Vous devez ensuite choisir la forme juridique de votre entreprise.
Il existe 3 choix possibles : société, entreprise individuelle (EI), micro-entreprise.
Choisir de créer une société est approprié si vous souhaitez vous associer (SAS, SARL). Mais pas seulement, car vous pouvez aussi créer une société dont vous serez l’unique associé (SASU et EURL).
Les banques peuvent être davantage prêtes à vous soutenir si vous choisissez le statut de société plutôt que celui de l’entreprise individuelle (EI).
L’inconvénient peut résider dans une plus grande complexité des démarches administratives et comptables. Cependant, à moyen terme, cette difficulté peut être contrée par exemple en faisant appel aux services d’un comptable, ou par une plus grande expérience dans la gestion de votre entreprise.
La société est une forme adaptée si votre activité se développe.
Vous exercez votre activité en nom propre et prenez seul toutes les décisions qui concernent votre entreprise. Avec ce statut, il n’est pas possible d’avoir un associé.
Les démarches pour créer une entreprise individuelle (EI) sont simples, rapides et peu coûteuses. En effet, vous n’avez pas de statuts à rédiger ni de capital social à déposer.
Les obligations comptables sont limitées : seuls le livre journal, le grand livre et le livre d’inventaire doivent être tenus à jour.
En cas de dettes professionnelles, vous bénéficiez d’une protection sur votre résidence principale. Cependant vous pouvez être amené à rencontrer des situations (investisseurs, banques, etc.) qui exigent des garanties sur vos biens personnels. Vous pouvez consulter notre fiche sur la saisie du patrimoine personnel de l’entrepreneur individuel.
La micro-entreprise est synonyme de l’auto-entreprise. Il s’agit d’une entreprise individuelle (EI) bénéficiant d’un régime fiscal et social simplifié.
Ce régime s’adresse aux entrepreneurs individuels qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 188 700 € . Si votre activité commence à se développer et que votre CA annuel dépasse ce montant, vous passez automatiquement dans le statut de l’ EI .
Ce statut se caractérise par la simplicité des démarches administratives. Le coût de la création est faible. Les formalités comptables sont restreintes. Par exemple, vous n’êtes pas obligé de fournir des liasses fiscales ni de publier vos comptes annuels.
Par ailleurs, ce statut permet de facturer vos produits sans la TVA (franchise en base de TVA), donc de pratiquer des prix moins élevés. Le revers de cet aspect est l’impossibilité de déduire la TVA sur vos achats professionnels, par exemple sur l’achat de matériel.
Ce statut est adapté aux entrepreneurs débutants dont l’activité ne génère pas beaucoup de chiffre d’affaires.
À noter
L’Urssaf propose un simulateur pour vous aider à choisir le statut juridique de votre entreprise grâce à une projection financière personnalisée des coûts sociaux et fiscaux.