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Publié le – Mis à jour le
Oui, certaines périodes d’absence permettent tout de même au salarié d’acquérir des congés payés si ces absences sont assimilées à du temps de travail effectif. Dès lors, ces périodes d’absence sont prises en compte dans le calcul du nombre de jours de congés payés. À l’inverse, si les périodes d’absence ne sont pas considérées comme du temps de travail effectif, le nombre de jours de congés acquis peut être diminué en fonction du nombre de jours d’absence.
Périodes assimilées |
Périodes non assimilées |
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Sauf dispositions conventionnelles plus favorables, les périodes non prises en compte sont notamment les suivantes : |
Le salarié a droit à un congé de 2,5 jours ouvrables par mois de travail effectif (soit 30 jours ouvrables de congés annuels)
Le salarié peut bénéficier, selon sa situation personnelle, de jours supplémentaires de congés payés.
Toute période équivalente à 4 semaines ou 24 jours est assimilée à un mois de travail effectif.
Pour acquérir l’ensemble des jours de congés annuels, il n’est pas nécessaire de justifier d’une année complète de travail.
Le salarié doit cependant justifier de 48 semaines de travail effectif (absences assimilées incluses) durant la période dite de pour bénéficier des 30 jours ouvrables.
Si le salarié est absent durant la période de référence, le décompte de ses congés payés s’effectue de la manière suivante et selon la règle qui lui est la plus favorable :
Soit en décompte mensuel : 2,5 jours ouvrables par mois de travail effectif
Soit en décompte hebdomadaire : 2,5 jours ouvrables toutes les 4 semaines de travail effectif
Soit en décompte journalier :
2,5 jours ouvrables pour une période de 24 jours de travail effectif
ou 20 jours ouvrables si les horaires de travail sont répartis sur 5 jours par semaine
ou 22 jours ouvrables si les horaires de travail sont répartis sur 5,5 jours par semaine
ou 24 jours si les horaires de travail sont répartis sur 6 jours par semaine
L’employeur doit alors calculer le décompte des congés payés selon la période qui est la plus favorable au salarié, soit mensuelle, soit hebdomadaire, soit journalière.
Lorsque le nombre de jours ouvrables acquis n’est pas un nombre entier, la durée du congé est portée au nombre entier immédiatement supérieur.