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Publié le – Mis à jour le
Vous êtes en union libre ? Le concubinage n’entraîne aucune obligation entre les 2 concubins, contrairement au mariage. Chacun de vous peut à tout moment rompre cette union. Le concubinage peut produire des effets sur certaines prestations sociales ou sur votre situation fiscale. Ces conséquences sont plus limitées que celles qui s’appliquent aux personnes mariées ou liées par un Pacs . Nous vous indiquons les informations à connaître.
Vous êtes concubins si vous avez une vie commune stable et continue, que vous viviez en couple de sexe différent ou de même sexe.
Le concubinage ne crée pas d’obligation entre vous 2.
Vous ne devez, au regard de la loi, ni fidélité, ni secours, ni assistance à votre concubin, contrairement aux personnes mariées.
Vous ne pouvez pas porter le nom de votre concubin.
En tant que concubin, vous pouvez être désigné comme tuteur ou curateur, ou comme personne habilitée de votre conjoint, s’il subit une altération des ses facultés l’empêchant d’exprimer sa volonté.
Vous devez vous adresser au juge des tutelles du tribunal dont dépend le lieu de résidence de votre concubin.
Les règles dépendent de votre situation :
Celui qui n’a pas signé le bail a un droit sur le logement uniquement en cas de décès ou d’abandon du domicile de celui qui a signé le bail, sous certaines conditions.
Il n’a pas à régler les loyers impayés (sauf s’il s’est porté caution).
Vous avez tous les 2 les mêmes droits.
Vous devez tous les 2 payer le loyer.
Pour mettre fin au bail, vous devez être d’accord et en informer le bailleur, ensemble ou séparément.
Si seul l’un de vous 2 veut quitter le logement, il doit donner son préavis (congé) au propriétaire. Le bail se poursuit avec l’autre.
Celui qui part reste tenu du loyer et des charges pendant un délai qui dépend de la situation (au maximum 6 mois à compter de la fin du préavis de départ).
Les règles dépendent de votre situation :
Celui qui n’est pas propriétaire n’a aucun droit sur le logement.
Vous êtes tous les 2 considérés comme propriétaires indivis du logement par moitié.
L’acte d’achat peut prévoir une répartition différente.
Les biens acquis par chacun de vous sont personnels.
Vos patrimoines sont séparés.
Si vous faites un achat en commun, il s’agit d’un bien indivis.
Vous devez apporter la preuve qu’un bien vous appartient, si besoin (par exemple en cas de séparation conflictuelle).
Cette preuve peut être apportée par divers moyens, par exemple des relevés de compte, un crédit, une copie de chèque.
Vos dettes restent aussi personnelles.
Vous êtes tous les 2 engagés, uniquement en cas de dette solidaire, c’est-à-dire si vous vous êtes tous les 2 engagés de façon expresse.
Les conséquences de l’union libre dépendent de l’impôt concerné.
Chacun de vous 2 doit remplir séparément une déclaration pour les revenus qu’il a perçus durant l’année d’imposition.
Chacun de vous 2 paie l’impôt dû sur ses revenus personnels.
Vous n’êtes pas solidaire du paiement de l’impôt dû par votre concubin.
Si vous êtes concubins notoires, vous êtes imposés en commun.
Tous vos biens immobiliers sont concernés, qu’ils soient personnels ou indivis.
Votre concubin est pris en compte dans certaines situations.
Vous pouvez bénéficier de droits dans les cas suivants :
Vous pouvez bénéficier de droits dans les cas suivants :
Vous ne pouvez pas demander une mise en disponibilité pour rejoindre votre concubin.
La situation varie selon que l’enfant est celui de votre couple ou seulement celui de l’un des concubins.
Si vous n’êtes pas mariés, le père doit reconnaître l’enfant.
La reconnaissance établit la filiation entre l’enfant et son père.
En tant que père, elle vous permet d’obtenir l’autorité parentale sur votre enfant.
Toutefois, si vous reconnaissez votre enfant après l’âge d’un an, des démarches supplémentaires sont nécessaires.
Chacun de vous 2 peut disposer d’un livret de famille, si vos 2 noms figurent dans l’acte de naissance.
Vous n’avez aucun droit ni obligation à l’égard de l’enfant de votre concubin.
Vous n’avez pas d’autorité parentale sur l’enfant de votre conjoint.
Cette autorité est exercée par son ou ses parents.
Le ou les parents de l’enfant peuvent demander une délégation-partage de l’autorité parentale en votre faveur.
Le ou les parents de l’enfant doivent saisir le Jaf du tribunal judiciaire dont dépend le domicile de l’enfant.
Le recours à un avocat n’est pas obligatoire.
La délégation d’autorité parentale vous donne des droits pour participer au quotidien de l’enfant (visite chez le médecin, inscription à l’école, etc.) et aux décisions importantes qui le concernent (orientation scolaire, etc.), selon la décision du juge.
Chacun de vous 2 (travaillant ou résidant en France) a droit à la Sécurité sociale à titre personnel.
Le droit aux allocations familiales est lié à la présence d’un ou plusieurs enfants. Il n’est pas lié à votre situation matrimoniale.
Si vous avez la charge d’au moins un enfant, vous pouvez prétendre aux prestations.
Toutefois, vous n’avez pas droit aux prestations réservées aux parents isolés (allocation de soutien familial (ASF) par exemple) si vous vivez en concubinage.
Les allocations suivantes sont versées sous conditions de ressources :
Si vous vivez en concubinage, l’attribution de ces aides tient compte de vos revenus à tous les 2.
Vous n’avez aucun droit sur l’héritage de votre concubin en cas de décès.
Pour que vous ayez des droits, il faut que votre concubin rédige un testament en votre faveur.
Pour le calcul des droits de succession, vous êtes considérés comme n’ayant aucun lien entre vous.
Vous devrez donc payer des droits au taux de 60 % , après un abattement de 1 594 € .
En tant que concubin survivant, vous n’avez pas droit à une pension de réversion.
Si vous touchez une pension de réversion (pour un précédent mariage), vous pouvez, dans certains cas, perdre votre droit si vous vivez en concubinage. C’est le cas par exemple si vous êtes veuve ou veuf de fonctionnaire ou de militaire.
Quand le concubinage cesse, vous pouvez demander à retrouver votre droit à pension de réversion.