur à 1 an

      Tout délai de carence entre votre contrat initial et votre nouveau contrat dans la fonction publique d’État vous permet de bénéficier du versement de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat initial.

      Exemple

      Cas n°1 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un établissement X et bénéficiez ensuite d’un CDD égal ou supérieur à un an ou d’un CDI dans un autre établissement de la fonction publique hospitalière, sans délai de carence : vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec l’établissement X

      Cas n°2 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un établissement X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans un autre établissement de la fonction publique hospitalière, avec un délai de carence supérieur ou égal à 1 jour : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec l’établissement X

      Cas n°3 : vous bénéficiez d’un CDD d’une durée inférieure à 1 an dans un un établissement X et bénéficiez ensuite d’un CDD quelle que soit sa durée, ou d’un CDI, dans une autre administration de la fonction publique d’État ou territoriale sans délai de carence : vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat au titre de votre contrat avec l’établissement X

      Si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions différentes avec une rémunération qui n’est pas au moins équivalente à votre contrat précédent, vous bénéficiez de l’indemnité de fin de contrat.

      En revanche, si vous refusez un CDD supérieur à 1 an ou un CDI sur des fonctions équivalentes avec une rémunération au moins équivalente à votre contrat précédent, vous ne bénéficiez pas de l’indemnité de fin de contrat.

      Vous ne pouvez pas non plus percevoir la prime de précarité si votre contrat prend fin pour l’un des motifs suivants :

      • Démission ou licenciement

      • Non-renouvellement de votre titre de séjour

      • Déchéance des droits civiques (c’est-à-dire ne plus avoir le droit de vote et de vous présenter à une élection en France ou dans le pays dont vous avez la nationalité)

      • Interdiction d’exercer un emploi public prononcée par le juge

      Quel est le montant de l’indemnité de fin de contrat ?

      Le montant de l’indemnité de fin de contrat est fixé à  10 % de votre rémunération brute globale perçue pendant la durée de votre contrat, renouvellement inclus.

      La rémunération brute globale comprend le traitement indiciaire, le complément de traitement indiciaire, l’indemnité de résidence, le supplément familial de traitement et les primes et indemnités.

      Elle ne comprend pas l’indemnité compensatrice de congés payés, ni les remboursements de frais professionnels.

      L’indemnité de fin de contrat est soumise à l’ensemble des cotisations et contributions sociales. Elle est imposable sur le revenu.

      L’indemnité est versée au plus tard 1 mois après la fin du contrat.

        Vous avez droit à une indemnité de fin de contrat si votre  CDD  ne se poursuit pas par un  CDI .

        Le montant de l’indemnité est égale à  10 % de votre rémunération totale brute perçue pendant votre CDD.

        Elle est versée à la fin de votre CDD en même temps que votre dernier salaire et figure sur le bulletin de salaire correspondant.

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