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Dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre 2023, un séisme de magnitude 7 frappe le Maroc, dans la région de Marrakech et d’Al Haouz, avec un épicentre dans une zone montagneuse difficile d’accès. Avec plus de 3 000 morts et autant de blessés, c’est une véritable tragédie pour le peuple marocain. Des hommes, des femmes, des enfants ont été réveillés en pleine nuit et ont vécu l’horreur.
Des villages ont été entièrement détruits et sont aujourd’hui vides de leurs habitants. C’est un chaos total, avec des bâtiments en ruine, 50 000 habitations touchées au total, 300 000 personnes dormant dans la rue…
Ce séisme est le plus violent connu par le Maroc depuis que les instruments de mesure sont utilisés, d’une intensité inhabituelle pour la région où les habitats traditionnels ne sont pas conçus pour résister à de telles secousses.
Avec ce séisme, c’est enfin et aussi une part non négligeable du patrimoine marocain, et donc de la mémoire collective de l’humanité, qui disparait.
En France, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères (MEAE) a activé le fonds d’action extérieure des collectivités territoriales (FACECO). Ce mécanisme permet aux collectivités locales d’apporter leur contribution financière aux opérations humanitaires d’urgence visant à répondre aux besoins prioritaires des victimes.
La Ville de Bègles, conformément à sa tradition de Ville solidaire ouverte sur le monde, contribue à hauteur de 500 euros à ce fonds.
La Ville de Bègles est également bien consciente de la situation en Libye, avec un bilan qui avoisinerait les 11 500 morts, les 10 000 personnes disparues et les 30 000 sans-abris, à la suite de violentes inondations.
Dans la nuit du 10 au 11 septembre, en effet, la tempête Daniel a provoqué des pluies torrentielles aboutissant à la rupture de deux barrages en amont de Derna, une ville de 100 000 habitants. Plusieurs quartiers ont été dévastés et l’Organisation des Nations Unies alerte sur la propagation de maladies par l’eau contaminée et le manque d’hygiène. Aujourd’hui, l’agence estime à 900 000 le nombre de personnes qui auront besoin d’une aide humanitaire dans les trois prochains mois.
Ce pays évolue par ailleurs dans une grande instabilité géopolitique, qui enfonce le pays dans l’impasse depuis plusieurs années, avec deux gouvernements autoproclamés qui s’affrontent, l’absence de structures étatiques solides, d’État de droit, compliquant toute intervention humanitaire et l’acheminement de l’aide, tant matérielle que financière.
À ce jour, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères n’a pas ouvert le FACECO pour la Libye, mais la Ville de Bègles contribuera dès qu’il sera possible de le faire.